Restauration d'un tour Schaublin 102N-VM sur socle

Bonjour, et merci à tous pour vos commentaires !

@ZAPJACK : Oui l'électrolyse enlève la matière, mais de manière sélective puisque la migration moléculaire ne déplace que l'oxyde de fer. Pour enlever la même chose par abrasion/frottement il faudrait être capable d'éviter d'enlever toute la matière saine quand on s'attaque à l'oxyde. C'est parfois possible, par exemple quand il y a juste un voile de rouille sur une surface rectifiée, mais dès qu'il y a la moindre irrégularité dans la surface, c'est impossible de ne pas altérer la partie saine. Là où l'électrolyse dépasse de loin toute autre approche, c'est sa capacité à aller enlever l'oxyde *partout*: à l’intérieur des filetages, dans les alésages, dans les angles inatteignables à la brosse, dans les fentes étroites (celles des pinces par exemple). Ensuite, ce qui ressort après électrolyse est net de rouille, mais il subsiste les attaques : il y a des trous là où les molécules ont été arrachées. Et là, c'est bien sûr variable: quelle est la gravité de l'attaque et quel est le niveau auquel on veut revenir ? la réponse va aller d'un polissage léger à un fraisage/rectif pour normaliser la surface attaquée. Quand on regarde bien, il n'y a sur beaucoup de pièces qu'assez peu de surfaces de référence dont les cotes respectives ne peuvent être altérées sans conséquences. Et de plus ce ne sont souvent pas des surfaces externes/exposées. Ici la rouille a fait des dégâts assez uniformes: pas de creusement important de la matière, donc un polissage de léger à vigoureux va la plupart du temps suffire. Elle n'a pas non plus pris de choc, rayures, etc qui pourraient aussi justifier de réusiner certaines surfaces.

@FB29 : pour le 125C, c'est une autre histoire, assez rocambolesque aussi. J'ai beaucoup moins de photos et souvent de piètre qualité, à mon avis pas assez de matière pour en faire qq chose d'intéressant. Je vais quand même mettre ça en incubation.

@rabotnuc : Pour les racleurs, je suis retourné ce matin faire un gros plan, car les photos d'époque n'étaient peut-être pas assez explicites. Voici ce que ça donne (et encore, on ne voit pas super-bien le profil de la lèvre) :



Il y a une plaque de compression acier sur chacun. La visserie est en 5 et les trous sont de 6, permettant effectivement un petit réglage. Il me semblent être en caoutchouc, mais le profil est assez élaboré, avec une lèvre sur les extérieurs. Ils sont en assez bon état. Si j'avais à les refaire je partirais sur une plaque de nitrile, mais je ne sais pas encore bien comment je le découperais pour reconstituer une lèvre comme celle-ci. Ceux que j'ai déjà refait avec du nitrile de 4 ou 6mm étaient de forme plus rudimentaire.

-Philippe

Bonsoir,

que diriez-vous de continuer la visite ?

La vue ci-dessous nous expose l'état frontal du banc et nous rappelle qu'il y a du travail en perspective. Au passage, je démonte le levier de manœuvre et son dispositif de sécurité:


Cette option est juste rapportée au panneau avant : on remplace le bouton de commande par un pignon qui va être entraîné par un secteur de pignon sur le levier de commande:


Le bouton de verrouillage de sécurité déplace le disque que l'on voir ici sous le levier; il porte des pions qui limitent l'excursion du levier. Simple et efficace.

Maintenant plus rien ne me retient pour m'attaquer à l'environnement de la poupée fixe.


Nous allons d'abord écarter les carénages et capots latéraux :


La poupée fixe et son fameux tire-pince:


Le retrait du jeu de pignons révèle une platine assez attaquée par l'oxydation...


On en profite pour un coup d’œil depuis l'arrière :



Séquence ablation du tire-pince :





Guère de trace de graisse dans le quartier... Par contre aucun dégât apparent, pas de dent cassée, etc. Toujours l'oxydation omniprésente...c'est la routine.

Le retrait de la platine révèle peu ou prou le même type de contamination et saleté relative :


Le moment est venu de soulager la machine de la poupée fixe et de la mettre au chaud pour le moment.


Démontage du renvoi arrière et du débrayage de sécurité.


