[rénovation] Induma à tourelle 1-S "Testa Veloce"

  • Auteur de la discussion j.f.
  • Date de début
P

phil916

Compagnon
la seule raison valable que je connaisse qui empêcherait de percer un bâti ou une pièce fonte, c'est la libération des contraintes internes qui modifie la géométrie...
mais vu l'épaisseur de matière ici je doute que deux trous M12 changent quoique ce soit de manière sensible.
 
J

j.f.

Compagnon
Pour les appareils de levage, j'ai trouvé ça :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A8vre_(outil)

Alors en effet, la grue d'atelier est une chèvre.

Mais si on cherche chez les fabricants, il y a la distinction entre chèvre (tripode) et grue.

Il semble que le terme chèvre pour grue soit surtout utilisé dans le monde de l'automobile, et celui de chèvre pour chèvre tripode dans le monde de la manutention.



Je me suis posé la question à propos du perçage. C'est pour ça que je veux faire 2 et non 4 trous, pour rester le plus loin possible des glissières. Outre le fait qu'il est plus facile d'orienter quelque chose suspendu par 2 points que par 4.

L'idéal, ça serait de le faire à la perceuse magnétique. Je vais peut-être en construire une à partir d'un solénoïde de compresseur de climatisation automobile, ou au moins un guide de perçage magnétique...
 
V

Vapomill

Compagnon
Salut jf!
Pour percer une table de toupie de 40mm d'épaisseur à cet endroit, j'ai fixé la colonne d'une petite perceuse chinoise sur un disque d'acier de 20cm de diamètre, et modifié un poil la tête de la perceuse pour que la colonne puisse passer au travers.
J'ai amené une tige pointue serrée dans le mandrin au dessus du coup de pointeau, bridé le gros disque du pied de colonne avec des serre-joints et...roule!
...Sans trembler parce que mon menuisier de voisin n'aurait certainement pas aimé que je casse un foret dans sa table! :shock:
Simple, rustique et...pas cher!
Cordialement, Bertrand.
 
G

Georges de Villette

Compagnon
Vapomill t'as fait confiance à une perçeuse Chinoise ????? :eek:
Glubbs ! :lol:
Georges
 
J

j.f.

Compagnon
Ca y est, elle est par terre, la console !

Perçages avec un support sensitif Triplex (une dauble que je gardais en me disant "ça peut toujours servir") et une perceuse Metabo (qui n'est pas une daube, bien au contraire).

DSCF8738.JPG
 
J

j.f.

Compagnon
La console ne présente aucun point de levage. Il va faloir en créer...

Pour percer bien perpendiculaire, une idée...

J'avais conservé un vieux support sensitif pour perceuse, de marque Triplex. Cet accesoire de très bas de gamme (et de très bas prix), acheté il y a près de 30 ans, avait été rapidement mis de côté car inutilisable pour du perçage un peu sérieux : à part la colonne, tout est en fonte d'aluminium, et la table "rectifiée" présente une suface bien gauchie. Elle avait été conservée plutôt que ferraillée, avec en arrière pensée "ça peut toujours servir".

Un de ces jours, je remplacerai peut-être cette table minable par un gros solénoïde pour en faire une perceuse magnétique...

t_dscf8711_415.jpg

Elle est donc utilisée à l'envers, avec un peu de ferraille sur la table, afin de la stabiliser. Ensuite, après traçage et pointage, elle va servir de guide de perçage.

C'est aussi l'occasion de tester la Metabo toute neuve et de voir ce qu'elle a dans le ventre pour le perçage de la fonte.

Un vrai bonheur. Jusque là, j'avais utilisé deux Peugeot - dont la première à vatiateur, de couleur rouge, puis des chinoises dont la durée de vie était aussi courte que leurs performances et le nombre inscrit sur les chèques qui avaient servi à les payer...

Déjà, dans le béton, elle s'est avérée redoutable d'efficacité : la permière fois de ma vie que je faisais un trou qui ne se finissait pas à 2 centimètres du point de départ.

