Réalisation artisanale de systèmes de microlubrification

  • Auteur de la discussion j.f.
  • Date de début
J

j.f.

Compagnon
Oh put'1 !

Y nous refait la raffinerie de Fos sur Mer ! Et c'est pas fini. attends qu'il y ait collé les électrovannes et les distributeurs.

Ce qui me scotche, c'est ton système d'alimentation du lubrificateur... Je regarde ça de plus près ce soir.

Mais tu triches.

Le diviseur de débit bien vertical, c'est pas du jeu. Tu refais ça pour que ça marche à l'horizontale avec +- 10° dans tous les plans sans variation sensible du débit de liquide !
 
C

coredump

Compagnon
Oui je triche et ca restera comme ca vu que c'est la position de montage sur la fraiseuse :P
Pas d'automatisme non plus. Déja que je n'ai pas encore refais l'armoire électrique du tour ni monté ma DRO sur la fraiseuse...

Je pense que je vais court-circuiter le bocal du lubrificateur, ça pose trop de problème de retour à l'arrêt.
 
A

Anonymous

Guest
Arkkkkkk Arkkkkkkk Pffffffffffff !!!!!!!

Et alors on se dégonfle ????? :-D :-D :-D :-D
encore 40 mètres de tubulures et c'est gagné :P :P :P :P

Poupa 1er
 
C

coredump

Compagnon
Voila la fraiseuse est équipée de ses deux buses.

Aucun soucis de répartition au niveau du Y, par contre le régulateur de débit que j'ai acheté n'est pas assez efficace, il ne régule presque rien.

Petit test avec un laser (rouge), le verdict est sans appel: on se retrouve bien avec un brouillard, certe léger, mais présent quand même. Une bonne raison de prendre une huile non toxique. Peut etre qu'un réglage different arrangera les choses.

Une chose dont je me suis appercu, c'est que lorsque je coupe en sortie, les gouttes arretent de tomber, du coup pas de grosses innondations au redémarrage.
 
U

Uburoi

Nouveau
Réponse à JF, si ce n'est pas trop tard. C'est juste une idée à essayer pas trop compliquée à faire pour un usineur minutieux. Bien que nous on les fait pour du gros, genre diamètre de passage 8. Le principe c'est de ménager un profil annulaire qui a l'allure d'une tuyère de Laval autour du conduit central. Pour ça il faut faire un cone mâle qui rentre dans un cone femelle plus serré (ex male à 15°, femelle à 5°). Le cone femelle étant chanfreiné à 45°, ce qui fait le convergeant. Il suffit aprés de régler en vissant pour que le cone male à vienne presque au contact du cone femelle. On entend le bon règlage au bruit d'aspiration et au souffle. L'air arrive par une chambre annulaire sur laquelle est vissé un limiteur classique. Je suppose que pour de la pulvérisation l'effet à la sortie dépend de la forme du divergeant. Et la quantité de lubrifiant aspirée dépend du diamètre d'arrivée. Si tu es interessé je peux t'envoyer un petit croquis.
 
S

Steph71

Ouvrier
Bonjour , eh bien ce post est très intéressant .

J'ai une question concernant les raccords type legris comme ceux en vente ici :
http://stores.shop.ebay.co.uk/BSK-Suppl ... QQ_armrsZ1

Est-ce qu'ils permettent aussi le passage d'huile , par exemple pour un système de graissage centralisé ou autre ?

Merci d'avance
Steph
 
C

coredump

Compagnon
Ca risque de coincer coté pression maximale admissible, mais coté résistance à l'huile pas de probleme.
 
S

Steph71

Ouvrier
Merci pour cette réponse rapide ...

Ben c'est pour un circuit de graissage centralisé , la pression ne doit pas dépasser 3 bars ...

Donc niveau étanchéité et et résistance ("chimique") à l'huile , y'a pas de soucis ??

Merci
 
C

coredump

Compagnon
C'est d'ailleurs marqué dans la doc legris:

Le LF 3000 peut aussi être utilisé pour le
transport de différents types de fluides
(eau, huile de coupe, etc) en applications
industrielles. Les pressions d'utilisation,
de 0 à 6/10 bar, et les températures, de 0 à
60°C, dépendront du type de fluide et du
type de joint utilisé. Pour plus
d'informations nous consulter.

Donc pour les connecteurs ca a l'air ok, a essayer. Je me demande meme si dans un article de Model Engineering Workshop il n'y avait pas un exemple de lub centralisée fait avec ca.
 
J

j.f.

