Réalisation artisanale de systèmes de microlubrification

  • Auteur de la discussion j.f.
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N

Nico91

Compagnon
J.F. moi j dit Bravo. Superbe réalisation. Ça donne des idées ton astuce :wink:
 
J

j.f.

Compagnon
Pas trouvé de clapets de réservoir de moto (le pont...).

J'ai essayé un autre truc.

J'ai placé un clapet classique entre détendeur et lubrificateur, la pressurisation du réservoir étant prise en amont du clapet, juste après le détendeur.

Ca marche très bien.

Je comptais sur la chose suivante : la pression en amont d'un clapet est forcément supérieure à celle en aval à cause du ressort.

Le truc marrant, c'est que ça vibre.

la pression monte
il s'ouvre
la pression baisse
il se ferme
la pression monte
il s'ouvre
la pression baisse
il se ferme
la pression monte
il s'ouvre
la pression baisse
il se ferme
la pression monte
il s'ouvre
la pression baisse
il se ferme
la pression monte


bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz

ça fait un petit bruit.

Et dans le lubrificateur, c'est le bordel. Mais ça lubrifie quand même. Turbulences, turbulences.

L'avantage flagrant du système, c'est que la canalisation du réservoir ne se "désamorce" plus. On peut couper l'air, le niveau dans le tuyau ne change pas. Il reste en haut. Pas de bulles ni de liqudie qui redescend.

Réfection du séparateur en Y. Nouveau diffuseur mieux usiné, et, surtout, je me suis aperçu que mes réducteurs 1/4" -> 1/8" n'étaient pas strictement identiques (en fait des purges de cuves de compresseur, pourtant achetées le même jour dans le même magasin). Du coup, ça créait une inégalité dans les débits de liquide.

Avec de nouveaus adaptateurs faits maison, le Y semble vraiment fonctionner dans n'importe quelle position. Le canon à gouttes est sésormais bien centré face au Y, et ce qu'il y a derrière est symétrique. Mêmes réducteurs 1/4" -> 1/8", mêmes longueurs de tube derrière.

Reste à régler le problème du régime pulsatoire engendré par le clapet mettant en pression le réservoir. Pas très gênant, mais ça fait bricolo...

A priori, je pense qu'en augmentant le volume d'air entre clapet et lubrificateur, ça devrait limiter le phénomène. Expériences ce soir.

Ah oui...

Désormais le réservoir est par terre, et le liquide monte presque instantanément.


Saloperie de laiton. Qu'est-ce que ça m'énerve, le laiton !




Vu le nombre de lectures et le peu d'interventions, je sens qu'il y a des gens tapis dans l'ombre qui attendent la recette définitive :mrgreen:


Ca vient...
Plus qu'un truc à régler : les résonances à cause du clapet.

Personne n'a tenté des expériences ?
 
E

elliott

Compagnon
j.f. a dit:
Vu le nombre de lectures et le peu d'interventions, je sens qu'il y a des gens tapis dans l'ombre qui attendent la recette définitive :mrgreen:

absolument le j.f.lub va faire beaucoup d'émule cet été :)


j.f. a dit:
Personne n'a tenté des expériences ?

pour ma part j'en suis seulement à réunir les différents éléments
 
H

hp=360

Compagnon
Vu le nombre de lectures et le peu d'interventions, je sens qu'il y a des gens tapis dans l'ombre qui attendent la recette définitive
:-D Je suis avec assiduité le feuilleton de l'induma, mais la recette de la lub parfaite çà m'intéresse au plus haut point !
Il faut dire que le problème de l'arrosage classique me préoccupe depuis toujours et ce, pour plusieurs raisons : En tout j'ai 2 fraiseuses, 3 tours en état de marche, 3 rectif + la scie alternative.
Comme je ne les utilise que de temps en temps çà fait énormément d'huile de coupe ( soluble) qui est stockée un peu partout dans les machines, et qu'il faut changer souvent parce qu'elle pourri entre deux utilisations. Le résultat c'est que je scie le plus souvent à la main pour ne pas avoir à vidanger la soupe dans le réservoir de la scie alternative, et que je fraise et je tourne à sec (ou presque) pour les mêmes raisons.
J'avais pensé à un système d'arrosage classique mais mobile, mais ta solution semble très intéressante.
 
J

j.f.

Compagnon
Cette fois, le système semble être au point.

