Bonjour,
juste trois remarques
Je suis de ceux qui affûtent à main levée, non pas que je préfère mais je n'ai pas ce qu'il faut comme machine. Et surtout, pour ce que j'ai à faire, c'est suffisant. Mes remarques sont les suivantes:
- c'est bien beau de connaître les angles à respecter, mais qui d'entre nous affûte ses outils en fonction de la matière qu'il usine ? je ne dis pas qu'on fait tout avec le même outil, mais je ne me vois pas remplacer mes outils quand je passe de l'acier à l'inox (et pire même...). C'est important dans les ateliers de production, car on voit le résultat sur la qualité de surface, sur le rendement, sur l'usure de l'outil, et donc sur la fréquence des arrêts. Et tout ça joue sur la rentabilité. Mais ceux d'entre nous qui qui se posent les questions, ne sont pas dans les mêmes exigences. Donc, oui pour l'instruction, mais je pense un peu de souplesse dans la pratique. Ajoutons que les erreurs seront profitables à l'expérience, plus qu'un bon résultat obtenu en respectant tout au poil, mais on ne saura pas forcément pourquoi....
- je pense qu'en usinage et affûtage d'outil, ce qui fonctionne bien peut s'expliquer, se comprendre, se découvrir même avec un peu de réflexion. L'usinage avec les "plaquettes négatives" fait exception, je l'admets, j'ai trouvé cela très contre-intuitif au début, mais pour le reste, la bonne solution est souvent la plus logique à la réflexion. Il suffit de lire par exemple le bouquin donné pour info plus haut. Je ne dis pas que c'est inutile....
- une chose que j'ai constatée en pratique, est qu'on prend souvent ses désirs pour des réalités. Je m'explique, en regardant mon arête de coupe, j'ai souvent tendance à la trouver correcte (plaquettes carbure, éventuellement réaffûtée comme si c'était de l'AR). Or en utilisant une forte loupe (déjà dit par quelqu'un plus haut), moi j'ai la chance d'avoir un binoculaire x20, c'est fou ce qu'on peut être surpris.....