Et là, dans du métal, certes facile comme la fonte, c'est une deuxième excellente surprise ! Variateur très progressif, et ça tourne rond. C'est une entrée de gamme, mais pas la plus petite. Un couple de camion. Pour le prix de celle-ci, j'aurais pu acheter 10 petites chinoises à usage unique !

Même différence qu'entre mes deux premières disqueuses (une chinoise, puis une Black & Decker dont la durée de vie avait été encore plus courte que la chinoise), et la Bosch bleue finalement acquise de guerre lasse.

t_dscf8714_193.jpg

Taraudage.

Initialement, je souhaitais tarauder à M12 pour utiliser des boulons à oeil sérieux... Mais voilà, si j'ai bien les tarauds, je n'ai pas le foret qui va avec (10.25 mm). Et trouver un foret de 10.25 en GBC une fin de samedi après midi, c'est impossible.

Donc, ce sera M10, et des boulons à oeil de supermarché en lesquels j'ai une confiance très limitée pour les efforts que je vais leur demander. On verra bien.

Pour orienter le taraud ébaucheur, utilisation d'un bloc rectifié dit 1-2-3 (1" 2" 3").

t_dscf8716_465.jpg

Pour le deuxième taraudage, c'est plus délicat car très proche du bâti. On sort un des tourne-à-gauche réalisés il y a quelques années pour le taraudage sur tout à métaux. Ce n'est pas la première fois que ces accessoires me rendent service dans des cas partiiculiers.

t_dscf8718_880.jpg

Test.

La grue d'atelier 1 tonne, achetée 250 € il y a quelques années chez AD Auto, me semblait un peu cheap.

En fait, elle s'avère plutôt robuste : sur la position 250 kg - flèche sortie au maximum - elle arrive à décoller sans problème et sans fléchir l'ensemble bâti + console ( il y a bien plus de 250 kg à tirer), et ce sans broncher ni fléchir.

Je pensais que c'était du très bas de gamme. En fait, achetée dans un magasin pro, elle est sans doute correctement dimensionnée avec une bonne marge de sécurité...

t_dscf8721_102.jpg

Pour soulever la console et passer la grue d'atelier de part et d'autre de la palette, il faut retailler cette dernière.

Le bâti est donc un peu décotlé de la palette, et des planchettes sont passées en sécurité. C'est sans doute inutile vu la façon dont la machine est posée dessus, mais ça ne prend pas beaucoup de temps et ça ne mange pas de pain.

t_dscf8723_272.jpg

Ensuite, défonçage du coin de la palette.

Posés sur le coin de la base, on voit les boulons à oeil - autrement plus sérieux - dont j'aurais voulu me servir. Les trous taraudés seront passés à M12 pour le repose de la console.

t_dscf8728_195.jpg

En haut de la glissière de la console se trouve une vis de butée. Elle est déposée.

t_dscf8729_127.jpg

La grue passe enfin, boulons à oeil et chaînes sont mis en place pour le levage.

t_dscf8730_769.jpg

Voici comment sont disposés chaîne et boulons à oeil.

Ceci est risqué. En première approximation, la tension des brins des deux chaînes est multipliée par la tangente de l'angle qu'elles font par rapport à la verticale (à l'estime). La console fait dans les 150 kg. Ca commence à sévèrement leur tirer dessus !

t_dscf8732_429.jpg

Les boulons à oeil se tordent de douleur.

Mais : "no guts, no glory".

t_dscf8731_206.jpg

Manifestement, le système de crochet d'origine (une courte chaîne et une crochet de sécurité) ne permettra pas de passer étant donnée la faible hauteur sous plafond. Cet ensemble est remplacé par un mousqueton (supporant une tonne tout de même). Ceci permet de gagner de précieux centimètres.

t_dscf8734_327.jpg

Arrivé là, ça coince !

Problème avec le lardon qui ne veut pas dégager. Il a beau être desserré, et malgré quelques secousses avec la grue, rien à faire.

t_dscf8735_152.jpg

Il aura falu une bonne rasade de Transyl versée directement avec le bidon, et deux ou trois allers et retours de bas en haut et de haut en bas, pour arriver à l'extraire sans dommage.