Plus rien ne retient la boite de vitesses (elle aurait pu partir avant la poupée fixe d'ailleurs).


Franchement je n'aurais pas mis un sou sur le fait qu'il reste la moindre trace de graisse dans cette boite. Sans aller jusqu'à dire qu'elle est encore fraiche, elle n'est même pas sèche...


Du coup on commence à avoir une bonne vue sur le banc:


Du coup maintenant le banc peut venir lui aussi sans difficulté :


Très bonne occasion pour une première passe de nettoyage du socle. On voit très bien ici la partie haute de la fourchette du dérailleur:


... à suivre ...

Bonjour à tous,

@ZAPJACK : quand on a beaucoup reçu , c'est un plaisir de partager - j'avais eu grand plaisir à lire tes aventures avec ton joli N-VM ! Pour la LDS18, les provisions sont faites...j'ai au bas mot de quoi tenir qq milliers d'années au rythme de graissage préconisé

@Vieulapin :

Vieulapin a dit:

C'est une illusion d'optique ou il y a un bout du banc qui est cassé ?

Cliquez pour agrandir...

Ben on va dire que c'est une illusion, mais tu es pardonné car la crasse + l'angle de la vue suggèrent facilement un morceau ébréché. De plus on ne pouvait pas le voir plus tôt dans les photos à cause du porte-à-faux de la poupée fixe qui vient recouvrir cette partie. En fait, voici le profil du début du banc à cet endroit:


@FB29 :

FB29 a dit:

je m'interroge quand même sur le type de lubrification retenu par Schaublin pour cette boîte ... graisse plutôt que huile ...

Cliquez pour agrandir...

Oui, moi aussi je suis plutôt dubitatif. Quand on voit la lubrification de boite du 125C, on se demande si ici ils n'auraient pas oublié qq chose. Aussi, la démarche suivie par @ZAPJACK m'intéresse, mais je me pose encore qq questions:
- @ZAPJACK , tu as immergé et donc étanchéifié tous les compartiments jusqu'au débrayage de sécurité compris, pour en faire un seul volume ?
- quel orifice de remplissage as-tu adopté, et donc quelle purge ?
- une jauge ? J'ai une petite idée sur ce que je mettrais-bien pour cela.
- plus important encore, si le barbotage du bas des pignons les plus gros de l'arbre inférieur est aisé, il me semble (je ne suis pas allé vérifier et la boite n'est pas encore passée au bloc opératoire) qu'assurer le barbotage des petits pignons nécessite un niveau d'huile tel qu'elle vient en contact avec les flasques des roulements: je n'aime pas trop ça...

-Philippe

Bonsoir,

@rabotnuc : tu as l’œil ! C'est bien une VL 202 que tu vois là. Je l'avais mentionnée au début de ce post, car elle est arrivée à l'atelier juste avant le 102, et je n'ai encore pratiquement rien fait dessus. Elle est en assez bon état. J'ai son aspiration + qq accessoires (barre sinus, etc), mais hélas un seul porte-meule - sans doute une excuse de plus pour ne pas encore avoir eu le courage de m'y attaquer.

@ZAPJACK : ah, mais oui bien sûr j'oubliais que c'est une situation un peu différente avec le modèle d'établi! Quel type d'huile utilises-tu ? J'ai cru lire huile au téflon, mais encore ? J'avais bien lu aussi que tu as fait de même avec la poupée.

-Philippe

Bonsoir,

continuons l'opération de démontage. Le banc mérite un peu d'attention, pas tant pour lui-même que pour sa vis-mère dont l'état - s'il n'est guère inquiétant dans l'absolu vu le degré de protection dont elle bénéficie de par l'architecture spécifique du N-VM - mérite quand même d'enquêter davantage que ce que j'ai pu faire avec un miroir lorsque le banc était encore en place. Je n'étais de toute manière pas parvenu à la faire tourner à la main.