Compagnon
Uburoi a dit:
Réponse à JF, si ce n'est pas trop tard. C'est juste une idée à essayer pas trop compliquée à faire pour un usineur minutieux. Bien que nous on les fait pour du gros, genre diamètre de passage 8. Le principe c'est de ménager un profil annulaire qui a l'allure d'une tuyère de Laval autour du conduit central. Pour ça il faut faire un cone mâle qui rentre dans un cone femelle plus serré (ex male à 15°, femelle à 5°). Le cone femelle étant chanfreiné à 45°, ce qui fait le convergeant. Il suffit aprés de régler en vissant pour que le cone male à vienne presque au contact du cone femelle. On entend le bon règlage au bruit d'aspiration et au souffle. L'air arrive par une chambre annulaire sur laquelle est vissé un limiteur classique. Je suppose que pour de la pulvérisation l'effet à la sortie dépend de la forme du divergeant. Et la quantité de lubrifiant aspirée dépend du diamètre d'arrivée. Si tu es interessé je peux t'envoyer un petit croquis.

Salut et bienvenue !

bien sûr, ça m'intéresse. mais simplement pour le principe, car :

- je ne suis pas capable d'usiner de telles pièces
- la buse coaxiale, à la limite, passe encore. Mais réaliser des raccords coaxiaux qui passent dans une Locline, là, ça dépasse franchement les possibilités d'un débutant.

Ca évoque ce qu'on trouve sur certains pulvérisateurs...

Les raccords Legris instantanés dans des systèmes de graissage centralisé de MO (glissières), il y en a des tas d'exemples sur le net. Personne ne signale de problème.

Par ailleurs, si vous cherchez sur le site de Legris, vous y trouverez une rubrique "graissage" ou "lubrification". Ce sont les mêmes raccords qui sont proposés. le catalogue est très pauvre, et ne propose ni pompe ni doseurs. Il n'y a que canalisations et raccords, qui ne sont autres que leurs raccords "basse pression" (qui tiennent 12 ou 15 bars garantis - je ne sais plus - et c'est largement suffisant)

Toujours pas repris le projet. Pas le temps en ce moment. Atelier pas fini, travail, etc.
 
J

j.f.

Compagnon
Ces jours-ci, j'ai repris le développement du système.

Désormais, pour ne plus avoir à commander les distributeurs au tournevis, j'ai enfin électrifié le système !

Câblage volant pour le moment.

La fuite que présentait un distributeur au niveau de son échappement d'assistance a été réglé après démontage - remontage du mécanisme. Sans comprendre pourquoi d'ailleurs, car le problème n'a été corrigé qu'après le troisième nettoyage !!!

t_dscf0048_476.jpg

Les distributeurs sont en ilot. Ilot de 4, mais je n'en ai que trois. J'amerais passer à 4. Je cherche donc un FESTO MFH-5-1/8 à bobine 24 VDC, si possible avec son connecteur DIN. Pas indispensable, le connecteur, car ce ne sont que des fast-on...

[EDIT] trouvé sur eBay Allemagne, à tarif sympa. Pour ceux que ça intéresse, il y en a 10, et les frais de port sont les mêmes quels que soit le nombre de distributeurs. Une plaque de fixation avec le passage des entrées est facile à fabriquer, de même que les vis de fixation. Pour avoir pas mal épluché d'annonces sur les électrodistributeurs, le prix est très honnête :

http://cgi.ebay.fr/FESTO-MFH-5-1-8-pneu ... 3a55ea89bb

Prix tellement sympa que 4 viennent de partir le temps que j'édite ce message. Bon, je me grouille !!!


Ce sont des 5-2 que je modifie en 2-2 par de simples bouchons 1/8" sans tête.

Le réservoir est désormais muni d'un clapet anti-retour pour éviter la descente du liquide.

t_dscf0049_812.jpg

Le tuyau de liquide est trop souple, et se gonfle un peu, ce qui crée des irrégularités de débit à la mise en route, et il se dégonfle à la dépressurisation, envoyant du liquide quand il n'y en a pas besoin. Solutions :

- remplacer par un plus rigide (nylon ou PU), mais le raccordement sur le lubrificateur bidouillé pose problème car le raccord a un pas zarbi, et que je ne peux rien utiliser de standard. Il faudrait faire un raccord sur mesure. Flemme...

-placer le clapet plus haut.

De toutes façons il s'avère, après pas mal d'essais, qu'une électrovanne 2/2 est indispensable pour couper carrément l'arrivée de liquide. Element en attente d'angleterre... Naturellement, électrovanne tous gaz et liquides !

Un autre électrodistributeur 3-2 sera placé sur l'arrivée d'air comprimé, avec échappement pour dépressuriser le système à la coupure de l'alimentation.