Du coup, ça vient facilement, et la console est enfin par terre.

3 heures pour en arriver là...

Rien n'a été abîmé, à l'exception de deux boulons à oeil qui finiront dans le bac à ferrailles.

Il y a un sacré travail de décrassage en perspective.

Beaucoup de copeaux, tous d'aluminium. Ce qui témoigne d'une 'utilisation légère de cette machine, et explique son excellent état malgré ses 40 ans.

t_dscf8738_110.jpg
 
W

Weg57

Compagnon
Salut J.F.,
Ta manutention c'était pas la sécurité sociale, 250 kg c'est pas très lourd mais comme tu le fais remarquer la tension des brins des chaines augmente avec l'angle et de façon exponentielle près des 180°, si tu le peux pour les prochaines manips remplace la chaine(entre les oeillets) par un fer I ou un chevron, l'idéal serait un palonnier réglable.
 
J

j.f.

Compagnon
Salut,

ce n'est pas la chaîne qui me faisait peur (elle était vendue pour une tonne si je me souviens bien), mais les anneaux de levage qui ne sont pas faits pour travailler comme ça. De la m..de faite avec un maillon de chaîne soudé à une tige filetée en acier à ferrer les canards (matériel de GSB).

Masi bon, ça a résisté pour trimbaler la console avec juste un seul bien plié accroché à la grue. C'est de la guimauve, masi ça n'a pas cassé...

Michel19 est passé ce matin, sans lui, je n'aurais pas réussi à démonter un truc tout simple (photos plus tard).

Y'a plus qu'à descendre le socle. Tout le reste est déménagé, prêt pour le remontage.

Ca a un peu transpiré, aujourd'hui.

Ca sent l'homme, à la maison.

Va être énervée, ce soir, bibiche !
 
M

michel19

Compagnon
j.f. a dit:
Salut,

, masi ça n'a pas cassé...

Michel19 est passé ce matin, sans lui, je n'aurais pas réussi à démonter un truc tout simple (photos plus tard).
!
Mais si, mais si...
 
J

j.f.

Compagnon
Avant de déposer ce qui se trouve dans la console, observation de l'ennemi...

On aperçoit plus ou moins vaguement par une ouverture de la face inférieure :

- à gauche, une sorte de tube avec un peu de bronze qui dépasse. C'est là dedans que tourne l'axe du volant du Z

- la vis sans fin et son palier fixé par 4 vis

t_dscf8741_184.jpg

Et par une autre ouverture qui se situe à la face arrière (côté queue d'aronde verticale), on voit la vis sans fin, un palier et un couple conique.

Mais comment déposer ça ???

t_dscf8743_172.jpg

Noix du Z au sommet de sa colonne.

t_dscf8745_134.jpg

L'axe du volant du Z. Il y a une paire d'écrous à créneaux .

t_dscf8746_297.jpg

Ainsi qu'une grosse vis 6 pans creux.

t_dscf8748_179.jpg

Dépose du palier de la vis sans fin.

Et je me demande toujours comment déposer ce fichu couple conique.

t_dscf8754_153.jpg

Sur ces entrefaits, Michel pointe son nez, et me demande s'il n'y a rien en regard de la vis sans fin côté queue d'aronde du transversal. En effet, j'avais remarqué cet enfoncement rond dont le rôle m'échappait.

La question : il n'y a pas un taraudage, au milieu ?

Et bien oui ! Il est juste fermé par une petite vis sans tête dont l'empeinte remplie de crasse cahait l'existence.

t_dscf8731_206.jpg

La vis est déposée, et un extracteur est improvisé.

t_dscf8755_577.jpg

Le bouchon dégage, et là, lorsqu'on tourne la vis sans fin, on peut voir que c'est vivant : c'est l'extrémité supérieure de la vis sans fin.

