[rénovation] Induma à tourelle 1-S "Testa Veloce"

  • Auteur de la discussion j.f.
  • Date de début
W

Weg57

Compagnon
 
B

Berola

Compagnon
Non ! ça ne va pas chauffer puisque le ventilo est dejà approvisionné !!
On taquine ! on taquine , mais c'est quand même super !!
@+
 
J

j.f.

Compagnon
Lors de la réalisation de l'armoire que se partagent tour, parceuse et scie, le calcul avait montré qu'il aurait fallu sacrémant déclasser le variateur en l'absence de ventilateur : température maxi dans la pièce 16°C sans ventilo, 21°C avec simple brassage dans l'armoire. Donc impossible de faire l'impasse sur un refroidissement par air forcé.

Le variateur utilisé supportait 100% jusqu'à 40°C, et seulement 50% à 55°C ; une puissance totale dissipée de 100W dans une enceinte fermée de 500 x 400 x 180 mm, c'est loin d'être négligeable.

Détails ici.

Je n'ai jamais vu de prise en compte sérieuse de ce genre de problème sur les quelques réalisations amateur visibles sur le net. Alors que les documentations Schneider Télémécanique insistent dessus. Le seul exemple de calcul de dissipation thermique pour une armoire électrique vu sur le net était un projet de fin d'étude de BTS.

C'est d'ailleurs étrange. N'importe quel électronicien amateur calcule la dissipation des composants, les dimensionne en fonction de ce facteur, et calcule ses dissipateurs thermiques...


Bien sûr que le ventilo va être utilisé ! Il est là pour ça. Et le calcul sera effectué pour en vérifier la nécessité.
 
J

j.f.

Compagnon
Naturellement, le mastic était sec comme un coup de trique.

Plan B...

La boîte d'avances est assez volumineuse, et passe juste sur la perceuse à colonne. Elle ne serait pas passée, j'aurais attendu que la machine soit opérationnelle pour percer l'orifice de vidange et finir la boîte...


Pour limiter la dispersion de la poudre de fonte (peut-on parler de copeaux ?...), deux petits aimants de part et d'autre de la zone à percer / lamer / tarauder. Après chaque opération, un maximum est enlevé à l'aide d'une troisième aimant.


Lamage


Taraudage ; truc classique : la graisse pour retenir les copeaux.


Verdict : très peu de copeaux passent à travers ; pour les capter : un essuie tout imbibé d'huile.


Une rondelle de cuivre et une vis M8.


Résultat : une vidange bien plus efficace que celle d'origine (se faisant par les roulements) ; il sera possible de vidanger totalement, sans que les boîtiers de roulements ne retiennent un fond d'huile chargé d'impuretés. On se demande pourquoi ça n'était pas prévu d'origine...


L'arbre primaire ou intermédiaire (je ne sais comment le qualifier) et le baladeur.

Plusieurs parties :

- un arbre sur lequel est taillé un long pignon
- un manchon avec le pignon baladeur. Ce manchon coulisse verticalement sur l'arbre et le pignon baladeur reste engrené avec la denture taillée sur l'arbre. Il est libre en rotation. Il permet de renvoyer le mouvement vers l'un des pignons étagés de l'arbre secondaire
- un double pignon. Ce double pignon est solidaire de l'arbre par une clavette, mais peut coulisser verticalement. C'est lui qui sélectionne la gamme haute ou basse des vitesses de la boîte
- près de l'extrémité filetée, une petite clavette pour le levier de sélection
- une douille épaulée en bronze


Lors du remontage, j'ai fait un pari : celui qu'il était possible de remonter la boîte en commençant par l'arbre secondaire (c'est à dire à l'envers de ce que la logique voudrait d'après la séquence de démontage - voir les premiers posts)... C'est faisable, mais ce n'est pas le plus pratique.

Le double pignon est rentré en travers puis basculé à l'hoirzontale.
Le manchon avec le baladeur est passsé par l'intérieur, de bas en haut. Ca coince un peu pour passer le grand pignon de l'arbre secondaire. Mais ça passe en forçant très légèrement. Ouf, pas besoin de tout démonter...


