Ben je suis beaucoup plus fort : je transforme les machines en ferraille !
Suite du ferraillage de la boîte d'avances.
Le couvercle avec le sélecteur vitesses lentes / vitesses rapides :
Le joli couvercle avec un nombre qui semble indiquer que la boîte a été fabriquée en 1968. 4 vis et 2 goupilles de centrage ; pas de joint : le niveau d'huile est en dessous.
La fourchette coulisse de haut en bas et inversement
Détail de la commande : un doigt excenré
Les deux positions sont vérouillées par une bille et un ressort
La commande vue de l'intérieur :
Fourchette en place :
Le couvercle est reposé
Le niveau d'huile est déterminé par un godet huileur qui doit toujours être maintenu plein. Le petit couvercle, comme sur tous les autres huileurs, a disparu sans doute depuis longtemps. C'est la porte ouverte à toutes les saletés. Il faudra trouver une solution...
Remise en place de l'arbre de sortie avec ses deux pignons coniques. Le jeu entredents avait été réglé la veille.
Repose du couvercle avec les demi paliers serrant les roulements. Comme je le craignais, le préréglage s'avère incorrect. Il faudra plusieurs esssais et corrections avant de trouver le bon réglage. Serrer les 4 vis a une influence non négligeable (malgré les précautions prises lors du préréglage).
Le remontage de la boîte s'arrête là pour le moment : il y a un axe à usiner sur le tour. Demain...
En attendant, nettoyage du transversal qui est d'une saleté repoussante. D'abord au white spirit et au pinceau, puis rinçage au WD 40. Rien à faire, il en reste toujours, même si le plus gros est parti...
Donc, retour au mélange de la mort qui tue : 1/3 eau 1/3 white spirit 1/3 Vigor, le tout avec le pulvérisateur et à 8 bars. Ca au moins, ça décrasse. Avec un litre de ce mélange, puis rinçage avec un litre d'eau, toujours au pulvérisateur, et enfin séchage à l'air comprimé, le transversal est absolument propre : on mangerait dessus. Les tensio actifs du Vigor permettent un séchage ultra rapide, et la surface obtenue est absolument sèche et prpre, exempte de tout film gras.
Ce mélange attaque même la peinture. C'est considérablement plus efficace et rapide que le Vigor seul, le white spirit seul, le WD 40, le Décap' Four ou la soude caustique concentrée. Ces produits sont l'urine de nouveau né à côté de ce cocktail qui tue (ça nettoie un bloc diesel intérieur extérieur en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire ; alors une machine outil, c'est de la rigolade...). Le Kärcher est également à la ramasse à côté de ça.
La preuve sur un bloc diesel crade de chez crade, il y a quelques années :
avant : tout crapoto
Nettoyage extérieur :
Nettoyage intérieur : crapoto basta fuite ; le tout (intérieur extérieur) avec 3 à 4 litres de cette mixture. Jamais essayé sur des pièces par trempage. Il faudra que je teste un jour...
J'ai essayé des tas de méthodes et de produits, jamais rien ne m'a donné ce résultat en aussi peu de temps, avec aussi peu de produit, et pour un coût aussi faible.
Maintenant que le transversal ne risque plus de mettre des saletés partout, il passe sur l'établi.
A l'assaut du système de lubrification centralisée. (le transversal est d'abord posé à l'envers)
Dépose de la pompe
Le distributeur et les doseurs
Deux des canalisations rigides sont "serties" ; en fait un coup de pointeau pour en évaser leurs extrémités afin de les bloquer en place : perceuse nécessaire. Pour les autres, il y a des embouts coniques avec raccordement par olives.
Les canalisations seront remplacées. pas question de prendre le risque de voir 40 ans de saletés déposées sur leurs parois se décoller et venir tout boucher. On m'a chaudement recommandé de les remplacer par des souples. Du 4 mm conveint parfaitement. Restera à trouver le moyen de les bloquer en place... Peut-être en conservant une courte portion rigide et en faisant une jonction par olive... Le reste avec des raccords instantanés Legris. Les doseurs semblent être en 1/8" BSP, à vérifier. A vérifier également, la disponibilité de ces antiques doseurs de marque Dropsa ; un type est frappé dessus : "F"
Une bonne chose serait de raccorder les huileurs des glissières du Z au système ; il faudra réaliser un distributeur avec deux sorties supplémentaires.
Le distributeur, les valves, et un des raccords à olive :
Le regard du réservoir d'huile est cassé. En principe, c'est normalisé.
Peinture (Hammerite directe sur la fonderie) finie sur volants et la tourelle. 4 couches fines plutôt que 2 épaisses. Meilleur résultat. Pour le moment, le bac de décantation de l'arrosage n'est peint qu'à l'intérieur.
Une bonne nouvelle : un essai a montré que l'Hammerite est compatible avec la peinture déjà en place. La peinture du socle, de la console et du bélier sont en assez bon état. Il suffira de décrasser, de mastiquer par endroits, puis de passer 2 ou 3 couches dessus.
[EDIT] bonne nouvelle, les différents éléments de ce système de lubrification sont toujours fabriqués : raccords, doseurs, distributeurs, etc. Mais la pompe de l'Induma n'est plus au catalogue (fixations différentes)
Si les prix sont du même tonneau que ceux de Bijur, ça doit pas être cadeau !
Les filetages ne sont pas du 1/8", mais du 3/16" 24 filets par pouce UNF (vérifié au peigne)
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