Manifestement, la vis sotuée au milieu du bouchon est également un obturateur devant être déposé de temps en temps afin de lubrifier le couple conique, les paliers et butées à billes. Ce point de lubrification ne figure pas dans la documentation !

t_dscf8756_927.jpg

Un coup de massette avec un jet en aluminium, et une partie du bazar sort :

- la vis sns fin
- le grand pignon conique
- une butée à billes.

Mais je n'ai toujours pas sorti l'axe du volant et le petit pignon...

t_dscf8758_823.jpg

Perçage et taraudage d'un trou en M10 pour passer un anneau de levage sur la face avant de la console : elle sera plus facile à manipuler ainsi.

t_dscf8759_310.jpg

t_dscf8760_142.jpg

Décapage au dérouilleur à aiguilles et à la brosse montée sur disqueuse.

t_dscf8764_225.jpg

Puis déplacement en vue de son stockage dans l'attente du remontage de la machine.

Une marche de 30 cm à passer.

t_dscf8766_195.jpg

t_dscf8767_692.jpg

Les trous taraudés seront repris à M12 afin d'utiliser des boulons à oeil un peu plus sérieux. Au lieu d'être soudés, ils sont forgés, plus courts et plus résistants.

Un foret de 10.25 à acheter...

t_dscf8769_949.jpg

Ce qui rend pénibles les déplacements, en pluas de la marche qui oblige à chaque fois de poser, décrocher, descendre la grue, raccrocher, etc., c'est aussi la faible largeur de passage. Il faut à chaque fois viser, et rapprocher au maximum les jambes de la grue.

t_dscf8770_159.jpg

Il ne reste plus qu'à passer le socle.

En attendant, il sera nettoyé et décapé là où il se trouve.

t_dscf8771_713.jpg

Donc rien de bien intéressant à faire tant que le socle ne sera pas à son emplacement définitif.
 
P

Pierreg60

Compagnon
cette réstau avance bien! Tu bosse comme un chef! bonne continuation et bon courage !
 
P

phil916

Compagnon
Superbe ...
J'envie toute la place que tu as en plus on mangerait par terre tellement c'est propre :-D
 
L

lage

Apprenti
Superbe presentation ,la qualité des photos et du texte sont à la hauteur de ton travail sur cette machine.
ma femme regarde "plus belle la vie" et bien moi le soir je regarde le feuilleton de ta fraiseuse...et au moins moi j'en apprend un peu plus à chaque fois
 
M

michel19

Compagnon
Bon, bé yapluka descendre le bati...
Pour la marche, j'ai une idée: un parachute avec la SOA (pardon: SOA=>sangle d'ouverture automatique; sa que les gars y zacrochent sur la ficelle dans le navion) attachée aux poutres du plafond!
Pas con hein?
 
M

michel19

Compagnon
Bon, bé yapluka descendre le bati...
Pour la marche, j'ai une idée: un parachute avec la SOA (pardon: SOA=>sangle d'ouverture automatique; sa que les gars y zacrochent sur la ficelle dans le navion) attachée aux poutres du plafond!
Pas con hein?
 
D

demoniakteam

Compagnon
Si un jour tu déménage, je paierais cher pour voir la tête des déménageurs quand tu leur diras qu'il faut démonter la fraiseuse pour la sortir ^^
 
J

j.f.

Compagnon
J'ai trouvé beaucoup plus simple.

A l'égyptienne.

Remplir la partie basse de sable. 0.30 m x 14 m² = 4 m3

Ensuite, il suffit de faire rouler la machine dessus avec des planches.

Pour finir, vider le sable.

Ca descendra tout seul, sans effort.

Sans dec', c'est une solution. Un coffrage avec du sable, ou bien des sacs empilés que l'on perce. Ca se faisait bien dans le monde antique... C'est comme ça qu'on a érigé les obélisques. Faisable avec 200 à 250 litres de sable et quelques planches.

Si on considère une densité de 2 pour du sable sec, ça fait moins de 500 kg à bouger. 10 sacs de 50 kg.

Ou alors, la couper en morceaux et la ressouder.



C'est pas tout ça...

Faut que je vous narre la merveilleuse et passionnante histoire du kill skirt...