Malgré un défaut gênant (qui sera en principe corrigé dès le montage de ces électrovannes), le système est opérationnel sur le tour et la fraiseuse.

Le défaut gênant, c'est que quoi que je fasse, le liquide continue de remonter quand les distributeurs en sortie sont fermés... Donc, ça crache grave ensuite quand on reprend l'usinage, et ce d'autant qu'on arrête la lub' longtemps.

Il a fallu refaire le panneau de commande du tour pour y intérgrer deux boutons de plus :

t_dscf0051_860.jpg

Sur la fraiseuse, j'avais laissé des trous percés à 22 pour une future commande motorisée de la console. Comme ce n'est aps encore à l'ordre du jour de motoriser le Z, ces emplacements reçoivent la commande de µlub'

Je n'ai pas voulu supprimer la commande de la pompe d'arrosage d'origine. Ce serait dommage, même si j'ai vidé les 30 litres que contenait le socle. Il suffira plus tard d'une modification de l'armoire pour y ajouter la sélection arrosage / µlub

t_dscf0052_157.jpg


Pour le moment, j'attends :

- deux électrodistributeurs
- un lot de relais de commande 2RT (pour la logique de commande de la coupure de liquide)
- une alim. 24VDC plus pratique que celle utilisée jusqu'à maintenant
- les raccords rapides nécessaires, le stock étant désormais tombé à zéro

Courant janvier, il devrait y avoir un peu plus de concret, et dans un mois si tout va bien, un système complet, au point, et en armoire, avec une description détaillée de tout ce qu'il faut pour faire la même chose.
 
J

j.f.

Compagnon
Ca avance doucement. Le week-end dernier, réalisation de deux bouchons.

t_dscf0117_146.jpg

On aperçoit en arrière plan l'ilôt de 4 électrodistributeurs 5/2 modifiés en 2/2, ansi que deux distributeurs 3/2 utilisables pour tous fluides (liquides et gaz). L'un sera utilisé tel quel, avec échappement, pour dépressuriser le système à la coupure d'alimentation, et l'autre sera utilisé en 2/2 pour établir ou couper l'arrivée de fluide de coupe au niveau du lubrificateur d'air.

(le filtre et le "généraateur de vortex" du premier filtre régulateur n'a pas encore été remis en place)

Le raccord en té fournit la pressurisation du réservoir de fluide.

t_dscf0119_652.jpg

Pour le deuxième régulateur de pression, le filtre est inutile. La petite cuve est remplacée par un bouchon.

Pour le lubrificateur, il y avait un raccordement assez immonde et peu fiable. Donc usinage d'un bouchon prenant sa place, et pourvu d'un taraudage en BSP pour pouvoir y envoyer le liquide remontant du réservoir.

Mais si on ne fait que ça, il y a formation d'une poche d'air. C'est gênant, car cet air agirait comme un accumulateur, et le liquide continurait à couler tant que les pessions ne sont pas équilibrées : impossibilité de couper instantanément l'arrivée de liquide par l'électrovanne destinée à cet usage.

t_dscf0105_629.jpg

Donc, tous les creux sont remplis d'araldite. Pas très élégant, mais simple et efficace !


Ca va être difficile de faire des tests ce w-e, car raccords et adaptateurs sont en attente de livraison, et le stock est presque à zéro !

C'est tout ce qui manque : l'alimentation et les relais 2 RT sur rail DIN sont eux arrivés depuis belle lurette.

Comme j'ai trouvé une solution simple et élégante pour basculer la fraiseuse en arrosage / microlub, ce sera peut-être de l'électricité, et aussi le panneau de commande de la scie à ruban.
 
J

j.f.

Compagnon
Aujourd'hui, nouveaux essais avec un système plus évolué...

t_dscf0156_762.jpg

1 : premier détendeur ; réglage à 4.5 bars ; il règle la pression à laquelle est alimentée la cuve

2 : électrovanne 3/2 ; cette électrovanne laisse passer l'air lorsque le système est alimenté par le secteur, et dépressurise la cuve lorsque le secteur est coupé (le silencieux d'échappement n'est pas monté, c'est assez bruyant) ; note : il a été placé à ce niveau pour la simplicité de fixation. Il serait plus logique de la mettre en amont du premier détendeur, mais au prix d'une dépressurisation moins rapide de la cuve

3 : deuxième détendeur ; c'est lui qui règle la pession de l'air qui est envoyé vers les buses

4 : c'est là qu'est prise la pression pour la cuve ; il s'agit d'un bouchon (voir plus haut) qui prend la place du filtre ; cette zone est à la pression d'entrée du détendeur 2, donc à la pression de sortie du détendeur 1

