[rénovation] Induma à tourelle 1-S "Testa Veloce"

  • Auteur de la discussion j.f.
  • Date de début
D

Damocles

Compagnon
Tu as fait un travaille superbe sur ta fraiseuse! Félicitations. J'espère qu'elle te rendras bien service! :-D
 
J

j.f.

Compagnon
Aujourd'hui, perte de l'après midi à cause d'un satané afficheur numérique.

Voir ici.

La haine.

Donc, nouvau circuit imprimé avec - séparé pour l'alimentation et le signal à mesurer.

t_circuit2_medium_179.jpg

t_dscf9330_573.jpg

t_dscf9329_180.jpg

Remplacement du 27G par du 37G.

56 coups de pince à dénuder.
56 embouts de câble
56 coups de pince à sertir
56 identificateurs

Et tout ça pour rien.

t_dscf9327_173.jpg

Les plaques d'alu sur les côtés et le fond sont toutes reliées à la terre.

En revanche, je n'ai pas relié les fils inutilisés à la terre, comme il est d'usage de de le faire...

Le capteur tachymétrique (CNY70) est relié via un connecteur type micro de CB.

t_dscf9325_182.jpg

A la fin de la journée, le tachymètre de broche fonctionne parfaitement ; testé jusqu'à 3500 trs/mn (80 Hz au moteur). Au delà, le moteur est instable, et le régime décroit. Paramétrage du glissement et du gain de la boucle de fréquence à tripatouiller ????

Mais l'indicateur de vitesse pour le X ne marche toujours pas...
 
J

j.f.

Compagnon
Résistance de freinage pour le variateur de la broche.

Les résistances sont des vitrifiées, et il faut leur faire un support isolant. Ca tombe bien, je gardais depuis des années un bloc d'une espèce de nylon. Pile poil la bonne dimension. Mise à l'équere, un coup de scie à ruban, et usinage, perçage, taraudage. Le perçage automatique est décidément très pratique.

Première fois que j'usine ce genre de matière. Curieux. Il faut faire deux passes en bout pour obtenir un bon état de surface. Pourquoi ? La fraise utilisée est une 2 dents pouvant percer (asymétrique) de 16 mm de diamètre. C'est très bizare. Impression que ça dépend du sens dans lequel la "grande dent" attaque.

Egalement, l'échauffement des tarauds à main est impressionnant (direct avec le finisseur) ! Il est vrai que la chaleur ne peut pas être transmise à la matière, et que le taraud n'est donc pas du tout refroidi.

Le variateur de l'avance est réglé pour que le potard étant au minimum, le moteur soit à l'arrêt. Royal pour le positionnement. C'est étonnament précis. Je me mets à rêver d'une avance en Y, d'un joystick et d'une visu.

t_dscf9337_204.jpg

Les résistances n'ont pas de trous de fixation. Il y a des rivets. Elle sont faites pour être montées sur des supports spécifiques. Coups de foret pour faire sauter les rivets. Ils seront remplacés par des vis.

t_dscf9339_792.jpg

Mise en parallèle et liaison en fil de 2.5².


t_dscf9345_959.jpg

55 ohms 400 W ; ça ne chauffe pas du tout. Et c'est dans le flux d'air du ventilateur de l'armoire.

t_dscf9347_130.jpg

Il faudra un jour faire un capot de protection, le montage à nu n'est pas très sécuritaire...

Le variateur de l'avance est enfin réglé. Il est assez pénible car comportant de très nombreux paramètres.

Impossible de faire tourner la broche de façon stable à plus 90 Hz... La fréquence maxi est donc réglée à 85 Hz, ce qui donne 3700 trs/mn maxi au tachymètre. J'aurais bien aimé monter à 4500 trs/mn, comme sur la version à moteur bi-vitesse.

Pour les feutres des lèche glissières, je vais essayer des feutres pour pieds de meubles. Vendu en feuilles autocollantes, 4 mm d'épaisseur, dense, c'est juste ce qu'il faut. Seule inconnue, la réaction de la colle à l'huile de glissière. En général ça donne une espèce de glu.

Toujours pas question d'utiliser l'arrosage sans ces accessoires. Heureusement, il y a les fraises carbure.
 
J

j.f.

