Réalisation artisanale de systèmes de microlubrification

  • Auteur de la discussion j.f.
  • Date de début
J

j.f.

Compagnon
Aujourd'hui, le projet définitif a démarré. Il sera intégré à une armoire contenant la partie pneumatique, ainsi que la partie commandes, électriques et électropneumatiques.

Ce sera en principe finalisé le week-end prochain.

t_dscf9522_414.jpg

En attendant, les essais continuent, sur de vraies pièces. Contrairement à ce que j'écrivais, les copeaux ne sont pas froids quand on se met à attaquer un peu. Ils sont chauds, mais ne brûlent pas la peau et n'y restent pas collés. La fraise reste froide. La pièce tiédit un peu.

Il n'est pas facile de visualiser le jet. Il aura fallu pas mal de photos pour obtenir quelque chose de montrable. En se plaçant très près, l'APN en position macro régule la lumière en jouant sur la durée du flash. Très près, on a donc un éclair très court. Ce qui explique pourquoi la fraise semble arrêtée alors tourne à 2500 tours / minute. J'ai très envie d'acheter de la fluoréscéine pour colorer ça, et phtographier en pose longue sous lumière UV afin de visualiser l'éventuel brouillard autour de la machine... Il doit bien y en avoir un peu quand même !

On voit très bien les jets, surtout celui de gauche (fond sombre), et on pourrait presque compter les gouttelettes. On voit très clairement qu'il ne s'agit pas d'un brouillard, mais de très fines gouttes suffisament lourdes pour garder leur trajectoire. D'ailleurs, à aucun moment je n'au eu besoin d'essuyer l'objectif (2 heures de vidéos et photos, dont certaines prises à une dizaine de centimètres).

t_dscf9538_258.jpg

Le jet est très directif, peut-être même trop : le réglage n'est pas évident ! Il faudrait essayer de l'élargir un peu. Ce sera tenté plus tard, en reperçant l'extrémioté un peu plus large sur quelques millimètres. Mais il faudra d'abord recheter des tubes contact ! Et il faudra modifier le montage de façon à rendre les buses facilement interchangeables.

En fouinant sur le net, je suis tombé sur un système pour usinage UGV dont les buses sont commandées (orientation et débit).

Sur la photo ci-dessus, on voit également les gouttelettes qui se forment et s'accrochent sur l'arrête de coupe. Sur une autre arrête (à droite), on en voit une qui s'étire, mais reste accrochée. Il n'y a pas déclaboussures, j'insiste sur ce point. Le débit est ici réglé à 2 gouttes par seconde en tout, c'est à dire 0.05 ml par buse et par seconde.

Fraise en rotation, on voit nettement ces gouttelettes sous la forme d'un "film" qui la recouvre en regard des buses.

Le débit est en fait un peu élevé. Je crois que dans ces conditions de directivité, la moitié suffirait !

En attendant que ce soit parfaitement au point, je me sers tojours d'une fraise carbure 3 lèvres en mauvais état, mais qui taille correctement en bout. Le HSS viendra plus tard : avec de si faibles quantités de liquide, toute erreur lui serait sans doute fatale !

Comme le suggérait Gaston48, il m'est apparu indispensable de coupler le démarrage forcé de la pulvérisation avec la mise en rotation de la broche : il m'est en effet arrivé à plusieurs reprises d'oublier de lubrifier. C'est du carbure, ça supporte. Ca crache des copeaux incandescents. Mais une HSS serait viite morte. D'ailleurs, j'en ai crashé une vieille pour voir.
 
J

j.f.

Compagnon
A part une grosse fuite sur le bidon, no problemo.

C'est le grand pied en acier nickelé.

Fô que que je trouve un bidon en acier inox...





Kékun ki essaye ?

Je me sens seul...

:zoutte:

mais seul...


:zoutte:


:hang:

M'en lasse pas, de ces tof's...

1500 trs/mn, XC38, 150 mm/mn, 1goutte / s en tout, soit 0.025 ml / s et par buse.
Pièce et outil froids.

t_dscf9548_202.jpg
 
B

bois.debout

Compagnon
j.f. a dit:
...Fô que que je trouve un bidon en acier inox...
Une vieille cocotte minute SEB de 8 ou 10 litres. En virant les poignées, ce sera plus élégant :!:

En plus, y'a le choix : alu ou inox...
 
J

j.f.

Compagnon
Extincteur en cours de modification !

C'en est un à poudre de 5 kg, avec un couvercle tenu par deux boulons. Pratique pour le remplissage. Il tiendra sans problème les 3 à 4 bars maxi.

L'avantage, c'est qu'il y a une patte pour l'accrocher au mur.

Juste à lui placer queleques adaptateurs et un niveau avec un tuyau transparent.
 
N

Nico91

Compagnon
j.f. a dit:
Kékun ki essaye ?

Je me sens seul...

:zoutte:

mais seul...

J'ai déjà dégoté le doseur, en fait le même que toi chez Bricotruc :roll:

Bon je ne vais pas vite mais ça va venir :lol:
 
J

j.f.

Compagnon
Ah, je me sens moins seul !

