Moi aussi, je plaisante
(n'empêche, ça sera la plus belle)
Bon, aujourd'hui, démontage de la boîte d'avances du longitudinal. Je m'attendais à du cracra. Pour du cracra, c'est du carcra de chez cracra. Huile et graisse bien collante partout.
Aucune mauvaise surprise, tout est dans un état neuf ou quasi neuf à l'intérieur.
Petite angoisse : il y a des vis à tête fendue. Celles-ci sont un peu dures, mais pas de souci. Elle sont montées au frenfilet. Elle seront remplacées par des 6 pans creux.
Sous ces deux petits couvercles se cachent les roulements des deux arbres. Il s'en échappe un jus bien dégueu dégageant l'odeur d'une chambrée de conscrits nourris aux fayots. Pas de doute, huile hypoïde inside. Il faudra refaire des joints papier (membre de l'Association Mondiale de Lutte Contre le Remplacement des Joints Papier par cette Saloperie de Joint Silicone).
Les écrous sont facilement dévissés à la clé à chocs. Ensuite, il suffira de pousser sur les axes pour les dégager. Ces roulements ne présentent pas de jeu. Ils baignent dans l'huile. A priori, ils ne seront pas remplacés, mais il faudra voir après nettoyage. Au prix où c'est, ce serait dommage de les laisser s'il y avait le moindre doute. Ils sont a priori là depuis 1968, date portée sur la plaque constructeur de la boîte.
Libération de ce qui se trouve de l'autre côté d'un des arbres. La classe : clavette conique. Tous les clavettages sont coniques sur cette machine. Un vrai bonheur en comparaison des Mecanindus que l'on trouve sur mon combiné chinois.
L'arbre de sortie, qui reçoit le volant d'un côté et entraîne la vis de la table de l'autre. Dégueu aussi : plein de graisse. Jolie pièce, simplement posée entre deux demi carters. Il tourne sur des roulements à rondelles Z. Une fois nettoyés, ils font un peu de bruit. Ils seront remplacés par des roulements étanches.
Le pignon conique qui entraîne l'arbre ci-dessus. Tout est en parfait état. Aucune usure.
Les axes sortent sans difficulté, libérant les groupes de pignons.
La roue creuse (qui reçoit le moyvement du moteur via une vis sans fin) est dans un état absolument parfait. Rien à voir avec ce que l'on trouve dans une scie à ruban chinois ! Toute la pignonnerie est à l'état neuf. Absolument aucune usure ! Et dire que la mode chez les Bridgeportistes US est de remplacer tout ça par des trucs chnois à deux balles !
Ci-dessous, l'écrou qui avait été respojnsable du léger dégât constaté lors de l'ouverture de la boîte. Cet écrou retient une douille portant le baladeur de sélection. Il s'est dévissé sans aucune difficulté d'un coup de pointeau (je n'ai pas d'outil spécifique). Il faudra se méfier lors du remontage, et réaliser un outil pour serrer suffisamment fort afin d'éviter un nouvel incident.
Vite fait, un coup de moto pour aller chercher des roulements et un joint spi. Il y avait des promos. J'ai craqué pour une boîte de 6 fraises 2 tailles 4 lèvres à 47 € HT. C'est parfopis le prix total payé sur eBay pour un lot à réaffuter et déjà bien entamé !
Pendant ce temps, les maçons ont décaissé de 15 cm et nivellé. Il aura fallu 3 bennes du camion, et la journée à deux personnes. Et ils n'ont pas chômé.
Nettoyage, à parfaire pour ces pièces. Il faudra désassembler l'arbre de sortie pour en remplacer les roulements. Le sapin de noël de pignons est immobilisé par un assemblage entre cuir et chair. Pas intérêt à en abîmer un !
Ces pièces ci sont dégraissées.
Ca, en revanche, c'est immonde. Il faudra en plus enlever la vieille peinture. Je me pose désormais la question d'acquérir du matériel de sablage. J'ai bien celui du Kärcher, mais ce n'est pas terrible.
Les roulements du rotor du moteur sont remplacés par des neufs éranches.
Pour améliorer un peu les choses, le boîtier de raccordement est orienté vers le bas (il était vers le haut). Ainsi, moins de risque de voir un liquide stagner dans le moteur. Restent encore quelques bricoles à reposer dessus. La douille portée de joint spi sera légèrement toilée au papier 600 : pas bon, une surface glacée. Comme pour les cylindres. Pas possible de la décaler ou de la retourner car il y a une immobilisation par vis pointeau. Il faudrait percer et tarauder cet acier traité. Mais comme la lèvre du spi n'a pas du tout creusé, le "honing" au papier de verre suffira.
La couche de sable est faite, le polyane est posé. Demain matin : coulée de 15 cm de béton avec ferraillage doublé là où la fraiseuse sera posée, et là où un tour d'homme est succeptible de lui tenir compagnie un jour.
That's all, folks.
Le week-end prochain, la dalle aura suffisamment durci pour commencer à dégager un peu de place pour travailler plus confortablement. Là, c'était vraiment pénible, d'où le temps passé à faire si peu de chose.