Réalisation artisanale de systèmes de microlubrification

  • Auteur de la discussion j.f.
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P

phil916

Compagnon
+1 passionnante ta manière d'analyser dans le moindre détail :!:
 
J

j.f.

Compagnon
Vite fait à 7 bars :

Poussée = 24 grammes force (0.24 N)
Débit 75 litres en 2 mn (-0.5 bar) = 37.5 l/mn = 37.5 * 10^-3 m3/mn = 0.625 * 10^-3 m3/s
Débit massique = 1.3 * 0.625 * 10^-3 = 0.0008125 kg/s

vitesse = F / q
= 0.24 / 0.0008125
= 295 m/s
= 1063 km/h

J'avais pourtant l'impression que le jet était nettement plus rapide...

Et bien non ! La vitesse est la même.

Je recommencerai demain.

En attendant, il semble que dépasser la vitesse du son pose problème. Il y aura peut-être des infos sur le net (forme de buses, etc.)

ça m'énerve, ça.


> déjà, un lien perdu enfin retrouvé : http://www.druckluft.ch/fr/dokumentatio ... aetter.php ; voir en particulier le pdf sur la thermodynamique de la compession de l'air. Et la rigolade assurée en lisant les fiches techniques des compresseurs avec leur puissance et les débits annoncés. Même les compresseurs pro (qsui eux précisent que c'est aspiré et sans contre pression)

> à propos de la "pioche" à ait comprimé supersonique (mach 2) : buse spéciale à convergent-divergent pour accélérer l'air

- venturi dans lequel l'air atteint une vitesse supersonique : http://www.fenwick.fr/pdf/industriel/Ca ... enturi.pdf

- page 11, photo d'une buse d'injection supersonique. Très jolie. Bien plus qu'un tube contact bricolé : http://www.valitec.eu/fr/references/doc2.pdf

- page 47 : souffleries supersoniques. Notion de convergent divergent. Comme pour la pioche à air. On peut y lire "l'obtention d'un écoulement supersonique n'est possible que dans un tuyère convergente - divergente" : http://www.aaafasso.fr/DOSSIERSAAAF/DOS ... _essai.pdf


CONCLUSION : INUTILE DE CHERCHER A DEPASSER LA VITESSE DU SON AVEC UN SIMPLE TUBE. FIN DE L'HISTOIRE
 
J

j.f.

Compagnon
gaston48 a dit:
Si tu observes les gaz sortant de turboréacteurs et de moteurs fusée, tu verras des sortes de franges. Comme des ondes stationnaires. Je me suis toujours demandé à quoi ça correspondait.

http://ufrmeca.univ-lyon1.fr/~buffat/CO ... ode50.html

http://www.onera.fr/images-science/simu ... tuyere.php

J'avais pas vu ta réponse.

La boucle est bouclée. C'est une caractéristique des jets de gaz supersoniques. Avec ça, je vais pouvoir briller en société. "Disques de Mach" ?.

A partir d'un des liens que tu donnes, il y a une explication de la raison pour laquelle il faut un convergent-divergent pour dépasser la vitesse du son.

http://www.engapplets.vt.edu/fluids/CDn ... dinfo.html

Mais je capte pas...
Ca dépasse très largement mes maigres connaissances.

Pas grave.

Mais ça a quand même un très gros intérêt.
Faire le contraire.
Chercher le débit (ou la pression) minimum permettant d'obtenir cette vitesse juste subsonique.

3.5 bars et 7 bars donnent le même résultat.

Les rares utilisateurs de systèmes de micropulvérisation indiquent sur les forums que 2 bars sont suffisants pour obtenir un bon refroidissement, une bonne évacuation des copeaux, et limiter les brouillards (mais je n'ai pas de brouillard avec ce système).

Quelques mesures demain, cette fois en diminuant le débit.

Ca me gonfle, tous ces gens qui dorment, la nuit !

Désolé pour les vidéos, prises en cadrage vertical...


 
J

j.f.

Compagnon
Deux autres mesures.

A noter que la balance difitale donne une indication moins précise puisque l'affichage numérique est au gramme...