L'arbre est passé de haut en bas, puis l'écrou est serré contre le roulement à la clé à chocs.


La bague filetée avait été engagée en sécurité. La clavette avait été séparée du manchon pour pouvoir l'enfiler de bas en haut. Il est temps de la remettre.


Réassemblage du levier de sélection et de vérouillage



Repose du levier de sélection


Ca y est, toute la pignonnerie est en place. Ici, c'est la petite gamme et le deuxième rapport qui sont engagés.

 
J

j.f.

Compagnon

en effet.

Il en existe deux formes, la deuxième étant très rare.

- la première forme est communément appelée petite vérole, et se carctérise à sa phase secondaire par la "roséole". Cette forme est très contagieuse. Agent infectieux : treponema pallidum (tréponème pâle).

- la deuxième forme est beaucoup plus rare, et ne comporte qu'une phase au lieu de trois. Cette phase unique est appelée "bleuole" ; elle se caractérise par une coloration bleue très intense de tous les objets avec lesquels le sujet atteint entre en contact. Cette forme est assez peu contagieuse. Agent infectieux : treponema cyaneum (tréponème bleu)
 
V

Vapomill

Compagnon
L O L !!!!
Euh, la vraie C Phillis (prononcer à l'anglaise )...est une maladie très grave dont l'issue était rapidement fatale avant l'arrivée des antibiotiques! C'est elle qu'on appelait communément la vérole.
Bon! en tous cas, moi, quant je vois la qualité du travail de j.f. je me sens tout petit!
Félicitations Monsieur J.F.!!!
Amicalement, Bertrand.
 
B

Berola

Compagnon
Bonjour
de toute évidence ça démontre que J.F. sait "gratter" !!!!
c'est du boulot comme je l'aime , propre , bien fait , avec des petits détails importants.
@+
 
C

Charly 57

Compagnon
Humble bricoleur devant ta restauration, je me permet un conseil:
Précédement tu as dit:
"L'armoire d'origine était en 24V alternatif ; tout sera passé en continu. Le transformateur de 100 W servira à alimenter l'éclairage"

Si tu ne changes pas les bobines des relais et contacteurs pour mettre des bobines spécifiques continu, elles vont chauffer beaucoup.
L'impédance d' une même bobine est beaucoup plus faible en continu qu'en alternatif. L'échauffement est donc beaucoup beaucoup plus grand ( U= RI et P = RI2 )
Pour utiliser les bobines alternatives en continu, il faut mesurer le courant en alternatif, mesurer le courant en continu, calculer une résistance pour ramener le courant continu à la même valeur (efficace) que le courant alternatif. Cette résistance (dite résistance d'économie) est mise en action par un contact auxiliaire du contacteur -> pour le collage du contacteur, la résistance n'agit pas et on a un collage franc, puis lorsque le contacteur est collé, la résistance joue son rôle et limite le courant et l'échauffement. Moins de courant c'est suffisant pour maintenir le contacteur fermé, sans tout détruire.

Une question pour ton bouchon de vidange:
Peux tu y coller au bout un super aimant pour récupérer les particules indésirables. Il y avait ça sur les carters de bloc moteur de voiture. C'est un indicateur simple de santé de ce qui se passe dedans!!!

Cordialement
 
J

j.f.

Compagnon
Pour les contacteurs, relais et autres, le matériel est en 24 VDC ; les contacteurs noirs en 24 VAC ne seront pas utilisés.

J'ignorais que l'on pouvait transformer un relais ou un contacteur AC en DC ! Très ingénieux le principe. A retenir, ça peut toujours servir. Mais au prix où sont les contacteurs et le matériel électromécanique en ce moment sur eBay... L'offre est pléthorique, et les acheteurs peu nombreux. Il suffit d'attendre pour acheter par exemple des contacteurs à quelques euros. Les deux derniers : 2 € pièce + 7.50 € de port, soit moins de 6 € pièce ! J'ai regretté de ne pas avoir pris le lot de 6 complet !!!

Bonne idée, l'aimant. Mais le M8 est trop petit pour un aimant. Il suffira d'en "coller" un au fond du carter (il y en un sur ma boîte de vitesses Rover LT77). En fait juste de le poser pour pouvoir le retirer par la trappe de visite.
 