Le problème de turbulences (mode pulsatoire) dans le lubrificateur a été effectivement réglé en plaçant clapet et lubrificateur à distance. Cependant, pas encore cherché à voir quelle longueur minimum de tuyau. De toutes façons, c'est sans grand intérêt : ça dépend du clapet, de sa masse, de la raideur de son ressort, des diamètres, de la pression, etc. C'est à déterminer expérimentalement au coup par coup.

Le système serait au point depuis longtemps s'il n'y avait pas cette difficulté à alimenter deux buses. Ce qui est indispensable pour une scie et pour une fraiseuse, mais pas pour un tour.

Ce n'est pas encore installé en fixe. Il y aura des pièces à usiner, donc ça occupera les week-ends qui viennent.

Je sélectionne les photos, je les prépare, etc.

Il va me falloir deux bonnes heures, je pense.
 
J

j.f.

Compagnon
1 / Anatomie d'un lubrificateur d'outillage pneumatique

Ci-dessous, un accesoire classique quand on a de l'outillage pneumatique : le détendeur et le lubrificateur. On peut d'ailleurs voir une petite astuce... De l'air sec peut être prélevé entre détendeur et lubrificateur. Mais dans certaines conditions, le lubrificateur peut refouler, ce qui est très gênant par exemple pour des travaux de peinture. C'est la raison de la présence d'une vanne permettant d'isoler le lubrificateur.

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C'est du matériel de GSB, relativement bon marché, et donnant satisfaction depuis des années.

Voyons voir koikigna à l'intérieur dedans...

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un corps
un réservoir
un réglage goutte à goutte par vis pointeau
un bouchon percé
un tube muni d'un filtre

A noter que le bouchon percé permet d'éviter un fluc d'air direct vers le liquide. Le perçage axial débouche radialement. C'est par cette petite vis creuse que le bocal est mis en pression. Un flux d'air axial ferait mousser le lubrifiant.

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Le régleur de débit d'huile à vis pointeau :

t_dscf9471_151.jpg

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L'huile mise en pression remonte dans le tube, puis passe par deux canalicules jusqu'au pointeau par lequel le débit du goutte à goutte peut être réglé.

Les lubrificateurs sont en principe compensés, c'est à dire que le débit d'huile varie peu en fonction de la pression d'air à l'entrée.

En principe...

L'entrée du lubrificateur. On remarque une membrane en élastomère aurour d'un petit orifice. L'air mettant en pression le bocal est prélevé avant cette membrane par l'intermédiaire d'un petit orifice. L'air qui sera lubrifié passe par l'orifice central de ce qui est un mélangeur. Air et huile se recontrent là dedans.

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La sortie du lubrificateur. Le mélange air + huile sort par le petit orifice central. En réalité, ce n'est aps un mélange qui sort, mais une succession de gouttes d'huile dans le flux d'air.

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Le dessus. On voit (à 12H) un minuscule orifice dans la fonderie. C'est par là que remonte l'huile.

t_dscf9472_149.jpg

En résumé, un lubrificateur est un bidule qui permet de faire tomber des gouttes d'huile dans le flux d'air.

Son intérêt est qu'il comporte tout ce qu'il faut pour réaliser un dispositif de microlubrification simple.

t_lubrificateur_684.jpg

Il suffit :

- de le raccorder à un réservoir pressurisé
- de boucher l'orifice servant à mettrre un pression le bocal ; en effet,; compte tenu des impératifs de volume d'un réservoir pour machine outil, la colonne à faire monter demande une pression que le dispositif intégré est bien incapable de fournir. Si le bloc pneumatique est placé à un mètre de haut, et le réservoir par terre, il faut 1 bar !

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2 / Réalisation de microbuses avec montage sur Locline.

On peut se les fabriquer, mais il est plus simple de partir de tubes contact pour poste à souder MIG. Un diamètre de 0.6 mm permet d'obtenir une grande vitesse de sortie, et évite le casse tête du perçage d'un si petit diamètre.

Ces tubes contact font 6 mm de diamètre et sont filetés à M6 x 100 sur une extrémité afin de les visser sur la torche...

Note : les deux opérations ci-dessous devraient logiquement être effectuées dans l'ordre inverse, mais les photos ont été prises alors que l'usinage se faisait au gré des idées...

Le filetage est poursuivi sur presque toute la longueur, jusqu'au méplat permettent de visser le tube.

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L'entére du tube est percé à 3.3 mm sur environ 5 mm.

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Puis ce trou est tarudé à M4. Ceci afin de raccorder le tuyau pneumatique.

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Le tuyau est du polyuréthane en 4x2.5. Il a l'avantage d'être très souple.