à 2 bars.

poussée 6 grammes= 0.06 N
300 litres en 24 mn : 12.5 l/mn = 12.5 * 10^-3 m3/mn = 0.21 * 10^-3 m3/s
débit massique : 1.3 * 0.21 * 10^-3 = 0.000273 kg/s

vitesse = F / q
= 0.06 / 0.000273
= 220 m/s
= 792 km/h

à 3 bars

poussée 12 grammes = 0.12 N
débit volumique : 20 l/mn = 20 * 10-3 m3/mn = 3.33 * 10-4 m3/s
débit massique : 1.3 * 3.33 * 10-4 = 0.0004329 kg/s

vitesse = F / q
= 0.12 / 0.0004329
= 277 m/s
= 998 km/h


On a toujours une vitesse d'éjection de l'ordre de 1000 km/h.

La pression n'a pas d'influence. Le passage de 0.6 mm est tellement petit que la vitesse limite est atteintedès les plus basses pressions.

Ce soir, je placerai une vidéo d'une petite expérience qui produit peut-être des vitesses supersoniques, sans buse de Laval. Le bruit est épouvantable (extrêmement strident, mal de crâne : ultrasons probables).



Voici un texte sur les buses de Laval.

Texte et figures qu'on retrouve un peu partout.

Se cassent pas trop le fion, les "auteurs" de sites soit disant didactiques. Ils feraient mieux de donner la source. Ce serait plus utile.


J'ai passé une partie de l'après midi à tester différentes configurations pour le diviseur de débit. Pour en revenir à la configuration à la configuration de départ.

Si à l'air libre on place un long tube de gros diamètre en regard du "canon à gouttes", on obtient un beau brouillard qui devrait se diviser équitablement vers les deux sorties. Mais dès qu'on met le Y derrière, ça ne marche pas. Contre pression, etc. Le meilleur résultat est obtenu avec une distance et un volume minima.
 
K

KY260

Compagnon
à 1176km/h, suivant la pression atmo, l'hydrometrie et ton altitude, tu es en regime transonique ou sonique :shock: .
j'ai comme un doute :oops: :oops:
les equations que tu utilises sont valables en statique, pas en dynamique il me semble.
de toute façon, facile à voir, mets ton doigt sur la buse.
si ça perce la peau, tu es à ces vitesses.
 
J

j.f.

Compagnon
C'est juste subsonique. C'est la vitesse maximum pouvant être atteinte sans buse de Laval. Il y a des tas de liens plus haut qui expliquent la chose. Dont un qui montre une belle photo d'une buse supersonique, et d'autres liens vers des pioches qui balancent de l'air à mach 2. Et tu as une démonstration en vidéo.

poussée et débit massique.

je mesure le débit et la poussée, j'ai la vitesse.

C'est le troisième principe de Newton.

je mesure la réaction, j'en déduis donc l'action.

C'est implacable.

C'est aux vitesses relativistes, que Newton n'est plus valable. Pas aux vitesses supersoniques.

Avec ces équations, on a envoyé des hommes sur la Lune.

Percer le doigt : il faudrait que le flux soit suffisamment énergétique. La pression est ridicule. La densité aussi. Rien à voir avec un injecteur diesel et ses centaines de bars de liquide 1000 fois plus dense.

La pression dans le tuyau de 2.5 mm est de 4 bars. Dans le rétrécissement de 0.6 mm et juste à la sortie, elle est encore plus faible.

C'est la pression sur la matière, qui fait des dégâts, pas la vitesse. Rien à voir entre quelques bars d'air sur un mm² et quelques centaines de bars d'eau sur ce même mm². Le rapport est de 1 pour 100 000 au moins ! De plus, l'air est compressible. Pas l'eau ou le gazole (enfin... très peu compressibles)

Ici, à 3 bars, il ne sort que à 3 bars il sort que 0.0004329 kg/s de matière par un orifice de 0.6 mm de diamètre. Autrement dit que dalle.

Si ces pioches supersoniques coupaient le pieds des ouvriers, elles ne seraient pas en vente.
 
J

j.f.

Compagnon
Encore quelques vidéos ludiques. Cette fois dans le bon sens.

La bille de verre :


Un truc rigolo avec une feuille de papier. La feuille colle à la buse.

Explication : en l'approchant de la buse qui est un cylindre percé d'un petit trou, on oblige l'air à s'échapper radialement. Le passage entre le papier et la surface plane de la buse se réduit : la pression baisse jusqu'au moment où elle devient inférieure à celle de l'air : alors, le papier reste collé.


Bille d'acier, en inclinant la buse jusqu'à ce qu'elle tombe. On peut jouer à ça avec un de ces trucs à air dont on se sert pour balayer les feuilles mortes, et une balle de ping pong.


