D
Dodore
Compagnon
Oui bien sûr l’outil couteau n’est pas très facile à affûter , c’est pour ça que j’ai proposé un outil à charioter droit
Il faut entendre : et toujours moucher l’angleet toujours boucher l'angle
Pour moi c’est surtout pour avoir un meilleur état de surfaceEn fait à l'extrême pointe, le métal n'est pas assez solide pour résister.
c’est surtout pour avoir un meilleur état de surface
Tout à fait d'accord, si la machine est assez rigide et que ça ne "broute" pas.un outil à dresser d’angle pour avoir une partie de l’outil qui fait une sorte de planage
Bonjour
Quand il vient d'être affuté le bord tranchant est très fragile , surtout si l'affutage s'effectue sur le pourtour de la meule ce qui n'est pas recommandé car produisant un affutage en creux , ou il faut utiliser des meules d'un diamètre supérieur à 250mm , qui explique l'intérêt des tourets MAPE avec leurs grandes meules .
L'affutage doit se faire toujours sur la face de la meule .
Pour augmenter le temps d'utilisation de l'outil il est recommandé d'effectuer à la main un cassage du bord tranchant à la pierre à affuter.
Un cassage d'angle léger 0.2mm maxi , contre le tranchant , sous une pente correspondant à la moitié de l'angle de coupe .
A+
Exact, les carbures étaient interdis, mon maître d'apprentissage m'avait quand même conseillé de les emporter...Moi j’ai passé mon CAP en 1961 et a l’époque on avait simplement entendu parler des carbures . Je ne suis pas sûr, mais il me semble que, au debut, les carbures étaient interdit pour les examens
je me rappelle encore mon premier ( ou deuxième) affûtage de carbure . C’est un ouvrier qui m´a expliqué qu’il fallait simplement faire une petite gorge ( le brise copeaux)
autrement comme tous les apprentis , à l’époque, c’était l’affutage des outils à main levé
je vais certainement faire hurler les puristes , mais sur un touret basic ( je veux dire sans table inclinable) on utilisait aussi bien la périphérie de la meule que le coté ( la face plane )
On lit souvent ici qu'il ne faut pas utiliser le coté de la meuleon utilisait aussi bien la périphérie de la meule que le coté ( la face plane )
J'imagine que si l'effort radial appliqué sur la meule ne peut pas porter atteinte à son intégrité, il n'en va pas de même avec un effort axial. Du moins, les efforts axiaux admissibles doivent etre assurement moins important.On lit souvent ici qu'il ne faut pas utiliser le coté de la meule
Je n'imagine pas les fabricants de meule orienter chaque grain! Sur le coté, ça coupe pareil...une meule, c'est pas un disque à tronçonner.
Bonjour ,C’est un ouvrier qui m´a expliqué qu’il fallait simplement faire une petite gorge ( le brise copeaux)
Bonsoir et tout à fait d'accord. Dans ma vie professionnelle , j'ai vu à plusieurs reprises des ingénieurs se faire planter par des opérateurs que beaucoup prenaient pour des nuls. Au niveau de l'affûtage j'ai appris en premier à affûter des outils pour étau limeurà la main en 1970 et j'ai terminé ma carrière responsable d'un laboratoire métrologie ( un vrai ) mais ça n'a pas toujours été facile. C'est comme cela que l'on apprend. Bonne soirée à tousBonjour,
Je travaille à main levée comme dit Dodore,il faut l'avoir vu faire par un habitué me semble t-il pour refaire dans un premier temps. Après c'est le coup de main, pour les forets c'est pareil, jusqu'à 16 pour ma part et le contrôle est vite fait, surtout pour les petits de 2 ou 3 , si ça coupe facilement, c'est bon. Bon c'est sûr après une bonne affuteuse pour un foret qui doit percer un trou précis, c'est souvent indispensable, mais si on n'apprend pas le système "débrouille " , on risque vite d'avoir un atelier rempli de machines qui ne servent que ponctuellement et les accessoires qui vont avec , c'est un peu 'sans fin ' . Un truc qui m'avait impressionné, c'était le peu de machines de Mr LINZ celui qui fabriquait les tours à barres rondes. Dans ce reportage, on se dit qu'il doit se creuser la tête souvent, mais bon que de savoir !! perdu sans doute ? Aujourd'hui je vois des BTS Fabrication qui n'ont jamais vu une machine universelle, certes la rentabilité impose ça, mais le niveau de recherche de l'opérateur, où en est-il ? L'objectif actuel est gagner du temps et surtout de l'argent, alors que dans les années 60, c'était de former un bon compagnon, qui était capable de se mettre à son compte, et là il fallait s'en poser des questions. Tout ceci pour dire, il faut observer, et faire SES essais personnels, l'innovation est à ce prix, non ? Encore une dernière chose, car je m'éloigne des plans Pr,Pf,...etc !!! Hier, je regarde une vidéo pour une machine de semis direct des céréales, l'industrie agricole en vend, et à 30 000 ou 45 000 Euros, ça fait tousser. L'exploitant agriciole, n'était pas satisfait du résultat technique du semis , ni de celui de la facture, donc il s'est investi à regarder en détail le problème et à mis au point sa propre machine (en prenant des éléments d'occase sur d'anciennes ) et créant son propre outil d'ouverture du sol. Et ça marche depuis des années, et ça coûte rien à comparer de ces machines rutilantes.Excusez-moi je suis un peu long, mais les collègues du forum sont des passionnés, y à qu'à lire ces expériences, certains "sans diplôme officiels" sont bien meilleurs que ces ingénieurs qu'on nous présente . Au fait ne pas confondre ingénieur et ingénieux, peut-être à l'origine le mot était vrai ?? Bon dimanche.
En temps qu'ancien tourneur fraiseur il est très courant de faire par exemple à main levée des outils à claveter à + 0.01/+0.02 mm !C'est la différence entre un professionnel et un amateur qui apprends dans son garage ! Y'a pas de client là ! Enfin je ne crois pas.....