J
j.f.
Compagnon
Aujourd'hui, le projet définitif a démarré. Il sera intégré à une armoire contenant la partie pneumatique, ainsi que la partie commandes, électriques et électropneumatiques.
Ce sera en principe finalisé le week-end prochain.
En attendant, les essais continuent, sur de vraies pièces. Contrairement à ce que j'écrivais, les copeaux ne sont pas froids quand on se met à attaquer un peu. Ils sont chauds, mais ne brûlent pas la peau et n'y restent pas collés. La fraise reste froide. La pièce tiédit un peu.
Il n'est pas facile de visualiser le jet. Il aura fallu pas mal de photos pour obtenir quelque chose de montrable. En se plaçant très près, l'APN en position macro régule la lumière en jouant sur la durée du flash. Très près, on a donc un éclair très court. Ce qui explique pourquoi la fraise semble arrêtée alors tourne à 2500 tours / minute. J'ai très envie d'acheter de la fluoréscéine pour colorer ça, et phtographier en pose longue sous lumière UV afin de visualiser l'éventuel brouillard autour de la machine... Il doit bien y en avoir un peu quand même !
On voit très bien les jets, surtout celui de gauche (fond sombre), et on pourrait presque compter les gouttelettes. On voit très clairement qu'il ne s'agit pas d'un brouillard, mais de très fines gouttes suffisament lourdes pour garder leur trajectoire. D'ailleurs, à aucun moment je n'au eu besoin d'essuyer l'objectif (2 heures de vidéos et photos, dont certaines prises à une dizaine de centimètres).
Le jet est très directif, peut-être même trop : le réglage n'est pas évident ! Il faudrait essayer de l'élargir un peu. Ce sera tenté plus tard, en reperçant l'extrémioté un peu plus large sur quelques millimètres. Mais il faudra d'abord recheter des tubes contact ! Et il faudra modifier le montage de façon à rendre les buses facilement interchangeables.
En fouinant sur le net, je suis tombé sur un système pour usinage UGV dont les buses sont commandées (orientation et débit).
Sur la photo ci-dessus, on voit également les gouttelettes qui se forment et s'accrochent sur l'arrête de coupe. Sur une autre arrête (à droite), on en voit une qui s'étire, mais reste accrochée. Il n'y a pas déclaboussures, j'insiste sur ce point. Le débit est ici réglé à 2 gouttes par seconde en tout, c'est à dire 0.05 ml par buse et par seconde.
Fraise en rotation, on voit nettement ces gouttelettes sous la forme d'un "film" qui la recouvre en regard des buses.
Le débit est en fait un peu élevé. Je crois que dans ces conditions de directivité, la moitié suffirait !
En attendant que ce soit parfaitement au point, je me sers tojours d'une fraise carbure 3 lèvres en mauvais état, mais qui taille correctement en bout. Le HSS viendra plus tard : avec de si faibles quantités de liquide, toute erreur lui serait sans doute fatale !
Comme le suggérait Gaston48, il m'est apparu indispensable de coupler le démarrage forcé de la pulvérisation avec la mise en rotation de la broche : il m'est en effet arrivé à plusieurs reprises d'oublier de lubrifier. C'est du carbure, ça supporte. Ca crache des copeaux incandescents. Mais une HSS serait viite morte. D'ailleurs, j'en ai crashé une vieille pour voir.
Ce sera en principe finalisé le week-end prochain.
En attendant, les essais continuent, sur de vraies pièces. Contrairement à ce que j'écrivais, les copeaux ne sont pas froids quand on se met à attaquer un peu. Ils sont chauds, mais ne brûlent pas la peau et n'y restent pas collés. La fraise reste froide. La pièce tiédit un peu.
Il n'est pas facile de visualiser le jet. Il aura fallu pas mal de photos pour obtenir quelque chose de montrable. En se plaçant très près, l'APN en position macro régule la lumière en jouant sur la durée du flash. Très près, on a donc un éclair très court. Ce qui explique pourquoi la fraise semble arrêtée alors tourne à 2500 tours / minute. J'ai très envie d'acheter de la fluoréscéine pour colorer ça, et phtographier en pose longue sous lumière UV afin de visualiser l'éventuel brouillard autour de la machine... Il doit bien y en avoir un peu quand même !
On voit très bien les jets, surtout celui de gauche (fond sombre), et on pourrait presque compter les gouttelettes. On voit très clairement qu'il ne s'agit pas d'un brouillard, mais de très fines gouttes suffisament lourdes pour garder leur trajectoire. D'ailleurs, à aucun moment je n'au eu besoin d'essuyer l'objectif (2 heures de vidéos et photos, dont certaines prises à une dizaine de centimètres).
Le jet est très directif, peut-être même trop : le réglage n'est pas évident ! Il faudrait essayer de l'élargir un peu. Ce sera tenté plus tard, en reperçant l'extrémioté un peu plus large sur quelques millimètres. Mais il faudra d'abord recheter des tubes contact ! Et il faudra modifier le montage de façon à rendre les buses facilement interchangeables.
En fouinant sur le net, je suis tombé sur un système pour usinage UGV dont les buses sont commandées (orientation et débit).
Sur la photo ci-dessus, on voit également les gouttelettes qui se forment et s'accrochent sur l'arrête de coupe. Sur une autre arrête (à droite), on en voit une qui s'étire, mais reste accrochée. Il n'y a pas déclaboussures, j'insiste sur ce point. Le débit est ici réglé à 2 gouttes par seconde en tout, c'est à dire 0.05 ml par buse et par seconde.
Fraise en rotation, on voit nettement ces gouttelettes sous la forme d'un "film" qui la recouvre en regard des buses.
Le débit est en fait un peu élevé. Je crois que dans ces conditions de directivité, la moitié suffirait !
En attendant que ce soit parfaitement au point, je me sers tojours d'une fraise carbure 3 lèvres en mauvais état, mais qui taille correctement en bout. Le HSS viendra plus tard : avec de si faibles quantités de liquide, toute erreur lui serait sans doute fatale !
Comme le suggérait Gaston48, il m'est apparu indispensable de coupler le démarrage forcé de la pulvérisation avec la mise en rotation de la broche : il m'est en effet arrivé à plusieurs reprises d'oublier de lubrifier. C'est du carbure, ça supporte. Ca crache des copeaux incandescents. Mais une HSS serait viite morte. D'ailleurs, j'en ai crashé une vieille pour voir.