Des tiges filetées M16 ont été scellées dans la dalle. Pour éviter tout risque de rotation, l'extrémité de la partie noyée a été meulée en méplat.
Chaque tige fait 50 cm de façon à en régler facilement la verticalité. Les trous de passage dans le socle font 20 mm ; il n'y a pas énormément de marge de manoeuvre, et il faut soigner positions et parallélisme.
Décapage du bélier, particulièrement pénible. Les plaques portant l'insciption Induma sont en zamac moulé et sont démontées. Elles seront décapées chimiquement plus tard, puis recevront un primaire avant mise en peinture. La crémaillère est remplie d'un épais cambouis mélé de copeaux. L'homme à la pompe à graisse a sévi là aussi...
Le socle est enfilé sur les tiges filetées préalablement raccourcies à la longueur voulue. Il est provisoirement posé sur des carrés d'acier. Ceci facilitera les choses lorsqu'il s'agira de glisser des cales pour régler l'horizontalité de la table.
Avant repose de la console, il faut remettre en place la vis mère. La console est posée à l'envers sur des morceaux de bois (elle repose sur les glissières du transversal).
Au fond on aperçoit le palier.
Repose de la butée à billes. Entre cette dernière et la fonderie, il y avait une cale de réglage, non représentée dans la part list. Cette cale (non photographiée) sert à ajuster grossièrement le jeu entredents.
Comme il n'y a pas vraiment d'orifice de lubrification, graisse...
Une fois la butée et ses chemins reposés, le pignon est posé dessus en passant sous celui du volant du Z.
La vis est enfilée à travers le pignon, la butée à billes et la rondelle de calage. Le flasque est reposé. Pa&s de photo, mais on voit les 4 taraudages servant à sa fixation.
La noix est enfilée sur la vis. La colonne est fixée au socle,
sans serrer ses vis de fixation. Aucun problème pour passer. Une fois la console suffisamment descendue, le lardon est remis à sa place.
Une fois le lardon conique grossièrement réglé, la noix refixée à la colonne (ajustement glissant dans l'alésage), et la console descendue le plus bas possible, les vis fixant la colonne au socle sont serrées.
Ceci afin d'aligner au mieux la vis et ne pas risquer de les faire travailler de travers.
Repose du bélier. Le pont en IPN est remis à contribution. Ce sera là probablement sa dernière utilisation.
Première couche de peinture pour le bélier. La console nécessite encore un petit peu de décapage (reste de mastic), et le rebouchage d'une dizaine de trous de fixation (câblage et fixation de la boîte à boutons). Un panneau de commande plus pratique sera réalisé plus tard. Il comportera en plus la commande de vitesse et l'affichage du tachymètre de broche.
Il est trop tard pour sortir le dérouilleur à aiguilles, la perceuse et la meuleuse. Il faudra attendre demain pour commencer à peindre la console.