Compagnon
Après quelques problèmes, l'afficheur de vitesse d'avancde affiche enfin la vitesse d'avance ! Il faudra masquer le dernier digit, non significatif : il y a un léger offeset de la sortie du variateur, et les liaisons ne sont pas blindées : quelques dixièmes affichés au lieu de zéro. Et le chiffre après la virgule est sans intérêt.

Après calibrage (sur le variateur) : boîte sur 78 mm/mn, à la volée, et à 50 Hz

t_dscf9359_153.jpg

Pour le moment, la sélection de la gamme d'affichage harnais / volée se fait par un commutateur en façade. Plus tard, un microswitch sera sans doute utilisé poour automatiser la chose.

Boîte d'avance sur la position 17/78, ça donne les deux gammes suivantes, qui couvrent parfaitement la gamme d'origine et dispenseront de la manoeuvre toujours pénible du levier :

A : 6 à 41 mm/mn
B : 23 à 195 mm/mn

Il y a aussi la possibilité de placer le levier sur 205 mm/mn, l'autre sur volée, et on obtient un rapide variable de 40 à 520 mm/mn. Mais sans affichage numérique directement exploitable sans calcul mental.

Etat de surface du nylon : c'est très simple ! la tête n'eet pas vraiment dégauchie (il faut faire l'outil). Donc, selon que la fraise est "poussée" ou "tirée " sur la surface, c'est correct ou dégueu.

A faire sans tarder : butées. A la fois électriques et mécaniques. Pas de système à ressort. Les microswitches en sont équipés. Les dimensions sont calculées pour que la butée mécanique intervienne 2 mm plus loin ; en cas de défaillance, le limiteur de couple de la boîte entre en action.

Y'a plus qu'à sortir les plans et réaliser. C'est simple, ça ira bien pour débuter.

t_assemblage1_380.jpg
 
M

michel19

Compagnon
Salut j.f.
Je vois que tu n'as pas fini.
Je n'ai pas le temps en ce moment de venir sur le site car pas mal de chose à faire au niveau boulot et pas mal de déplacements.
I'll be back soon!
PS: je ne t'ai pas oublié pour ta boite en fer.
 
J

j.f.

Compagnon
Salut,

Je crois qu'il y a plus de béton que de fer !

Pour toi ça doit être une horreur de bosser, en particulier pour tout ce qui concerne les travaux de soudage.

Ce n'est pas fini, mais la machine est fonctionnelle. Ce sont des détails qui restent à faire.

Ce soir, chez moi, énorme galère avec l'arrosage !

J'en ai pris plein la poire. Sur 30 litres, en quelques minutes, il y en a bien 2 ou 3 qui m'ont imprégné les vêtements et le sol.

Testé avec des fraises de 16 et 14 mm. La première en HSS à 1500 trs/mn, la deuxième en carbure monobloc à 2500 trs/mn. Ca centrifuge de partout. Ca coule à l'extérieur de la table par les extrémités, et par ce qui dépasse de l'étau.

Bon, heureusement, se qui rcouvre les pièces et la table sèche très vite...

J'ai beau me laver l'odeur reste.

En plus, mon système est mal conçu :

t_dscf9170_212.jpg

t_dscf9171_208.jpg

Quand le robinet est ouvert à fond, ça coule par les deux buses. Si je réduit le débit (robinet), ça va. Si j'arrête la pompe, comme il n'y a pas d'anti retour, le liquide redescend, et lorsque je remets en marche, toujours robinet en position demi ouverte, ça ne coule plus que par une seule buse.

J'interprète ça de la façon suivante : en dessous d'un certain débit/pression, le liquide part du côté de moindre résistance, c'est à dire par celui qui remonte le moins. Il faudrait donc que les 2 tubulures ne fassent en aucun cas des coudes plus hauts que le "Y" de séparation. On dirait même qu'il s'y produit un effet venturi ("extracteur éjecteur") : pompage d'un côté et passage d'air de l'autre par aspiration genre trompe à eau. Un solution simple serait de supprimer un des deux flexibles.

Mais je ne sais pas comment éviter les pertes impressionnantes de liquide. Cartériser ça est trop compliqué vu la taille, et récupérer ce qui coule quasiment impossible.

Le liquide centrifugé par la fraise part direct sur le sol dans un rayon d'1 mètre. Le reste coule sur le transversal puis la console et finit sa course sur la base du socle en dégoulinant le long de la colonne. Naturellement, cette base (creuse) ne communique pas avec la réserve située dans le corps creux du socle. Alors, éponge pour ramener le tout dans la réserve.