Il te faut encore un détendeur avec filtre, + 1 autre qui n'a pas besoin de filtre. Et quelques raccords et tuyaux...

Le réservoir de pulvérisateur de jardin n'est manifestement pas en mesure de supporter la pression de 3.5 bars. Je pensais que c'était une fuite à un raccord, et bien non ! C'est le jointure entre les deux demi coquilles qui est en train de s'ouvrir. Il était temps d'arrêter : c'était le risque de le voir éclater et pulvériser d'un coup 5 litres de liquide de coupe dans tout l'atelier.

DONC LE PULVERISATEUR DE JARDIN EST A UTILISER AVEC PRECAUTION !

Contrairement à ce qui se passe quand on l'utilise avec la pompe à main, la pression ne part pas. Elle est maintenue par le compresseur.

Donc, extincteur.

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C'est un modèle à poudre. Certains ont une pression permanente dans leur cuve. Ils ont un petit mano. Ils ont une pression de service et une pression d'épreuve indiquées sur le réservoir.

Pas celui-ci : c'est un modèle avec cartouche de CO2 et percuteur. Cartouche de 100 g de CO2. 100 g de CO2 dans (volume extincteur - volume poudre), ça commence à faire... Bref évaluation à la louche.

CO2 : 12 + 2 x 16 = 44
100g -> 100/44 = 2.3 mol
PV = nRT (pour simplifier, car ce n'est absolument pas un gaz monoaétomique, et que je n'ai pas envie de me coltiner des exposants zarbi dans la formule)

V = disons 5 litres (on néglige une bonne partie de la poudre, et ce faisant on maximise le volume de gaz, donc on minore la pression -> bonne marge de sécurité)
R = 8.31
T = 300 °K

P = (2.3 * 8.31 * 300)/0.005 = 1146780 Pa = 11.5 bar

J'espère ne pas avoir écrit de connerie. Vu comment ça sortait, y'avait de la pression !

Si on tient compte de la poudre, la pression commence à être komak. Donc, pour y mettre quelques bars, c'est sans soucis.

La meilleure solution pour le démonter A CONDITION QU'IL N'AIT PAS ETE PERCUTE, c'est à dire S'IL N'Y A PAS DE PRESSION DEDANS, c'est d'enlever le couvercle, puis de déposer la cartouche de CO2, et enfin de vider la poudre. S'IL Y A DE LA PRESSION DEDANS, ENLEVER LE COUVERCLE PEUT ÊTRE DANGEREUX. Risque en fait théorique car on ne peut pas sortir le couvercle complètement d'un seul coup. En revanche, on va prendre tout le contenu en pleine poire.

Donc, je l'ai percuté, puis j'ai enlevé la grille d'un égoût, j'ai mis la lance dedans, et j'ai tout vidé comme ça. Ensuite rinçage à l'eau. De la canalisation et de l'extincteur. Pas toxique, et heureusement.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Extincteur

t_dscf9551_159.jpg

On voit le montage de la cartouche (désormais vide) de CO2.
Il y a des cannes, une servira à faire remonter le liquide après mise en place d'une filtre (imépratif). Il suffit d'oserver les conduits pour savoir comme envoyer l'air, récupérer le liquide. Ici, le raccord de la lance était en 1/2" gaz (BSP), ce qui a facilité le raccordement pour un tuyau.

Perçage, taraudage pour l'autre.

Des raccords rapides seraient du gaspillage : donc vieux raccords à écrous, comme ceux d'origine sur les compresseurs bas de gamme. Ca suffit largement, d'autant qu'a priori on n'aura jamais à déconnecter / reconnecter

t_dscf9552_138.jpg

C'est simplement le tube de remontée d'origine du lubrificateur avec son filtre, rentré en force à l'extrémité inférieure de la canne.

+ quelques raccords.

t_dscf9553_120.jpg

Et voilà, c'est terminé.

Il manque encore un indicateur de niveau. Deux raccords coudés + un tube transparent. Je suis à court de raccords coudés, et tout le tube transparent en 4x2.5 a été consommé pour le circuit de lubrification centralisé des glissières de la fraiseuse.

Ce sera pour plus tard, quand j'aurai eu l'occasion de passer chez le marchand de fournitures industrielles...

t_dscf9556_874.jpg

Ca fait plus sérieux que le pulvé de jardin !

Et c'est très pratique à remplir grâce au couvercle boulonné

Un robinet de purge ne serait pas superflu. Ainsi qu'un clapet anti-retour sur la canalisation de liquide.
 
J

j.f.

Compagnon
A priori, un lubrificateur n'est pas indispensable puisque de toutes façons le liquide progresse sur les parois, pas dans l'air. Sur le bouquin cité plus haut, il est expliqué que pour véhiculer un brouillard il faut de très grosses canalisations (25 à 50mm), à très basse pression.

Je crois que n'importe quoi suffirait qui soit capable d'envoyer de l'huile à une pression un poil supérieure à celle de l'air (2 à 4 bars). Ensuite, c'est la buse qui se débrouille. Ce que les spécialistes appellent un "reclassifier".

L'idéal : la pompe microdoseuse : mais le prix !!!

