C
Charly 57
Compagnon
Bonjour
Je cherche à transformer une fraiseuse graveuse en machine CNC.
Voilà des semaines que je me pose la question du dimensionnement de la motorisation.
Je veux des moteurs pas à pas, oui, mais lesquels ??? Vu le prix, il ne sert à rien de les surdimensionner . La théorie c’est bien, j’ai trouvé plein de formules que je ne comprends pas et pour lesquelles il faut connaître des tas de coefficients de frottement et d’inertie, bref des chiffres et des nombres tous plus empiriques les uns que les autres.
Une certitude : le couple de décollage est plus élevé qu’en avance lente
Une autre certitude : les pertes augmentent en partie proportionnellement à la vitesse et aussi avec le carré de la vitesse
La dernière certitude : les pertes augmentent avec l’augmentation de la charge à déplacer
Question : [highlight=#80bfff]Alors comment faire pour mesurer[/highlight] ?
Réponse : trouver un truc pour mesurer le couple nécessaire à l’avancement du chariot ( de la table en vertical dans mon cas) de la machine que j’ai entre les mains.
Et alors, une idée, un croquis sans dimension ( ne me demandez pas les cotes ni de dessin plus précis) et direction le stock des bidules mis de côté dans la boite des « ça peut servir ».
Un peu de tournage, un peu de perçage, un peu de réflexion, quelques adaptations, une perceuse à vitesse variable et voilà le résultat :
Un trait de mine de crayon dont la longueur est égale à la tension des ressorts pendant la rotation, c’est à dire, la trace du couple résistant opposé au montage par les pertes + l’effort à la montée de la table, le tout à la vitesse fixée par la perceuse.
Mais un trait sur un papier, ce ne sont pas de mètres Newton !!
Ok, mais j’approche …
Ensuite, je positionne le disque pour que l’extrémité du trait de crayon et l’axe de rotation forment une ligne horizontale. Je bloque la table pour la rendre immobile.
Au bout d’une ficelle, je pends des poids à la tige filetée côté ressorts et j’augmente le poids jusqu’à ce que la mine arrive à l’extrémité de la trace. La tige filetée sera alors horizontale et la ficelle verticale bien sur !!
Connaissant alors la distance entre l’axe et la fixation de la ficelle,
En mesurant le poids que j’y ai pendu,
et comme à ce moment là la barre sera horizontale, je calculerai le couple maximal qui est nécessaire pour déplacer la table à la vitesse de rotation de la perceuse.
Je pourrais faire d’autres mesures en chargeant la table avec un gros étau plus 5 kg de matière, en remplaçant le papier, après avoir descendu la table, mettre la vitesse maxi sur la perceuse, et mis en route sur toute la course de la table.
(En tenant la perceuse, je la fais monter en même temps que la table, mais vous l’aviez deviné !! )
Le système n’est pas bien équilibré mais pour faire quelques essais, je ne vais pas bousiller le guidage de l’arbre de la machine !!
Dans le système, un des deux roulements a ses deux bagues bloquées pour éviter le déboîtement. A noter que les roulements ne sont efficaces que sur moins d’un demi tour, enfin, seulement sur l’angle correspondant à la trace de crayon, donc pas la peine d’en acheter des neufs. J’en avais des vieux avec du jeux, mais qui n’étaient pas grippés. C’est largement suffisant!
Coût du montage : J’ai du acheter des mines de critérium = 3€ et c’est ma seule dépense. Zut, c’est déjà beaucoup !!!! A noter que pour économiser encore, j’avais essayé de tailler un morceau de charbon de bois mais c’était pas le top !!!
Les ressorts sont fonction du couple résistant et de la distance à l’axe. J’en ai essayé plusieurs en faisant tourner l’axe à la main. J’ai choisi ceux qui me permettaient d’avoir une trace longue (pour plus de précision), mais inférieure à 120° environ car après, si le couple résistant augmente encore, les ressorts ne s’allongent plus et « coupent le fromage » en venant toucher le centre du montage. C’est quasiment la grande trace circulaire que l’on voit sur le papier.
Cerise sur le gâteau : la torsion de la tige filetée qui tient les ressorts, conjuguée à la méthode d’accrochage des poids et au positionnement de la mine de crayon, a tendance à maximiser le tracé sur le papier. Il en est de même pour toutes les pertes introduites par le montage.
J'ai 25 cm de course en vertical avec un rapport de 2,5 mm / tour il ne faut pas s'endormir sur l'interrupteur de la perceuse !!! (j'ai pas mesuré la vitesse de rotation de la perceuse pendant l'essai mais ça allait trés vite, peut être trop vite. Pour les pièces métalliques que je veux réaliser, je ne pense pas qu'il faille une grande vitesse en plongée.
Quelle vitesse avez vous sur vos fraiseuse sur l'axe vertical ???
Pour le nom du montage, je pense que "couplographe dynamique" est adapté à l’objectif et à la méthode. Le mot dynamographe qui est plus technique mais qui semble être déjà utilisé à l’état statique :
dans le domaine médical pour mesurer la force musculaire.
En horlogerie pour la tension du ressort de barillet
Comme d’habitude, je suis preneur de vos remarques et je suis disposé à vous apporter des réponses, mais pas de plan !!!!