5 : lubrificateur d'air modifié : c'est là que se fait le mélange air / liquide de coupe

6 : électrovanne 3/2 modifiée en 2/2 par mise en place d'un bouchon sur l'échappement ; lorsque la lubrification est mise en route, elle s'ouvre ; elle se ferme quand on l'arrête ; elle est couplée aux distributeurs (8) avec une fonction OU à relais

7 : le fluide de coupe arrive à ce niveau ; il y a un régleur de débit pneumatique en guise de raccord, et le réglage se fait en fait à ce niveau, en raison de la mauvaise qualité du pointeau d'origine du lubrificateur

8 : ilôt d'électrodistributeurs pour alimenter 4 machines au maximum (mais une seule à la fois)

Toujours le même problème : mauvaise répétabilité. A chaque mise en pression du système, il faut reprendre le réglage du débit de fluide : les pressions ne sont pas assez précises. La mauvaise répétabilité est due aux ddétendeurs qui d'une fois à l'autre affichent jusqu'à 0.5 bar d'écart. Conséquence : le débit de liquide varie dans un rapport 1 à 4 environ, ce qui est inacceptable. Ca le serait si le système était monté sur une machine avec un réglage facile, mais là il s'agit de centraliser et de mettre le tout dans une armoire !

En revanche, si le système reste alimenté, si la commande de lubrificatiçon est alternativement activée / désactivée (ce qui joue sur les électrovannes 6 et 8, la 2 restant ouverte), le débit reste sensiblement le même, et le système reste utilisable. C'est le même problème depuis le début.

Mais une pompe doseuse semble indispensable pour obtenir de bons résultats.

Deux types de pompes :

- péristaltique ; cette société http://www.wmcpumps.com en a toute une gamme à très bas prix (pas plus cher TTC et livré qu'un lubrificateur d'air en GSB), mais les pressions sont insuffisantes. Il faut au moins 4 bars. Il y a la possibilité de se fabriquer sa propre pompe, avec une occlusion ("pincement") plus méchante, ce qui augmente la pression maxi au détriment de la longévité du tube

- à diaphragme. Ca, ça fournit de bonnes pressions semble-t-il. C'est une voie à explorer.


L'idéal, ce serait une sorte d'injecteur pompe, envoyant une quantité précise à chaque impulsion. Genre truc piezo électrique ou électromagnétique, comme sur les diesels. Ca existe peut-être ? J'avais pensé à un système de lubrification séparée de cyclomoteur 2 temps, mais les vitesses de rotation sont sans doute trop élevées pour que ce soit exploitable... Bien sûr, j'en avais une que j'ai mise à la poubelle il y a quelques années, alors que je la gardais depuis plus de 30 ans... Pompe volumétrique à course de piston variable (commande par câble).

Faut jamais rien jeter...

Demain, je verrai ce que ça donne en essayant de modifier une pompe péristaltique récupérée sur une imprimante. Le problème sera de la bidouiller pour la faire monter à plus de 4 bars, car telle qu'elle est, elle ne dépasse pas 2.


J'y arriverai, un jour. J'y arriverai.
 
J

j.f.

Compagnon
Décidément, rien à faire pour le moment pour fiabiliser le système au point de vue débit.

Les choses s'améliorent un peu en donnant des "chocs pneumatiques" par marche arrêt des électrovannes, mais ce n'est pas parfait loin s'en faut.

Le problème ne semble pas venir d'une mauvaise reproductibilité du différentiel de pression. En effet, parfois, le débit de liquide s'arrête complètement, et rien ne change en augmentant ce différentiel. Obligé de retoucher la vis de débit pointeau ou le régleur de débit... Je ne comprends pas ce qui se passe ! Ce ne sont pas des imuretés car le liquide est filtré au fond de la cuve par un filtre en métal fritté. Peut être des bulles d'air en haut du circuit et un phénomène de vapor lock ???

Durant le temps de test, j'en ai profité pour tester la fiabilité des diviseurs de débit. Là par contre, c'est un succès :

t_dscf0159_185.jpg

Les niveaux dans les bocaux sont identiques à environ 10% près tout au plus. Essai fait sur 2 heures environ, avec des marche/arrêt, des déporessurisation/repressurisation.

Donc, pour le moment, projet suspendu, le temps de réaliser et mettre au point une pompe doseuse péristaltique. Deux soirées à réunir des informations sur les pompes de fabrication industrielle. Il y a des différences notables entre les pompes basse pression (2 à 3 bars) et les pompes haute pressions (de 4 à 20 bars).