Mumuse avec un briquet. La flamme est horizontale. Si le jet d'air est extrêmement rapide (proche de la vitesse du son), la pression est très faible (grande vitesse -> faible pression puisque le débit massique reste obligatoirement constant). Du coup, les gaz chauds qui s'échappent du briquet, au lieu d'aller vers le haut, sont attirés vers la région de plus basse pression (enfin, c'est comme ça que je me l'explique...)


J'ai joué comme ça avec des tas de trucs avec des résultats divers et variés. je n'ai pas filmé la tentative de sustenter une cannette vide. Qui n'était pas tout à fait vide. J'ai pris le fond de bière en pleine poire, et la cannette a volé...

Deux vidéos pour montrer la forme du jet. Il est difficile à observer avec un débit normal (de l'ordre d'une goutte par seconde). Alors il a fallu ouvrir en grand. Crépi du plafond.

Lancer les deux vidéos en même temps pour mieux comparer.



Comme on peut le constater, sur la première vidéo, le jet est très fin. Ce n'est aps très facile à diriger sur la zone d'usinage, et potentiellement dangereux quand la fraise est en rotation.

Un petit bout de tube plastique pour faire un divergent rudimentaire, et c'est plus large. Premier pas vers la mise au point d'un "reclassifier" (voir le bouquin américain sur la lubrification par brouillard d'huile). Ce qu'il faudrait sans doute, c'est une tuyère conique à étages. des dessins en coupe sont dans cet eBook.

Mais avec cette tuyère, même si ce n'est aps très visible, ça a tendance à devenir un brouillard. Gouttelettes plus fines, plus dispersées.

Les gouttellettes ne sont pas produites de façon régulières car le débit de liquide est trop élevé ; au lieu d'y avoir un film sur les parois de la tuyauterie, ce sont des gouttes qui arrivent les une après les autres. En conditions normale d'utilisation, c'est bien plus régulier.

De plus, c'était de nuit, et il ne restait plus beaucoup d'air dans la cuve. Ces deux dernières vidéos sont à moins de 3 bars, plutôt vers les 2 bars.
 
J

j.f.

Compagnon
A la demande générale de Gaston48, j'ai fait une poche et une rainure.

Alliage inconnu. C'est un inox. J'ai utilisé une fraise carbure (tant que je ne suis pas sûr, je préfère économiser les HSS).

Les vidéos sont en upload (environ 1 heure).

En attendant, voici une photo du résultat :

t_dscf9618_127.jpg

J'éditerai ce message pour placer les vidéos dès qu'elles seront disponibles sur Youtube.
 
J

j.f.

Compagnon
Les vidéos.

Je rappelle que j'ai du jeu dans la broche.

Quelques gouttes sont parfois projetées. Pièce et fraise restent froides.

Pour une meilleure définition, double click gauche pour ouvrir la vidéo sur le site Youtube :wink:


La pièce sous différents angles.


Améliorations à prévoir :

- distributeur 3/2 à l'entrée de façon à dépressuriser quand on coupe l'alimentation
- électrovanne sur l'arrivée de liqude
- adapter les buses pour élargir un peu le flux (pas très facile à régler...)
 
T

TLC42

Ouvrier
KY260 a dit:
à 1176km/h, suivant la pression atmo, l'hydrometrie et ton altitude, tu es en regime transonique ou sonique :shock: .

La vitesse du son ne dépend que de la température (20 fois la racine carrée de la T° en Kelvin).

Sinon, effectivement, j'avais oublié, il faut un convergent-divergent ( Laval ) et avoir atteint le Mach au col de la tuyère.
Oulala, c'est tellement loin tout ça, que de souvenir.

Enfin, bon, on est sur un forum d'usinage...mais c'est quand même de la mécanique (des fluides).
Et c'est toujours passionnant et étonnant de voir des gens qui, comme Monsieur j.f., en quelques jours réinvente et améliore un système qui existe depuis des années avec plus au moins de défauts mais dont tous le monde se contentait, et ceci dans un cadre "amateur".

Chapeau bas
 
J

j.f.

Compagnon
Tu es sûr ?

La vitesse du son dépend de la densité du milieu dans lequel il se propage. La quantité d'eau n'influe pas ?

J'ai trouvé un lien intéressant :

http://www.limsi.fr/Individu/faure/TP_MS154.pdf

Il y a une tuyère de Laval facile à fabriquer :

t_laval2_152.jpg


t_laval1_198.jpg

Il y a des tas de brevets sur des appareils à aérosols basés sur des tuyères de Laval. J'imagine que les ondes de choc fragmentent les gouttelettes en un brouillard.

