tour bv20L-1 mise en service, premier problème vibration et autre

  • Auteur de la discussion lion10
  • Date de début
L

lion10

Compagnon
Bonsoir
Merci pour cet anniversaire. Pour l'instant j'ai évité l'effet cactus avec les copeaux tournés.
Seul bémol lorsque j'ai dû fraisé avec ma dremel du fer plat cela a généré des copeaux piquant.
La suite c'est pour bientôt, je m'y applique.
cdlt lion10
 
L

lion10

Compagnon
Bonsoir

suite ...)

1) Etude de la réalisation de la fixation du support moteur sur le support du tour, elle permet aussi la translation selon l'axe X du support moteur afin d'aligner sur un même plan vertical la poulie motrice du moteur et la poulie réceptrice du tour.

Le principe du système retenu a été réalisé en 2 parties :
- un système de pince en U qui est fixé sur la barre horizontale haute du piètement du support du tour sur laquelle une barre taraudée est fixée.
- un fer en té se fixant sous le socle du support moteur.
Les 2 parties seront ensuite immobilisées par des vis avec possibilité de régler l'écart selon l'axe X, par des boulons et contre écrous, des rondelles ou des entretoises.

2) Réalisation de la première partie, la pince en U.

Les opérations suivantes furent réalisées :
- découpe d'une chute de profilé de 22 cm,
- découpe sur la longueur du profilé pour réaliser une pince ajustée à la largeur de la barre du piètement par recouvrement,
- découpe d'une cale dans une une chute du profilé pour compenser l'écart existant dans la soudure du pied du support.
Ma priorité est toujours de faire avec mon stock donc quelques découpes et un assemblage soudé sont souvent nécessaires, de plus j'ai trop peu voir pas de stock en tube carré de 40 mm.



- décapage des zones soudées,
- mise en position des pièces avec ajustement de la largeur,
C'est toujours utile d'avoir quelques chutes de grosses poutrelles pour faire de la soudure et faciliter la mise en position de préférence pour une soudure à plat.



- soudure avec un recouvrement des 2 longueurs de profilé.



Comme j'avais oublié d'ajouter une cale pour ajuster la côte intérieure de la pince avant soudure je dus faire quelques travaux d'ajustage en limant l'angle intérieur de la pince et la cale en forme de mini cornière.

Je dus faire un gros perçage à cheval sur le recouvrement des 2 pièces soudées. Ce fut l'occasion de défaire par 2 fois le cône de ma perceuse avec les efforts de perçage à la mèche étagée en 28 mm, la prochaine fois je manierai avec précaution ce style de foret que sur de la tôle simple.
Je dus finaliser avec la perceuse sans fil qui peina.
Peut être m'aurait il fallu faire cela au foret classique mais surtout avec une cale en bois martyr épaisse pour guider le foret voire une scie cloche ? Voire une découpe grossière au plasma mais il n'est pas encore mis en route !



3) Réalisation de la première partie, fixation de la barre taraudée.

Après quelques prises de mesure j'entrepris la fixation de la barre taraudée et de la pince sur le support du tour. Il m'a fallu calculer la distance du bord de la pince pour fixer au mieux la pince sur le support du tour. Les trous ne devaient pas être trop bas et donc trop près du bord inférieur de la pince ni être trop rapprochés de la paroi du tube carré du support. Un croquis et quelques calculs de jeu et le tout fut joué.
Quelques calculs de côtes réduisent les aléas même s'ils prennent un peu de temps.

Initialement j'avais prévu une pince forme en U afin d'éviter de percer le piètement du support du tour. Finalement je décidai quand même de me lancer sur du perçage à la perceuse à main levée pour fixer solidement la pince. En effet je craignais que la pince fixée uniquement par des boulons en guise de vis de pression se défasse du tube carré du piètement du support du tour avec les vibrations du moteur notamment. En plus la pince fut réalisée dans du tube de 2.5 mm d'épaisseur en serrant des vis de pression j'aurais pu l'écarter.

Une barre de section carrée de 16 mm fut découpée pour faire la barre taraudée sur laquelle allait être fixé le support du moteur.

Pour le perçage du support j'ai utilisé la pince précédemment pré percée à 6 mm pour me servir de canon de perçage pour pointer au foret puis percer. Après élargissement des trous des vis M8 traversèrent la pince et le profilé carré du support du tour.
Je n'aime pas trop le perçage à main levé, sauf à utiliser comme ici un foret qui avait du mordant, un foret réformé issu d'une usine d'avion acheté sur le bon coin.



Ensuite je ne pus m'empêcher un coup de soufflette, c'est facile depuis que j'ai un compresseur à cuve avec une réserve en permanence.

Enfin des entretoises et des rondelles me permirent un serrage parfait de la pince et de la barre taraudée sur le support. Pour faire vite j'ai découpé dans du fer à béton qui était déjà percé un peu près au centre à la perceuse à colonne dans un support depuis inutilisé.





cdlt lion10
 
Dernière édition:
L

lion10

Compagnon
Bonjour

Suite ...)

1) Réalisation de la deuxième partie de la fixation du support moteur sur le support du tour, incluant la translation selon l'axe X du support moteur afin d'aligner sur un même plan vertical les poulies.

Il s'agissait d'ajouter un lien entre le socle du support du moteur et la première partie du système la pince fixée sur le support du tour.

Ne disposant pas de grosse cornière je suis parti sur un montage à base de fer en té, le tout prolongé en hauteur par du fer plat. Le fer en té m'a permis également plus de latitude pour positionner le fer plat d'un coté ou de l'autre coté de l'aile. Mais au final une soudure et une fixation non symétrique ne permet pas de pivoter selon un axe vertical le fer en té mais ce n'est pas gênant.