Dans les jours (nuits !) qui viennent, recherches de brevets sur freepatentsonline.com : on y trouve souvent des choses intéressantes.

Une chose est sûre : il faudra un système permettant d'ajuster la pression des galets sur le tube. Ces qui limite le projet à une pompe à 2 galets, c'est trop diffiile à faire avec 3 ou plus.

Il y a un système simple qui décale le stator par rapport à l'axe de rotation, mais on n'a alors plus un péristaltisme homogène. Ca marche, j'ai testé sur nune pompe d'imprimante par simple déformation. Mais commercialement, le système est limité à 3 bars chez Watson Marlow (1er fabricant mondial). Il y a certainement une raison.

Deuxième méthode : des bras porte galets ajustables.. Watson Marlow également.

Quand aux vrais pompes haute pression, il n'y a pas de galets mais des "cames", elles travaillent dans l'huile, et c'est certainement peu adapté aux petits tubes nécessaires pour un débit de quelques millilitres / mn. Parois fines et donc fragiles.

Se pose aussi le problème des pressions admissibles par les matériaux disponibles Santoprene, Neoprene Viton et autres, c'est 2 ou 3 bars apparemment. Dans certains cas, les tubes sont en PVC, et ceux là résistent mieux à la pression, mais sont plus raides...

Pas évident, cette histoire ! Mais ce n'est pas une raison pour abandonner. Car tout le reste fonctionne à merveille et s'avère pratique et efficace.
 
P

phil916

Compagnon
Bonjour j.f

Je suis impressionné c'est une leçon de R&D :eek:

La micropulvérisation (style mist machin tuc) est plus simple mais son (seul?) inconvénient est le brouillard c'est bien ça ?
auquel cas pourquoi ne pas prévoir une buse d'aspiration de ce brouillard ?
 
J

j.f.

Compagnon
Salut phil.

Faut pas rêver, je fais aussi du brouillard. Il est lié à la pression, bien sûr, mais aussi au type de machine. Très peu de brouillard constaté autour de la scie, peu de brouillard sur la fraiseuse, beaucoup plus pour le tour. D'où l'instrallation de régleurs de débit sur chaque machine pour un réglage indisviduel. Ca semble dépendre beaucoup du fait que le flux rencontre ou non une surface sur laquelle les gouttelettes microscopiques se condensent.

Brouillard non mis en évidence par un laser : on visualise juste le cône, mais les gouttes sont trop fines pour être visualisées dans le brouillard.

Ce qui crée un vrai brouillar de chez brouillard, c'est le test avec les flacons : là, on voit ce brouillar s'échapper du goulot comme une fumée.

Avant de me lancer dans la réalisation d'une pompe (ce qui n'empêche pas de la calculer et de la dessiner), je vais sans doute tester une autre approche.

J'ai démonté la semaine dernière un vieil appareil médical qui à ma grande surprise fonctionnait de la façon suivante :

- arrivée d'air comprimé
- régleur de débit d'air
- deuxième régleur de débit d'air
- prise de pression entre ces deux régleurs pour pressusirser un réservoir
- mélange du produit en provenance du réservoir avec de l'air et de l'eau avec encore un régleur de débit pour l'eau.

J'ai été très surpris car je ne m'attendais pas du tout à ça, ne sachant même pas comment ça fonctionnait. A l'ouverture, j'avais pris les régleurs de débit pour des micro détendeurs.

Malheureusement rien de récupérable car fabrication américaine, et raccords non "standard" (sans doute du NPT alors que chez nous c'est du BSP, et aussi du 1/16" assez difficile à se procurer). Impossible de démonter (c'est serti) pour passer des coups de taraud. ces trucs sont ajustables par vis à pas très fin, avec peinture pour fixer les réglages.

Donc, comme j'ai par ailleurs des régleurs de débit Legris type A et type B de toutes tailles, j'essairai aussi cette approche.

Le tout est d'avoir une bonne régulation à l'entrée, puis de jouer sur des pertes de charge pour ajuster les pressions. Ca marche en théorie tant que le débit reste constant. Et ce débit est déjà ajustable sur chaque machine par un régleur de débit que j'ai installé. En effet, j'ai eu besoin de le réduire sérieusement sur le tour pour cause de brouillard trop intense, et d'une quantité inutilement importante de fluide de coupe.

Si ça se trouve, cette solution très simple peut donner satisfaction, puisque je l'ai trouvée sur un appareil de fabrication industrielle !

Je viens juste d'y penser...
 
C

coredump

Compagnon
J'ai remarqué que le brouillard dépend énormément de la pression de sortie.
En dessous de 2,5/3 bars il diminue fortement, sans pour autant que la lubrification soit insuffisante.