Dès que j'ai un moment...

J'ai un gros handicap : je n'ai jamais fait de mécanique des fluides (sauf Bernouilli). Donc, c'est très difficile. Et j'ai oublié les maths indispensables pour lire les bouquins...

En fouinant, on tombe sur 3 types de tuyères.

- tube droit (ce que j'utilise) : subsonique
- convergent : sonique. Voir sur Google avec "tuyère sonique" ou "buse sonique", très utilisées pour réguler ou mesurer des débits
- convergent divergent : Laval, supersonique

Un autre truc amusant : dans un docuiment de Joucomatic, il est question des problèmes de limitation à cause de la vitesse du son :

http://www.ascojoucomatic.de/pdf2/3839312fr.pdf

Personne n'a d'avis sur l'efficacité de l'élimination des copeaux et leur recyclage ?



PS : je n'ai rien réinventé. Je me suis inspiré d'un système commercialisé que j'essaye de reproduire. J'en vois très bien les limitions, mais je ne sais pas comment faire pour réaliser une buse coaxiale (liquide au centre, air autour)...

Je vais peut-être essayer d'envoyer le liuquide juste à l'entrée de la tuyère. Ceci afin d'avoir un flux plus régulier, et de supprimer le temps mort à la remise en route après coupure. Le souci, c'est que mes Loclines sont trop petites, et que le bon gros matos est très cher.
 
P

phil916

Compagnon
J'ai commencé à regarder de plus prêt les systèmes de lub par pulvérisation et justement on leur reproche le brouillard car dangereux pour la santé :eek:

Un produit a fait son nid sur ce problème et porte un non en conséquence Fogbuster (chasseur de brouillard)

gallon50Percent.jpg

Fogbuster4X3.jpg

Mount_C1-35Percent.jpg


ça l'air copiable en fait maison:
http://www.fogbuster.com/frame.htm
 
J

j.f.

Compagnon
C'est sur ce sujet que j'ai piqué l'idée du tube contact de MIG :wink:

Mais ce système ne m'intéresse abnsolument pas.

R-2087 a expérimenté des systèmes de ce genre ; je le cite :

"pour en revenir à la lub, nous avons essayer la lub par vaporisation sur les perceuses sur colonne et sur la fraiseuse
bilan: on a abandonner le projet, cela devenait encombrant à la fin: un flexible d'air + celui du lubrifiant et la buse avec son flexible articulé avec son aimant ....
bien pratique au départ, mais à la longue, cela devient gênant....
nous sommes revenu à la bonne vielle pompe !!!
et sur le tour, c'est même pas la peine d'essayer !!!
le vent généré par le mandrin disperse le lub ! !!! "

Locline ! Et rien d'autre. En dehors du temps de réponse et des difficultés à diviser le flus, ça marche presque comme un arrosage normal. Mais il faut prendre le temps de régler l'orientation. Comme le jet est très fin, ce n'est aps immédiat. Pas de brouillard.

La tuyère de Laval, ce ne serait pas pour éjecter le flux, mais pour le diviser. Compte tenu de la façon dont se déplacent le liquide et l'air dans les tuyaux, j'ai du mal à obtenir un débit de liquidee absolument égal dans les deux sorties. C'est à peu près correct, sans plus. Le but serait donc de créer un jet supersonique créant un fin brouillard, puis de diviser le flux un peu plus loin. Ensuite, les gouttes se reformeraient un peu plus loin dans les tuyaux jusqu'aux buses type tube contact.

Il n'est bien sûr pas envisageable d'envoyer directement un aérosol.

Deuxième idée : il y a pas mal de systèmes qui utilisent un jet supersonique à buse de Laval, mais qui entourent ce jet par un autre subsonique qui évite la dispersion, et augmente son rayon d'action.

Quelques exemples :

http://www.airbooster.com/upload/715Lf.pdf

http://www.airbooster.com/upload/4010S_f.pdf

http://www.hellopro.fr/Silvent_South_Eu ... ciete.html

etc. etc. etc.

Il y a ça, aussi, qui est assez intéressant (tubes Vortex). C'est hors de prix.

http://www.silvent.fr/www/resources/B23 ... 39CFCB.pdf

Plein de brevets sur des mélangeurs éventuellement à tuyère Laval.

Le deuxième brevet n'a pas forcément de buse Laval, mais aussi un simple tube froit.