Donc découpage de quelques morceaux de ferraille de 180 mm de long.
- un fer plat de 45 mm de lareg et d'épaisseur 8 mm,
- du fer en té de 35 mm de base et de 40 mm de hauteur.

Dans ma volonté de terminer quelques étapes de découpe avant l'heure de silence c'est à dire 19h30 je découpai un morceau de 160 mm au lieu de 180 mm. La suite me montra que ce n'était pas gênant. Encore une fois même si cela m'arrive rarement, travaillé dans la précipitation à des heures tardives stressé par l'heure d'échéance du silence des machines cela peut mener à des erreurs. Il faudra que je trouve plus tard une scie à ruban à moins que j'en fabrique une avec 2 têtes de meuleuse comme vu sur www.

Après découpe et décapage du fer en té et du fer plat je réalisai une entaille dans le fer en té afin de faire passer un écrou M10 et laisser l'espace nécessaire afin d'y passer une clé de serrage.
Cette fois ci je dégrossis rapidement l'entaille avec des traits de coupe faiblement espacés et réalisés avec le support de tronçonnage et la meuleuse de 230 mm.



Après calcul du recouvrement pour la soudure du fer plat je marquai au pointeau le bord de la soudure en plus de quelques annotations afin de supprimer les risques d'erreur de positionnement avant soudure. J'avais donc un recouvrement de 15 mm pour souder en clin le fer plat sur le fer en té.



2) Fixation du fer en té au socle du moteur.

Voulant tout pouvoir démonter je me suis orienté sur une fixation par vis. En plus cela élimina tout risque de déformation de soudure.

Il me fallu tout d'abord déterminer l'emplacement des trous de fixation sur le socle compte tenu du trou existant déjà pour une vis M10 fixant le pivot selon Y avec le socle. La plaque de tôle étant plate forcément et avec un bord bien régulier le tracé fut facile. Il me fallu juste retrouver le centre d'un trou déjà percé avec quelques traits en diagonale dans un rectangle. Enfin les trous devaient être accessibles et ne pas tomber dans l'aile du fer en té ou trop près d'un bord.


Pour le perçage du fer en té et de la tôle j'ai réalisé des contre perçages immobilisant une pièce par rapport à l'autre avec des pinces étaux. Au total 6 trous mais ce fut un peu long et pour cause. Je dus réaliser un contre perçage au diamètre 5 mm des 6 trous puis reprendre les trous du socle seul au diamètre 6 mm. En effet le fer en té fut taraudé en M6 sur les 6 trous, ce qui ne nécessitait qu'un trou de 5 mm. A défaut d'avoir une fraiseuse et une vrai table croisée mon étau croisé m'a été fort utile comme toujours mais il faut bien voir que pour repercer un trou précisément le seul moyen qui me parait fiable c'est de centrer le trou avec le foret initial, puis défaire ce foret et serrer le plus gros. Heureusement les diamètres étant proches je ne devais pas descendre la table de la perceuse et perdre l'axe de mon perçage sauf à jongler avec des forets courts et extra courts.

Une chute de poutrelle en H serrée dans l'étau me permit une bonne assise pour la plaque à percer et un serrage assez facile.





Concernant les vis à tête fraisée j'en avais peu en stock et je notai qu'il me fallait en approvisionner plus tard. Je suis parti sur des vis à tête fraisée avec une empreinte à clé mâle. Ce fut je pense un bon choix pour le vissage rapide d'approche avec un tournevis électrique et pour le serrage final manuel. Peut être que c'est un désavantage si les têtes de vis sont peintes auquel cas elles seraient plus difficiles à nettoyer pour y positionner l'outil de serrage. Sur une vis à lame plate le nettoyage de la peinture est plus rapide et facile.

Pour l'encastrement des vis à tête fraisée j'ai eu un peu de mal essentiellement à cause des vibrations de la plaque sur l'étau croisé. Je décidai alors de défaire provisoirement l'étau croisé ce qui fut l'occasion de procéder au nettoyage de la table de perçage, il y avait beaucoup de copeaux d'accumulés.

Du coup je découvris une autre perceuse et pus réaliser les encastrements des têtes de vis avec un foret de 13 mm. Pour m'aider pour ajuster la profondeur de perçage j'avais pris une vielle vis à tête fraisée raccourcie afin de voir si elle dépassait de la plaque fraisée. N'ayant plus de dispositif de mouvement croisé j'ai utilisé la rotation de la table de la perceuse et la rotation de la table par rapport à la colonne afin que le trou de perçage tombe en face d'une rainure de la table. C'est étonnant que la table de la perceuse ne dispose pas d'un trou central mais ce n'est pas indispensable non plus.



Après ces opérations un peu longue j'étais content de constater que les trous tombaient bien en face et que les encastrements des vis à tête fraisée ne gêneraient pas la rotation selon l'axe Z de la partie se trouvant au dessus sur le socle du support moteur.





J'avais prévu de faire des entailles sur l'aile du fer en té afin de passer une clé pour serrer des contre écrous sur les 6 vis M6 qui immobilisent le fer en té sur le socle. Mais je pense que j'opterai si nécessaire pour une solution de freinage chimique avec du frein filet Loctite sur chacune des vis fraisées M6 qui se vissent dans le fer en té.

cdlt lion10
 
Dernière édition:
J

jeandupont

Compagnon
Bonjour ,

Pourquoi ne pas avoir taraudé dans le Té ? ça fait des économies d'écrous , de rondelles , et autre " Produits-Chimiques "

 
P

philippe2

Compagnon
Bonsoir et moi non plus, je ne comprends pas,

Je dois être bouché à l'émeri. Beaucoup de littérature (avec maîtrise du passé simple), de digressions pour le suspens, et c'est bien illustré. Peut-être que ceci est éditable en tant que roman ? Mais là j'ai toujours du mal à savoir où nous allons.