Sinon, si on est capable de se fabriquer un "mini robinet à pointeau", pas de raison que ça ne marche pas. Et même pourquoi pas un régulateur de débit (voir chez Legris par exemple).

Avec un lubrificateur il faut être sûr :

- de pouvoir le modifier

- que le réglage de débit soit suffisemment souple : la viscosité du mélange eau / huile n'a pas grand chose à voir avec celle de l'huile pour outillages pneumatiques (ISO 100 classiquement).

Ce qui me fait un peu peur avec ce lubrificateur, c'est que le réglage se fait sur 270° de rotation du pointeau. Je pense que ce n'est pas assez. Le lubrificateur que j'ai utilisé permet un réglage très fin, sur plusieurs tours.

Il faut une bonne régulation des pressions, car le réglage en dépend beaucoup.

Je ne peux rien te garantir avec celui que tu as mis en lien. Ce que je te garantis, c'est que les Mecafer bleus conviennent parfaitement. Mecafer en distribue d'autres, un peu plus gros, gris, dont les cuves sont protégées par un capot métallique. Je ne sais pas si ça le fait.

Le lubrificateur est pratique car il offre une visualisation du débit sous la forme d'un goutte à goutte, mais maintenant, je pourrais m'en passer. Le débit n'a pas à être important. Il faut juste que je jet d'air complimé laisse un film humide.

Je suis passé à 1 goutte / seconde sur la fraiseuse, ce qui fait 0.025 ml / seconde et par buse, ce qui fait 3 ml / mn. Ce qui donne plus de 28 heures avec 5 litres !!! C'est largement sufffisant, pièce et outils restent complètement froids.

Certains fabricants indiquent qu'ils descendent à 3 ou 4 gouttes par minute !

Un truc pour régler un débit, truc qui n'en est pas vraiment un... J'ai vu sur des équipements pneumatiques professionnels des réglages faits par simple écrasement d'une tube souple : on peut faire exactement la même chose avec un domino électrique, ce dont ne s'était pas privé un dépanneur, et ça marchait parfaitement.

Ca devrait pouvoir se faire avec :

- 2 détendeurs
- 2 raccords en T
- du tube souple PU de 4*2.5
- un domino

Tu devrais essayer avant d'acheter un lubrificateur.

A mon avis, le réglage ne sera peut-être pas très facile, mais ça marchera.

J'ai bien envie de tester ce soir. Mais mon problème est que je n'ai plus de raccords... Faut que je refasse le stock. Et comme Michel19 a racheté presque tout le stock du dépositaire Legris chez lequel je me servais (dans une belle servante, en plus), ils n'ont presque plus rien à part les trucs hyper courants.




Question : qui se cache derrière le pseudo Poupa1er ???

Un vaporiste connu ? Voir ici :

http://site.voila.fr/gilles_pelletier/t ... 071013.htm
 
G

gaston48

Compagnon
Bien fait d’me planquer :hum: , j’me disais bien qu’ça aller péter...avec ton pulvé

Avec des quantités aussi faible de lubrifiant, le refroidissement de la pièce
et de la fraise vient peut être essentiellement du flux d’air ?

il faudrait que tu usines une poche ou une rainure en pleine matière dans
de l’AU4G par exemple avec de l’HSS et une vitesse de coupe de moindre
usure. (En petit diamètre 4 ... 6 et nos broche lente il faut s’en accommoder)
Tu verras que là, (surtout pour de beaux états de surface) il faudra
un débit de lubrifiant beaucoup plus important et même passer à l’huile
entière. Essaye de le prévoir et ne fige pas trop ton installation.
 
J

j.f.

Compagnon
Je sais pas, en tous cas, c'est froid... Et comme ça restait très mouillé avec 2 gouttes, je suis passé à une seule. C'est toujours gras. Une chose est sûre, il ne reste pas d'eau.

Je ne sais pas régler les paramètres de coupe. Alors c'est au pif. J'ai le bouquin sur le bureau, mais je ne m'y suis pas encore mis.

A la louche, 2500 trs/mn au carbure 3 dents de 14 de diamètre, 1500 trs/mn au HSS, avance dasn les 40 à 50 mm/mn, profondeur de passe 3 à 5 mm dans du XC38.

Donne moi des paramètres, je ferai ce que tu dis.

Je n'ai pas beaucoup d'alu... et surtout, pas en grosse épaisseur. J'ai des fraises deux dents dans un peu toutes les dimensions. HSS, neuves.

Donne moi les dimensions d'une poche ou d'une rainure, la profondeur de passe, et la vitesse d'avance.

Je peux faire tourner jusqu'à 3750 trs/mn, et vitesse d'avance quelques mm / mn jusqu'à 500 mm/mn.

Sur l'acier doux et le XC38, les états de suirface sont "visiblement" meilleurs qu'à sec ou à l'huile entière passée au pinceau. Je ne veux plus arroser avec la pompe d'origine, c'est beaucoup trop salissant.

Mais il y a un bémol : le jeu dans la broche. Les roulements ne seront sans doute pas remplacés avant septembre...

Je ferai des essais dès que possible (fin de semaine à cause du bruit).

Les jets d'air sont vraiment rapides, et les copeaux dégagent.

