Bonsoir
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1) Etude des possibilités de fixation du capot carter courroie.
Les possibilités de fixation qui s'offraient à moi étaient les suivantes :
- Montage des charnières avec un pivot vertical en façade du tour à proximité de la boîte de dérivation dans ce cas j’aurais bénéficié d'une arrête verticale de 21 cm pour y fixer des gonds. Aussi pour accéder à la boîte de vitesse, j’aurai été coincé entre le mur et la porte ouverte.
- Montage des charnières avec un pivot horizontal avec ouverture vers le haut tel un capot de voiture. Mais la conception me parut plus difficile à réaliser, il aurait fallu des vérins pour maintenir le capot ouvert et pour fixer les charnières il m’aurait fallu démonter la tôle sur la boîte de vitesse du tour. Des craintes sur des conséquences sur la géométrie du tour m’en dissuadèrent également.
- Montage des charnières avec un pivot horizontal avec ouverture vers le bas, dans ce cas les gonds devaient être fixés sur une arrête horizontale de 25 cm sur la tôle fixée sur la boîte de vitesse ou sur une barre du piètement du support du tour. Craignant un manque de praticité du montage et quelques difficultés de montage cette solution fut aussi éliminée.
- Montage des charnières sur un pivot vertical sur le tour comme à l’origine. Des découpes faites dans la tôle fixée sur la boîte de vitesse et sur le capot avaient trop réduit la longueur de fixation d’une hypothétique charnière ne laissant qu’une arrête verticale de 10 cm environ, cette solution était inenvisageable. En plus dés le début de mes essais j’avais remarqué la mauvaise fixation de la charnière d’origine.
- Montage des charnières sur un pivot vertical un peu comme à l’origine mais en déportant l’arrête verticale de 8 cm de la tôle fixée sur la boîte de vitesse. Les gonds seraient donc désormais fixés à proximité du coin du capot sur le flanc du capot, je bénéficierais alors d’une arrête de 28 cm pour y fixer des gonds.
Ce fut cette dernière possibilité que j'implémentai donc par la suite.
2) Découpe du capot courroie d’origine.
Après traçage les parties en trop furent découpées à la scie sauteuse puis finies à la Dremel. Quelques disques à tronçonner furent utilisés. Cette première phase de découpe me permit de positionner le capot contre la tôle fixée sur la boîte de vitesse du tour. J'eus décidé au préalable de faire ces découpes à la scie sauteuse puis à la Dremel compte tenu des petites portions à couper.
3) Choix des charnières.
Souhaitant quelque chose de facilement démontable je partis sur des gonds de portes que j’ai conservés depuis longtemps, quelques boîtes Nesquick en sont remplies !
Pour retirer la peinture plutôt que d’avoir recours au chalumeau ou au décapant chimique je pris ma meuleuse droite Parkside que j’avais récemment achetée. Munie d’une brosse métallique le décapage fut assez facile.
Je remarquai immédiatement à l’usage un problème d’ergonomie et de sécurité sur cette meuleuse.
Il n’y a pas de bouton poussoir et l’interrupteur est au bout de la meuleuse. Je pense qu’il serait possible d’adapter un interrupteur momentané à gâchette voire 2 en série pour éviter une mise en marche involontaire quitte à les rapporter sur le corps de la meuleuse avec une pièce 3d pour ceux qui possède une imprimante 3D ou tout simplement avec une pièce faite en tôle ou en plastique pvc formé et fixé avec des colliers Colson.
4) Fixation des charnières, partie femelle sur la porte sur un morceau de bois intermédiaire.
Afin de réaliser une première version plus rapidement et éviter de percer trop de trou sur le capot, prévoyant des difficultés de montage ou d’alignement des gonds, je décidai de mettre un morceau de bois intermédiaire sur le capot.
En plus je pensais avoir des problèmes d’ouverture de la porte, l’axe de la charnière initiale ayant été déporté.
Je tentai bien en vain une simulation via des tracés de cercle avec l’outil de dessin d’Openoffice ou plus simplement avec un compas et un morceau de carton mais je décidai d’opérer de manière plus agile en essayant, expérimentant avec des essais et une solution facile quitte à apprendre de mes erreurs.
Je partis donc sur un morceau de bois de 29 cm, de largeur 60 mm et d’épaisseur 30 mm.