Bien cordialement,
 
M

Milodiou

Compagnon


Je pense qu'on est plus dans l'art brut ou abstrait qu'autre chose.

IL est bien outillé, pas manchot, c'est réfléchi, mais c'est comme celà, rien ne l'arrêtera dans son expérimentation.
C'était la même avec le support...
 
B

brise-copeaux

Compagnon
Mais là j'ai toujours du mal à savoir où nous allons.
Re,

Je ne sais pas, je me demande si il connait le chemin, et pourvu qu'il ai d'embuche en route...en tout cas le bout du tunnel arrive ont va y voir plus clair.

@ +
 
L

lion10

Compagnon
Bonsoir

Suite ...)

1) Réalisation de la deuxième partie de la fixation du support moteur sur le support du tour, incluant la translation selon l'axe X du support moteur afin d'aligner sur un même plan vertical les poulies, union de la plaque et du fer en té.

Le fer en té fixé par 6 vis sur le socle devait être prolongé car l'aile n'était pas assez haute afin d'être reliée au support à la barre taraudée decrite dans la première partie.

Les pièces ayant été précédemment décapées il me fallait les mettre en position puis les souder. Je pensais souder en serrant simplement le fer plat sur l'aile du fer en té, mais je m'aperçus que tout n'aurait pas été bien perpendiculaire. Pour éviter cet écueil je pris 2 aimants de soudeur pour bien positionner le fer plat, 2 cales de fer provisoires me permirent de compenser l'épaisseur de la base du fer en té. Ce qui m'importait c'est que le fer plat soit soudé perpendiculairement au socle du support. En quelque sorte ce fut une soudure en clin entre l'aile du fer en té et le fer plat, mais avec les 2 pièces volontairement pas bien plaquées l'une sur l'autre.

J'avais été déçu de l'usage des aimants de soudeurs pour un autre montage, mais là sur un montage avec une plus grande surface d'appui et en combinant 2 aimants la force d'attraction fut suffisante pour pointer. C'est somme toute pratique pour certaines opérations lorsqu'un serrage plus robuste par une pince étau ne permet pas simplement l'équerrage souhaité.





Pour la réalisation de la soudure un coté fut plus problématique et la soudure ne me satisfit pas mais je décidai de ne pas reprendre la soudure, pensant à juste titre qu'un coté est suffisamment bien soudé. Après analyse la position des pièces ne m'a pas permis de bien incliner l'électrode.




2) Mise en position du support moteur sur le support du tour, les premiers problèmes d'intégration.

Le moteur est fixé sur son berceau d'origine avec des vis trop courtes. En attendant d'en approvisionner d'autres M6 Btr -60 je suis repassé avec des vis M6 -60 en tête hexa. Deux tête hexa dépassant sous le berceau moteur le maintenaient dans une position insuffisamment inclinée pour glisser le moteur derrière le tour. Une capacité du moteur butait contre la tôle du tour. Je devais donc soulever le moteur pour le manipuler et le passer dessus la boîte de vitesse. Comme c'est finalement assez lourd à bout de bras j'entrepris une découpe supplémentaire horizontale dans la tôle du carter cache poulie du tour BV20, plus exactement un coup de lime électrique.

Aussi un peu plus tard pendant la phase de position provisoire du support moteur sur le support du tour, lorsque le moteur était en position courroie détendue il m'a fallu refaire une autre découpe cette fois ci verticale. La disqueuse 125 mm étant sortie j'en profitai alors pour gagner quelques mm en procédant aussi à une nouvelle découpe horizontale de la tôle du tour.



Le système de tension de la courroie était initialement prévu par une tige filetée anciennement un crochet de chaîne à vache fourniture dont je dispose pour des raisons historiques en quantité. Le crochet permettait de visser la tige filetée, aussi le support en place le crochet butait contre le mur.
Le correctif fut simple, une découpe pour supprimer le crochet et 2 écrous avec une rondelle. La rondelle servira de butée pour la clé mixte ou la clé à douille qui me permettra de tendre la courroie par la suite. Du frein filet sera très certainement positionner plus tard.



En attendant le montage définitif une solution simple pour tourner cette vis à la perceuse électrique sans fil pour défaire la vis pour mettre le support en pièce reste à trouver, à moins que je récupère un adaptateur augmentation 1/4 vers 1/2 pour la dévisser rapidement.

3) Mise en position du support moteur sur le support du tour, finalisation de la barre taraudée, première partie du dispositif.

Le support moteur en position je déterminai l'emplacement des trous taraudés M8 dans la barre fixée sur le support. C'est par l'intermédiaire de 3 trous que le support moteur sera fixé sur le support du tour avec une pré position selon l'axe Y.
Un emplacement que j'espère judicieux relevé expérimentalement devrait permette une position du support moteur suffisamment reculée afin de pouvoir tendre la courroie avec la vis mais aussi une position pas trop reculée afin de pouvoir défaire ou monter la courroie lorsque la vis sera en position courroie détendue.



En réserve 2 trous taraudés en plus furent effectués sur la barre à chaque extrémité. En toute rigueur j'aurai dû faire un calcul des entraxes maxi et mini des poulies pour déterminer précisément les trous de fixation, mais une solution de réserve s'offre à moi. S'il le faut je pourrai toujours implanter un tendeur de courroie fixé sur le mur ou sur le support moteur.
Les 3 trous de fixation de la barre sur le support du tour ne sont pas alignés sur les 5 trous taraudés pour fixer le support moteur mais cela ne nuira pas à la fonctionnalité.