20 litres / mn qui passent par une canalisation de 0.6 mm, ça pousse bien.

Coredump, j'ai fait un test. Je n'ai plus de raccords qui aillent bien... Alors j'ai fait le test suivant, lubrificateur ouvert en grand : ça pisse en continu. Je pense qu'on peut alors l'assimiler à un raccord en T. Il est parfaitement possible de régler le débit en pliant le tuyau du liquide.

Je suis certain qu'un raccord en T et un domino sur la remontée de liquide, ça suffit. Masi on ne peut aps quantifier le débit de liquide.

Ca te permettrait de compenser un éventuel problème avec un lubrificateur qui laisserait trop passer, ou ne serait pas assez souple d'emploi.

Pour faciliter le réglage de l'arrosage, j'ai fini par éloigner les buses jusqu'à environ 50 mm. Ca ne change rien au refroidissement, et ça permet d'arroser un peu plus large. Pas de changement en ce qui concerne la rempérature : froid.

Ce soir je vais essayer de trouver des infos comparatives entre les pouvoirs de refroidissement :

- d'un flux d'air
- d'un flux d'eau

et essayer d'évaluer avec le mélange air + eau


Il faudra que je teste à sec, juste avec de l'air, sans liquide (j'y avais pas pensé). Je suis à peu près certain que ça va chauffer. (enfin, j'espère).
 
C

CBMat

Apprenti
salut
sujet hyper intéressant, je suis de près tes progressions JF!

pour ton système de goutte à goutte, vu que je sors d'en prendre, je pense à un truc... le coup de l'ecrésement du tuyau pour régler le débit me fait penser à une perfusion, ni plus ni moins avec le réglage de "la goutte" qui se fait dans un "vumetre" juste sous la poche de liquide...
 
J

j.f.

Compagnon
Le truc à roulette pour écraser le tube : super idée. Je ne sais pas si ça existe toujours, mais il y en avait avec un machin métallique grâce auquel le tube était plié. Métallique pour que ça garde le pli.

Mais le goutte à goutte lui même a peu de chances de résister à la pression, ne serait-ce qu'au niveau des raccords des tubulures....

J'ai cherché il y a quelques jours du côté des pompes à perfusions. On en trouve d'occase pour quelques dizaines d'€ en Angleterre (dans les 25€). Mais il y a un problème. Si ces engins sont très précis sur les débits, il y a des sécurités. De l'ordre de 2 bars, et ça coupe. Il faudrait désactiver les sécurités... Le bidule considère que c'est bouché, et arrête de pomper. Et pas d'info sur la pression que ça peut réellement générer.

Il y en a deux types. Les péristaltiques sont intéressantes.

Mais c'est assez encombrant.

Autre voie "médicale" : le pousse seringue. C'est juste un moteur qui pousse, avec une réduction et un variateur de vitesse. Avec une seringue de 50 ml, il y aurait environ 15 à 30 mn d'atonomie. Mais même problème pour la pression. En plus, le caoutchouc des pistons déteste l'huile ou la graisse. Ca gonfle et ça se ramollit.

En revanche, on pourrait sans doute créer sans trop de difficultés un tel système en remplaçant la seringue en plastique par un vérin qu'il faudrait remplir avant mise en route. Par exemple avec un vieil amortisseur. Ca pourrait donner une sorte de pompe microdoseuse très précise.

Le gros problème semble être la résistance à la pression de tout le machin. Voir le pulvé de jardin qui a failli éclater. C'est rigolo d'y penser, sans doute moins d'éponger ensuite. Vaut peut être mieux utiliser des trucs industrieles avec des indications dessus du genre "pression maxi 12 bars".

Imagine ce qui peut sortir en quelques secondes d'un bocal de liquide sous 4 bars, même par un tuyau de 2 ou 3 mm de diamètre intérieur !
 
P

phil916

Compagnon
Pour donner un ordre de grandeur, de mémoire, l'eau transporte 30 fois plus de calories que l'air.

Je ne dit pas grand chose mais je suis avec intérêt tes expériences :wink:
 
J

j.f.

Compagnon
Il faut plus de précisions...

A masse égale (logiquement...) ? Dans ce cas, il faut un paquet d'air avant d'avoir l'équivalent d'un peu d'eau.

Il y a le transport (chaleur massique), mais aussi la résistance thermique métal / air, métal eau, et en plus ça dépend du métal... Et puis la chaleur latente de vaporisation qui n'est pas négligeable ici (c'est d'ailleurs surout comme ça qu'agit le peu de liquide ici). Mais c'est vrai qu'avec 1 goutte / sec., ça ne fait pas bezef de calories !
 
J

j.f.