D'abord c'est l'heure du bain, âmes sensibles cramponnez-vous, on ne voit pas un 102 dans cette position tous les jours

côté pile :

et côté face :


Eh oui, ça c'est de la vis mère... et comme j'ai envie de bien en faire le tour (elle ne bouge toujours pas...), nous allons la sortir:


Soulagement après nettoyage au kerdane: *aucune marque* - à l’œil elle est parfaite. Par contre le jeu de deux roulements avec pré-charge de la portée de droite (côté poupée mobile) est complètement bloqué. Une nuit dans l'essence va dissoudre la graisse complètement solidifiée:


Ils tournent à présent, mais ce n'est pas parfait - je ne suis pas satisfait. Ce sont des 7205B-P5 dont le prix unitaire ne me fait pas sourire. Ils seront démontés pour inspection un peu plus tard. Ceci étant, cela ne doit pas altérer la satisfaction d'avoir demi-noix & vis-mère en bon état.


N'ayez crainte, elle ne va pas rester stockée là en attente d'une catastrophe. Elle est immédiatement enduite de gazole+huile, sous cellophane dans un tube PVC pour prévenir tout choc.

De retour au banc, l'inspection continue :



Côté supérieur, les canaux d'évacuation de fluide de coupe étaient complètement obstrués de mélasse et copeaux agglomérés comme ce doit être le cas sur à peu-près toutes ces machines. Une belle idée sur le papier, mais en pratique ...


Avant de passer à autre chose, démontage & nettoyage du train de pignons du sélecteur d'avance:


Et enfin, puisque cela avait été mis de côté, le renvoi arrière et déclencheur de sécurité:


Pour faire bonne mesure, une petite vue sur les jeux de pignons qui sont aussi passés à l'électrolyse :


... à suivre ...

-Philippe

Bonjour,

@gustavox :

gustavox a dit:

tu me montrerais un peu plus ne détail ton bac a élécttrolyse

Cliquez pour agrandir...

Oui, bien sûr, mais au risque de te décevoir, il n'y a rien de bien original dans le domaine. L'électrolyse et ses résultats sont plus une affaire de source de courant et de préparation en termes de positionnement mutuel des électrodes (la/les pièce(s) et l'électrode sacrificielle). Le bac, eh bien j'utilise n'importe quoi en fonction de la forme de ce que je veux traiter. Ci dessous par exemple, une jardinière et un bac à plâtre.


ça c'est pour les pièces suffisamment petites pour être immergées évidemment, mais on peut aller assez loin avec un peu d'ingéniosité sans arriver à des volumes de bain qui soient déments à manipuler. Pour tout ce qui est long (arbres, etc ) par exemple il m'est arrivé de faire des bacs avec un tube PVC fendu bouché aux deux extrémités, avec un feuillard inox replié dedans sur toute la longueur pour servir d'électrode. La pièce à désoxyder est suspendue dedans et le volume du bain reste modeste. La source de courant est le plus important pour moi. Je travaille avec des alimentations de laboratoire permettant une régulation en tension ou en courant selon ce que je cherche à faire.

@ZAPJACK :

J'espère que le banc ne passera pas au bain électrolytique?

Cliquez pour agrandir...

Non, pas dans sa totalité, mais par zones ... on y reviendra, patience !

Car, je suppose, que cela enlève la rouille mais également de la matière saine?

Cliquez pour agrandir...

Comme je te le mentionnais au post #33, il n'y a pas de matière saine retirée par cette méthode, c'est de loin la moins agressive. Certaines parties du banc sont de bonnes candidates pour l'électrolyse, d'autres moins. De plus, toutes les salissures du banc ne sont pas de l'oxydation. Donc, non, il ne va pas faire le grand plongeon, mais il aura droit à un traitement plus ciblé.

-Philippe

Bonjour,

Suite des opérations: je m'attaque au groupe moteur+réducteur. Ce n'est pas une priorité fonctionnelle, c'est surtout que lorsque je me suis ré-attaqué au 102, c'est le sous-ensemble qui m'enquiquine le plus là où j'ai tout stocké. C'est par ailleurs un bloc autonome qui pourra regagner le socle que je traite en parallèle dès que ce dernier sera prêt.

Il a d'abord fallu le sortir du socle. Comme évoqué lors du tour du propriétaire, c'est un bloc assez lourd pour une petite machine comme le 102 - environ 90kg. Mon vieux gerbeur s'avère très pratique pour ce genre de manipulation:


Tout est raisonnablement sale, mais sans anomalie visible.