Regardez bien la figure 4 : la vitesse procurée aux gouttelettes en fonction de la pression. C'est ce que je mesure à peu de chose près... Ce sont de grosses buses.

C'est également à peu de chose près ce que je fais ("canon à gouttes" face à un Y) pour diviser le flux. Mais ça reste trop sensible à la gravité. Le passage est sans doute trop large (2.5 mm). Ca serait sans doute bien d'essayer avec un tube contact (0.6 mm)... Voir la pièce jointe US5520331.pdf Voir la pièce jointe US5918817.pdf Voir la pièce jointe US6994276.pdf
 
J

j.f.

Compagnon
On ne parle absolument pas de la même chose. Je parle d'une installation centralisée avec des mètres de tuyaux alimentant plusieurs machines, et commandée par électrovannes. Actuellement j'ai 7 mètres de tube pour les tests.

Pas d'un truc spécifiquement amateur à poser sur le tour ou la table de la fraiseuse.

J'étais sur le point d'acheter un appareil de ce genre sur eBay USA juste avant de faire quelques expériences, et de m'apercevoir que pour le prix demandé, il était possible de faire facilement beaucoup mieux.

Ces apapreils amateurs sont basés sur un vieux brevet, et ausun industriel ne propose quoi que ce soit basé là dessus. Le plus souvent c'est du coaxial, avec mélange dans la buse. Ballader des tuyaux coaxialement n'st pas un souci. Ce ne sont que deux tubes rentérs l'un dans l'autre. Faire des raccords est plus compliqué. je ne vois pas comment faire ça à un niveau amateur.

Ensuite, cherche un de ces appareils amateur avec deux sorties ou plus :wink:

Parce que en se renseignant, on découvre que TOUS les systèmes industriels pour fraiseuses sont composés d'au moins deux buses. Une dirigée sur la zone d'attaque de la fraise pour lubrifier et évacuer les copeaux, et l'autre sur la fraise pour refroidir. TOUS les systèmes industriels pour scie utilisent 3 buses, très rarement 2, jamais 1.

Ensuite, sur ces vidéos, le mec envoie une énorme quantité de liquide, et l'air semble éjecté à la vitesse d'une légère brise d'été. pour finir, le mandrin tourne vraiment lentement :roll: . En clair, ça ne tourne pas parceque sinon il va en prendre plein la tronche et pourrir son objectf à vitesse grand V.

Et regarde comme ça goutte au bout de la buse.

Désolé, ça marche peut-être, mais nettement moins bien. Ou alors le mec ne sait pas le régler.

Il m'en faudrait beaucoup plus pour me donner envie d'acheter...

Lors du test filmé sur ma fraiseuse, avec deux buses, j'ai juste pris quelques gouttelettes en 5 mn d'usinage, avec une fraise tournant à 2750 trs/mn. C'est pas un mandrin immobile avec une pièce dedans.

Et ça marche avec moins d'une goutte par seconde en tout. Soit moins de 1.5 ml par buse et par minute.

J'ai cru reconnaître le mandrin à 6 mors de l'auteur de cnc cookbook, mais ce n'est pas lui.

Bon, c'est pas tout ça, je me remets sur SW pour dessiner un diviseur de débit avec une buse de Laval.
 
P

phil916

Compagnon
et relax j.f :wink:
j'y suis pour rien moi hein, j'ai juste poser des questions ...
 
T

TLC42

Ouvrier
Tu es sûr ?

La vitesse du son dépend de la densité du milieu dans lequel il se propage. La quantité d'eau n'influe pas ?

Oui, la vitesse du son dépend de la densité ou plutôt même de la compressibilité du milieu. Mais en émettant les hypothèses de gaz parfait et d'écoulement isentropique, on peu simplifier le calcul de vitesse du son = racine carrée du produit de kRT°
Où k= rapport des chaleurs spécifique: 1.4 pour l'air
R= Constante d'équation d'état des gaz parfaits : 286 J/Kg K°
T= Température absolue

Donc quand je disait que la vitesse du son vaut 20*racine carrée de T° ce n'était valable que pour l'air ! (340m/s à 15°c). Dans l'eau et à même T° on a 1500m/s et 5000 m/s dans l'acier.


Concernant l'influence du liquide de refroidissement dans la vitesse du jet, je pense que c'est négligeable puisque premièrement, d'après ce que j'ai compris, les quantités sont proportionnellement minimes et deuxièmement le liquide ne fait pas un mélange homogène avec l'air.