Du coup je l'utilise plus autour de 2 bars (enfin je ne l'ai pas beaucoup utilisé en ce moment).
 
J

j.f.

Compagnon
J'ai fait exactement le même constat.

Mais il y a aussi ce vers quoi le jet est dirigé.

J'ai un régleur de bébit sur chaque machine. Le tour est réglé léger car là c'est l'horreur sinon.

Sur la scie, aucun souci : c'est dirigé vers la lame et le socle, ça ne brouillardise pas. C'est à fond. A fond car sinon la lame n'est aps aussi bien nettoyée.

Sur la fraiseuse, ça dépend. C'est à fond aussi. Pour éviter le recyclage des copeaux, il faut que ça envoie.

As-tu consté le même problème que moi, c'est à dire des variations de débit de liquide d'une session à l'autre obligeant à souvent retoucher la vis pointeau du lubrificateur ?

Le lubrificateur d'air que j'utilise, je le connais bien. J'en utilise deux depuis longtemps pour l'outillage, et aucun souci. J'en avais un de mort dans un tiroir, et un autre neuf que je voulais installer dans l'atelier en plus du premier. J'en ai donc testé deux plus ou moins trafiqués, et c'est toujours la même chose.

Je me demandais si avec une autre marque, le problème serait identique.
 
C

coredump

Compagnon
Oui ca nécessite toujours de refaire le réglage (en fait la pression, le pointeau n'est pas un soucis), voir meme en cours d'usinage. Mais pour moi c'est pas un soucis, je tends le bras pour refaire le réglage, c'est un des seuls avantage d'un micro-atelier. Le pointeau étant transparent, je prends vite l'habitude de régler en nombre de gouttes par seconde.

Mais je n'ai pas encore finalisé le tour, ni définitivement fixé sur la fraiseuse.
Il faut que je purge le systeme pour passer au koolmist, l'huile soluble que j'utilisais etait plutot irritante pour les poumons.
 
C

coredump

Compagnon
En fait ce que l'on cherche, c'est un limiteur de débit, pas une pompe ni une dépression parfaite non?

Dans ce cas, on pourrait garder la surpression du réservoir, et utiliser le principe de la pompe péristatique pour réguler le débit. Ou alors plus ou moins comme une pompe a engrenage.
 
J

j.f.

Compagnon
C'est une possibilité. Mais ce serait quand même plus pratique de juste plonger un tube dans un flacon !

J'ai testé un vrai régleur de débit, sur le liquide : échec.

Et surtout, il faudrait que le débit ne dépende que de la pompe ou très peu des pressions en jeu.

En ce moment, je passe mes nuits sur freepatentsonline.com, mais je ne trouve rien de transcendant.

Je pense réaliser une pompe comme celle-ci :

http://www.eccentricpumps.com/

(mais en plus petit !)

avec un galet monté sur excentrique pour régler l'occlusion (pincement) du tube. Même principe que le réglage des galets sur les scies à ruban.

Plus simple qu'avec des galets multiples sur lesquels il faudrait un réglage complexe (il y a plusieurs dispositifs de réglage sur freepatentsonline, ce sont des usines à gaz).

Après un bref calcul, j'arrive à ces ordres de grandeur :

pour du tube de 2.5 mm intérieur, et un alésage de rotor de 50 mm, il faudrait entre 1 et 2 tours par minute. Peut-être plus à cause de la contre pression.

Ensuite, il y a proportionnalité avec les diamètres de tube et de stator. J'ai trouvé des sources pour les tubes (en Angleterre bien sûr), mais je commencerai par essayer avec du polyuréthane (sans trop d'illusions, car celui que j'ai n'est pas très élastique)

Pour l'entraînement, par exemple un réducteur épicyclique récupéré sur une visseuse, et un moteur PAP. Ou des pignons récupérés sur une imprimante (nylon, petit module en général, sans doute trop fragiles)

Couples à déterminer par la méthode du peson.

Pour le moment ça cogite. Mais ça va bientôt dessiner.

Si tout va bien, j'en fais une le w-e prochain...

Je suis bien d'accord avec toi sur la nocivité : ce n'était aps flagrant en été avec les fenêtres ouvertes. Mais en hiver, c'est une autre histoire.

J'ai un échantillon d'ISOmist (voir sujet de ppefmc), mais je ne veux pas l'utiliser avec un mauvais système. Alors pour le moment je me pourris les poumons et les sinus !
 