Mes fraises HSS risquent de ne pas faire long feu sans arrosage ! (l'alu est l'exception chez moi).

Huile entière exclue : le problème est que je suis en espace confiné, et que ça fume beaucoup trop.

Je commence donc à me renseigner sur les systèmes de microlubrificatin par brouillard...
 
G

gaston48

Compagnon
Toujours aussi intéressant ton travail...
Pour l’émulsion, au pinceau ou avec une pissette ou un petit pulvérisateur
ça suffit dans la majorité des cas. Le seul inconvénient est que tu as une
main prise. Ce que tu délivres est perdu mais avec des quantités bien moindre.
que sous flot continu.
La pulvérisation on en a déjà parlé sur un fil, tu en respires et tu en mets
partout aussi, mais c’est le plus efficace (la souflage)pour les fraises 2 tailles et le
problème de recyclage du copeau.

L’huile entière au pinceau ça fume un peu, mais c’est facilement capté et
piègé (filtre à graisse de hotte de cuisine) d’ailleurs une hotte de cuisine
à recyclage à proximité de la machine serait peut être une solution.
Et c’est le plus respectueux pour ta machine (la pulvé d’huile entière aussi
bien sur ) .
 
J

j.f.

Compagnon
Oui on en avait beaucoup parlé.

Ce qui m'intéresse, c'est un système comme celui que tu as réalisé. C'est logiquement plus performant. Et par rapport à de l'huile entière, c'est surtout de la vapeur d'eau. Et c'est logiquement plus efficace : vaporisation de l'eau qui emporte beaucopup de calories.

micropulverisation-t3851-15.html

J'ai vite cramé quelques fraises HSS à l'huile entière (sur le combiné, mais les vibrations et les conditions de coupe n'y sont peut-être pas pour rien non plus :roll: ), et ça parfume absolument toute la maison ! A chaque fois je me fais engueuler !

Je viens juste de tester un aérographe (pour sa buse). La nuit, avec le compresseur, je risque la pendaison, sans parler du boucan de la machine. Alors il ne restait plus que deux bars dans la cuve de 150 litres. Ca n'a rien pulvérisé du tout.

J'ai un système que je peux peut-être détourner pour cet usage. Un appareil de récup' : une microsableuse à poudre micronisée qui envoie un spray eau + air + poudre. Il devrait y avoir de quoi doser l'huile par le réglage de la pression du réservoir de poudre qui recevrait de l'huile à la place. Il suffit de ne pas envoyer d'eau. On obtiendrait un spray lubrifiant + air qui pourrait être ensuite dirigé.

Mais c'est dommage de sacrifier cet appareil...

J'aime beaucoup ton système. Mais pour m'être amusé à essayer de mettre au point un purgeur de freins à venturi, je sais que ça ne se fait pas en quelques instants ! Un week-end pour fabriquer un machin anémique qui a tout juste réussi à purger des freins de motos, mais a été incapable de purger le circuit du 4x4.

Et pas trop le temps d'expérimenter : je veux m'en servir, de cette bécane !!!

Il me semblait avoir vu sur un site comme Chronos ou autre un système relativement bon marché. Je ne retrouve plus.

Je cherche aussi sur CNC Zone et autres.

Il me faut une solution rapidement.


J'ai trouvé ça (mist coolant) :

http://littlemachineshop.com/products/p ... us=Coolant

sur eBay USA

Sur eBay toujours, moins évolué, à venturi ?

Et puis ça sur Practical Machinist


Et enfin, une page décrivant clairement un système avec plans et tout et tout ! En plus, je dois avoir tout ce qu'il faut dans les tiroirs.

Demain, j'essaye de faire ça si l'aérographe refuse tujours de donner quelque chose. Mais 2 bars, c'était plus que léger, avec 3.5 à 4 bars, ça devrait marcher.
 
G

gaston48

Compagnon
Les inconvénients du venturi, c’est que c’est long à amorcer ou alors il faut
intercaler une valve anti retour à très faible perte de charge, mais surtout,
ça produit des aérosols qui se dispersent trop facilement.