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L'extrémité du tuyau est coupée à 45° ; ceci va faciliter son introduction dans la partie taraudée de la buse.

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Il ne reste plus qu'à visser le tube et le tuyau. Si c'est bien vissé à fond et d'aplomb, ça résiste à la presison, et aussi très bien à l'arrachement

Quelques buses prêtes à l'emploi...

Conseil : monter tout de même les tubes avec un produit d'étanchéité. J'avais de microfuites qui se traduisaient par une perte de débit de liqudie...

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Pour intégrer les buses aux Locline, l'extrémité de ces dernières est repercée puis taraudée à M6.

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Une Locline terminée. Il s'agit de Locline en 1/4".

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3 / Le réservoir

Je disposais d'un pulvérisateur de jardin dont le robinet d'arrêt était défectueux. Cet engin comporte une pompe centrale sur le large bouchon, et de deux orifices recevant, l'un une valve de dépressurisation, l'autre le tuyau de pulvérisation.

Ce genre de truc à 8 ou 10 € est parfait. Ca résiste à la pression, c'est translucide (niveau visible), c'est facile à détourner !

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On peut enlever la pompe, son cylindre restant en place. L'extrémité de ce cylindre (qui plonge au fond du réservoir) est muni d'un clapet en caoutchouc. Ce serait bien de le remplacer par un bouchon...

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Les deux orifices avec leurs bouchons vont recevoir :

- la tubulure de pressurisation (tuyau noir, ne plogeant aps dans le liquide)
- la tubulure d'alimentation : tube transparent. Il est impératif de monter un filtre. En l'occurence, c'est le filtre d'origine du lubrificateur. Le tube descend bien sûr au fond du bidon.

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4 / Les raccordements

Après pas mal d'essais, le montage qui donne entière satisfaction est celui décrit ci-dessous.

Dans l'ordre :

- raccord rapide
- vanne d'arrêt
- raccord en T ; ce raccord sert à récupérer la pression pour le réservoir de fluide de coupe.
- un clapet anti-retour. Voir les explications dans la description des essais, plus haut dnas le texte...
- le lubrificateur

(Il serait sans doute bon de placer en plus un détendeur entre le T et le clapet, afin de réguler tout ça...)

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Ce montage pose un léger problème : le clapet vibre, et ces vibrations se retrouvent au niveau du lubrificateur... Ca m'empêche pas le système de fonctionner, mais ça fait "fini à l'arrache" :


Il faut donc amortir ces pulsations. En effet, le clapet passe son temps à s'ouvrir et se fermer : il vibre, on l'entend un peu.

En augmentant le volume d'air entre clapet et lubrificateur, ça devrait aller mieux. C'est effectivement le cas.

La photo ci-dessous montre la liaison complète entre détendeur et lubrificateur :

t_dscf9487_817.jpg

(la canalisation de mise en pression du réservoir n'est pas branchée).

Le résultat : tout est rentré dans l'ordre !


Avec cette façon de fournir la pression, le résultat est très satisfaisant. Aucun problème pour amorcer le système. Et le niveau dans le tube d'alimentation ne baisse que très lentement - on parle d'heures - si on ferme au niveau des microbuses. Ceci permet, avec un robinet sur la machine, d'arrêter et de reprendre la lubrification sans temps mort.

Démonstration de l'amorçage :


5 / Raccordement de deux micro buses

C'est ce qui a demandé le plus de travail...

Tant que l'on ne raccorde qu'une seule canalisation à la sortie du lubrificateur, il n'y a pas de souci. Mais si l'on tente d'en raccorder deux, on s'aperçoit qu'une seule canalisation reçoit l'huile...

En effet, le liquide ne chemine pas mélangé à l'air. Au contraire, il se dépose sur les parois des canalisations, et est simplement entraîné par le fux d'air.

Il en résulte qu'à la moindre fuite ou dérivation, le liquide s'échappe et ne parvient pas au bout. Il est de ce fait capital de faire desz raccords parfaitement étanches.

Le liquide est non seulement entrîné par l'air, mais aussi par la gravité. Ainsi, en plaçant un raccord en T ou en Y, on constate que le débit de liquide des buses dépend totalement de la position du raccord. Si un côté est plus incliné, plus haut ou plus bas, le débit change du tout au tout.

L'idée est donc de pulvériser le liquide à l'entrée d'un raccord en Y et de le diriger exactement dans la direction de la bissectrice d'un raccord en Y.