C

coredump

Compagnon
Ce que je veux dire, c'est qu'au lieu de gérer une pompe qui va passer de la pression atmo a 4 bar, on pourrait conserver la mise en pression du réservoir, et avoir une pompe peristatique qui est à la pression du dit reservoir.
Du coup plus de problème de contre pression, car celle ci sera dans le sens inverse.

Reste un problème d'étanchéité pour l'axe moteur...
 
J

j.f.

Compagnon
J'avais bien compris. Mais un réservoir pressurisé, c'est quand même pas le top. Certes, ça facilite considérablement les choses. Mais ça serait mieux de s'en passer.

Sur une péristaltique, il n'y a pas de notion d'étanchéité au niveau de l'axe, ni à travers un piston ou des clapets. Puisque c'est le tuyau lui même qui est à la fois piston et clapets. Il n'y a plus que deux paramètres plus simples en apparence : l'écrasement du tube, et sa dilatation sous l'effet de la pression.

Pour les pompes à engrenages et les pompes à lobes type Eaton, il faut une certaine viscosité car l'étanchéité en dépend (fuites internes). Et il faut qu'elles tournent vite pour être efficaces.

Et une pompe péristaltique est une pompe volumétrique. C'est très certainement la meilleure solution.

Il y a un risque important à prendre en compte.

Si une fuite apparaît sur la tubulure qui amène le liquide, c'est le geyser assuré en cas de pressurisation du réservoir.

Avec une péristaltique, et sans pressurisation du réservoir, il ne peut y avoir au pire qu'une tout petite fuite de liquide, et beaucoup d'air. C'est moins gênant que l'inverse ! J'ai eu une fois ou deux le problème , ça part vite, et on en prend plein la poire !

Ce qu'on cerche réellement, c'est surtout une pompe doseuse pour petits débits. ce n'est aps un hasard si ce sont très souvent des péristaltiques en chimlie, physique, médecine, aquariophilie, culture hors sol, etc.

Si on se contente de 2 à 3 bars, il y a des pompes très bon marché avec leur moteur.

Si on veut aller au delà, ce qui est mon cas, c'est plus compliqué.

Si tu travaille à 2.5 bars seulement, tu pourrais essayer une pompe d'aquariophilie, ça marcherait sans doute, ou une de ces pompes OEM à très bas prix, de l'ordre de 50 € livrée. (j'ai mis un lien quelque part, sur blabla je crois).

Bon, je vais tenter de faire une péristaltique "haute" pression.

A quoi ça sert d'avoir des moyens d'usinage, hein ?

réponse : à faire des trucs pour les machines. Ca se mord un peu la queue, mais ça occupe !
 
J

j.f.

Compagnon
coredump a dit:
...pompe a engrenage...

Contrairement à ce que je pensais, c'est une solution.

En cherchant, je suis tombé sur des fabricants de micropompes à engrenages, après avoir d'abord trouvé un brevet les concernant, puis cherché sur eBay UK.

Simplement, les pignons sont en matériau élastique, sont montés serrés (sans jeu), et sont placés dans un carter trop petit pour eux. Ainsi les fuites internes sont éliminées.

Assez différent des pompes à engrenages qu'on trouve sur les moteurs et boîtes de vitesses.

En voici un exemple :

http://www.idex-hs.com/Micropump/Produc ... eries.aspx

Monte à 75 psi (5 bars) de pression différentielle. Ca serait au poil.

il y en a sur eBay... à 195£ !!!

Donc, finalement, c'est pas trop au poil...

J'ai une autre idée : pompe de cafetière expresso. Ca pousse fort, et ça pourrait être commandé par brèves impulsions. Seul inconvénient : c'est en 230V : ça serait plus simple en CC.
 
C

coredump

Compagnon
A oui ca fait du 19 bar de pression.

Mais hélas c'est tout monobloc de nos jours.
 
J

j.f.

Compagnon
J'en ai vu des séparées, dont une une sur eBay France. Pas très cher, d'ailleurs. De l'ordre de 30 à 40€ neuve, voire moins pour des cafetières d'occasion à désosser.

Hier soir j'ai un peu cherché sur ces pompes. Il en était question sur un site d'amateurs de culture aéroponique. Pour faire du brouillard. Avec tout un topo sur ces pompes.

Le problème, c'est qu'elles ont un facteur de marche très réduit, et un débit assez élevé. Elles sont faites pour travailler une minute de temps en temps.

Ca doit être jouable : travail qualques dixièmes de secondes, arrêt d'une seconde, etc.

Une autre possibilité : 230 V alternatif, mais peut être 24V ou 48V continus pourraient leur convenir, si c'est un truc genre vibreur électromagnétique qui actionne le piston ou le bidule qui pompe.