Le système de practicalmachinist est vraiment bien, un réservoir sous
pression, que tu remplis avec la vanne d’isolement sous l’entonnoir
et c’est une injection en amont donc une pulvérisation grossière
beaucoup moins polluante.
Je suis toujours en veille pour ces trucs là pour, à terme, équiper plusieurs
machines pompe doseuse volumétrique sur ebay etc
et entre autres un système micronizer junior de chez Lenox qui
n’intéressait personne

http://www.lenoxsaw.com/enUS/Product/MI ... __Jr_.html

là le débit de liquide est très faible 5 à 7 gouttes minutes et c’est ni
plus ni moins qu’un système de lubrification de réseau d’air comprimé
je pense que le volume est trop faible, je n’ai pas encore approfondi…
 
J

j.f.

Compagnon
Merci pour vos réponses !

J'ai faillli craquer la nuit dernière pour le Wesco Tool Mist.

Il est alléchant.

- réservoir inox de 1 gal.
- réglage séparé air et liquide
- flexible genre durit de frein blindée
- LE PRIX : 120 € port compris, ça l'amène à un peu plus de 150 € une fois payés TVA et droits de douane

Ce n'est jamais que le prix d'une fraise carbure monobloc neuve...

Il semble jouir d'une excellente réputation (pas de brouillard autour des machines).

Mais j'a préféré attendre un peu pour ne pas céder à un achat impulsionnel.


J'ai essayé l'aérographe : échec. D'un part mon aérographe est pourri, d'autre part le débit de ce genre de truc est vraiement trop faible.

Merci Gaston pour ce lien (le Micronizer). En effet, j'ai fouillé dans les tiroirs à accessoires pneumatiques (j'en ai des kilos), et je suiis tombé sur plusieurs trucs, en particulier un détendeur et un huileur. Le Micronizer fait penser extérieurement à un huileur pour outillage pneumatique juste muni d'une gros réservoir. Je me demande si ça ne marcherait pas... Mais a priori c'est fait pour de gros débits d'air.

Et merci jcma pour les plans : je n'avais pas trouvé grand chose...

Bon, c'est pas tout ça, mais il faut que je me décide à en enfin mettre la machine de niveau, et faire l'outil à dégauchir la tête. Ca va pas se faire tout seul !
 
G

gaston48

Compagnon
En fait, sur le système à jcma, la présence du pointeau de réglage de débit liquide, sa propre viscosité
et donc une certaine perte de charge font que la pression à l’intérieur du
réservoir et toujours supérieure à celle situé au point de mélange.
C’est ça qui me chagrinait jusqu'à maintenant et c’est finalement le meilleur
système.

Il faut envisager aussi un double électrovanne pour éviter de re-régler
sans arrêt la richesse.
 
Y

yoyoyia

Ouvrier
Bonjour a tous,

une petite question sur le système de refroidissement à air, quelle genre de produit on met dans le réservoir?

Mon patron a ce système sur sa scie à ruban, es que a la longue c'est nocif a respirer.

Mon patron sur son kit il a des buses en caouchouc?


Merci


Jérome A
 
G

gaston48

Compagnon
Le Micronizer c’est sur une base de composant SMC. Finalement , ils ont
peut être changer un gicleur ? ça sort sur du tuyaux genre Legris
dia 3 exter, donc c’est pas un gros débit…

DSC02801 [800x600].JPG


DSC02800 [800x600].JPG


DSC02798 [800x600].JPG


DSC02797 [800x600].JPG
 
J

jcma

Compagnon
Bonsoir,

Sur les photos plus haut, j'ai oublié de joindre le reservoir. C'est un filtre domestique pour l'eau.

This is
simply a $20 household water filter canister, available from pretty
much any home center or plumbing supply house. It has regulated, at
20-30 PSI, air coming in one side of the top, andn two outlet hoses -
one comes off the very top of the canister, so it gets just air,
while the other is connected to a hose that runs down to the bottom
of the canister, so it gets only coolant.

reservoir.jpg
Reservoir
 
J

j.f.

Compagnon
Cette fin d'après midi je me suis penché sur le dégauchissage de la tête (enfin !).

Bricolage d'un adaptateur :

t_dscf9364_161.jpg

Un double... mais comme j'ai fait le support avec ce qui tombait sous la main, le bras est trop court et mal adapté. Donc il est utilisé avec un seul comparateur.

De plus, comme les perçages ont été faits sur la fraiseuse non dégauchie, ce n'est pas bien d'équerre. ca sera refait un de ces jours...