C

c.phili

Compagnon
la méchanceté vous emportera tous
Le jour ou je monterais au ciel, non pas en enfer , je ferais pleuvoir que du bleu, heuu et un peu de vert aussi
 
P

phil916

Compagnon


Bon sang que çà fait du bien de voir qu'il y en a qui avance, et de la plus belle manière, leur restauration
pitié pitié juste un peu de grattage et là je serais comblé
 
W

Weg57

Compagnon
c.phili a dit:
Le jour ou je monterais au ciel, non pas en enfer , je ferais pleuvoir que du bleu, heuu et un peu de vert aussi


Trop tard le "Grand Patron" du ciel l'a fait avant toi, c'est pas pour rien qu'on l'appelle la "planète bleue"!

hum?.......c.phili veut refaire le monde..., il fait des miracles dans son atelier.....(si,si! il transforme la ferraille en machines..)...et si c'était Dieu des fois?
 
J

j.f.

Compagnon
Ben je suis beaucoup plus fort : je transforme les machines en ferraille !

Suite du ferraillage de la boîte d'avances.

Le couvercle avec le sélecteur vitesses lentes / vitesses rapides :

Le joli couvercle avec un nombre qui semble indiquer que la boîte a été fabriquée en 1968. 4 vis et 2 goupilles de centrage ; pas de joint : le niveau d'huile est en dessous.


La fourchette coulisse de haut en bas et inversement


Détail de la commande : un doigt excenré


Les deux positions sont vérouillées par une bille et un ressort


La commande vue de l'intérieur :


Fourchette en place :


Le couvercle est reposé


Le niveau d'huile est déterminé par un godet huileur qui doit toujours être maintenu plein. Le petit couvercle, comme sur tous les autres huileurs, a disparu sans doute depuis longtemps. C'est la porte ouverte à toutes les saletés. Il faudra trouver une solution...


Remise en place de l'arbre de sortie avec ses deux pignons coniques. Le jeu entredents avait été réglé la veille.


Repose du couvercle avec les demi paliers serrant les roulements. Comme je le craignais, le préréglage s'avère incorrect. Il faudra plusieurs esssais et corrections avant de trouver le bon réglage. Serrer les 4 vis a une influence non négligeable (malgré les précautions prises lors du préréglage).


Le remontage de la boîte s'arrête là pour le moment : il y a un axe à usiner sur le tour. Demain...

En attendant, nettoyage du transversal qui est d'une saleté repoussante. D'abord au white spirit et au pinceau, puis rinçage au WD 40. Rien à faire, il en reste toujours, même si le plus gros est parti...


Donc, retour au mélange de la mort qui tue : 1/3 eau 1/3 white spirit 1/3 Vigor, le tout avec le pulvérisateur et à 8 bars. Ca au moins, ça décrasse. Avec un litre de ce mélange, puis rinçage avec un litre d'eau, toujours au pulvérisateur, et enfin séchage à l'air comprimé, le transversal est absolument propre : on mangerait dessus. Les tensio actifs du Vigor permettent un séchage ultra rapide, et la surface obtenue est absolument sèche et prpre, exempte de tout film gras.

Ce mélange attaque même la peinture. C'est considérablement plus efficace et rapide que le Vigor seul, le white spirit seul, le WD 40, le Décap' Four ou la soude caustique concentrée. Ces produits sont l'urine de nouveau né à côté de ce cocktail qui tue (ça nettoie un bloc diesel intérieur extérieur en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire ; alors une machine outil, c'est de la rigolade...). Le Kärcher est également à la ramasse à côté de ça.


La preuve sur un bloc diesel crade de chez crade, il y a quelques années :

avant : tout crapoto


Nettoyage extérieur :


Nettoyage intérieur : crapoto basta fuite ; le tout (intérieur extérieur) avec 3 à 4 litres de cette mixture. Jamais essayé sur des pièces par trempage. Il faudra que je teste un jour...


J'ai essayé des tas de méthodes et de produits, jamais rien ne m'a donné ce résultat en aussi peu de temps, avec aussi peu de produit, et pour un coût aussi faible.