Entre la fonderie et le fourreau de broche, on aperçoit un cylindre de tôle. On remarque aussi deux vis qui semblent ne servir à rien...

t_dscf7893_156.jpg

L'alésage de la tête présente deux parties :

la partie basse, finement rectifiée (au second plan)
la partie haute, plus large et brute d'usinage

t_dscf7968_163.jpg

Le kill skirt, littéralement jupe de fourreau (et non jupe fourreau) est la pièce de tôle visible à gauche sur la photo.

t_dscf8621_225.jpg

Le fourreau de broche présente une rainure en regard de chaque taraudage.

t_dscf8622_133.jpg

Sans cette jupe, à partir d'environ la moitié de la course de la broche, n'importe quoi - de préférence des copeaux et du liquide de coupe - peut passer à l'intérieur et envahir les roulements de la broche.

t_dscf8784_751.jpg

La jupe a été redressée ; elle était un peu abîmée.

(sur la photo, la broche est descendue au maximum)

t_dscf8786_155.jpg

La broche étant en position haute, la jupe est introduite dans l'espace libre situé entre fourreau et alésage de la tête. A l'aide d'un marqueur, les positions des deux rainures vues plus haut sont reportées sur la jupe.

t_dscf8791_149.jpg

Ensuite, de petites encoches sont faites à la cisaille, et des languettes d'environ 2 mm sont rabattues vers l'intérieur. Elle viendront se placer dans les rainures du fourreau.

La jupe est replacée avec les languettes à la partie basse. Les deux vis sont reposées une fois la jupe poussée à fond vers le bas.

t_dscf8798_115.jpg


Explication du fonctionnement :

Lorsqu'on descend la broche, à mi course environ, les têtes des vis accrochent les languettes et entraînent la jupe vers le bas.

t_dscf8799_414.jpg

L'ouverture est occultée, protégeant l'intérieur de la tête et les roulements de broche.

t_dscf8794_185.jpg

Lors de la remontée, le bas des rainures du foureau vient pousser les languettes de la jupe vers le haut. En réalité, il y a friction sur le fourreau et la jupe a tendance à remonter plus que nécessaire. La pièce en bronze du mécanisme de vis sans fin l'empêche de remonter plus haut.

Il y a un incident classique sur les Bridgeport : lors de la descente, les ergots usés passent au dessus des têtes des vis. La jupe est alors libérée et vient bloquer la remontée en se logeant entre le haut du fourreau et le mécanisme de vis sans fin.

Cette panne bénigne nécessite simplement de déposer le moteur puis le bull gear.

Une jupe neuve de Bridgeport vaut 15 à 30 $ aux USA. Bien cher pour un morceau de boîte de conserve. Celle-ci, passablement abîmée, a été reformée à l'aide d'un marteau de carrossier sur un morceau de rond de 80 mm de diamètre faisant office de tas. Comme les ergots étaient usés, ils ont été refaits par la méthode exposée plus haut. 2 mm de protection ont été perdus pour l'extension maximum. Ce n'est pas gênant, et au besoin on peut placer une cale en bas de la tige filetée micrométrique afin de limiter la course, ou alors éviter de descendre au maximum - ce qui ne peut arriver qu'en perçage puisque on ne fraise jamais broche sortie au maximum.

t_dscf8801_527.jpg

Ben voilà...

La révision de la tête est terminée, et il n'y a pas grand chose d'autre à raconter sur cette machine...

Après examen de toutes les documentations trouvées sur ce type de fraiseuse (Bridgeport, Kondia, et avatars chnois), elle sont toutes faites de la même façon à quelques petits détails près.
 
J

j.f.

Compagnon
Ce soir, en rentrant, j'étais énervé.

J'ai trouvé un moyen pour me calmer.

t_dscf8803_163.jpg

t_dscf8806_196.jpg

t_dscf8808_533.jpg


Et là, stop !

C'est pas en la balançant en bas que ça me calmera.

Il va falloir faire deux petits ponts pour faire rouler les deux rouelette avant de la grue, puis la faire descendre tranquilement vers son emplacement définitif.
 