Compagnon
J'ai cherché les chiffres et fait quelques calculs.

chaleurs spécifiques, à pression atmosphérique

air : 1 kJ/kg/K
eau liquide : 4.18 kJ/kg/K
chaleur latente de vaporisation de l'eau : 2257 kJ/kg

de 25 à 100° : delta = 75.

donc, en passant de 25 à 100 °C :

air : 75 * 1 kJ = 75 kJ
eau : 75 * 4.18 kJ = 313.5 kJ mais il y a en plus la chaleur latente de vaporisation à ajouter (à 100°C, l'eau s'évapore)

donc pour l'eau, toujours par kg :

313.5 kJ + 2257 kJ = 2570 kJ

[EDIT] l'élévation de température de l'eau de 25 à 100 ° puis évaporation n'est pas réaliste. Pas plus que l'air passant de de 25 à 100. C'est jsute poru obtenir des ordres de grandeur. En pratique, l'eau s'évapore bien avant de bouillir (je n'ai jamais constaté d'ébullition). Et si on force un peu la dose, il reste une couche liquide. Vers 1 goutte en tout / seconde, les surfaces sont grasses mais pas humides. De toutes façons, si on suppose que l'eau est immédiatement évaporée sans atteindre sa température d'ébullition, le calcul pour l'eau reste valable à 7 ou 8 % près. Erreur négligeable. de même, l'air n'atteint pas une telle température. L'air est plus favorisé que l'eau par les approximations, et malgré ça, le refroidissement par air semble tout à fait négligeable.

il faut maintenant calculer les débits massiques.

air : 40 l/mn en tout = 0.7 l/s = 0.7 * 10^-3 m3/s
densité : 1.3 kg/m3
débit air : 1.3 * 7 * 10^-4 = 1 * 10^-3 kg/s
un milligramme d'air par seconde


1 goutte d'eau = 0.05 ml = 0.05 mg = 5 * 10^-5 kg
débit eau = 5 * 10^-5 kg/s
0.05 milligramme d'eau par seconde

débits massiques par seconde.

pour nos 75° d'élévation de température, avec vaporisation de l'eau

1 kg d'air prend 75 kJ
1 kg d'eau, avec évaporation, prend en tout 2750 kJ

le milligramme d'air : 1 * 10^-3 * 75 = 7.5 * 10^-2 kJ = 75 joules
la goutte d'eau : 5 * 10^-5 * 2570 = 1.18 * 10^-1 kJ = 0.13 kJ = 130 joules


Déjà, à ce stade, la goutte d'eau emporte 1.7 fois plus de chaleur en passant de 25 à 100° puis en s'évaporant, que l'air vecteur en s'échauffant de 25 à 100°.

Quelques autres chiffres :

conductivité thermique :

Liens intéressants sur le refroidissement des moteurs thermiques, là où air et eau sont mis à contribution, et où leurs conductivités et autres caractéristiques sont mises à contribution :

http://hmf.enseeiht.fr/travaux/CD0102/t ... /parb2.htm

On y lit :

"Le coefficient de conductivité de l'air est inférieur d'environ 25 fois à celui de l'eau. Pour évacuer la même quantité de chaleur, il faut donc augmenter considérablement la surface métallique en contact avec le fluide de refroidissement"

Voir le rapport de surfaces entre culasse et cylindre d'un moteur, et son radiateur !!! On cherche à avoir au moins le même échange métal -> air (radiateur) que métal -> eau (culasse et cylindre). Sinon ça chauffe.


J'en conclus en première approche que la goutte d'eau refroidit au total près de 40 fois plus que les 0.7 litres d'air qui servent à la propulser...

Et donc que c'est bien l'eau et non l'air qui refroidit outil et pièce. Et même de très loin. L'action de l'air apparaît comme négligeable.

Un truc connu : pulvériser un peu d'eau sur un intercooler. Ou encore la gourde ou l'outre qu'il faut maintenir humide si on veut boire frais. Ou les systèmes de "climatisation" à broullard d'eau (il en a beaucoup été question lors des J.O. de Seville). etc. etc.

Un autre facteur n'a pas été pris en compte. A la sortie de la buse, la teempérature est nettement plus basse. J'ai pu mesurer 10°C avec un thermocouple placé juste à la sortie, avec 22°C de température ambiante. J'ai passé l'après midi du lundi sur la fraiseuse avec ce système. L'air était frais autour de la zone d'usinage. J'ai cru à des éclaboussures, etc. Rien du tout ! Jamais je n'ai été mouillé (en revanche les surfaces des fraises et des pièces l'étaient). L'air était frais autour. Mais je n'ai pas mesuré.

Cependant, ce serait bien qu'un gentil membre féru de thermodynamique valide ou invalide ces calculs...

Plus tard, comparaison air pur vs air + eau + huile, avec une fraise, dans de l'acier. On verra bien s'il y a une différence au toucher ! Une saignée de même longeur et profondeur.
 
C

coredump

Compagnon
Merci pour les test j.f., je vais voir si je trouve un autre modele sur la baie, je vais voir outre manche si jamais...

Tu disais qu'il ne faut pas de 4/2.5 tout le long, mais si la distance huileur/buse est d'environ 1m/1m5, tu ne penses pas que ca le ferais? Histoire de ne pas acheter 25m de 6/4 pour pas grand chose...
 
G

gaston48

Compagnon
En fait il y aurait peut être pompe à calories, sur le principe du puit
calorique à changement de phase, non pas par vaporisation de
l’eau (à 100 °c) mais par évaporation de l’eau sous le flux d’air …

le principe du pichet d’eau poreux que tu laisse sous un courant
d’air … le thermomètre que tu trempes dans l’eau et que tu balayes
dans l’air …

Pour l’HSS, la VC de moindre usure, tu tables sur 20 m/mn
 
J

j.f.

