J
j.f.
Compagnon
Attention les yeux !
Je suis sûr que je vais me faire engueuler !
J'ai déjà tourné ce métal (roulements) avec succès, mais après détrempe au flambard propane. C'est dur, mais sans souci. Pour faire des cales pour roulements, c'est ultra simple de reprendre une bague du roulement usagé et de l'usiner.
Là, j'ai voulu voir ce que ça fait sur le métal sans détrempe.
Tout d'abord, simple chariotage. le carbone brûle et fait de belles étincelles et des feux de copeaux. C'est joli. Passes de 0.01 à 0.02 mm au rayon. 850 trs/mn, plaquette crabure. La bague fait environ 75 mm de diamètre. Conditions de coupe totalement pifométrisées naturellement.
Ensuite tronçonnage. Là, jai abandonné. Ca forçait trop. Vitesse moitié, plaquette carbure. J'ai sacrifié deux plaquettes, que je n'ai pas encore testées sur autre chose pour vérifier leur état. J'ai l'impression qu'elles n'ont pas souffert. Elle sont très résistantes, et j'en ai cassé une seule fois, un jour. Blocage, pièce éjectée, etc. Heureusement car elles sont très chères (10 €HT).
Deux constats :
- les plaquettes (triangulaires) en chariotage ont présenté un écaillage, minuscule, mais bien visible, non pas sur la face qui attaque en allant vers le mandrin, mais sur celle qui travaille au retour. Bien sûr, du fait du manque de rigidité, des jeux, etc. ça réusine au retour, et il faut faire ça deux fois avant de continuer. Cet écaillage est apparu sur les trois sommets, à l'arrière (sacrifice d'une plaquette pour voir, mais qui restera partiellement utrilisable quand même)
- c'est plus ou moins dressable et chariotable au carbure, mais le ronçonnage, c'est une autre histoire (j'utilise des plaquettes de 3.2 mm de large qui sont un vrai bonheur dans des conditions plus normales : acier, alu, inox, etc.)
- ma microlubrification est complètement dépassée dans ce contexte. La pièce finit par chauffer énormément, j'ai arrêté au jaune paille sur le tronçonnage (en revanche la plaquette reste froide)
D'où quelques questions...
Comment ça s'usine à l'état trempé ? Céramique, diamant ? Je suppose qu'il faut des machines très rigides, sans vibrations. Je sais que ça s'usine puisqu'on reprend des roulements dans certains cas spécifiques, même si les fabricants indiquent qu'il ne faut pas le faire.
Au point de vue arrosage, il doit falloir quelques chose de conséquent ?
Ssimple curiosité, car aucune envie de recommencer, au moins en ce qui concerne le tronçonnage. Pour le reste, si je recommence, je dégagerai l'outil au retour pour éviter l'écaillage. Je le trouve quand même curieux, cet écaillage...
Je suis sûr que je vais me faire engueuler !
J'ai déjà tourné ce métal (roulements) avec succès, mais après détrempe au flambard propane. C'est dur, mais sans souci. Pour faire des cales pour roulements, c'est ultra simple de reprendre une bague du roulement usagé et de l'usiner.
Là, j'ai voulu voir ce que ça fait sur le métal sans détrempe.
Tout d'abord, simple chariotage. le carbone brûle et fait de belles étincelles et des feux de copeaux. C'est joli. Passes de 0.01 à 0.02 mm au rayon. 850 trs/mn, plaquette crabure. La bague fait environ 75 mm de diamètre. Conditions de coupe totalement pifométrisées naturellement.
Ensuite tronçonnage. Là, jai abandonné. Ca forçait trop. Vitesse moitié, plaquette carbure. J'ai sacrifié deux plaquettes, que je n'ai pas encore testées sur autre chose pour vérifier leur état. J'ai l'impression qu'elles n'ont pas souffert. Elle sont très résistantes, et j'en ai cassé une seule fois, un jour. Blocage, pièce éjectée, etc. Heureusement car elles sont très chères (10 €HT).
Deux constats :
- les plaquettes (triangulaires) en chariotage ont présenté un écaillage, minuscule, mais bien visible, non pas sur la face qui attaque en allant vers le mandrin, mais sur celle qui travaille au retour. Bien sûr, du fait du manque de rigidité, des jeux, etc. ça réusine au retour, et il faut faire ça deux fois avant de continuer. Cet écaillage est apparu sur les trois sommets, à l'arrière (sacrifice d'une plaquette pour voir, mais qui restera partiellement utrilisable quand même)
- c'est plus ou moins dressable et chariotable au carbure, mais le ronçonnage, c'est une autre histoire (j'utilise des plaquettes de 3.2 mm de large qui sont un vrai bonheur dans des conditions plus normales : acier, alu, inox, etc.)
- ma microlubrification est complètement dépassée dans ce contexte. La pièce finit par chauffer énormément, j'ai arrêté au jaune paille sur le tronçonnage (en revanche la plaquette reste froide)
D'où quelques questions...
Comment ça s'usine à l'état trempé ? Céramique, diamant ? Je suppose qu'il faut des machines très rigides, sans vibrations. Je sais que ça s'usine puisqu'on reprend des roulements dans certains cas spécifiques, même si les fabricants indiquent qu'il ne faut pas le faire.
Au point de vue arrosage, il doit falloir quelques chose de conséquent ?
Ssimple curiosité, car aucune envie de recommencer, au moins en ce qui concerne le tronçonnage. Pour le reste, si je recommence, je dégagerai l'outil au retour pour éviter l'écaillage. Je le trouve quand même curieux, cet écaillage...