Pour faire de jolis trous sans me casser la tête, j'ai percé à la fraise 2 tailles, et non au foret.

t_dscf9365_731.jpg

Là, ça tourne sur 360° dans moins d'une division du comparateur (rayon : environ 110 mm).

Mais revenons à la microlubrification...

Test avec un huileur. Le réservoir est rempli avec du liquide de coupe (eau + huile). Essai avec 2 bars :

t_dscf9366_601.jpg

essai concluant​

C'est de la bombe, ce truc !

Le réglage de la quantité de liquide est très souple, ça ne pulvérise pas dans tous les sens. Ca mouille bien, et ça souffle comme on veut en montant ou descendant la pression.

Il est trop tard pour tester en grandeur réelle. Demain...

Rien n'empêche de monter le corps de l'huileur sur un réservoir plus grand.

Je pense à un système utilsant le réservoir d'origine et la pompe d'origine, avec une alimentation de cuve façon carburateur ou injection automobile, avec retour du surplus. Ainsi il serait peut-être possible de récupérer et réutiliser ce qui revient au réservoir après être repassé dans la canalisation de retour de la machine.

Je ne sais pas si j'ai eu la berlue...

En essuyant la table de la machine, il m'a semblé que l'oxydation de surface s'atténuait. Le chiffon était bien noirci, et la table semblait plus propre. Je savais qu'il y avaity des anti oxydants dans l'huile de coupe, mais on dirait qu'il y a aussi des désoxydants...

Gaston, tu n'avais pas parlé de ça à propos des restaurations et nettoyage de machines ? Il me semble bien...
 
V

Vapomill

Compagnon
Salut j.f.!
Tes expériences sont tout à fait intéressantes...
La question que je me pose est celle de l'évacuation des calories. Celle-ci est parfaitement exécutée par un flux de liquide, mais dans un brouillard, c'est surtout l'évaporation qui va remplir ce rôle, et c'est là que je coince : évaporation ici veut dire condensation là, et de préférence dans un coin où l'air a moins de turbulences, ce qui risque fort de rouiller le matériel qui y est stocké..???
Pour ma part, je vais modifier un peu la base de mon étau de façon à ramener le liquide dans les rainures de la table, et peut-être essayer de créer un large bac à copeaux...bien que la tôlerie ne soit pas ma tasse de thé!
Pourras-tu nous faire une vidéo de ton système en plein travail?
Merci!
Amicalement, Bertrand.
 
G

gaston48

Compagnon
Pour le réglage de la tête, restes en à un seul comparateur c’est simple
et d’une précision infaillible, même si ça tourne comme une patate.
Les système à double comparateur, c’est de la connerie de marketing ,
ça exige une concentricité parfaite mandrin porte pince , pince, etc…

Dans les émulsions de coupe, je ne pense pas qu’il y ait des désoxydants.
C’est alcalin comme les liquides de refroidissement, pour émulsionner
l’huile, on y met une sorte de détergent qui nettoie aussi, c’est peut être
ça que tu as observé.

Concernant la lub, grrrr ça fait un moment que je m’embête pour rien !
Essaye de réduire le diamètre de sortie (2 mm), pour avoir un bon soufflage
sans trop consommer d’air.
 
J

j.f.

Compagnon
Salu Vapomill et Gaston.

pour le principe de refroidissement, c'est la vaporisation qui fait le travail, pas la circulation de liquide qui emprte les calories. C'est beaucoup ,plus efficace :

L'eau, quand elle s'échauffe de 1°C, prend une calorie (c'est la définition de la calorie). Ca fait 4.18 joules.

Quand elle est vaporisée, elle prend au passage 538 calories, soit 2253 joules. Beaucoup plus que pour l'échauffer par exemple de 20 à 100°.


circulation : 1 calorie pour 1 gramme qui s'échauffe de 1°. Donc si on part d'eau à 0°, qu'on l'amène à 100°, on emporte 100 calories

évaporation : 538 calories pour 1 gramme

Le rapport est au pire de 1 à 538 !!!


Gaston : il faut en effet trouver le moyen d'améliorer le mélange air/eau. Pour les débits d'eau élevés, on constate en effet quelques crachouilles (mais pas tant que ça). C'est un tube de petit diamètre (1/4"). Il n'est pas lisse à l'intérieur, bien sûr, et il y a des gouttes qui se forment à son contact. Je vais voir s'il est possible de le doublet intérieurement par une canalisation.