La partie la plus exposée à la corrosion est assez marquée. La courroie trap. hors d'âge me viendra dans les mains assez rapidement.


La marque sur la jauge du réducteur pourrait laisser penser à un fond d'huile, il n'en est rien car il y en a en fait beaucoup moins que cela. C'est du dépôt sur le regard.
De l'autre côté, la poulie étagée est elle aussi dans un état assez altéré:


Le réducteur et le bloc moteur forment un tout articulé sur un arbre qui permet le réglage de leur espacement, pour mettre en tension la courroie en s'adaptant aux deux rapports que l'on peut obtenir par le jeu des 2 poulies étagées du moteur et du réducteur. L'arbre repose sur des paliers silent-blocs fixés au socle. Cet ensemble moteur+réducteur ainsi solidarisé peut du coup basculer autour de l'arbre si l'on appuie sur la pédale de gauche pour remonter la poulie étagée et permettre le déraillement de la courroie plate qui renvoie vers la poupée fixe.



Réglage de tension de courroie:


Avoir le moteur ainsi maitenu par le gerbeur rend aisé le démontage du boitier de raccordement électrique du moteur bi-vitesse. J'en profite pour faire le repérage des connexions, et retire le toron. 6 conducteurs pour le moteur et les 2 rouges pour la sécurité thermique.

La forme de cet ensemble rend sa pose sur support un peu acrobatique. J'utilise quelques bastaings comme supports pendant la dépose du réducteur:


Une fois débarrassé du réducteur, le moteur et son système de freinage deviennent facilement accessibles. Ce dernier est facile à séparer, en dévissant les 4 vis qui le maintiennent au flasque moteur:


Le principe de l'embrayage-frein est ici bien visible: la cloche solidaire de la poulie étagée est libre autour de l'arbre moteur sur lequel elle s'appuie via deux roulements à aiguilles (demi-cages visibles dans la boite en bas à droite de l'image).


Au repos, la cloche est poussée sur la garniture tronconique que l'on voit sur l'arbre moteur. Si l'on actionne le frein, la cloche est éloignée de cette garniture, et désaccouple le moteur. En revanche, sa face externe vient au contact de la garniture de frein, visible autour de la cloche. La course de l'ensemble est très faible, de l'ordre du mm.


La cloche et les poulies étagées ont mérité un bon traitement curatif. Comme j'aime bien traiter l'électrolyse par lots, je démonte aussi les poulies étagées d'entrée et sortie du réducteur. Elles sont maintenues en place par des écrous KM5. Si mes clés pour écrous à créneaux fonctionnent bien pour la la poulie d'entrée de réducteur (grande poulie avec écrou dans un plan externe à la poulie), il n'en va pas de même pour la poulie de sortie où l'écrou est bien loin à l'intérieur de la poulie. Je confectionne donc une douille KM en fraisant une douille 1/2" de chez bricomachin. Sans dire que c'est du beurre, on va dire que la fraiseuse n'a rien senti et le résultat fonctionne à merveille.


Voilà donc de quoi on part:


Le passage a l'électrolyse rend toujours des pièces dans un état qui pourrait paraître décourageant si on s'arrête là:


C'est là qu'il ne faut pas s'arrêter et se retrousser les manches pour enlever la couche de dépôt restante. J'utilise de la poudre à récurer - produit ménager classique, diverses formulations existent - l'essentiel est qu'il soit micro-abrasif. Les ustensiles associés sont des brosses de formes diverses et du scotch-brite. Une précaution toutefois: le métal ainsi traité est à vif et qq minutes à l'air suffisent pour que l'humidité refasse son œuvre. Un voile de rouille revient très très vite sur les pièces. Ceux qui font du sablage le savent, c'est le même type de réaction très rapide. Donc on protège immédiatement avec un lubrifiant (j'ai toujours mon mélange huile+gazole à portée de main).


C'est un premier traitement qui permet de se mettre à un niveau où l'on peut protéger pour conserver, ou continuer à traiter la surface par exemple par polissage si on le souhaite.

... à suivre ...