Compagnon
Oui, bien sûr : jamais je n'ai vu d'ébullition. L'eau se vaporise dès qu'il y a un peu de chaleur.

D'ailleurs, je me demande si j'utilise les bons termes.

vaporisation : formation de vapeur à ébullition ?
évaporation : formation de vapeur à n'importe quelle température ? Eau sous forme gazeuse.

C'est l'image que j'avais donéne avec les sytèmes de pulvérisation d'eau à Séville, les gourdes, outres, etc.

Dans les deux cas, la chaleur latente de vaporisation est bien consommée lors du changement d'état.

Ce soir je commence à apprendre à calculer un peu le fraisage...

J'aimerais bien me trouver un "nanoordinateur" pour ça. J'en avais un il y a longtemps, mais il est mort. Grosse calculette avec clavier alphanumérique et affichage multilignes programmable en Basic. C'était courant début des années 80, ça semble avoir disparu. Sharp, Casio...

coredump a dit:
Merci pour les test j.f., je vais voir si je trouve un autre modele sur la baie, je vais voir outre manche si jamais...

Tu disais qu'il ne faut pas de 4/2.5 tout le long, mais si la distance huileur/buse est d'environ 1m/1m5, tu ne penses pas que ca le ferais? Histoire de ne pas acheter 25m de 6/4 pour pas grand chose...

Ce que j'en pense, c'est que ça n'a aucune importance. J'utilise actuellement du 4x2.5 sur en tout 7 mètres. J'avais essayé au départ en 6x4. La seule différence est l'inertie. Avec le petit tuyau, le liquide arrive plus vite. Dans les deux cas, il chemine sur les parois, pas dans l'air. D'après le bouquin, il faudrait des canalisations d'au moins 25 à 50 mm pour que ça circule sous forme de brouillard.

A mon avis, tu mettrais du tuyau d'arrosage, ça serait pareil. Sauf le temps de réponse. Plus le tube est gros, plus il faut de liqudie pour en mouiller la surface, et plus il est difficile aux gouttelettes de se déposer (distance entre elles et les parois).

Je trouve plus intéressant le 4x2.5 que le 6x4.

Et comme je placerai les électrovannes (elles sont arrivées) dans l'armoire de micropulvérisation, il vaut mieux que j'aie le tube le plus fin possible (inertie et temps de réponse).

A la limite, si le dispositif est sur la machine, ça n'a absolument plus aucune importance.
 
G

gaston48

Compagnon
Tu te fais des abaques graphiques sous Exel ou autre (que je ne pratique pas)
beaucoup de machines en sont équipées, en plaque alu photogravées.
J’ai toujours mes Casio avec mes programmes de tôlerie, mais je ne programme
plus
 
C

coredump

Compagnon
Ils ne livrent pas en france hélas.

Dans le temps j'étais tombé sur une boutique ebay italienne pas mal coté matos air comprimé, mais ils n'ont plus l'air d'exister on dirait...
 
J

j.f.

Compagnon
J'ai régulièrement acheté à des anglais (particuliers comme boutiques) qui ne précisaient pas l'expédition en dehors du Rauyame Uni.

Aucun n'a jamais refusé.

Cerains demandaient moins de port que les vendeurs de eBay.fr

Envoi généralement très rapide (réception 48 à 78H après paiement Paypal).


Aujourd'hui, essai avec des électrovannes.

Un peu compliqué car :

- mes électrovannes sont des électrodostributeurs 5-2 à assistance pneumatique alors que le plus simple aurait été des 2-2 tout bêtes...

- pas de bouchons pour obturer ce qui doit l'être. Des limiteurs de débit type A avec la vis de réglage serrée à fond

- pas assez de raccords : utilisation de limiteurs de débit type B ouverts à fond

t_dscf9563_571.jpg

t_dscf9570_127.jpg

entrée par le profilé sur la ligne P (relie les 1 des distri)
sortie sur les 4
bouchons sur 2
lignes R (5) et S (3) reliées entre elles et ensuite vers l'extérieur : ça crachouille à chaque manoeuvre. Je compte placer des bouchons directement sur les sorties 5 et 3 des ditributeurs.

t_dscf9573_191.jpg

Le montage est assez space, mais ça marche très bien. Avec toutefois un incovénient : les échappements, qu'il faut drainer. Test fait en bouchant la communication vers l'extérieur : le liquide a tendance à s'accumuler : pas bon !

J'avais quelques angoisses à propos du passage de la ligne P vers les entrées (par vis creuses). Mais comme l'air arrive d'un faible diamètre vers un grand diamètre / grand volume, il y a formation de brouillard, et ça passe comme un simple gaz.

Ca suffira en attendant de trouver un ilôt de distributeurs 2-2 ! Maisi ce sera peut être du provisoire qui durera longtemps !

L'armoire sera terminée ce week-end, et fonctionnelle pour le tour et la fraiseuse. Pour la scie, c'est un peu plus compliqué à mettre en oeuvre.
 