Je m'y remets immédiatement. Mais je veux conserver le tube articulé (c'est trop pratique)


Je viens de trouver ça :

http://www.pomac.be/Microsmering%20voor ... LC%20F.pdf
 
G

gaston48

Compagnon
IL FAUT DES CRACHOUILLES OUI IL EN FAUT !!!

Bon les grosses gouttes font que ça vaporise moins, mais je te le redis,
pour avoir bien pratiquer (en mélange huile pétrole aussi ) le gros inconvénient
c’est que tu balances des copeaux dans tout l’atelier mais surtout que
tu respires l’aérosol s’il est trop fin, c’est pas de la peinture au pistolet...
 
J

j.f.

Compagnon
Je viens de placer le lien vers un document décrivant le système pour des Locline. Mais ce sont des systèmes coaxiaux (comme les aérographes).

Bon, je laisse tomber le net, j'y vais pour de bon !
 
G

gaston48

Compagnon
le lien est sauvé

Quand c’est une CNC cartérisé, l’aérosol n’est pas gênant, mais sur nos machines
conventionnelles ouvertes…
 
J

j.f.

Compagnon
J'ai fait de nouveau quelques expériences, mais mon huileur est bien pourri (je l'avaius remplacé il y a quelques années et gardé dans un coin).

Comme le sujet micropulvérisation intéressera sans doute beaucoup de monde, j'ouvre un sujet dans la rubricue concenée.

Pour ne pas perdre la discussion je fais une recopie intégrale de nos posts avec tous les liens, etc.
 
B

bry

Apprenti
Bonjour,

J.F. : sauf erreur de ma part, la charge thermique évacuée par évaporation (chaleur latente) est 5 fois supérieure à celle évacuée par conduction (chaleur sensible) ce qui reste tout de même encore avantageux.
 
J

j.f.

Compagnon
Là, je doute...

Quelle conduction ?

La quantité de chaleur évacuée en un temps donné par conduction dépend de la résistance thermique et de la différence de température. Loi d'ohm thermique. degrés par watt. Si on fait intervenir le temps on obtient l'énergie évacuée (joules ou calories).

"la charge thermique évacuée par évaporation (chaleur latente) est 5 fois supérieure à celle évacuée par conduction"

Il manque le contexte (conditions initiales, conditions d'expériementation)

Mais quelle conduction ?

Si on se place dans les conditions suivantes :

- élévation de température du fluide de 1°C
- condition initiale : eau à 99°C
- même conduction

Pour passer de 99 à 100, c'est une calorie. C'est sa définition

Pour passer de 0 à 100, ce sont donc 100 calories

Pour passer au dessus de 100, température de vaporisation, ce sont 540 calories. Soit 540 fois plus.

Au point d'évaporation, sur moins d'un degré (infinitésimal), on passe à 540 cal/g.

Donc, pour de l'eau liquide, on évacue 100 calories tant qu'elle reste liquide, en partant de 0 ° pour arriver à 100, puis d'un coup 540 calories dès qu'elle s'évapore.

Rapport de 1 à 5 dans ces conditions.

0 à 100,000000000000000000000000000000000000000001° :

On évacue 100 calories, puis 540. Soit 640 en tout.

Si on part de 25° jusqu'à évaporation, 75 calories pour monter à 100 puis 540 lors de l'évaporation. 615 calories en partant de 25 jusqu'à évaporation. (pour 1 gramme d'eau).


Pour vraiment comparer : il faudrait connaître :

- la résistance themique pièce / liquide
- le débit de liquide à la surface de la pièce à refroidir
- le débit de l'aérosol air/ eau
- le débit d'air sur la pièce
- le débit de liquide qui se dépose à séa surface
- la résistance thermique à l'interface pièce (ou plutôt outil, d'ailleurs) / aérosol, pour l'air et aussi pour l'eau

etc.
etc.

le plus simple serait de comparer les températures des ourtils et des pièces avec un themomètre...
 
B

bry

Apprenti
Bonjour,
Tu as complètement raison, mon observation était pour le moins incomplète... Je comparais la quantité de chaleur nécessaire pour élever une certaine quantité d'eau de 100° et la quantité de chaleur nécessaire pour vaporiser la même quantité d'eau, ceci dans les mêmes conditions de pression atmosphérique. Ce que tu avais d'ailleurs écris dans ton poste mais que je n'avais pas pris le temps de lire :oops: à cause du rapport 1/538 évoqué.
 
