(les photos sont souvent floues ; mon APN, pas tout jeune, commence à montrer des signes de faiblesse du côté de l'autofocus, on dirait...)
Ça n'a pas avancé aussi vite que prévu... En fait, tant que toute la lyre est par terre, c'est le moment d'en profiter pour installer la sonde pour le tachymètre. Le flasque arrière de la broche est abîmé. C'est la gorge récupérant l'huile centrifugée. ce n'est aps moi qui l'ai cassée, c'était comme ça. Donc je fais sauter tout l'arrière, en conservant juste le chambrage.
Et là, du nawak de compétition. Je commence à vouloir percer 6 trous taraudés pour fixer le futur capteur. la table tournante a été soigneusement centrée par rapport à la broche. Mais les trous ne sont pas concentriques.
Juste oublié de centrer également la pièce dans le mandrin !
Bon, c'est pas trop grave.
Ensuite, préparation d'un morceau d'alu avec 6 perçages pour vis à tête fraisée /
Puis ce carré est vissé sur le flasque (centré...
), et usiné directement dessus. Seul l'alésage (passage de l'arrière de la broche) n'st pas alésé à sa côte nominale, le fignolage se fera après mise en situation.
Mise en place après léger ajustement de l'alésage au tour.
Le carter de lyre est mis en position et vient buter : il ne peut plus venir se plaquer sur l'arrière de la poupée fixe. C'est normal, c'était prévu.
Mesure de l'écart :
Dans le carter, il y a un gros bossage qu'il va falloir réduire d'autant.
Là il y a un montage un peu pénible à faire pour reprendre ce grand carter sur la fraiseuse.
C'est là qu'on est content d'avoir choisi le meilleur type de fraiseuse jamais inventé : la fraiseuse à tourelle, associée à un grand plateau de 400 mm !
Le bridage est un peu spéléologique. Le carter a une surface rectifiée, parallèle au plan de joint opposé : c'est le plan de la porte.
Et c'est parti pour éliminer es 5 mm en trop.
Puis, tant qu'on y est, alignement :
Puis centrage à la pinule et à la visu pour préparer 4 trous taraudés qui permettront d'adapter un autre type de capteur si nécessaire, ou encore de revenir à l'état initial par ajout d'une couronne de 5 mm d'épaisseur.
Enfin, le carter est incliné grâce à la table tournante, et une rainure est pratiquée, afin de faire passer le fil du capteur. La rainure est inclinée afin que l'huile ne puisse pas dégouliner. En fait il est peu probable que ça se produise car le fil sera monté serré avec un morceau de gaine caoutchouc pour assurer l'étanchéité.
Voilà, cette partie est terminée ou presque.
Mais il faut finir la sonde. Perçage d'un trou de 9.5 mm de diamètre dans lequel le CNY70 (7 x 7 mm) sera rentré en force, technique déjà utilisée sur 4 autre capteurs et ayant largement fait ses preuves.
Le CNY70 mis en place pour voir, mais pas forcé. La dépose en serait problématique : il y aura encore les connexions à faire, et à noyer le tout dans l'époxy.
Ce qui dépasse de la broche est peint en noir.
Puis un secteur réfléchissant est collé (simple adhésif aluminium de chauffagiste)
Ensuite, il y a à revoir le montage du roulement d'entrée de la boîte des pas, et celui du pignon. Le flasque avait été approfondi pour passer un 6205 étanche en lieu et place du roulement ouvert série étroite bien trop cher alors qu'on peut mettre autre chose de bon marché et dispo sur stock (en l’occurrence le mien, de stock).
Et là découverte de la logique de ce montage...
A l'arrière, le roulement d'entrée de boîte est monté glissant et peut avoir tendance à sortir tout seul. Je le pensais immobilisé par le flasque qui se monte par l'intérieur du carter en le serrant sur l'arrière de la boîte. Les diamètres concordent, pourtant.
Mais voilà, c'est trop court. Ça ne peut pas venir en appui puisque ça n'affleure pas, et le montage interdit la mise en place d'une quelconque bague d'appui venant sur le roulement.
Comme le boîtier de roulement a été approfondi de 6 mm, l'entretoise qui vient se placer sur l'arbre est elle raccourcie de 5 mm. Montage à blanc de façon à vérifier l'alignement des pignons : nickel.
C'est par l'intermédiaire de cette entretoise que se fait le serrage du roulement d'entrée ! Eureka !
Du coup, obligé de reprendre le boitier de roulement de façon à obtenir un montage glissant. D'origine, j'avais trouvé un montage glissant sur arbre et dans le flasque. J'avais mis ç sur le compte de l'usure. Et bien non, ça doit être glissant partout. Le flasque est remis sur le tour afin que ça glisse. De nouveau fastidieux réglage du mandrin 4 mors. J'ai même approfondi encore un peu histoire de garder une marge de sécurité.
Au passage, le montage serré que j'avais fait était un poil trop serré. C'est dingue l’influence d'un montage un poil trop serré : le roulement était devenu un poil dur (sans accrocher, rotation régulière, mais un peu trop grasse). Maintenant, c'st tout à fait libre.
Les deux position extrêmes :
Je ne suis pas vraiment convaincu de l'utilité de ce roulement qui fait double emploi. Une simple entretoise aurait pu suffire. Le porte à faux n'est pas gigantesque, l'arbre est largement dimensionné, et du fait que ce roulement est monté glissant sur arbre et dans le logement, il ne travaillera jamais à moins d'une bonne usure de celui situé juste en entrée de boîte... Mais il est vrai qu cette machine a été conçue à une époque où les 3x8 étaient la règle. Il y a peu de chances qu'en utilisation amateur le remplacement de ce roulement par une entretoise se traduise par une usure accélérée de celui d'entrée de boîte. Mais bon, c'est refait, et c'est refait à l'identique.
Il reste à finir la sonde tachymétrique et à enfermer la lyre dans son carter. Le frein à pied et l'armoire électrique provisoire attendront le week-end prochain, où ls temps morts dans la semaine.