Je pense qu'il faut revenir à la base :
les recommandation des fabricants ont pour objectif l'obtention de la meilleure qualité de guidage et de la meilleure longévité, ceci dans le cadre pro, avec tous les moyens qui vont avec. Dans nos situations, il faut souvent comprendre pourquoi les fabricants spécifient de cette manière, afin de savoir ce qui est important en fonction de nos objectif.
Les rail de guidage n'ont pas une spécification très sévère en rectitude et sur une grande longueur, ils peuvent présenter une courbure non acceptable pour une machine. C'est une des raisons de la spécification de fixation contre une face de référence. Sur les longueurs qui nous concerne, est-ce que la rectitude des rails est suffisante pour nous ou pas ? A chacun de voir, mais la réponse est généralement oui. Si la réponse est non, alors ce n'est pas un simple plat de 8 mm qu'il faut, mais un bâti bien plus rigide que le rail si on veut qu'il se redresse. Un simple plat suivra la courbure du rail. Sauf cas particulier de rail mal stockés ou mal emballés, je ne suis pas certain qu'on sache faire mieux que la rectitude des rails tel que livré, du moins lorsque ces rails font 1 m de long.
Une autre raison de la fixation par un appui sur un redent est de faire un encastrement. A mon sens, cela ne concerne que les rails à rouleau qui peuvent encaisser des efforts suffisamment importants pour avoir une crainte sur la fixation des rails. Nos malheureux rails à billes ne risque pas de bouger sur leur fixation, ou alors les portés des billes seront bien marquées.
Enfin, la raison première d'usiner un redent, c'est de garantir la géométrie de la machine. Dans un cadre pro, les heurs de réglage coute chères, et il est généralement plus rapide et plus fiable pour la qualité de monter les rails ainsi.
Donc je ne pense pas que la fixation d'un des rails sur un redent soit nécessaire ni même utile dans nos situation, à moins que quelqu'un me prouve le contraire. (Je suis tous prêt à changer d'avis,
@Momoclic )
Ce qui est par contre important, c'est le parallélisme des rails, non seulement pour la fluidité du mouvement, mais aussi pour la longévité du guidage. Et plus on a une machine rigide (ce qu'on recherche généralement), et plus la tolérance sur le parallélisme est serrée. Cela veut dire également coplanéité. Et là, j’essaierais de ne pas trop m'écarter des recommandations constructeur, et vu les chiffres qu'ils annoncent, ce n'est pas facile ...