Maintenant que le transversal ne risque plus de mettre des saletés partout, il passe sur l'établi.


A l'assaut du système de lubrification centralisée. (le transversal est d'abord posé à l'envers)


Dépose de la pompe


Le distributeur et les doseurs


Deux des canalisations rigides sont "serties" ; en fait un coup de pointeau pour en évaser leurs extrémités afin de les bloquer en place : perceuse nécessaire. Pour les autres, il y a des embouts coniques avec raccordement par olives.


Les canalisations seront remplacées. pas question de prendre le risque de voir 40 ans de saletés déposées sur leurs parois se décoller et venir tout boucher. On m'a chaudement recommandé de les remplacer par des souples. Du 4 mm conveint parfaitement. Restera à trouver le moyen de les bloquer en place... Peut-être en conservant une courte portion rigide et en faisant une jonction par olive... Le reste avec des raccords instantanés Legris. Les doseurs semblent être en 1/8" BSP, à vérifier. A vérifier également, la disponibilité de ces antiques doseurs de marque Dropsa ; un type est frappé dessus : "F"

Une bonne chose serait de raccorder les huileurs des glissières du Z au système ; il faudra réaliser un distributeur avec deux sorties supplémentaires.


Le distributeur, les valves, et un des raccords à olive :


Le regard du réservoir d'huile est cassé. En principe, c'est normalisé.


Peinture (Hammerite directe sur la fonderie) finie sur volants et la tourelle. 4 couches fines plutôt que 2 épaisses. Meilleur résultat. Pour le moment, le bac de décantation de l'arrosage n'est peint qu'à l'intérieur.


Une bonne nouvelle : un essai a montré que l'Hammerite est compatible avec la peinture déjà en place. La peinture du socle, de la console et du bélier sont en assez bon état. Il suffira de décrasser, de mastiquer par endroits, puis de passer 2 ou 3 couches dessus.

[EDIT] bonne nouvelle, les différents éléments de ce système de lubrification sont toujours fabriqués : raccords, doseurs, distributeurs, etc. Mais la pompe de l'Induma n'est plus au catalogue (fixations différentes)

Si les prix sont du même tonneau que ceux de Bijur, ça doit pas être cadeau !

Les filetages ne sont pas du 1/8", mais du 3/16" 24 filets par pouce UNF (vérifié au peigne)

catalogue



 
M

michel19

Compagnon
P'tain, focjeviènevoirsa...

Faux queue jeu vie haine voie rsa.
 
C

Charly 57

Compagnon
Tu dis
"Donc, retour au mélange de la mort qui tue : 1/3 eau 1/3 white spirit 1/3 Vigor, le tout avec le pulvérisateur et à 8 bars. Ca au moins, ça décrasse. Avec un litre de ce mélange, puis rinçage avec un litre d'eau, toujours au pulvérisateur, et enfin séchage à l'air comprimé, le transversal est absolument propre : on mangerait dessus. Les tensio actifs du Vigor permettent un séchage ultra rapide, et la surface obtenue est absolument sèche et prpre, exempte de tout film gras. "

Est ce que tu fais autre chose avant de peindre ? Trichlo ? White spirit? Acétone ? ou alors tu piends directement deçu ?

Chouette le blanc sur les volants. Moi j'oserai pas sur ma fraiseuse car j'ai rarement les mains propres plus de 5 minutes ....
Pour moi ce sera bleu foncé , d'autant plus que ma vieille machine à de la lubrification à huile perdue. J'ose pas imaginer les coulures sur du blanc.

Bravo pour ton travail et dit moi pour la peinture

Merci

Cordialement
 
J

j.f.

Compagnon
Dépoussiérage à l'ar comprimé puis acétone juste avant de peindre. L'idéal serait d'utiliser le solvant spécifique Hammerite, mais au prix où il est...

Ca paraît blanc, mais en réalité ça tire sur le jaune (blanc cassé). Détail amusant : la couleur définitive met plusieurs jours à se révéler. Au départ, c'est blanc (surtout avec les photos.

La lubridication de ce genre de fraiseuse est également à huile perdue. J'ai testé avec de l'huile hydraulique et de la Dexron : ça ne semble pas tacher la peinture. Un coup de chiffon et c'est propre. Il faudra voir à long terme.