Les photos ci dessous illustrent ce que devrait être la fixation du support moteur au support du tour. Un lien supplémentaire une sorte de serre joint devrait également compléter l'ensemble après essai et d'autres dispositifs selon les problèmes rencontrés.

La prochaine étape consistera au traçage puis au perçage du fer plat soudé sur le fer en té.



Cdlt lion10
 
B

brise-copeaux

Compagnon
Et après tout ça si ça vibre encore ...reste une solution...coulé 1 mètre cube de béton dessus.
 
M

MIC_83

Compagnon
Bonsoir à tous et toutes,

Lion10, si l'origine des vibrations sont générées par le moteur, je doute que les choses s'arrangent avec un montage aussi rigide et totalement disproportionné!
J'aurais plutôt vu une amélioration de la fixation d'origine sans tomber dans la démesure et isoler du bâti éventuellement avec des paliers silentblocs ou changer le moteur !
Là, honnêtement ton bazar va peser plus lourd que le tour !

Depuis le temps, tu aurais pu réaliser tes pièces usinées sur le tour directement histoire de le prendre en main!
L'achat et l'utilisation d'une machine-outil c'est justement d'avoir la précision d'exécution et une esthétique plus séduisante coté assemblage .

Bonne continuation.
Michel
 
T

tronix

Compagnon
Bonsoir,

on va dire que l'intérêt principal (sinon unique ?) est de faire plaisir à son auteur. Et il fallait oser ! Mais cela ne gêne personne, et pour les âmes sensibles, il y a d'autres sujets...
Donc, bonne continuation, et des copeaux bientôt, peut-être.
 
L

lion10

Compagnon
Bonjour

Suite...)

1) Réalisation de la fixation du support moteur sur le support du tour, le tout incluant la translation selon l'axe X du support moteur afin d'aligner sur un même plan vertical les poulies, traçage des points de fixation.

La première partie fixée sur le support du tour comportait 3 trous sur la barre taraudée. Il m'a fallu reporter la positions de ces 3 trous choisis sur le fer plat soudé pour prolonger le fer en té (deuxième partie). Ces 3 trous étaient situés sur la médiane de la barre taraudée à 8 mm de son bord supérieur.
La soudure du fer plat fut réalisée dans de bonnes conditions donc quand les parties étaient plaquées l'une sur l'autre les deux pièces étaient bien plaquées.
Mais le traçage ne fut pas facile en raisons des point suivants :
- le bord inférieur du fer plat n'était pas parfaitement dégauchi et ne pouvait pas servir de référence, (décapage, meulage avant soudure pour peinture ?)
- le bord supérieur de la barre taraudée était caché en partie derrière le fer plat seules ses extrémités carrées de 16 mm m'apparurent accessibles,
- le bord supérieur de la barre taraudée n'était pas rigoureusement parallèle au plateau en bois du support du tour, (car le piètement bureautique récupéré et transformé n'est pas parfait et cette partie du piètement a été réutilisée telle quelle)
- les bords verticaux du fer plat n'étaient pas parfaitement dégauchis, (meulage, arrondi...)

Dans un premier temps j'avais reporté le bord supérieur de la barre taraudée en positionnant une petite équerre plate plusieurs fois de suite sur les cotés du fer plat pour tourner autour de ses arrêtes en quelque sorte et reporter un tracé. Mais ensuite je n'arrivais pas à reporter précisément cette ligne pour en déduire le tracé de la ligne des centres des trous à percer.

Finalement je réussis à faire un montage pour relever la ligne de référence en m'aidant :
- d'un aimant de soudeur pour maintenir une équerre à chapeau là où une pince étau ne pouvait être facilement placée,



- d'un vieux serre joint Castor ou Polyrex avec un mini vé de serrage intégré pour serrer une deuxième équerre à chapeau sur son chant,



- une chute de tôle pour compenser un écart pour glisser facilement une règle de traçage,



- une équerre plate pour faire le tracé en m'appuyant sur les bords des 2 équerres à chapeau.

Il va sans dire qu'après ce montage je rayai avec un insistance la ligne de référence sur le fer plat pour ne pas la perdre. S'il me faut la faire disparaître par la suite , je m'appuierai sur le pouvoir couvrant d'une ou de deux couches de peintures ou j'userai du pouvoir d'un disque de décapage à lamelles.

Une fois cette ligne tracé il me fallait encore reporter la ligne des centres des trous à percer situé à 8 mm. Là encore ce ne fut pas facile. Dans un premier temps j'avais pris une équerre à combinaison mais la côte de 8mm n'était pas constante car le bord du fer plat n'était pas dégauchi. Enfin je tentai l'usage d'un compas, mais régler l'écart de 8 mm en tenant le réglet, le compas et une loupe ce fut irréalisable parce que je me contraignais à faire les choses avec précision. Quand à utiliser directement le réglet cela ne me satisfit pas pour les mêmes difficultés.

Un montage sur l'étau avec 2 pinces étau me permit d'immobiliser une équerre utilisée en tant que règle. Il me resta alors à tracer la ligne de centre placée à 8 mm. Pour éviter la problématique de traçage avec un réglet j'eus l'idée d'utiliser une clé mâle de 8. Une recherche préalable dans mon petit stock de ferraille échoua, je n'avais pas de chute bien calibrée.



Après ce traçage je réalisai ensuite le pointage au pointeau automatique , avec le réglet tenu par un aimant de soudeur pour réaliser une ultime vérification, mes deux mains tenant une loupe dans un premier temps puis le pointeau automatique en prenant soin de ne pas le faire glisser.