La pose des gonds femelles fut assez facile dans le principe avec un foret centreur spécial à ressort, mais je constatai une légère résistance pour tourner l’ensemble constitué des 2 paires de gonds. Pour ce faire je dus solidariser provisoirement les 2 gonds mâles sur une petite planchette faite d'une chute de lambris.
Pour limiter l’effort pour tourner les gonds je tentai bien de meuler l’intérieur d’un gond avec une mini meule Dremel, mais le résultat ne fut pas probant. Pensant à juste titre que le couple résistant devait être faible quand j'eus tourné le capot à son extrémité je décidai de laisser tel quel le montage des gonds mâles.
L’expérimentation avec une planchette me démontra qu’une partie du morceau de bois aurait empêché une totale ouverture de la porte. Je devais donc faire une entaille à la scie ou au rabot guillaume voire au ciseau à bois.
Aussi je décidai d’expérimenter enfin l’utilisation d’une défonceuse. Je la possède depuis au moins 10 ans sans avoir oser m’en servir. Même s’il s’agissait d’un modèle Bricot Dépôt de marque Hywak je fus assez content pour un premier essai.
Bien entendu quelques défauts apparents révèleraient sans doute une mauvaise utilisation de l’outil, fraisage trop profond, trop vite ou que sais je, mais ce fut un début encourageant.
5) Fixation du morceau de bois intermédiaire sur le capot du tour.
Tenant compte du bossage de la tôle du capot courroie et de l’épaisseur intérieure formée par une mini cornière soudée j’établis une ligne verticale idéale à mon sens pour percer les 3 trous de diamètre 6 pour y fixer le morceau de bois supportant les gonds femelles.
Après marquage de 3 points puis pointage le perçage fut assez facile à la perceuse sans fil suivi d’un agrandissement avec un foret étagé,. Enfin je contreperçai le morceau de bois préalablement positionné avec des serre-joints.
6) Fixation des charnières, partie mâle sur le mur sur une cale de bois intermédiaire.
J'aurais pu fixer l’assemblage des gonds de 2 manières,je choisis la position telle que la porte fermée les gonds seraient à 90 degrés. La suite ne montra aucun problème lié à cette solution.
N’ayant pas de gros morceaux de bois épais je décidai d’assembler plusieurs morceaux de bois afin d’atteindre l’épaisseur de 14 cm correspondant à la cale comblant l’espace entre l’axe des gonds et le mur derrière le tour.
Un gros tasseau et des cubes issus du démontage de palettes, le tout assemblé avec des longues vis à bois que j’avais en stock. C’étaient des vis à têtes plates, mais à l’usage quand on n’en a pas autant partir sur des tirefonds ou des vis agglomérés à tête pozidriv, le serrage au tournevis électrique ou la perceuse sans fil est bien plus pratique !
Un perçage dans le mur pour y fixer une seule vis de fixation me permit ensuite de valider le principe tout en gardant un liberté de rotation pour un ajustement.
Dans l’état les vis d’assemblage des morceaux de bois formant la cale et les vis de fixation de la cale sur le mur furent en partie cachées par la partie mâle des gonds de porte, cela n’est pas pratique puisque cela conditionne l’ordre de montage et de vissage, mais pour l’instant le tout restera comme cela. Une seule vis de fixation sur le mur aura finalement été posée, une seconde fixation par une équerre en dessous de la cale devrait suivre prochainement.
Pour pouvoir fermer le capot je dus encore faire quelques découpes dans la capot, cette fois ci armé d’une meuleuse de 125 mm, la mise au point fut plus rapide.
Il me fallut aussi enlever un morceau dépassant de la cale intermédiaire fixant les gonds femelle. Plutôt que de bricoler avec une découpe à la scie japonaise je sortis la scie sauteuse.
Dans l’état la charnière du capot et la fixation au mur sont donc en version initiale. Dans une seconde version je pense fixer le tout sur le support du tour afin d’éliminer la dépendance au mur. Les gonds de porte devraient aussi être remplacés par 2 paliers horizontaux en haut et en bas de la porte et un axe vertical, le tout en métal.
Initialement j’avais envisagé de terminer cette partie symboliquement fin 2017 mais cela n’aura pas été le cas.
Il me restera aussi à supprimer tout accès à la courroie et à la poulie moteur ce devrait être la suite.
cdlt lion10