L'Hammerite est très longue à durcir. Elle devient de plus en plus dure et adhérente avec le temps. Au départ, j'avaios un peu peur qu'elle soit très fragile. Comme je ne m'embête pas à tout masquer, j'élimine des bavures en grattant au cutter et au Scotch Brite. Plus la peinture a vieilli, plus c'est difficile. Il faut également un revêtement assez épais pour que ça tinne bien.

Sur ce document de la société Milacron(machines) où il est question de peinture, un paragraphe est consacré au problème posé par les peintures vertes et bleues, et à la sensibilité de leurs pigments aux fluides de coupe en solution aqueuse : voir à Bleaching. Ils précisent que sauf demande expresse de leurs clients, ils ne peignent pas leurs machines en vert ou en bleu. Ils y indiquent que ce problème concerne même les peintures polyuréthane.

La rénovation va prendre du retard : élimination de la vieille isolation au plafond, et découverte de dégats anciens causés par des vrillettes. Ca pue le xylophène, et c'est irrespirable, maintenant... Et quelques aménagements à faire pour disposer à nouveau d'un peu d'espace vital, et traiter l'autre moitié de la surface. Il faudra aussi refaire l'isolation
 
T

tourelle66

Compagnon
Salut j.f
Aujourd'hui j'ai appris quelque chose à propos des peintures ! comme quoi........
N'existe-il pas un produit à passer sur la peinture afin d'éviter l'altération de celle-ci ? Peut-être un peu comme les crêmes protectrices pour les mains , à appliquer avant de travailler ? c'est peut-être idiot comme question ! (à base de silicone ?par ex.?)pour les irréductibles du bleu ou du vert.....
Bonne continuation
David
 
J

j.f.

Compagnon
Le silicone est un produit à bannir si on fait de la peinture, acrrosserie en particulier.

Ton idée est sans doute bonne (c'est hydrofuge), mais je ne testerai jamais. Sous aucun prétexte.

En revanche, pourquoi pas des cires ? Genre cires pour ameublement ?

En plus, ça fait faire de l'exercice :


ou encore cire pour carrosseries
 
T

tourelle66

Compagnon
Bonjour ,
La vidéo , que de souvenirs !
Par contre , je crois que le silicone est à proscrire sur des surfaces que l'on doit peindre , par contre , sur des surfaces déjà peintes , à mon avis ça devrais y faire....A l'armée on passait des camions entier au silicone et chiffon ( chassis , essieux , cabine , caisson ar....) ,les engins étaient nickels , les surfaces non grasses , la crasse n'accrochait pas dessus , quand il pleuvait c'était joli.....plein de gouttelettes dessus.....
J'ai pas souvenir qu'il y avait un danger particulier sur la peinture ? par contre ne voulant pas être à l'origine d'un désastre sur la peinture d'une machine , un essai préalable est préférable.....
Le silicone était sous forme liquide , on utilisait l'équivalent d'une canette de bière ( pardon pour la comparaison.....) pour faire tout un camion......
Trés peu sur un chiffon et étalage garantie sur 1mcarré !
A+
David
 
J

j.f.

Compagnon
Le problème, c'est qu'il y a toujours des goutellettes qui se déposent partout.

Et que c'est difficile à détecter et à éliminer (produits de nettoyage anti silicone obligatoires avant peinture).

Demande à un carrossier ; il te dira : pas de ça chez nous.

Curieux, le silicone à l'armée... Je connaissais le gazole.

En tous cas, j'aurais bien aimé voir le résultat un peu plus tard pour une nouvelle peinture !!! J'ai vu un jour une Porsche 928 repeinte après une mauvaise élimination de silicone : on aurait dit un dé à coudre sur roulettes. Chez un garagiste qui était mort de rire, surtout en pensant au prix que le propriétaire avait laissé chez le carrossier.
 
C

Charly 57

Compagnon
Je suis interressé pour faire durer la peinture que je VAIS mettre sur ma machine.
Je n'envisage pas de la repeindre dans quelques mois.
Elle a une lubrification à huile perdue donc coulures.
Des goutelettes d'huile a effacer d'un coup de chiffon, pourquoi pas.
Je comprends qu'un peintre ne puisse pas voir le silicone car il pense à la couche de peinture suivante !!