J'avais envisagé le positionnement des trous à 8 mm avec mon étau croisé et un comparateur sur la perceuse directement mais entre temps cette solution fut négligée.

Je ne parle pas ici du tracé des autres lignes verticales des trous de centre , elles furent réalisées plus facilement dés le début, seule la deuxième ligne horizontale théoriquement me donnant l'intersection me posa de sérieux problèmes.

A l'issu de ce traçage laborieux je notai un problème de moyen dans mon fichier excell qui consigne tous les problèmes à résoudre ou résolus avec espoir dans tirer des checklist pour le futur et d'améliorer ce qui peut l'être. Je ne suis pas équipé pour faire du traçage en l'air. Il me faudrait dans l'idéal :
- une équerre avec des rainures pour maintenir une pièce en l'air,
- des vérins pour régler l''inclinaison d'une pièce avant serrage sur une équerre rainurée,
- voir l'utilisation du laser en croix avec un support de réglage précis sorte de table croisée avec en plus rotation et surélévation pour traçage parallèle plus haut d'un second trait.


2) Perçage puis ajustage après mise en situation du support moteur sur le support du tour.

Après toutes les précautions prises pour le tracé le perçage des 3 trous tout d'abords au diamètre 8.5 mm fut une formalité.

Après essai quelques ajustages somme toute mineurs furent quand même indispensables :
- dans une première étape les 3 trous furent repercés à 9 mm en vain puis 9.5 mm les deux extrêmes,
- le trou central s'est transformé en lumière ce sera je l'espère la seule ombre au tableau.



4) Maquettage de l'assemblage des 2 supports.

Après l'ajustage le socle du support moteur sans le moteur pour l'instant glisse facilement sur la plateau en bois du support du tour tout en coulissant sur les 3 vis qui ne gênent plus.

La prochaine étape consistera à choisir la visserie la mieux adaptée dans mon stock et régler l'ensemble pour l'alignement des poulies.



Un essai rapide sans tension de la courroie m'a permis de voir que le réglage de la courroie devrait être beaucoup plus facile qu'avant et prometteur comme je l' espère depuis le début de cette modification.

Je suis bien conscient que le fonctionnement dynamique de l'ensemble sera une autre étape. Mais il reste dans tous les cas d'autres axes d'amélioration et des travaux soit sur le tour, sur le support du tour et le moteur.

cdlt lion10
 
G

guy34

Compagnon
bonjour à tous ,

ah , il y aurait donc une autre étape ??? mais combien il y en a au juste ?? et puis pourquoi tu cries comme ça ; tu penses que le mur va te répondre ...
pour ce qui est de la conscience , il faudrait la bonne dose de sagesse de terminer ton affaire en silence pour venir rendre compte une fois fini et testé que le but est atteint : tout est parfait , les gars , le silence est total , le couple d'enfer , et les cotes au micron !!!!
j'en fait beaucoup , d'accord ; on prend la graine là ou elle est ;
A++
GUY34
 
P

philippe2

Compagnon
Bonjour,

Les faits et gestes (et la vie) sont contés d'une façon parfaite et exhaustive, cela pour dire que c'est une saga (lien Wikipédia), dont je me permets une citation partielle : "On appelle saga un récit toujours en prose, ce point est capital, rapportant la vie et les faits et gestes d'un personnage...".

Je ne me prive pas de tout lire (et je ne voudrai pas que l'auteur s'interrompe), d'autant que la fin de l'histoire n'est pas encore écrite. On ne va pas se priver d'une bonne lecture au coin du feu, non ?

Bien cordialement,
 
B

brise-copeaux

Compagnon
Mais il reste dans tous les cas d'autres axes d'amélioration et des travaux soit sur le tour,
Re,

Ho purée!!!! il va te tuer ce tour...quand tu auras fini tu n'aura plus le mode d'emploi "égarer" et même si tu là toujours il ne correspondra plus au tour.

@ +
 
J

jeandupont

Compagnon
Bonjour ,


Entièrement d'accord avec ça , et pourvu que ça dure , c'est tellement bien raconté , je m'en lasse pas
 
G

guy34

Compagnon
bonjour à tous ,

" il y a deux catégories de personnes , ceux qui ont des pistolets et ceux qui creusent ... toi , tu creuses !!!! "
eh bien ici il y a ceux qui se sont lassés et ceux qui trouvent un roman bien digeste ;
il faut de tout pour faire un monde , mais l'usinage n'est pas du roman c'est une évidence ;
A+++
GUY34
 
G

guy34

Compagnon
RE ,

oui , Jean , c'est vrai ; je ne m'étais pas rendu compte que je pourrissais le sujet ;
bonne lecture à vous au coin du feu ;
beaucoup ne disent rien , je vais les imiter
au revoir
GUY34
 
J

jeandupont

Compagnon
Bonjour ,

Bein alors ? le tour est dans la benne ou bien ?
 
L

lion10

Compagnon
Bonjour

Suite )...

Le temps qui passe et qu'il faisait (c'est toujours d'actualité quelques degrés) aura eu un peu d'impact sur l'avancement des travaux, en plus d'une panne d'électroménager qui m'aura pris du temps. J'attendais quelques fournitures électriques pour pouvoir refaire en version provisoire améliorée le câblage notamment avec des cosses "crimp".
Pour l'instant ces fournitures ne sont pas toutes à disposition. Enfin je ne savais pas comment j'allais procéder pour assurer la protection du carter courroie.

1) Fixation du support moteur sur le support du tour, le tout incluant la translation selon l'axe X du support moteur afin d'aligner sur un même plan vertical les poulies et en réserve la possibilité de choisir le pré-positionnement selon Y pour la tension de la courroie.