-Philippe

Le démontage, c'est drôle, mais la remise à neuf, c'est plus cool. Reprenons donc notre fil avec le moteur tout d'abord :


Il est en très bon état, mais les roulements sont coincés, le rotor tourne avec peine. Sur les moteurs de cette époque les roulements étaient encore ouverts et la graisse finit par sécher et/ou manquer, donc rien de surprenant.
Seule originalité ici, la garniture d'embrayage:


Il me faut l’ôter ainsi que la platine de fixation d'embrayage pour pouvoir accéder au flasque avant et libérer l'axe du rotor.


Le manchon de la cloche d'embrayage doit aussi être retiré (vis prisonnière dans le manchon, qui vient prendre le filetage de l'axe moteur). Il faut le démonter avec une clé 6 pans introduite dans l'axe du manchon. L'originalité du maintien de cette vis ne m'apparaîtra que lors du remontage.


Après retrait du porte garniture d'embrayage, l'axe du rotor est enfin accessible pour retrait du flasque avant:


L'extraction des roulements ne pose pas de difficulté particulière :


Passons au décrassage de corps du moteur. La peinture qui reste semblant relativement fragile, seul le capot côté ventilateur subira un sablage léger - le reste peut être traité de manière moins vigoureuse. On commence par protéger méticuleusement le bobinage moteur.


Puis on rend hermétiques les deux extrémités du corps:


La carcasse et son stator peuvent alors passer en fontaine de lavage, en prenant tout de même soin de ne pas doucher excessivement l'ensemble. Bien sûr l'intérieur du boitier de raccordement électrique donnant directement sur le stator, on a pris soin de protéger aussi cet orifice.


Un fois sèche et propre, la carcasse est passée au décapant industriel qui vient sans difficulté à bout de ce qu'il reste de la peinture:


Le résultat est déjà correct, le reste partira par brossage léger sur les parties visibles. Je ne reprendrai pas la peinture sur cette carcasse alu, je préfère la laisser au naturel.


Le rotor de son côté est également nettoyé, et muni de roulements neufs montés après un passage au congélateur. La courroie neuve est aussi en attente.


L'extrémité arrière de l'arbre moteur porte le ventilateur en résine, claveté et pris entre deux circlips.


Le flasque avant du rotor est remonté, et la platine porte-embrayage également. Le support de garniture d'embrayage et sa garniture peuvent alors reprendre leur place.
Sur la photo ci-dessous, le moyeu a aussi repris sa place sur l'arbre moteur, ce qui n'est pas le meilleur ordre de remontage si l'on veut garder tous ses cheveux, je m'en apercevrai plus tard.


En parallèle avec le nettoyage du moteur, son berceau a été nettoyé/dégraissé à la fontaine, mais il n'est pas du tout au niveau où je l'attends:


Après brossage des surfaces d'appui et sablage du reste, on y voit plus clair :


Une mise en peinture (primaire epoxy + teinte acrylique - RAL 7012) :


Et le moteur peut rejoindre son berceau en attente des autres éléments :


On distingue le capot arrière du moteur, repeint en noir mat haute température (passage au four à 200°C) côté intérieur et en gris martelé très clair - proche de l'alu du moteur à l'extérieur.

... à suivre ...

-Philippe

Bonsoir @ZAPJACK !

ZAPJACK a dit:

Pour quelle raison ?

Cliquez pour agrandir...

Je me rends compte que je n'ai pas été limpide sur ce coup là: les roulements des axes de rotor sont souvent assez serrés, et comme j'aime bien les monter sans forcer, après un petit toilage des portées, je mets le rotor au congélateur pendant 1/2h. Le roulement rentre en général sans effort à la main.

-Philippe

gustavox a dit:

une alim de labo tu remplacerais ca par quoi ?

Cliquez pour agrandir...

Eh bien une alimentation de laboratoire, ça ne peut guère se remplacer -- mais ce n'est pas indispensable pour faire de l'électrolyse. N'importe quelle source de basse tension (max 24V pour rester en domaine de très basse tension de sécurité), avec un courant max de sortie raisonnable (pour éviter les dangers liés au court circuit éventuel entre pièces et électrode) peut faire l'affaire. Un chargeur de batterie 12V par exemple permet déjà de faire énormément de choses. Explorer le forum n'est pas inutile, le sujet a été abordé de *très nombreuses* fois.

-Philippe