Que doit on penser??
 
G

gaston48

Compagnon
Et pourquoi pas vernir la peinture, il y a les vernis polyu pour sol à un
ou deux composants, pour carrosserie, les résines époxy, certaines résines de stratification
sont très fluides on peut appliquer au pinceau et le masquage n’est pas
indispensable. Le seul problème est de vérifier que le solvant du vernis,
s’il y en a un, n’attaque pas la peinture.
 
J

j.f.

Compagnon
Charly, tu n'as pas compris ce que je veux dire. Si tu entretiens des trucs avec des silicones, il y en aura partout chez toi. Entre ce que tu pulvérises et ce que tu déposes un peu partout avec tes doigts, tes vêtements, et tout ce qui entre en contact avec, c'est le risque d'avoir des problèmes avec tout ce que tu vas vouloir peindre dans le même local. Je ne voulais pas parler de repasser une couche sur la machine traitée, mais de peindre autre chose.

Le peintre ne pense pas à la couche suivante, il pense à la pollution de tout son atelier, et qui risque de lui pourrir n'importe quel travail. De l'impression au vernis.
 
C

Charly 57

Compagnon
OK merci J.F., je n'avais pas vu çà comme toi. Excuses moi. Ces problèmes sont à prendre au sérieux.

En carrosserie, avec quoi dégraissez vous la tôle brute avant la première couche?
Je n'ai que de l'acétone qui est hyper volatile et qui me fait "tourner la tête", il doit y avoir mieux pour les grandes surfaces !! et je dois peindre ma fraiseuse complètement.

Cordialement
 
G

gaston48

Compagnon
Tu as les essences légéres C F et compagnie mais c’est enivrant aussi
Moi j’ébaucherais au maximum au white et finition à l’acétone.
L’acétone est très très efficace
 
M

michel19

Compagnon
gaston48 a dit:
Tu as les essences légéres C F et compagnie mais c’est enivrant aussi
Moi j’ébaucherais au maximum au white et finition à l’acétone.
L’acétone est très très efficace
V'la que j'sus béton sur un forum de camés!
 
C

c.phili

Compagnon
moi je verrais plutôt ça au cognac , bonne odeur, dégraisse bien, pas nocif pour l'environnement et encore peut être ingéré par l'hêtre humain, il provient d'une belle région et n'est pas plus cher que de l'essence zippo,
J’ai testé et gros problème en plus j'ai touché l'halogène et
 
J

j.f.

Compagnon
c.phili, alors, c'est quoi, cette fraise à plaquettes avec laquelle tu fais des queues d'aronde ? Perso ? Commercial ? Quelle marque ?


Pour finir le dégraissage, il y a aussi les solvants anti-silicone. En fournitures carrosserie. Pas très cher. Dans le doute, à passer entre chaque couche. "On dit" aussi que l'acide acétique (vinaigre blanc) est efficace. Jamais testé.

Rien n'a avancé sur la fraiseuse. Je suis en train de réaménager les locaux. Je vais même pouvoir y placer un petit frigo : pratique, il fait la même profondeur qu'un établi Bricodépôt. Faut aussi déplacer le socle de la machine. Ca c'est la mouise.

Quelle merde, le xylophène. Trois jours que ça pue dans toute la baragque.
 
V

Vapomill

Compagnon
Courage j.f.!
Plus que 27 jours de puanteur atroce!....après, ça deviendra supportable.
En tous cas, c'est le souvenir que je garde du traitement des solives de ma maison dans le Nord!
Pour le dégraissage de petites pièces je fais comme Gaston : nettoyage au white-spirit, puis dégraissage proprement dit à l'acétone. Ça a l'ai de bien marcher.
Pour ventiler, cet été, j'installe en plus de la VMC raccordée à l'atelier l'an dernier, une hotte aspirante toute neuve (enfin quasi neuve) trouvée dans un tas de choses jetées au fossé lors d'une promenade...
Cordialement, Bertrand.
 

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