Il me restait à choisir la visserie pour fixer les 2 parties du support ensemble tout en permettant une course suffisante sur l'axe X pour aligner les courroies et d'autre part un serrage efficace.
l
Le tout devant être facilement démontable pour un réglage du pré-positionnement selon Y, je ne pouvais pas mettre de tige filetée immobilisée via du frein filet dans la barre taraudée tel un goujon définitif.
Je partis donc avec des vis btr M8 de longueur 60 mm que j'avais en stock, avec des écrous en contre écrou de chaque coté du fer plat et aussi pour faire contre écrou avec le trou de la barre taraudée.




J'avais pensé aussi faire :
- un goujon dévissable à partir d'une chute de tige filetée sur laquelle un écrou aurait été immobilisé par du frein filet,
- un prolongement d'une vis sans tête raccordée à une entretoise puis à une chute de tige filetée mais cela me parut plus incertain et long à faire. Enfin pour faire une telle entretoise je n'avais pas de matière hexagonale.
J'ai donc noté qu'il me fallait récupérer des vielles clés mâles pour le cas où j'en aurais besoin à l'avenir.

Plus tard pour faciliter l'assemblage je pense que je mettrai des vis sans tête de 60 mm, les seules que j'avais en longueur 40 mm ne suffisaient pas.

2) Mise en situation, le moteur en situation était trop bas..

Le dessous du moteur frottait contre l'écrou de serrage du berceau, j'intercalai donc une septième rondelle pour le surélever et laisser un jeu fonctionnel.



3) Essai de tension, quelques modifications des butées de la tige filetée limitant son jeu selon Y furent nécessaires.

Le système de tension de la courroie me révéla plusieurs problèmes d'intégration :
- quand je tendais la courroie c'était long et peu accessible en manœuvrant la tige filetée avec ses 2 écrous. Le cliquet pouvait rester coincé contre le mur car la tige filetée réglant la tension était équipée à son autre extrémité d'une autre butée mal ajustée laissant trop de jeu de translation de la tige filetée,
- l'espace entre le mur et la poignée du cliquet était trop faible, je risquais de m'érafler la main en la frottant contre le crépi du mur de l'atelier,
- le démontage de la vis la tige filetée de tension pouvait être difficile si l'extrémité était abimée puisqu'il n'y avait pas de tête comme sur un boulon à tête hexa par exemple.

Je décidai donc de refaire en partie le système en ajoutant du frein filet d'un coté sur 2 contre écrous et d'ajouter 2 contre écrous fait maison à la tronçonneuse sur l'autre extrémité. Le jeu étant réduit par un nouvel ajustement je pouvais désormais accéder au vissage ou dévissage de la tige filetée des 2 cotés coté mur ou à proximité de la boîte de vitesse.



Enfin le démontage de la tige filetée était assez long à la main. Depuis j'ai acheté une adaptation 1/2 vers hex 6.35 mm pour dévisser ou visser rapidement à la perceuse électrique. Par contre cette opération n'est pas possible pour le réglage de la tension de la courroie lorsque le support est monté faute d'espace suffisant à cause du mur d'un coté et de la boîte de vitesse de l'autre coté, mais cette opération n'est pas aussi longue et fastidieuse. Peut être qu'un cliquet pneumatique pourrait passer mais je n'en ai pas encore.



4) Essai de tension, ajustement du pré -positionnement du moteur selon Y.

Les trous sur la barre taraudée initialement percés étaient trop vers l'avant du tour. Pour tendre la courroie avec la tige filetée j'étais quasiment à la fin de l'excursion possible. Le moteur était trop reculé en Y proche du mur et surtout le berceau du moteur n'était pas assez au milieu de la barre 9 qui le soutien et sur laquelle le berceau coulisse perpendiculairement.
Dans un premier temps je pensais utiliser des trous en réserves mais je dus en percer d'autres sur le fer plat. La ligne de hauteur des centres ayant été précédemment tracée avec insistance sur toute la largeur du fer plat, le traçage puis le perçage furent assez rapides.



Privilégiant une tension efficace de la courroie au besoin, cela pourrait nuire à la facilité de pose de la courroie. Mais au pire, il me faudra désolidariser les 2 parties du support moteur pour enfiler la courroie, juste 2 vis M10 assez bien accessible. Depuis quelques essais de tension me prouvent d'ailleurs que ce n'est pas trop gênant.

Un essai avec la courroie XPZ710 (erreur de commande en remplacement de la courroie non crantée d'origine, depuis je suis parti sur un montage avec une XP737) ne m'évita pas cet ajustement car la courroie est définitivement trop courte et le moteur butte contre la boîte de vitesse à cause d'une de ces capacités.

5) Essai de tension, une translation selon Y génère une rotation parasite selon le pivot Z.

Lorsque je tendais la courroie, le moteur se mettait de travers car le berceau moteur ne glissait plus perpendiculairement à la barre 9 comme prévu.
Dans un premier temps je suspectai un jeu dans la noix qui maintenait l'écrou taraudé pour communiquer la translation selon Y avec la tige filetée. Puis je mis assez rapidement en évidence une faille dans mon système. Le guidage du berceau se faisait uniquement par les 2 vis qui coulissent dans les lumières du berceau moteur.
Je tentai une réduction du jeu entre les vis et les lumières en intercalant une chute de tuyau de cuivre mais en vain.
Puis je fixai une barre carrée de 10 mm de coté de 12cm de longueur avec 2 vis btr M5 afin de faire une glissière pour guider le flanc du berceau et le correctif fut concluant, à priori une seule apporta suffisamment .