J

j.f.

Compagnon
J'ai déplacé la discussion sur la microlubrification ici :

realisation-artisanale-de-systemes-de-microlubrification-t9118.html

J'ai eu le temps de passer acheter un lubrificateur neuf qui ne fuit pas...

Perçage d'un deuxième trou pour taraudage. Grâce à la tourelle et au bélier, on peut se positionner avec précision et percer bien droit avec la machine elle-même.

t_dscf9369_841.jpg

Taraudage. Le taraud d'ébauche est centré grâce au mandrin. Ensuite, ce n'est plus nécessaire.

t_dscf9370_133.jpg

Je n'ai pas d'acier "carré" en assez gros morceaux. Donc découpe dans du XC38 rond de 80 mm

t_dscf9372_850.jpg

C'est l'occasion de s'entraîner à tailler des parallélépipèdes.

t_dscf9379_754.jpg

Cette machine possède un dispositif de fixation pour un bras de comparateur. C'est très prétique. Juste la tige à faire et une vis papillon.

t_dscf9381_105.jpg

Le support des microswitches est terminé. Sa position est réglée avec une cale d'épaisseur pur définir l'espace entre ce dernier et la table/.

t_dscf9384_199.jpg

Malgré le jeu de la broche, la machine s'avère très précise précise, au moins pour l'usinage en bout (finitions à la bête à corne - "fly cutter"). Centième atteint juste avec les verniers.
 
R

R.2087

Compagnon
bonsoir j.f. et à tous !!!

je vois que vous êtes toujours sur votre fraiseuse ???
et ben, c'est un sacré boulot d'abattu là !!!!
et encore bravo !!

pour en revenir à la lub, nous avons essayer la lub par vaporisation sur les perceuses sur colonne et sur la fraiseuse
bilan: on a abandonner le projet, cela devenait encombrant à la fin: un flexible d'air + celui du lubrifiant et la buse avec son flexible articulé avec son aimant ....
bien pratique au départ, mais à la longue, cela devient gênant....
nous sommes revenu à la bonne vielle pompe !!!
et sur le tour, c'est même pas la peine d'essayer !!!
le vent généré par le mandrin disperse le lub ! !!!

par contre, je me demande si tout ces calculs savants vaillent la peine de les appliqués dans nos atelier perso ....??? :roll: :roll: :roll:

pour finir, tout comme le dis Gaston45:
Dans les émulsions de coupe, je ne pense pas qu’il y ait des désoxydants.
C’est alcalin comme les liquides de refroidissement, pour émulsionner
l’huile, on y met une sorte de détergent qui nettoie aussi, c’est peut être
ça que tu as observé.
il a tout à fait raison de plus, je dirais que si le dosage huile + eau est bien fait, il ne devrait pas y avoir de problème de rouille ou de fleur de rouille sur vos pièces ainsi que sur vos machines ....


au plaisir
R.2087
 
J

j.f.

Compagnon
Salut,

justement je ne veux pas de système rigide. Et il m'est absolument impossible d'utiliser un aarrosage classique. En quelques minutes, j'ai perdu tellement de liquide de coupe que la pompe n'en a plus assez pour pomper ! Et tout était crépi, moi y compris. Il faudrait toput cartériser. En plus le liquide coule le long de l'étau et finit par terre.

Le but est d'intégrer ça à des Locline. Je pense que ça va marcher.

La suite st ici :

realisation-artisanale-de-systemes-de-microlubrification-t9118.html

En attendant, je me sers de fraises carbure monoboc et d'une bête à corne à plaquette carbure, à sec. Ca fait de beaux copeaux bleus et des étincelles aux extrémités des pièces. Mais je crois que c'est normal.

Pour le perçage, huile entière au pinceau. En perçage ça ne fume pas, ça va.

Aujourd'hui, réception d'un petit variateur qui servira pour la motorisation du Z.

Mais je ne sais pas comment faire réduction et transmisison (je tiens absolument à conserver vernier et manivelle).
 
F

fourmillier

Apprenti
Salut j.f., et tout le monde...

Je te vois usiner avec un "fly cutter", comme beaucoup de video disponible auprés de nos voisins outre manche et outre atlantique sur ce genre de machine, je me demande s'il y a un intérêt qui m'échappe à utiliser cet outillage plutôt qu'un tourteau en dehors de l'économie de plaquette ?
 

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