M

michel19

Compagnon
Pas con ce j.f.
Si tu as besoin de bouts de fer, tu peux me faire signe.
J'ai suffisament de ruines d'IPE, de H et autres profils pour te sauver la mise et même si besoin j'ai 2 mains.
 
J

j.f.

Compagnon
michel, je te remercie.

Mais je tiens à y arriver sans aide extérieure. Juste celle de ma femme qui m'a un peu aidé à pousser. Juste pour (me) prouver que les charges lourdes, comme on me l'a dit, et toi aussi, c'est surtout une question de réflexion et d'organisation.

Le but est également de finir avec juste la ferraille à disposition, la disqueuse et le poste à arc.

Voici ce que je vais faire :

deux rails horizontaux en IPN, en principe j'a i jsute ls bonnes longueurs.

Je vais en tailler une extrémité sur environ 5 à 10 cm de façon à la boulonner au sol à la partie haute.

Aux autres extrémités, de l'IPN encore, soudé verticalement pour venir prendre appui sur le bas de l'atelier. Cornières pour venir boulonner au sol en bas. Ensuite un ou deux renforts transversaux pour na pas que ça s'écarte ou se rapproche. Les IPN formeraont ds rails en sécurisant le tout. Une sorte de jettée de port, mais vide au milieu.

Ca fait longtemps que je n'ai pas dessiné avec SW, je vais faire un petit crobard.

Ca sera plus simple.

En fait j'ai été extrêmement surpris par plusieurs choses :

- la grue : elle est surdimensionnée. J'ai commencé à soulever sur la position 250 kg alors que la masse est de 400 à 500 kg. Pour tirer le socle jusquà pouvoir le prendre en position 500 kg. Ca n'a pas bronché

- ensuite, le socle glisse assez facilement sur le béton. A condition de transpirer un peu, mais ça se fait.

Je pense que le socle sera à sa place samedi soir au plus tard ; si des menaces ne pesaient pas sur mon intégrité corporelle, je serais déjà en train de construire le pont de déchargement.
 
J

j.f.

Compagnon
Voilà l'idée :

t_assemblage1_142.jpg

- rails en rouge : IPN de 120, chacun boulonné au sol en haut de la marche par une paire de tirefonds. Pour pas que ça bouge.

- piliers en bleu : IPN de 120 soudés à angle droit aux rails, et reposant juste sur le sol en bas. Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de boulonner, mais on ne sait jamais... Dans de cas, une cornière soudée et boulonnée

- traverse en jaune : tube carré de 40 x 3 mm, soudé aux traverses et aux piliers, pour éviter que les rails s'approchent ou s'éloignent

Remarque : l'assemblage des piliers sur le dessin n'est aps bon. Les soudures travailleraient en cisaillement. Ce serait mieux de les faire travailler en compression et donc de souder par dessous plutôt que de côté.

Il suffit alors de faire rouler les jambes de la grue, bien guidées par les rails. Pas besoin que les roulettes arrière passent dessus : la longueur est suffisante pour qu'elles restent sur la partie haute de l'atelier.

Ensuite, il ne reste qu'à faire descendre tranquillement le socle en bas !


La peinture du socle est complètement pourave. Elle est gorgée d'huile, s'en va engrattant. Impossible de repindre là dessus. Donc, décapage indispensable. Je pense que le bélier aussi va y passer tant qu'à faire.
 
G

Georges de Villette

Compagnon
Et le tube carré en jaune ?
Il va te gener pour descende ton bâti ! :smt017
 
J

jungo1

Compagnon
Salut Jf et les autres,

Je suis depuis le début la restauration de cette magnifique bécane, et franchement tu nous as fait un super reportage avec de multiples détails et commentaires avisés, je te félicite par ce professionnalisme, que tu partages gracieusement, bravo encore.