Je notai lors de la réalisation de ce correctif quelques améliorations futures potentiellement réalisables :
- une refonte du berceau avec des lumières plus longues sur l'axe Y,
- un système de coulisseau sous le berceau pour guider les lumières et forcer un mouvement perpendiculaire à la barre 9,
- un fraisage pour élargir le haut des lumières, tel un lamage sur toute la longueur afin d'y mettre un écrou en forme de tasseau comme ceux utilisés sur les tables rainurées des machines outils.

5) Liste des actions restantes et des problèmes à résoudre.

Etant proche des essais dynamiques il me fallait avoir un récapitulatif manuscrit des actions restantes et des problèmes à résoudre par la suite.
La liste est assez longue mais dans l'état une première version du support opérationnel avec moteur alimenté devrait venir. D'autre part les travaux devraient être arrêtés prochainement pendant quelques temps, il est très important pour moi d'avoir une synthèse pour la reprise.

La prochaine étape sera donc la refonte partielle de la protection des éléments tournants en réutilisant une partie du carter d'origine.

cdlt lion10
 
Dernière édition:
B

brise-copeaux

Compagnon
Ah ouf content que ça avance, c'est pour quand le baptême, je tiens à être là pour couper le ruban
 
P

philippe2

Compagnon
Ah ouf content que ça avance, c'est pour quand le baptême, je tiens à être là pour couper le ruban
Bonjour

Et moi aussi, devant une bonne bière.

@lion10 : ta façon générale de t'exprimer, par ailleurs parfaitement formulée, me fait penser que tu bosses dans le groupe automobile "au lion et aux doubles chevrons" que j'ai pratiqué un paquet d'années. Parler de "fait technique", cela ne s'invente pas.
Confirmes-tu (à moins que cela soit confidentiel...) ?

Bien cordialement,
 
L

lion10

Compagnon
Bonsoir

Suite ...)

1) Etude des possibilités de fixation du capot carter courroie.

Les possibilités de fixation qui s'offraient à moi étaient les suivantes :

- Montage des charnières avec un pivot vertical en façade du tour à proximité de la boîte de dérivation dans ce cas j’aurais bénéficié d'une arrête verticale de 21 cm pour y fixer des gonds. Aussi pour accéder à la boîte de vitesse, j’aurai été coincé entre le mur et la porte ouverte.

- Montage des charnières avec un pivot horizontal avec ouverture vers le haut tel un capot de voiture. Mais la conception me parut plus difficile à réaliser, il aurait fallu des vérins pour maintenir le capot ouvert et pour fixer les charnières il m’aurait fallu démonter la tôle sur la boîte de vitesse du tour. Des craintes sur des conséquences sur la géométrie du tour m’en dissuadèrent également.

- Montage des charnières avec un pivot horizontal avec ouverture vers le bas, dans ce cas les gonds devaient être fixés sur une arrête horizontale de 25 cm sur la tôle fixée sur la boîte de vitesse ou sur une barre du piètement du support du tour. Craignant un manque de praticité du montage et quelques difficultés de montage cette solution fut aussi éliminée.

- Montage des charnières sur un pivot vertical sur le tour comme à l’origine. Des découpes faites dans la tôle fixée sur la boîte de vitesse et sur le capot avaient trop réduit la longueur de fixation d’une hypothétique charnière ne laissant qu’une arrête verticale de 10 cm environ, cette solution était inenvisageable. En plus dés le début de mes essais j’avais remarqué la mauvaise fixation de la charnière d’origine.

- Montage des charnières sur un pivot vertical un peu comme à l’origine mais en déportant l’arrête verticale de 8 cm de la tôle fixée sur la boîte de vitesse. Les gonds seraient donc désormais fixés à proximité du coin du capot sur le flanc du capot, je bénéficierais alors d’une arrête de 28 cm pour y fixer des gonds.

Ce fut cette dernière possibilité que j'implémentai donc par la suite.

2) Découpe du capot courroie d’origine.

Après traçage les parties en trop furent découpées à la scie sauteuse puis finies à la Dremel. Quelques disques à tronçonner furent utilisés. Cette première phase de découpe me permit de positionner le capot contre la tôle fixée sur la boîte de vitesse du tour. J'eus décidé au préalable de faire ces découpes à la scie sauteuse puis à la Dremel compte tenu des petites portions à couper.



3) Choix des charnières.

Souhaitant quelque chose de facilement démontable je partis sur des gonds de portes que j’ai conservés depuis longtemps, quelques boîtes Nesquick en sont remplies !

Pour retirer la peinture plutôt que d’avoir recours au chalumeau ou au décapant chimique je pris ma meuleuse droite Parkside que j’avais récemment achetée. Munie d’une brosse métallique le décapage fut assez facile. Je remarquai immédiatement à l’usage un problème d’ergonomie et de sécurité sur cette meuleuse. Il n’y a pas de bouton poussoir et l’interrupteur est au bout de la meuleuse. Je pense qu’il serait possible d’adapter un interrupteur momentané à gâchette voire 2 en série pour éviter une mise en marche involontaire quitte à les rapporter sur le corps de la meuleuse avec une pièce 3d pour ceux qui possède une imprimante 3D ou tout simplement avec une pièce faite en tôle ou en plastique pvc formé et fixé avec des colliers Colson.

4) Fixation des charnières, partie femelle sur la porte sur un morceau de bois intermédiaire.

Afin de réaliser une première version plus rapidement et éviter de percer trop de trou sur le capot, prévoyant des difficultés de montage ou d’alignement des gonds, je décidai de mettre un morceau de bois intermédiaire sur le capot.
En plus je pensais avoir des problèmes d’ouverture de la porte, l’axe de la charnière initiale ayant été déporté.