J'imagine que les ondes de choc fragmentent les gouttelettes en un brouillard.

Probablement que les ondes de chocs peuvent aider au "fragmentage". Mais l'inconvénient, c'est que ça risque de produire un bruit épouvantable.

Et j'ai oublié les maths indispensables pour lire les bouquins...

Même chose pour moi, tu m'as fait ressortir mes vieux bouquins mais je n'arrive plus à "déchiffrer".

Bonne continuation. A+
 
J

j.f.

Compagnon
phil916 a dit:
et relax j.f :wink:
j'y suis pour rien moi hein, j'ai juste poser des questions ...

mais je suis relax !

Désolé, fallait pas mal le prendre !

Je rappelle juste que le but est de faire un truc réalisable le plus facilement possible pour un coût aussi réduit que possible, mais ressemblant aux systèmes indistriels (centralisation).

La buse réglable, le problème c'est que je suis incapable de fabriquer ça. J'ai aussi placé le lien vers des coupes de buses coaxiales. Pas simple...

Ca ne serait pas un problème pour un modéliste.

Le Kool Mist, c'est ce que j'ai failli acheter. C'est celui qui semble avoir les meilleures critiques.

Ceci dit, le problème avec des buses réglables va être le suivant :

le liqude, au niveau d'une division, part du côté où la vitesse est la plus élevée. Donc très difficile à équilibrer. Ca veut dire deux Kool Mist pour une fraiseurse. Ou du moins deux mélangeurs.

En épluchant plein de trucs, je crois que j'ai compris le rôle des automates programmables : ils pilotent simplement une pompe doseuse.

Le bruit avec une tuyère supersonique ne serait pas un souci puisque ce serait un système fermé, juste pour facilietr localement la répartition du liquide des deux côté du Y, et aver les Loclines derrière. Mais du coup l'augmentation de pression en aval de la tuyère de Laval risque de compromettre le résultat.

Il y a aussi des systèmes à ultrasons, très utilisés en médiacal pour créer des aérosols, éventuellement combinés avec une tuyère de Laval.

Je me demande de plus en plus s'il n'y aurait pas intérêt, comme dans la plupart ds systèmes industriels, à avoir un mélangeur (lubrificateur) par machine, et deux canalisations (air + liquide)

Le temps de réponse est assez pénible puisque avec mes 7 mètres (c'est vrai, c'est volontairelent plus log que nécdessaire, pour tests) il faut compter de l'ordre de 1 mn avant que le flux se régularise. C'est une perte de temps.
 
C

coredump

Compagnon
Pourrais-tu seulement faire le mélange (avec le meme principe que la tête du fogbuster) au niveau du bati de la machine et pour chaque buse?

Ca fait deux réglages de buses certes, mais la division du liquide ne devrait poser aucun problème.
 
J

j.f.

Compagnon
Ben ça serait idéal...

Le problème c'est que ça complique sérieusement. L'usinage de l'aiguille du mélangeur et de son logement ne sont pas à ma portée. Dans quelques années peut-être...

La buse réglable, même pas j'y pense.

Le Fog Buster fonctionne avec un réservoir pressurisé. On voit que la mise en route et l'arrêt se font pas un distributeur manuel ("interrupteur" pneumatique). Le Kool Mister fonctionne avec un venturi, et je le trouve sans grand intérêt.

Mon bidule est finalement très proche du Fog Buster... Sauf que j'ai des électrodistributeurs et un réservoir de 6 litres environ.

Envoyer séparément liquide et air complique très sérieusement les choses. On ne peut pas se contenter de couper l'air. Il faudrait donc autant d'électrovannes de liquide que de sorties. Ou alors un réservoir par machine. Masi il faudrait pouvoir dépressuriser rapidement chaque réservoir individuellement, et donc placer les électrodostributeurs en local et non dans l'armoire. Sinon, à la coupure, soit ça pisssserait, soit ça refoulerait. A voir...

En fait, tel que c'est, ça ne marche pas si mal. Michel19 a vu ça en fonctionnement ce soir, et le temps de réponse ne semble pas l'avoir choqué.
 
C

coredump

Compagnon
C'est dommage qu'en france/europe on ait pas l'équivalent d'un McMaster-Carr :cry:
Ils ont tout ce qu'il faut pour faire ce genre de chose (vis pointeau, cuve de filtre a eau)...
 
J

j.f.