Pour tes petits ponts, l'idée est très bonne, je rajouterai un calage en bois (quelques morceaux de madrier) sous les ipn , mais ce n'est peu-être pas nécessaire. (j'aime bien le bois pour éviter que ça glisse)

A bientôt pour la suite en image, et ne t'énerves pas :-D , parce qu'en voyant ce que tu as fait tu as du en énerver plus d'un :-D
 
W

Weg57

Compagnon
Salut J.F., je vois que le métier de manutentionnaire rentre, super l'estacade, si les IPN font moins d'un mètre il n'est pas nécessaire de les sous-calés d'autant qu'il n'auront pas la masse totale du bâti à soutenir.
Une fois le bâti en bas tu le ripe au sol ou tu dois passer lagrue chèvre( :wink: ) par dessus?
un petit charriot à 4 roue(lettes) serait pas mal pour le ramener sur place, j'en ai fait un pour ma fraiseuse(300 kg) en tube carré avec 4 roues de caddie et un morceau de novopan, c'est très pratique et ça peut toujours resservir.
Allez on te soutient et après tout 500 kg ce n'est que 5 rugbymans bien nourris, le tout c'est de rester prudent et attentionner....pour bibiche aussi! :oops:
 
P

phil916

Compagnon
tu as aussi la version 5 minutes pour construire deux chemins avec agglos + planche à la bonne épaisseur... c'est la méthode Alarrache.fr :lol:
 
J

j.f.

Compagnon
Le plus simple c'est les IPN et le poste à souder. Normalement avec 1 mètre ça doit passer. Je déteste le bois et ses dérivés à cause de la sciure, et parce que je n'ai aucune idée de leur résistance.

Mais je retients l'idée des planchettes pour éviter que ça ripe.

Le socle ripe sans trop de problèmes sur le béton lisse. Mais en bas il est un peu plus rugueux (il est neuf). Sinon, il suffit de descendre la grue pour le positionner.

La barre transversale de stabilisation ne devrait pas gêner : il suffit de prévoir la longeur des rails en fonction. Ceux que j'ai doivent faire 1m20. Sinon je ferai des jambes de force soudées sur les côtés et boulonnées au sol.

Ca devrait être construit vite fait demain soir. Ensuite décapage complet de la fonderie avant de la descendre, puis peinture après repose de la console, de la tourelle et du bélier.

Va falloir commencer à dessiner le schéma de l'armoire électrique. Elle sera placée sur le côté gauche du bâti. Je ne comprends pas pourquoi les armoires sont toujours à droite, alors que le moteur d'avances du longitudinal vient buter dessus. L'armoire d'origine était à droite, en polyester, avec des bignes dessus.

Il n'y aurait pas une norme à la con qui oblige à les placer à droite, par hasard ?

Faudra aussi faire un bras pour porter le tableau des commandes, installer l'éclairage, etc. Enfin ça va devenir un peu créatif. Elle devrait faire ses premiers copeaux fin mai début juin. (il y a l'isolation à faire, et ça me gave)

Ce qui est marrant, c'est que les solutions viennent toutes seules quand le problème se pose réellement. Plus on réfléchit plus on complique alors que c'est simplissime !
 
G

gaston48

Compagnon
Pour chaque piste de roulement, un bastaing sur plat, (2 T sur un mètre) des cales empilées à chaques extrémités pour bien affleurer avec le niveau haut.
 
V

Vapomill

Compagnon
Salut j.f.!
Sur ma Kondia, l'armoire électrique est fixée à l'arrière du bâti.
Elle est très bien dans ce volume de toute façons inutilisé à cause du dépassement du bélier.
Amicalement, Bertrand.
 
J

j.f.

Compagnon
Ouaip !

Mais sur la mienne la trappe d'accès à la pompe est à l'arrière.

D'ailleurs, l'arrosage n'est pas très bien conçu. Ce qui coule le long de la colonne du Z n'est pas récupéré. Ca va se retrouver par terre quand ça débordera.

PS : je pense à toi, mais la Poste locale vient de reconduire sa grève pour la 3ème semaine. Si l'URSAFF me colle des pénalités de retard, ils vont s'assoir un moment sur leurs étrennes, ceux là. Parce que pour ça, contrairement aux impôts, le cachet de la poste ne fait pas foi.
 

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