Je cherche à transformer une fraiseuse graveuse en machine CNC.
Voilà des semaines que je me pose la question du dimensionnement de la motorisation.
Je veux des moteurs pas à pas, oui, mais lesquels ??? Vu le prix, il ne sert à rien de les surdimensionner . La théorie c’est bien, j’ai trouvé plein de formules que je ne comprends pas et pour lesquelles il faut connaître des tas de coefficients de frottement et d’inertie, bref des chiffres et des nombres tous plus empiriques les uns que les autres.
Une certitude : le couple de décollage est plus élevé qu’en avance lente
Une autre certitude : les pertes augmentent en partie proportionnellement à la vitesse et aussi avec le carré de la vitesse
La dernière certitude : les pertes augmentent avec l’augmentation de la charge à déplacer
Question : [highlight=#80bfff]Alors comment faire pour mesurer[/highlight] ?
Réponse : trouver un truc pour mesurer le couple nécessaire à l’avancement du chariot ( de la table en vertical dans mon cas) de la machine que j’ai entre les mains.
Et alors, une idée, un croquis sans dimension ( ne me demandez pas les cotes ni de dessin plus précis) et direction le stock des bidules mis de côté dans la boite des « ça peut servir ».
Un peu de tournage, un peu de perçage, un peu de réflexion, quelques adaptations, une perceuse à vitesse variable et voilà le résultat :
Un trait de mine de crayon dont la longueur est égale à la tension des ressorts pendant la rotation, c’est à dire, la trace du couple résistant opposé au montage par les pertes + l’effort à la montée de la table, le tout à la vitesse fixée par la perceuse.
Mais un trait sur un papier, ce ne sont pas de mètres Newton !!
Ok, mais j’approche …
Ensuite, je positionne le disque pour que l’extrémité du trait de crayon et l’axe de rotation forment une ligne horizontale. Je bloque la table pour la rendre immobile.
Au bout d’une ficelle, je pends des poids à la tige filetée côté ressorts et j’augmente le poids jusqu’à ce que la mine arrive à l’extrémité de la trace. La tige filetée sera alors horizontale et la ficelle verticale bien sur !!
Connaissant alors la distance entre l’axe et la fixation de la ficelle,
En mesurant le poids que j’y ai pendu,
et comme à ce moment là la barre sera horizontale, je calculerai le couple maximal qui est nécessaire pour déplacer la table à la vitesse de rotation de la perceuse.
Je pourrais faire d’autres mesures en chargeant la table avec un gros étau plus 5 kg de matière, en remplaçant le papier, après avoir descendu la table, mettre la vitesse maxi sur la perceuse, et mis en route sur toute la course de la table.
(En tenant la perceuse, je la fais monter en même temps que la table, mais vous l’aviez deviné !! )
Le système n’est pas bien équilibré mais pour faire quelques essais, je ne vais pas bousiller le guidage de l’arbre de la machine !!
Dans le système, un des deux roulements a ses deux bagues bloquées pour éviter le déboîtement. A noter que les roulements ne sont efficaces que sur moins d’un demi tour, enfin, seulement sur l’angle correspondant à la trace de crayon, donc pas la peine d’en acheter des neufs. J’en avais des vieux avec du jeux, mais qui n’étaient pas grippés. C’est largement suffisant!
Coût du montage : J’ai du acheter des mines de critérium = 3€ et c’est ma seule dépense. Zut, c’est déjà beaucoup !!!! A noter que pour économiser encore, j’avais essayé de tailler un morceau de charbon de bois mais c’était pas le top !!!
Les ressorts sont fonction du couple résistant et de la distance à l’axe. J’en ai essayé plusieurs en faisant tourner l’axe à la main. J’ai choisi ceux qui me permettaient d’avoir une trace longue (pour plus de précision), mais inférieure à 120° environ car après, si le couple résistant augmente encore, les ressorts ne s’allongent plus et « coupent le fromage » en venant toucher le centre du montage. C’est quasiment la grande trace circulaire que l’on voit sur le papier.
Cerise sur le gâteau : la torsion de la tige filetée qui tient les ressorts, conjuguée à la méthode d’accrochage des poids et au positionnement de la mine de crayon, a tendance à maximiser le tracé sur le papier. Il en est de même pour toutes les pertes introduites par le montage.
J'ai 25 cm de course en vertical avec un rapport de 2,5 mm / tour il ne faut pas s'endormir sur l'interrupteur de la perceuse !!! (j'ai pas mesuré la vitesse de rotation de la perceuse pendant l'essai mais ça allait trés vite, peut être trop vite. Pour les pièces métalliques que je veux réaliser, je ne pense pas qu'il faille une grande vitesse en plongée.
Quelle vitesse avez vous sur vos fraiseuse sur l'axe vertical ???
Pour le nom du montage, je pense que "couplographe dynamique" est adapté à l’objectif et à la méthode. Le mot dynamographe qui est plus technique mais qui semble être déjà utilisé à l’état statique :
dans le domaine médical pour mesurer la force musculaire.
En horlogerie pour la tension du ressort de barillet
Comme d’habitude, je suis preneur de vos remarques et je suis disposé à vous apporter des réponses, mais pas de plan !!!!