Compagnon
Il y a Farnell en Angleterre qui est une vraie caverne d'Ali Baba :

http://uk.farnell.com/pneumatics

Ce matin, j'ai cherché en vain des bouchons 1/8" et un électrodistributeur 3/2.

on n'a pas...
c'est sur commande...
on ne tient plus de stock, faut commander...

Même les bouchons, zonpa !

Et bien, tant qu'à commander, ça sera en Angleterre, je n'aurai pas à me déplacer, et ça sera moins cher !

Ca, ça me gonfle.
 
A

Anonymous

Guest
Bonjour peuple de besogneux, :-D :-D :-D

Je profite sournoisement de l'occasion où tous les vacanciers sont bloqués sur l'autoroute .....
Pour répondre et donner des nouvelles du sujet qui nous intéresse .....
Bon alors voilà j'ai testé pour vous, puisqu'il y en a qu'un seul qui à osé, BRAVO pour lui et merci encore :oops: :oops: :oops:

Je suis parti d'une chute de ferraille pour réaliser mon bidule, aussi soyez indulgents ....
JF ...... j'ai testé plusieurs types de gicleurs, ils fonctionnent tous :roll: :roll: :roll:
mais pas avec la même pression ni le même résultat !!!! plus le trou il est petiot plus on brouillardise :mad: :mad:
Mais avec un trou de 1mm et 18 bars on réalise aussi du brouillard :) :) :)

On peut donc en conclure que c'est le diamètre qui va bien en fonction du travail à effectuer :eek: :eek: :eek:
il n'y a pas de vérité intrinsèque dans l'affaire, c'est la taille du morceau de ferraille qui décide en dernier ressort !!!!!!
Les gicleurs ont des tailles ( respectives de gauche à droite ) 0,2 - 0,4 - 0,6 - 0,8

HPIM2996.JPG
Et voici le lieu du délit, attention pour les artistes du ménage, ils sont cordialement invités avant de faire la moue

HPIM2995.JPG
l'ensemble du bidule

HPIM2994.JPG
Les gicleurs, ils n'ont pas la même géométrie, mais il faut bien essayer quelque chose
 
J

j.f.

Compagnon
Salut Poupa !

Je crois reconnaître des buses de chalumeau...

Idée à retenir !

Pour faire du brouillard j'ai fait un convergent divergent conique : c'est infernal à l'air libre. C'est pour mon diviseur de débit.

Je n'ai pas essayé pour le tube terminal, le but étant justement de ne pas en faire. Ca n'en fait pas avec les tubes contact de 0.6. Je joue sur la distance pour arroser plus ou moins large. C'est très directif.

Avec mes sorties en 0.6 mm, je n'ai pas constaté de différence notable à l'utilisation en montant au delà de 4 bars.

Je suis très satisfait du résultat en fraisage, et la machine est équipée de façon définitive :

t_dscf9632_168.jpg

(je vais peut-être revoir la fixation du Locline de droite, pas pratique à orienter quand on se sert de la machine en perceuse sensitive, à cause du levier de descente)

Je ne suis pas pleinement satisfait du lubrificateur d'air. En effet, je suis obligé de reprendre son réglage à chaque remise en route du système, si l'alimentation en air a été coupée. C'est un peu pénible. Et une fois alimenté, le système demande quelques minutes pour se stabiliser. Après, tout va bien pendant des heures.

Je ne sais pas à quoi c'est dû. Je suspecte la piètre qualité des détendeurs et du lubrificateur. Il semble que je n'otnienne pas exactement les mêmes pressions d'une fois à l'autre. En effet, la pression du liquide dépend de la diférence entre les pressions des deux détendeurs. Je me demande si le résultat ne serait pas meilleur en utilisant de simples régleurs de débit, en jouant sur des pertes de charge.

Ce week-end, je m'attaque à l'arrosage pour le tour (le plus facile) et pour la scie (le plus difficile, il va encore falloir diviser un débit).

Et aussi la commande électrique à faire, parce que pour le moment c'est encore au tournevis sur les distributeurs. Pas pratique.

Tu l'as fait comment, ton mélangeur ? Et quel compresseur pour 18 bars ? :shock:
 
B

bois.debout

Compagnon
Bonjour J.F.

Cela paraît évident que le diamètre des buses soit déterminant, car il définit le débit, en fonction de la pression.

