Les Locline orientées vers l'extérieur, c'est vraiment pas pratique à droite en perçage. Donc supports à refaire.
En attendant, installation d'une visu Meister 3 axes.
Une vraie galère à installer. Je ne pensais pas que ce serait aussi pénible.
Pour le X, pas de souci : toutes les faces de la table sont dressées, de même que l'arrière du transversal. Donc juste à repérer, pointer, percer, tarauder. Déjà c'est casse pieds à cause de la position de travail... Et ce n'est que le début !
(le cache n'est pas en place pour la photo)
Test en branchant sur l'afficheur : tout va bien. Comparaison avec les verniers : correspondance parfaite.
Il faut s'attaquer à la suite. Et là, ça devient vite gravement pénible ! Aucune surface plane sur laquelle faire les fixations.
Les règles doivent être installées de façon à ce que le capteur, ou plutôt sa glissière, soit le moins exposé possible aux copeaux et projections. Donc, pour le Y, ce sera curseur dessous. Si on le place à l'horizontale, c'est moins bien protégé, et on ne dispose plus des trous oblongs pour le réglage de l'alignement.
Comme il n'y a pas de surfaces planes, je fais des lamages, et j'interpose une rondelle. On peut ainsi régler très facilement en jouant sur la profondeur du lamage : pas d'empilage de rondelles ou de cales à usiner sur mesure.
Réglage dans les deux plans. Fastidieux.
Pour le Z, on atteint le sublime !
Cet axe n'est pas motorisé. Et il est très démultiplié : 1.25 mm par tour pour une course d'un peu plus de 400 mm. Bonjour les tours de manivelle. Du coup, les fixations n'ont pour le moment été que repérées, percées, taraudées, mais l'alignement n'est pas encore fait.
Dès que le Y sera fonctionnel, je me lancerai dans la réalisation d'un crabot à monter sur perceuse afin de gagner du temps et économiser de la sueur (fait lourd, en ce moment...). Ca fera un bon exercice avec le diviseur.
La patte du Y n'est pas encore faite ; ce sera poiur plus tard. Pour le moment, réalisation de la patte du Z. Acier de 6 mm qui perd un peu de lard en se faisant dérouiller au disque lamellé.
Impossible de plier ça (pas de presse). Donc pli soudé. Pas soudé à l'arc depuis un an environ, mais ça revient pas trop mal. Quelques inclusions sur les reprises de cordon, mais ça ira quand même. Ce n'est pas du nuléaire !
La patte ne sera pas montée telle quelle. Elle a été faite un peu longue pour être coupée au milieu ; réassemblage avec des boulons ce qui permettra d'ajuster sa position ; d'autres degrés de liberté sont donnés par la fixation en 3 points sur la console ; ajustement à la fraise à lamer si nécessaire.
Retour sur le Y. C'est le plus compliqué.
Le curseur sera relié au support de la noix. C'est à peu près le seul élément utilisable. Côté gauche, il y a la glissière en T des butées de déplacement, et le bossage de la manivelle du Z. Donc le montage ne peut se faire qu'à droite.
Il n'y a pas beaucoup de place. Une perceuse électrique a juste la place. C'est mieux avec la pneumatique. Taraudage également pénible.
Réalisation d'une ébauche de patte. Elle ne sera pas tout à fait comme ça une fois finie : elle sera en deux parties boulonnées pour permettre un ajsutement de position.
Comme j'en ai un peu marre, un peu de détente avec le support. J'avais fait un mat fixé au sol pour le tableau de commande. Ca s'est révélé assez peu pratique car gênant l'accès à l'armoire électrique qui est juste derrière (paramétrage des variateurs de fréquence).
Donc, je prévoyais de refaire la fixation, cette fois sur le bélier, afin que ça suive ses mouvements. Et de fixer la visu à gauche.
Un test rapide montre que le bras télescopique articulé que j'avais utilisé est assez robuste pour porter en plus la visu... Ce sera plus pratique de tout avoir regroupé :
- commandes
- tachymètre de broche
- tachymètre du X
- visu
La visu Meister est livrée avec un petit bras articulé, suffisant pour porter la visu, mais pas assez long.
Coup de bol, sa fixation convient pile poil à mon bras : donc pas besoin de faire une deuxième articulation avec fixation au bélier. Deux trous taraudés à faire dans le bélier, deux trous à faire dans le bras télescopique.
Et du coup le bras en alu inutilisé fournira un peu d'alu plein pour de future pièces.
La fixation n'et pas parfaitement horizontale. Ca devrait compenser le fléchissement du bras...
En espérant que le métal dont est faite cette pièce soit assez résistante... Mais ce n'est pas très difficile à refaire en acier (ce serait peut-être plus prudent).
Bras articulé télescopique en place. Il y a donc désoramais en tout deux articulations. Ce qui sera fixé au bout pourra donc être orienté dans toutes les directions et toutes les positions.
Le bras est costaud. C'est du très bon matos, avec revêtement anti friction pour les coulisses. C'est de l'inox.
Pour fixer les boîtiers au bout, et ne pas se compliquer la vie plus tard, mise en place d'une mini platine percée de 4 trous. C'est simplement une rondelle de XC38 taillée à la scie dans un rond de 80 mm de diamètre.
Soudage sur le bras en inox, donc baguettes inox. J'adore souder l'inox. On se prend tout de suite pour un dieu de la soudure tellement c'est facile et joli !
Le bras en place. Fait chaud. Hop, une binouze.
Fixation vite fait, c'est l'heure d'arrêter. Rien n'est encore ni orienté, ni aligné. C'est juste pour voir. Et pour tester la stabilité de l'échaffaudage. Ca a l'air d'aller.