Tchantchan, le plomb, j'y ai pensé. La couche de fond est très fine, par dessus il y a par endroits un mastic qui évoque du cellulo, puis une épaisse couche de poly et enfin la couleur.
Pour la couche de fond, je pencherais plutôt pour un apprêt au phosphate de zinc... sur lequel le poly ne tient pas, ce que j'ai constaté. Le cellulo tient, et le plu part avec l'ongle s'il n'est pas posé sur le cellulo.
Dans tous les cas, l'énorme majorité de toute cette croute a été éliminée au dérouilleur pneumatique qui a l'avantange de ne rien disperser : balai et pelle.
L'aspect zingué est dû au flash et donne un aspect poli qui n'existe pas réellement.
Suite :
Il y a pas mal de trous à reboucher. Ces trous ont été faits au fur et à mesure des rénovations et mises aux normes de la machine. La plupart étaient cachés sous les épaisses couches de mastic.
Tous les trous sont repris avec un foret, puis taraudés. Le taraud utilisé est sytématiquement le moyen, en s'abstenant de passer le finisseur. Le taraud n'est utilisé que sur la moitié de sa longueur. Ceci de façon à créer un taraudage vaguement conique.
Ensuite, une vis est placée et serrée jusqu'à ce qu'elle bloque.
Elle est ensuite coupée.
Et enfin meulée jusqu'à ce que rien n'en dépasse.
Le côté gauche est un vrai gruyère. Pas moins de 12 trous à reboucher.
Les IPN sont soudés et fixés au sol à la partie haute (deux tirefonds pour chaqque rail). Aucun renfort.
Soudures à l'arrache, vite fait sur du métal à peine ou pas du tout décapé. Pas de temps à perdre, et soudures ne travaillant pas réellement. Il est probable que de simples pointages auraient suffi. Michel arait fait une crise d'apoplexie s'il avait vu ça.
Le bélier qui avait été descendu un peu trop tôt est remonté (environ 150 kg). Il sera plus facile à reposer depuis "l'étage supérieur", en utilisant la grue sur le pont.
Des mesures ont été prises avant et après pour estimer le déplacement des rails lors de la manoeuvre : négligeable.
Pour éviter de voir les roues arrières de la grue passer la marche, des butées sont placées à bonne distance. Voir photo précédente pour comprendre le problème.
Une cornière est tout de même soudée transversalement au cas où.
Il y a une très légère pente vers le bas pour faciliter le déplacement (environ 2 cm sur 1.20 m).
Des planchettes sont disposées afin de servir d'amortisseur en cas de catastrophe ferroviaire.
Et c'est parti.
Absolument aucune souci.
Si j'avais eu l'idée de faire ce genre de chemin de fer pour déplacer le socle de sa palette jusque dans l'atelier, j'aurais moins transpiré.
Première couche de peinture.
En fait la machine sera mise à son emplacement définitif une fois le socle peint, et qu'une décision aura été prise :
- scellée au sol
- posée sur des patins amortisseurs (en espérant pouvoir fraiser sans avoir à subir ensuite la mauvaise humeur de la maisonnée)