Je tentai bien en vain une simulation via des tracés de cercle avec l’outil de dessin d’Openoffice ou plus simplement avec un compas et un morceau de carton mais je décidai d’opérer de manière plus agile en essayant, expérimentant avec des essais et une solution facile quitte à apprendre de mes erreurs.


Je partis donc sur un morceau de bois de 29 cm, de largeur 60 mm et d’épaisseur 30 mm.

La pose des gonds femelles fut assez facile dans le principe avec un foret centreur spécial à ressort, mais je constatai une légère résistance pour tourner l’ensemble constitué des 2 paires de gonds. Pour ce faire je dus solidariser provisoirement les 2 gonds mâles sur une petite planchette faite d'une chute de lambris.



Pour limiter l’effort pour tourner les gonds je tentai bien de meuler l’intérieur d’un gond avec une mini meule Dremel, mais le résultat ne fut pas probant. Pensant à juste titre que le couple résistant devait être faible quand j'eus tourné le capot à son extrémité je décidai de laisser tel quel le montage des gonds mâles.

L’expérimentation avec une planchette me démontra qu’une partie du morceau de bois aurait empêché une totale ouverture de la porte. Je devais donc faire une entaille à la scie ou au rabot guillaume voire au ciseau à bois.

Aussi je décidai d’expérimenter enfin l’utilisation d’une défonceuse. Je la possède depuis au moins 10 ans sans avoir oser m’en servir. Même s’il s’agissait d’un modèle Bricot Dépôt de marque Hywak je fus assez content pour un premier essai.



Bien entendu quelques défauts apparents révèleraient sans doute une mauvaise utilisation de l’outil, fraisage trop profond, trop vite ou que sais je, mais ce fut un début encourageant.



5) Fixation du morceau de bois intermédiaire sur le capot du tour.

Tenant compte du bossage de la tôle du capot courroie et de l’épaisseur intérieure formée par une mini cornière soudée j’établis une ligne verticale idéale à mon sens pour percer les 3 trous de diamètre 6 pour y fixer le morceau de bois supportant les gonds femelles.

Après marquage de 3 points puis pointage le perçage fut assez facile à la perceuse sans fil suivi d’un agrandissement avec un foret étagé,. Enfin je contreperçai le morceau de bois préalablement positionné avec des serre-joints.



6) Fixation des charnières, partie mâle sur le mur sur une cale de bois intermédiaire.

J'aurais pu fixer l’assemblage des gonds de 2 manières,je choisis la position telle que la porte fermée les gonds seraient à 90 degrés. La suite ne montra aucun problème lié à cette solution.



N’ayant pas de gros morceaux de bois épais je décidai d’assembler plusieurs morceaux de bois afin d’atteindre l’épaisseur de 14 cm correspondant à la cale comblant l’espace entre l’axe des gonds et le mur derrière le tour.
Un gros tasseau et des cubes issus du démontage de palettes, le tout assemblé avec des longues vis à bois que j’avais en stock. C’étaient des vis à têtes plates, mais à l’usage quand on n’en a pas autant partir sur des tirefonds ou des vis agglomérés à tête pozidriv, le serrage au tournevis électrique ou la perceuse sans fil est bien plus pratique !

Un perçage dans le mur pour y fixer une seule vis de fixation me permit ensuite de valider le principe tout en gardant un liberté de rotation pour un ajustement.



Dans l’état les vis d’assemblage des morceaux de bois formant la cale et les vis de fixation de la cale sur le mur furent en partie cachées par la partie mâle des gonds de porte, cela n’est pas pratique puisque cela conditionne l’ordre de montage et de vissage, mais pour l’instant le tout restera comme cela. Une seule vis de fixation sur le mur aura finalement été posée, une seconde fixation par une équerre en dessous de la cale devrait suivre prochainement.

Pour pouvoir fermer le capot je dus encore faire quelques découpes dans la capot, cette fois ci armé d’une meuleuse de 125 mm, la mise au point fut plus rapide.



Il me fallut aussi enlever un morceau dépassant de la cale intermédiaire fixant les gonds femelle. Plutôt que de bricoler avec une découpe à la scie japonaise je sortis la scie sauteuse.

Dans l’état la charnière du capot et la fixation au mur sont donc en version initiale. Dans une seconde version je pense fixer le tout sur le support du tour afin d’éliminer la dépendance au mur. Les gonds de porte devraient aussi être remplacés par 2 paliers horizontaux en haut et en bas de la porte et un axe vertical, le tout en métal.

Initialement j’avais envisagé de terminer cette partie symboliquement fin 2017 mais cela n’aura pas été le cas.

Il me restera aussi à supprimer tout accès à la courroie et à la poulie moteur ce devrait être la suite.

cdlt lion10
 
E

epine43

Compagnon
moi , je croyais qu'un tour était conçu pour tourner ! au moins tu t'occupe !
 

Sujets similaires

Réponses
18
Affichages
1 647
chabercha
E
Réponses
25
Affichages
1 667
EKINOX18
E
K
Réponses
11
Affichages
1 858
kikivalsky
K
I
Réponses
28
Affichages
1 579
patrick0965
P
Réponses
113
Affichages
21 295
E
Réponses
1
Affichages
1 014
E
K
Réponses
22
Affichages
707
gerard crochon
G
E
Réponses
6
Affichages
879
E
M
Réponses
6
Affichages
798
Memel61
M
M
Réponses
5
Affichages
212
Mathieu17
M
S
Général Tour Louis BESSE
2
Réponses
48
Affichages
2 206
philippe2
P
B
Réponses
2
Affichages
7 948
Belphegor
B
D
Réponses
19
Affichages
1 668
yvon29
Z
Réponses
22
Affichages
968
Z