Mais, une question, tout à fait intuitive, sans aucune base théorique :
Qu'en est-il de la longueur du canal de la buse ? N'aurait-il pas une influence sur la forme du jet, et sur la formation de brouillard OU de gouttelettes ? Faut-il un canal cylindrique à la sortie, ou vaut-il mieux que le flux sorte directement, à l'extrémité du cône :?:


Puisque les gouttelettes fines se forment sur la paroi intérieure du tube, leur passage au niveau des aspérités de chaque raccord ne les rassemble-t-il pas à nouveau en gouttes plus grosses, en particulier au dernier raccord tuyau/buse et auquel cas il serait inutile de laisser une grande longueur de tube pour qu'elles se forment ? En clair, les aspérités intérieures du conduit ne nuisent-elles pas à la formation des gouttelettes ?

De même pour la pente et la longueur du cône intérieur de la buse. N'aurait-il pas (peut-être ?) aussi intérêt à être le + long possible pour permettre à ces gouttes (si c'est le cas ?) de cheminer sur une paroi la plus régulière possible et de se retransformer en gouttelettes avant d'être éjectées ?

Une autre idée (peut-être idiote) pour les buses, au cas où une bonne longueur finale cylindrique, alliée à un faible Ø, serait nécessaire, du genre canule rouge sur les bombes de WD-40 ou Fog Buster :

- Grosses aiguilles hypodermiques (vétérinaires)
- Buses de chalumeaux oxygène-gaz miniatures (Rothenberger, Grandjean...)
- Aiguilles de gonflage de ballons de foot...

Excuse mes délires et mes questions en vrac si je suis à côté de la plaque. Tout cela n'est que pure intuition et je n'ai pas de notions de dynamique des fluides.
Pour l'instant je ne fais que de l'usinage virtuel et "en chambre" et les méninges, impatientes de changement, chauffent un peu :!:
 
Dernière édition par un modérateur:
A

Anonymous

Guest
Bon j'avoue que je travaille au pif :roll: :roll: :roll:

Mais il est affuté fin je vous préviens tout de suite :-D :-D :-D

Oui Bois de bout tu as entièrement raison, il n'y à pas que le diamètre de l'orifice qui compte....
la longueur de l'ajutage est primordiale, c'est pour cela que mes embouts n'ont pas la même géométrie ....
comment l'observer sans au moins tenter un essai, N'oublions pas que nous sommes " QUE " des bricolos :wink: :wink:

il n'y a que le calcul doublé d'une part importante d'empirisme qui donne des résultats ... :evil: :evil:

j'ai donc réalisé plusieurs systèmes,
si le tube est très court on brumatise très vite 8-) 8-) 8-) comme avec des gicleurs type ceux du gaz ........
s'il est long ( 10 à 20 fois le diamètre où plus ) cas des embout de MIG, la brouillard ne se forme plus !!!
les gouttes se déplacent bien sur les parois du tube, c'est le cas idéal pour notre utilisation
pour les aspérités intérieures je n'ai pas cherché à fignoler c'est pinut's, un cône à 60 ° partout !!!!!!
le foret à centrer quoi ... soyons fous pour une fois :-D :-D :-D :-D

la taille idéale doit être aux environs de 0,5 où 0,6 mm pour une longueur mini de 15 mm
avec 1 mm et 20 mm de long le déplacement d'air est comparable au mistral; tout ce qui est frappé par l'air dégage :shock: :shock:
même une boite de conserve vide, un boite de sardine vole à 20 cm sans toucher l'établi .... trop violent



JF !!!!!! tu as tout faut.... ( au piquet les mains sur la tête .... tu as zéro ) mais, c'est à s'y méprendre sur les photos ......
Non ce ne sont pas des buses de chalumalot, ce sont des gicleurs de fabrication locale :P :P :P

Par contre maintenant je vais pouvoir investir très lourdement dans des LOCLINE's ... le tube n'était que pour les essais
Au sujet des régulateurs /détendeurs je n'en ai pas encore rencontré un qui soit vraiment fiable :x :x :x

Le mélangeur à entièrement été conçu dans un but utilitaire avec le doigt de dieu qui pointait vers le résultat recherché !!!!!!!
C'est grâce au développement de tes excellentes idées que j'y suis parvenu, je n'y suis pour rien

MERCI OH !!!!!!! " Vénéré Gourou "[/color] pour la sainte parole que vous avez proféré sur ce faux rhum, afin de faire du prosélytisme !!!!!

Pour les hautes pressions bof !!!! compresseur à trois n'étages ....
Bon je vais garder le chien du voisin

@ + tas de galapias

Poupa 1er
 

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