Bonjour,
Voici un tour qui provient de ma famille, il était utilisé chez un grand oncle bronzier ciseleur sur Paris, je l’ai récupéré et j’aimerais le remettre en route.
J’ai emmené son moteur chez un bobineur et pour le moment il ne sait pas me le remettre en route car il ne connaît pas la tension nominale, quelqu’un serait-il m’en dire plus sur ce tour ? L’année, le manuel d’utilisation, la vitesse du moteur, je suis preneur de toute information.
Je n’ai pas de photo du moteur pour le moment car il est toujours chez le bobineur.
On ne vois pas de photo du tour également. Mais pourquoi emmener le moteur chez un bobineur ? en tous cas je finirais plutôt par le moteur si celui-çi est mort
Bonjour @OursC bienvenue sur usinages.com.
Avant guerre, grandes grande chance que le moteur est été ajouté, donc pas identifiable sur ce critère.
Comme toujours, des photos
Mon 220 U est de 1939, moteur greffé.
A+Bernard
Pour le moteur, je ne me voyais pas le mettre sous tension sans savoir sous quelle tension. Et puis il est beau et j’avais à cœur voir ce tour dans sa configuration d’origine.
J’ai enfin compris comment rajouter des photos.
Et merci de votre aide.
Il faisait de petits objets en laiton et en bronze, bougeoirs, clochettes, statuettes, crucifix, décapsuleurs… et il n’avait pas beaucoup de place à Paris.
Vous vous y prendriez comment pour faire la restauration ? Tout démonter et nettoyer l’oxydation ?
Bonjour, voilà une belle restauration à venir et à suivre. Etonnant la faible longueur du banc mais ça semble être d'origine.
Oui pour bien faire, tout démonter en prenant des photos pour le remontage, sur ce type de machines c'est pas bien compliqué car pas de mécanisme sophistiqués hormis la broche avec ses paliers en bronze avec écrous de réglage du jeu. faire des repères sur les écrous afin de les remettre au même endroit pour un remontage à blanc et éventuellement faire les réglages. Avant démontage, vérifier si tout fonctionne normalement et si encore temps, mettre quelques goutes d'huile dans les huileurs de la broche avant de la faire tourner à la main. Si tout fonctionne avant le démontage, il faut que tout fonctionne après le remontage, sinon c'est que tu as fait une "bêtise". Avant tout ça parcours le forum, il y a des tas de restauration de tours du même style. Tu devrais avoir plein de conseils d'ici peu. Bonne restauration.
Bonjour à tous,
ours C, tu parles d'avant guerre,mais il date certainement avant la première guerre mondiale. Ces poulies étagées dont la courroie entraine telle
une vis mère ou une barre de chariotage? Effectivement le banc est vraiment court.A mon avis cette machine a été fabriquée pour un utilisation bien particulière. Mais bon si l'entre pointes te suffit pourquoi pas,mais gare à l'huile de coude.
Bonne journée.
Cordialement.
Olrik.
Honnêtement je ne pense pas qu’il me serve beaucoup, c’est plus pour le côté historique et sentimental. Oui je pense qu’il est d’après 1934 à cause de l’histoire des sociétés Ernault et Batignolle .
Ah moins qu’il soit plus ancien mais qu’ils auraient eu des stocks de tours qu’ils auraient mis sur des châssis en fonte H.Ernault Batignolle ?
J’ai appellé Ernault service mais c’est trop vieux ils n’ont pas d’info.
Je vais aller récupérer le moteur (non réparé) chez le bobineur cet après-midi.
Voici le moteur, sur lequel je n’ai pas d’informations et le bobineur non plus. J’imagine qu’il est en 220v triphasée, mais ça peut être d’autres tensions plus exotique. Si certain on des informations, je suis preneur.
Bonsoir à tous
Pour le Moteur, peut-être du Tri 110V, cela ressemble à une ancienne génératrice, que l'on trouvai dans les Moulins en bord de rivière
pour faire de l'électricité à l'époque du 110V
Pour la Doc, rien de connu,
Voilà une doc utilisateur:
Cordialement.
jpal7@
Cela peut être plus exotique. A priori on ne voit que 4 fils sortant de la carcasse et traversant la plaque isolante cassée faisant bornier.
Même s'il y a d'autres possibilités, cela pourrait aussi être du diphasé, ce type de tension était distribuée sur Paris
Le moteur serait sur le principe identique à un asynchrone monophasé moderne, sauf que la deuxième phase à 90° était fournie par le réseau, au lieu d'être créée par un condensateur permanent sur les moteurs récents.
Merci beaucoup pour toutes ses réponses ! Je crois que je vais apprécier ce forum. Et j’ai d’autres sujet à vous soumettre...
Pour le moteur un ami qui un vieux loup de maintenance m'a aussi parlé de l’éventualité du moteur diphasé. Mais comment faire pour être certain et l’essayer ?