J

j.f.

Compagnon
J'ai trouvé comment mesurer la vitesse de l'air éjecté.

C'est très simple.

C'est le 3ème principe de Newton : action - réaction.

C'est venu après avoir laissé échapper le tuyau à plusieurs reprises : il part comme une fusée, est très difficile à récupérer en plein vol, et la force produite est nettement ressentie quand on le tient dans la main.

F = q * V

avec :

F : force en N
q : débit massique en kg/s
V : vitesse ne m/s

Si on mesure la force, et qu'on connait le débit, on obtient la vitesse.

V = F / q

Le débit est facile à obtenir en suivant la variation de pression dans un réservoir d'air de volume connu.

Déjà mesuré : 0.7 l / s pour les deux buses, soit 0.35 l / s et par buse. Pour les réglages utilisés (pressions).

Débit massique pour une buse :
densité de l'air : 1.3 kg/m3
débit de l'air : 0.35 * 10^-3 m3/s
débit massique = densité x débit volumique = 1.3 * 0.35 * 10^-3 = 0.455 * 10^-3 kg/s

supposons qu'on ait 1 gramme force de poussée (0.01 N)...

alors V = 0.01 / (0.455 * 10^-3) = 22 m/s = 79 km/h

La poussée ressentie est très largement supérieure à 1 gramme !

Pour 10 grammes de poussée, ce seraient 790 km/h

Ceci n'est finalement pas du tout irréaliste. Voir cet outil de chantier.

débit 1850 l/mn (bonjour le compresseur)
vitesse d'éjection : 2375 km/h (mach 2)

Sur cette page j'avais essayé de calculer la vitesse en fonction de la section et du débit volumique :

realisation-artisanale-de-systemes-de-microlubrification-t9118-30.html

Avec pour résultat 800 m/s (3000 km/h)

Ce n'est peut-être pas totalement absurde, on est en tous cas dans un domaine de vitesse en sortie de buse extrêmement élevé... Si ce ne sont aps des milliers de km/h, ça se chiffre en tous cas en centaines !!!

Bien sûr au delà de quelques millimètres, la vitesse décroit très vite. Mais le jet étant très directif, pas étonnant que les copeaux dégagent si facilement du secteur où on arrose. Même à 50 mm.


Pour mesurer la poussée et calculer la vitesse :

- trébuchet au décigramme. J'en ai un. Mais c'est difficile à mettre en oeuvre à cause du tuyau.

- balance électronique ou pèse lettre. J'ai pas.

- pendule : connaissant la distance entre buse et centre de rotation, ainsi que la masse, l'angle auquel le dispositif se stabilise permet de déduire la force. Mais pas évident à mettre en oeuvre.


Je vais tenter au trébuchet...


Pour en revenir au dispositif, je m'emm*** sévère à cause des divers échappements ; ça crache de partout à chaque changement d'état. Et là, ça crache un aérosol, contrairement à ce qui sort des buses. Comme une sorte de fumée. Genre fumigène. Il va falloir penser sérieusement à trouver des distributeurs 2-2 sans assistance pneumatique !

Mais ça fait de jolis bruit. pchui pchou paf clac quand ça commute. C'est très distrayant. Comme les manèges dans les fêtes foraines.
 
J

j.f.

Compagnon
Mesures faites. Buse dirigée vers le haut, balance tarée.

Poussée = 14 grammes force (0.14 N)
Débit 300 litres en 15 mn exactement = 20 l/mn = 20 * 10^-3 m3/mn = 0.33 * 10^-3 m3/s
Débit massique = 1.3 * 0.33 * 10^-3 = 0.000429 kg/s

donc vitesse = F / q
= 0.14 / 0.000429
= 326 m/s
= 1176 km/h

ça envoie grave !

t_dscf9602_316.jpg

Et je n'ai pas pu m'enpêcher de faire mumuse...

Avec une bille de roulement :

t_dscf9603_114.jpg

Avec une bille spéciale cour d'école :

t_dscf9606_170.jpg

Gaston, tu vois que les copeaux, ils n'ont qu'à bien se tenir !

Ceux qui aiment la physique auront compris l'histoire des billes. Les autres ont probablement laissé tomber la lecture de ce post depuis un moment :smt082

Ca sera encore plus rigolo en vidéo. Plus tard...

On devrait aussi être en mesure de calculer la vitesse du flux d'air à différentes distances en fonction :
- du diamètre de la bille
- de sa masse
- de sa hauteur

Les débitmètres à bille fonctionnent de cette façon.

Marrant de chercher à connaître des vitesses à partir de débits et de hauteur alors que sur un MIG (ou TIG...) on mesure des débits non pas dans le tube contact, mais du gaz qu'on envoie autour. MDR ! Vu le prix des débitmètres, ça vaut peut-être la peine de s'en fabriquer...

Je chercherai ce soir...

Donc, cet après midi, si possible, essais avec diffrentes billes
 
T

TLC42

Ouvrier
Bonjour j.f.

