La peinture...
Je craque...
Retour sur la grosse mécanique qui tache. Celle qui fait les ongles noirs, et qui sent bon le vieux cambouis.
Dépose de la table. D'abord, le palier de la vis à gauche.
Le lardon conique sort par la gauche.
Pour dégager la table, il est indispensable de déposer le lardon. En effet, le support de la noix empêche l'extrémité de la table de passer : il faut pouvoir la soulever de quelques millimètres, ce qui est bien sûr impossble lardon en place.
Au passage, quelques mesures :
- vis diamètre 28 mm
- noix d'une longueur de 92 mm, sans rattrapage de jeu.
De la crasse et beaucoup de copeaux, mais on aperçoit le distributeur de la lubrification centralisée. A noter que la quasi totalité des copeaux sont des résidus d'usinage de plastique. Très peu de métal. Il faut vraiment chercher pour en trouver !
Ca y est, la table est sortie. Elle serait sortie à la main, juste en poussant, lardon en place, si le support de la noix ne faisait pas obstacle : mouvement très doux.
Examen des glissères. Elles emblent en bon état. Un peu d'oxydation sur celle sui est la plus proche du bâti. Mais c'est superficiel, et part assez facilement en frottant au Scotch Brite rouge imbibé de Transyl.
La glissière un peu oxydée s'explique par un défaut de lubrification : l'arrivée d'huile est partiellement bouchée ; c'est un problème souvent évoqué par les bridgeportistes.
Ici, c'est sans doute bénin compte tenu des mesures de géométrie très satisfaisantes effectuées il y a une semaine. A revérifier une fois tout nettoyé et réglé.
La noix du X : une jolie bestiole de 92 mm de long, bien massive. Rien à voir avec l'indigente noisette de mon combiné !
Une surprise au passage : les poignées de blocage du longitudinal étaient absentes. Mais les douilles de serrage étaient restées en place, noyées dans le cambouis.
Le distributeur de la pompe de lubrification centralisée. Une vis de fixation semble absente. Les canalisations sont rigides. On m'a très vivement recommandé de remplacer toutes ces canalisations par des neuves, de préférence souples. Quelqu'un qui a un jour eu la bonne surprise de voir, sur une machine de production, toutes les vieilles gommes se décoller lors d'un changement de lubrifiant. Gommes et vernis qui sont bien sûr venus boucher tous les passages !
Il sera peut-être intéressant d'étendre la lubrication aux glissières du Z ; en effet leur lubrification se fait par des godets (oil cups) ce qui n'est pas très pratique. A condition de trouver clapets et limiteurs de débit, ou de pouvoir les copier à l'identique.
Bien en évidence, le seul copeau acier retrouvé là dedans : un copeau de perçage. Tout le reste est du plastique. Plutôt encourageant. Jusque là, j'ai trouvé neaucoup de copeaux d'alu au niveau de la tête, et presque exclusivement du plastique sous la table. Cette machine n'a sans doute pas fait du travail lourd, ce qui expliquerait le peu d'usure constaté jusque là.
La vis tourne côté gauche sur palier et butées à billes. (à droite, il y a les roulements de l'avance automatique)
Les arrivées d'huile sont juste enmanchées, et très faciles à défaire. En revanche, passer en souple ne sera peut-être pas évident. Ces raccords sont peut-être calibrés, et risquent de ne pas être faciles à connecter à des canalisations souples. A suivre donc...
Côté droit de la vis, une clavette m'a donné du fil à retordre. Il est indispensable de la déposer pour dégager la noix (ça ne peut pas passer pas de l'autre côté). Ca c'est fini dans l'étau (mordaches en plomb !!!), au marteau et au pointeau. Il aura fallu bourriner un moment. C'est la deuxième fois qu'une clavette pose problème.
Une belle manette indexable pour le blocage du transversal ; fabrication française.
Avant de sortir le transversal, il faut déposer la vis et la noix du Y.
Naturellement, le psychopathe de la pompe à graisse a officié ici également... En fait, tous les huileur ont été utilisés comme graisseurs
Quatre vis tiennent le support de la noix. Il faut les chercher dans l'agglomérat d'huile et de copeausx de plastique.
Le support de la noix du transversal. Toujours en diamètre 28, mais "seulement" 82 mm de longueur (92 mm pour le longitudinal).
Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Pendant ce temps là, la peinture d'un certain nombre de pièces a pousuivi son séchage sous les 3000 watts des deux rampes infrarouges, et le bac de décantationh en fonte de l'arrosage a été désoxydé et décapé à l'acide chlorydrique, puis neutralisé à la soude caustique. Il est maintenant comme neuf...
Quelques éléments importants vont pouvoir être réassemblés :
- la boîte d'avances
et après une ultime couche de peinture :
- le harnais (bull gear) qui recevra une sonde tachymétrique
- la tête et tout le bazar qu'il y a dedans