Mais quelle serait la durée de vie pour un fonctionnement se comptant en heures ?

J'ai eu de mauvaises expériences avec ce type de cafetière en usage intensif : à 20 cafés par jour (je suis un très gros buveur de café), elle n'ont jamais duré plus d'un an ou deux. Ca ne fait qu'environ 100 à 200 heures !

Mais c'est à tenter. Et je vais certainement tenter.

Le meilleur système, c'est dertainement celui de Gaston48. Il a modifié une vieille pompe péristaltique à perfusion. Il a conservé le moteur PAP avec son circuit de commande, et remplacé le rotor par un escargot qui actionne une micropompe pompe à piston. Pour le moment, je ne trouve pas de source pour ce genre de micropompe. Et la faire soi même n'est sans doute pas facile à cause du cylindre qui doit être rectifié. J'ai un de ces petits compresseurs merdiques pour auto, mais déjà que c'est nul avec de l'air, je les vois mal pomper un liquide ! (il y a cylindre piston et clapets à récupérer dessus) Et l'admission se fait en général par un clapet sur le piston.
 
J

j.f.

Compagnon
J'ai bien regardé le catalogue.

Il y a une chose surprenante : ces pompes ont en général, sauf spécification contraire, une diode intégrée. Redressement ? Je ne sais pas comment elles fonctionnent...

Si on regarde les diagrames débit / pression, les plus intéressantes sont les NMEHP, qui peuvent fournir 4 bars avec un débit intéressant. Facteur de marche 1/1. Mais le diagramme débit/pression est défavorable.

Exemple : la NMEHP4 : environ 10 cc par minute à 4 bars. Soit 5 cc par minute en la faisant travailler avec 1 seconde de marche 1 seconde d'arrêt (par exemple).

Mais le graphique montre que le débit est très sensible à la pression. Pratiquement linéaire (descendant). Si la pression varie d'un facteuir 2, le débit aussi. C'est pas bon, ça ! (mais c'est beaucoup mieux que ce que j'ai constaté avec mon système)

Les pompes à haute pression pour cafetières (début de catalogue) n'ont que très peu de variation de débit sur la plage 2-4 bars. Mais les débits sont en effet monstrueux. 300 à 600 ml/mn. Il faudrait leur faire effectuer des cycles de l'ordre de 1%. Ca revient presque à compter les alternances du secteur !

Maintenant, si on cherche un système de microlubrification simple, on tombe sur le LubriLean de Vogel/SKF. Son circuit est presque identique au notre (réservoir pressurisé), mais à énorme détail près : buse coaxiale. Il ne s'emm.ent pas à gérer une différence de pression extrêmement difficile à réguler, et n'ont pas de contre pession à vaincre.

Plus évolués, les systèmes fabriqués par Acoval. Il y a des buses dont le raccordement est coaxial, mais pas la buse. Autrement dit avec mélange en amont, par conséquent avec contre pression. Et leurs systèmes sont équipés de micropompes doseuses, à pistons, et à commande pneumatique ou électrique. En regardant bien, c'est conçu de la même façon que les systèmes évolués Vogel/SKF.

Pour le moment je ne trouve pas de truc tout fait.

Mais j'ai eu une idée. Il y a quelques années j'avais acheté un cric rouleur pour 100 FF, juets pour les chandelles qui étaient avec. Le vérin, je l'avais bidouillé pour en faire une presse qui était restée à l'état de projet.

Et sur un vérin de cric, il y a une pompe !

t_dscf0163_182.jpg

t_dscf0164_100.jpg

On a :

- un piston avec son segment / joint

- un cylindre rectifié

- une cylindrée de l'ordre de 2 cc

Pour l'ordre de grandeur, le filetage est en M18, pas de 1.25 mm.

Un corps dans lequel visser le truc, un ou deux clapets antiretour, et ça fait une pompe. Retour par ressort, par pressurisation de la succion, ou par commande "desmodromique". Et avec un moteur, ça fait une pompe Gaston. A condition d'être en mesure d'usiner une came de commande en spirale ce qui suppose beacoup de travail à la lime, ou un plateau tournant asservi à l'avance de la fraiseuse.

Après des nuits de réflexion, je ne crois plus au péristaltisme. Et de moins en moins à la pompe de machine à café.
 
G

gaston48

Compagnon
ou un plateau tournant asservi à l'avance de la fraiseuse.
pas du tout, j’ai fait par incréments angulaires, si on regarde bien la came
on devine les petites facettes. elle est en Delrin. Tu peux peut être la faire
uniquement avec une DRO. fautquejretrouveleplan...

vouolo:

came.jpg
 

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