C' est ma première intervention sur ce (tes) post(s) que je suis avec grand intérêts et parfois un brin de "jalousie" ( enfin plutôt l'envie de pouvoir en faire autant). :wink:

Donc, premièrement félicitations et grand merci de nous faire partager tout ça.

Petite question concernant la vitesse du flux d'air: je vois, d'après tes calculs que tu es proche du Mach (20-30m/s dessous) :eek:
Penses-tu qu'il soit possible de le dépasser ?
Je serais curieux de voir (au plutôt d'entendre) les conséquences d'un régime supersonique sur ton montage :?:

A+ et bonne continuation.
 
J

jcma

Compagnon
Salut j.f

Pour ton systeme de mesure par bille.

Quand la bille est en equilibre, on a (Bernouilli):
m.g = (1/2).Cx.A.rho.V^2

donc:
V=((2.m.g)/(Cx.A.rho))^(1/2)

Avec
m : Poids de la bille
Cx : Coefficient de trainee
A : surface projetée de la bille (pi.D^2/4)
rho : Densite du fluide
V : vitesse

Le probleme c'est que le Cx depend du nombre de Reynolds Nre = D.rho.V/mu donc de la vitesse.

@+
Jean-Chales
 
J

j.f.

Compagnon
jcma a dit:
Salut j.f

Pour ton systeme de mesure par bille.

Quand la bille est en equilibre, on a (Bernouilli):
m.g = (1/2).Cx.A.rho.V^2

donc:
V=((2.m.g)/(Cx.A.rho))^(1/2)

Avec
m : Poids de la bille
Cx : Coefficient de trainee
A : surface projetée de la bille (pi.D^2/4)
rho : Densite du fluide
V : vitesse

Le probleme c'est que le Cx depend du nombre de Reynolds Nre = D.rho.V/mu donc de la vitesse.

@+
Jean-Chales

Merci jcma

Aïe !

le densité du fluide, elle est impossible à déterminer !
il faudrait connaître la pression là où la bille est en équilibre.

et ça, c'est rapé.

TLC42 a dit:
Bonjour j.f.

C' est ma première intervention sur ce (tes) post(s) que je suis avec grand intérêts et parfois un brin de "jalousie" ( enfin plutôt l'envie de pouvoir en faire autant). :wink:

Donc, premièrement félicitations et grand merci de nous faire partager tout ça.

Petite question concernant la vitesse du flux d'air: je vois, d'après tes calculs que tu es proche du Mach (20-30m/s dessous) :eek:
Penses-tu qu'il soit possible de le dépasser ?
Je serais curieux de voir (au plutôt d'entendre) les conséquences d'un régime supersonique sur ton montage :?:

A+ et bonne continuation.

J'ai placé plus haut un lien vers le site du fabricant d'un appareil de chantier qui balance du mach 2 à partir d'un simple compresseur de chantier.

Conséquences : aucune. Le flux d'air n'est pas un solide en déplacement...

Avec 7 bars, 24 grammes de poussée. Je n'ai pas encore mesuré le débit. Je risque de me faire tuer à cause du bruit du compresseur.

En première approximation, à vue de nez, mach 1.5.

La bille en verre est nettement plus haute. A visto de naze : 2 x plus. (elle est nettemen,t plus facile à placer dans le flux que cdelle de roulement de 6.35 mm de diamètre)

Il y a quelque part sur le net une thèse qui traite des flux d'air supersoniques et des... ondes ultrasonores qu'elles génèrent.

Si tu observes les gaz sortant de turboréacteurs et de moteurs fusée, tu verras des sortes de franges. Comme des ondes stationnaires. Je me suis toujours demandé à quoi ça correspondait.

Pour en revenir au sujet initial, j'ai apssé deux heures avec 45 gouttes à la minute. Surfaces humides, sans plus.

Acier XC38.
Une ravageurse de semi-finition 4 dents de 16 mm, avance 40 mm/mn, passes de 4 mm. Froide. Pièce froide.

Puis fly cutter, porte barreau, bête à corne, comme vous voulez. Plaquette carbure, sur diamètre environ 75 mm. Profondeur de passe 1 mm. Vitesse de rotation 1000 trs/mn. Pareil. Il n'y a que les copeaux qui soent chauds.


Constaté un problème gênant. Je ne suis aps arrivé à faire en sorte qu'à la coupure, le liquide arrête de couler. Il faudra une quatrième électrovanne. Et les distri 5/2 assistés, c'est vraiment la galère.

Va vraiment falloir trouver des 2/2 tout bêtes. Le prix de ces trucs en "tous fluides" fait peur. Même en Angleterre. Les 2/2 plus chers que les 5/2 sur eBay, chez le même vendeur !!! Offre et demande...
 
V

Vapomill

Compagnon
Salut à tous!
Tu sais, j.f., je souhaite que tu mette encore trèèès longtemps avant de clore cette étude, tant je me délecte à lire tes interventions et celles des autres "moustachus"!
La maladie a stoppé mes études en début de première "D" je n'ai donc pas tous les outils nécessaires pour tout piger, mais ce que vous nous expliquez est tout à fait passionnant!
Faut dire que j'étais très attiré par la mécanique des fluides...
Alors Continuez, et... Merci!
Amicalement, Bertrand.
 

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