Merci c.phili
On a bien sensiblement les mêmes points de lubrification, mais qui ne concernent pas ce manchon qui était grippé. J'ai comparé les dessins dont je dispose concernant cette partie de la tête J de la BP (la tienne) avec le montage de ma machine. Pas de différence à ce niveau.
Après presque deux heures de travail, le manchon porte roulements glisse de nouveau parfaitement et sans jeu. Il avait été déformé par de précédentes tentatives de déblocage sans doute à coups de burin vu les traces ! La bague permettant de lever ou d'abaisser la poulie et son axe fonctionne de nouveau normalement. Ca glisse sans jeu. La photo ci-dessous montre les deux pièces en place, le manchon porte roulements étant ici à l'envers (plus facile de travailler dans cette position)
Une petite lime, et un cylindre lamellé monté sur une fraiseuse pneumatique à main. Les mesures montraient des déformations de quelques centièmes qui empêchaient tout coulissement.
Une vue des ressorts, dont deux sont en piteux état. Il devrait être possible de les raccourcir tous les quatre et de compenser par des douilles.
Pendant ce temps, la peinture des flasques du moteur de broche est décapée.
Ensuite, polissage. la fonderie des flasques n'est pas très belle. C'est très long d'arriver à quelque chose de présentable. Long et salissant. Pour l'occcasion, j'ai testé une cale de ponçage Norton. ce n'est pas mal du tout. Le travail est assez facile et rapide. Mais ça ne remplace pas les interminables étapes par papiers de verre de grains décroissants. La ponceuse vibrante permet quand même de gagner du temps. L'orbitale n'est pas diponible, malheureusement.
Pour l'instant, ce sont des pièces légères. Pour le corps du moteur avec son stator, ça va être nettement plus physique !
De temps en temps, un petit coup de Belgom pour juger de l'état de surface. Il y a encore du boulot pour le flasque supérieur (en forme de champignon).
Je me pose quelques questions sur la cinématique de la tête...
Ce manchon glisse donc verticalement dans la fonderie du carter des poulies. Il porte l'arbre de la poulie étagée réceptrice, qui tourne avec un arbre comportant des crabots à son extrémité.
En dessous se trouve l'étage de la courroie synchrone. Je n'ai pas encore désassemblé cette partie, mais je ne saisis pas bien pour l'instant sa cinématique.
Lorsqu'on actionne la manette harnais / volée, le manchon monte ou descend, enmenant dans son mouvement l'axe de la poulie réceptrice et donc la poulie elle même.
Donc une question aux possesseurs de fraiseuse à tourelle : lorsque vous manoeuvrez le levier en haut de la tête, vous constatez bien une variation de hauteur de la poulie étagée réceptrice avec un léger désalignement de la courroie ???
(bizarre comme système...)
Lorsque la poulie et son axe s'avaissent, les crabots situés en bas de l'axe s'engrènent avec ceux situés en haut de l'axe situé en dessous (sur lequel vient se placer la courroie synchrone), effectuant une prise directe, un peu comme sur une boîte de vitesses automobile. J'ai bon, là ?
Mais je ne saisis pas la façon dont ça se passe plus bas.
Ci dessous, la vue en coupe d'une tête J de Bridgeport.
ROUGE : manchon porte roulements (pièce n°13)
JAUNE : axe de la poulie réceptrice ; en bas, il y a des cannelures pour la courroie crantée, et un crabot (pièce n°75)
VERT : poulie réceptrice étagée
BLEU : manchon cannelé intérieurement et entrînant l'arbre cannelé de la broche
ROSE: poulie crantée réceptrice (pièce n°8)
BRUN et KAKI : deux pignons. le petit est celui permettant l'inversion du sens de rotation. Il est monté ou descendu.
Et je ne capte pas du tout comment ce système permet de disposer de deux gammes de vitesses. Dans une gamme, les deux arbres sont crabotés, dasn l'autre ils ne le sont pas. mais bon sang comment ça marche ???
Pas de démontage tant que le moteur et le carter de poulies ne seront pas terminés... Une chose à la fois. Mais si quelqu'un peut m'expliquer, je suis tout ouïe !
Quelques vues...
La poulie étagée réceptrice (avec ses perçages d'équilibrage). On voit les cannelures sur lesquelles vient se placer la courroie synchrone de l'atage en dessous. On voir aussi les crabots en bout d'arbre.
Vue de l'étage du dessous qui garde pour l'instant son mystère. On voit l'huileur du haut, comme sur la BP de c.phili (voir sa photo plus haut). L'arbre cannelé d'entraînement de la broche, et les crabots qui viennent se craboter avec l'axe de la poulie étagée quand cette dernière est abaissée.
Dur de résister à la tentation d'ouvrir...