Je viens de faire une enquête familiale et grâce à la carte que vous m’avez fourni ci dessus je peu affirmer que le grand oncle avait son atelier en zone 3 à côté de Daumenil en zone courant alternatif Diphasé.
Voilà, on est dans la synthèse de la généalogie et de l'histoire des techniques.
Le diphasé semble donc plausible. En revanche, quelque chose en plus me titille sur ce moteur. Il s'agit de la position très éloignée de la carcasse du palier opposé à la poulie, au bout des deux bras de la fonderie. On retrouve cette disposition sur les anciens moteurs asynchrones à rotor bobiné, alimenté par des charbons en contact sur des bagues collectrices. Sur ces vieux moteurs avec les tripes visibles, on devrait les voir et là il n'y a rien, l'axe est nu.
En bref, là je suis au bout de mes connaissances du sujet. En revanche, ton ami maintenancier a peut-être la possibilité d'approfondir dans ses relations professionnelles ?
Peut être qu’il manque des choses. Je vais approfondir. Ce tour à quitté Daumenil dans la fin des années 70. Depuis il a tourné du bois pour s’amusé mais avec un moteur moche en 220v, depuis 1995 il n’a pas tourné.
Le réseau zone diphasé (RZD) avait commencé sa chute en même temps que ce déménagement.
Donc il est logique en plus du déménagement d'avoir changé le moteur pour un monophasé. Je ne sais pas ce que pratiquait l'EDF à l'époque dans ce cas spécifique du diphasé. Mais à la même époque le passage imposé du 110V au 220V, EDF changeait gratuitement les consommateurs électriques domestiques contre du matériel neuf, adapté au 220V.
Le "moteur moche" 220V est peut-être issu des fournitures EDF de l'époque.
Si c'est un moteur diphasé, on pourrait tenter de recréer la seconde phase avec une batterie de condensateurs de quelques centaines de uF, ou peut être utiliser un variateur pour moteur monophasé comme le XSY AT2.
Il s'agit de la position très éloignée de la carcasse du palier opposé à la poulie, au bout des deux bras de la fonderie. On retrouve cette disposition sur les anciens moteurs asynchrones à rotor bobiné, alimenté par des charbons en contact sur des bagues collectrices. Sur ces vieux moteurs avec les tripes visibles, on devrait les voir et là il n'y a rien, l'axe est nu.
On voit comme un fil ou deux du côté du rotor, et au moins un trou dans l'un des bras support de palier. Un moteur asynchrone à rotor bobiné fait du sens. Dans ce cas il manquerait des éléments.
Les moteurs à rotor bobiné étaient utilisés autrefois pour le démarrage en douceur de grosse machines. A la mise sous-tension le rotor est en circuit ouvert, il ne circule aucun courant dans le rotor. Le moteur, vu du réseau, se comporte comme un transformateur avec son secondaire ouvert. Il ne consomme que les pertes fer.
Un rhéostat, connecté aux bagues reliées aux bobinages du rotor, introduit une résistance, tout d'abord forte, puis que l'on diminue manuellement afin d'augmenter progressivement le courant dans le rotor, pour faire tourner le moteur avec une puissance qui va en augmentant. En fin de démarrage le rhéostat a une résistance presque nulle, le rotor est quasiment en court-circuit comme pour un moteur à cage d'écureuil à démarrage direct.
Il manque donc les bagues collectrices, les balais ou charbons fixés sur le trou taraudé du bras. Il paraît ambitieux de remettre tout ça en état fonctionnel, en plus d'un rebobinage.
Comme ce moteur semble irréparable, si tu veux le conserver pour garder le look, il est peut-être possible après l'avoir entièrement vidé, d'y loger un moteur plus récent à l'intérieur.
Du lourd. A la fois en électromécanique (schéma), et réalisation dans les règles mécaniques et d'isolement des bagues collectrices et porte balais (éléments qui peuvent être inspirés voire récupérés sur un alternateur automobile, bagues collectrices et charbons du rotor). Une des questions par exemple est le nombre de bagues collectrices, il semble que ce serait 3, car il semble voir 3 bornages à 120° sur le rotor.
En bref, en plus des compétences à trouver, le budget risque de dépasser largement le coût d'un moteur neuf.
Et ce genre de moteur les tripes à l'air sur une machine faisant des copeaux, c'est risqué. Il y a longtemps, j'ai vu à temps un départ de consumation lente de copeaux de bois sur une toupie, avec ce type d'installation où tout est à poil.
Vos lumières sont particulièrement pertinentes, merci à tous. Mais alors si je mets un autre moteur, je vais y mettre le même diamètre de poulie et je me dit qu'un moteur de 2,2kw serait suffisant. En revanche à quelle vitesse doit il tourner ?
Mécaniquement il n’y a rien de grippé sur le tour. Je serais tenté d’y caler un moteur et d’essayer. Est-ce une connerie ?
Rien ne presse. Il faudrait avant regarder du côté des paliers lisses de broche, état. Et dès à présent savoir comment ils sont lubrifiés. Il manque un huileur côté nez de broche.