Je maintien les 20m/s pour la coupe du bois. Regarder les vitesses de coupe des tronçonneuses, ça va de 15 à 30 m/s. J’ai un pantalon anti-coupure, il est ecrit en gros dessus 20m/s...
A contrario on peut comparer aussi avec les vitesses de coupe des machines alternatives anciennes à structure bois des vieilles scieries, ou en manuel en sciage de long, par nature très lentes. Donc, entre ce qu'on peut par la modernisation des techniques et ce qu'on doit, il y a un gap. Les chiffres Sydéric donnent 6,66m/s pour du bois dur (400m/mn), le tiers de tes valeurs.
Je ne trouve pas vraiment les justifications techniques dans la littérature du web, mais probablement :
- Ce qui limite vers le haut, outre la puissance disponible, serait la surchauffe, outil ou bois.
- Un autre facteur non explicité est la quantité de matière (sciure) stockable à chaque interdents. Ce qui limite l'avance par dent, en fonction de l'épaisseur à scier, pour éviter les bourrages. Ce qui implique qu'avec un pas de denture donné que la vitesse d'avance devrait être réduite proportionnellement à la vitesse de coupe et à l'épaisseur, grosso modo.
Si on raisonne sur ce dernier point de vue, le seul inconvénient des vitesses lentes est une perte de productivité. D'un point de vue amateur, les temps opérationnels d'usinage sont en général courts vis-à-vis de la préparation et des réglages, ça reste un inconvénient mineur.
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Edit : réduire la vitesse de coupe dans le bois ne présente qu'un seul intérêt, celui de réduire l'écart de vitesse avec la coupe du métal et donc de rendre possible la construction d'un entraînement à deux vitesses, ratio 1:10 entre elles.