Pour pulvériser le liquide, il suffit de placer un réducteur de diamètre suffisament long pour avoir un effet directeur. On pourrait l'appeler canon à gouttes...

Il a naturellement été réalisé totalement au pif.

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Un bout d'alu un perçage central de 2 mm, une sortie en forme de diffuseur, évasée. Simple chanfrein en fait.

Cette pièce est introduite et scellée dans un mamellon :

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Puis ce qui dépasse est éliminé au tour.

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L'entrée est reprise en entonnoir afin de récupérer un maximum de liquide et de limiter les turbulences.

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Naturellement, tout ceci a été étudié en simulation puis testé en soufflerie :siffle:

Idéalement, il faudrait donner à ce truc la forme d'une entrée de culasse monocarburateur à deux soupapes d'admission...

En fait une simple vérification à l'air libre montre qu'on obtient bien un spray.

La sortie ; on ne distingue pas l'orifice. Il est en retrait par rapport à l'extrémité. Idéalement il faudrait un écoulement laminaire, mais alors l'huile se redépose... Donc, ni trop long, ni trop court... Trop court, le spray est trop turbulent, et la répartition aléatoire.

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Les sorties du Y sont en 1/4", alors que les raccords des buses sont en 1/8". Il faut des réducteurs. Et il faut qu'ils soient strictement identiques. Ici, je les ai fabriqués à partir de ces raccords de bas de gamme que 'lon trouve d'origine sur beauoup de compresseurs et outils pneumatiques.

Dressage, perçage, taraudage.

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Et voici le répartiteur terminé :

t_dscf9489_259.jpg

Il est loin d'être parfait. Le liquide est malgré tout sensible à la position, ce qui est le signe d'une vitesse insuffisante dans le canaon.

Mais on dispose tout de même d'une bonne marge de manoeuvre avant d'avoir une differnce de débit à la sortie de deux buses.

Il est donc suffissant de le placer de fçaon à ce que les branches du Y soient à peu près symétriques par rapport aux axes d'un repère orthonormé. A peu près : grâce à ce dispositif, on n'est pas à 10° près ; c'était le but recherché, et ça marche.

6 / Raccordement divers

Pour l'instant, ce que j'ai pu constater expérimentalement :

- la moindre fuite sur les raccords est une porte de sortie pour le liquide : tout le liquide est perdu, et plus rien n'arrive au bout des canalisations.

- on peut placer une longue canalisation entre le lubrificateur et la fine canalisation des buses. Mais on n'a pas intérêt à ce que cette canalisation soit trop fine car l'arrivée de liqudie est irrégulière. Le liquide ne s'étale pas à la surface intérieure, et arrive par à coups, au rythme des gouttes qui tombent du pointeau. De même, si la canalisation est trop large, le liqudie progresse moins vite (air moins rapide), et met plus de temps à arriver. Gênant lors du démarrage du système. J'ai obtenue de bons résultats avec du tutau 6x4mm. Mais je réessayerai une fine : les premiers essais ayant été faits avant finalisation du lubrificateur, et les conditions de pression et vitesse ayant changé, il se peut que le résultat soit différent

[EDIT] test avec 5 mètres de 4x2.5. Pas de problème contrairement aux premiers essais. L'avantage d'une petite tubulure, c'est sa faible inertie. Il est alors possible de placer des électrovannes directement après le lubrificateur, et donc de télécoçmmander la coupure. J'attends 3 électrovannes remportées sur eBay en début d'après midi... Provisoirement, je coupe en pliant le tube...

- pour les essais, le teflon est suffisant. Mais je vous conseille très fortement d'utiliser un produit d'étanchéité. Pour ma part j'ai utilisé du vulgaire produit freinfilet Loctite, qui est largement suffisant. Frinfilet normal (Loctite 243). J'utilise ça depuis longtemps sans aucun problème, même si ce n'est pas à proprement parler fait pour les raccords de tuyauterie. Il y a quelques années, on trouvait la recommandation de ce produit sur au moins un site de fabricant de matériele pneumatique.

- attention aux saletés. Le diamètre des buses, 0.6mm, fait que la moindre impureté bouchera ou réduira le passage. Se munir d'un fil de même diamètre pour les nettoyer... En particulier attention aux débris de Téflon quand on met au point le système. Il s'en retrouve toujours dans les tuyaux après quelques démontages / remontages, même en nettoyant bien les filetages.

- on peut imaginer un système centralisé. Plusieurs robinets à la sortie du lubrificateur. Mais alors le résultat sera différent selon qu'au bout on a une ou deux buses. Typiquement, pour une fraiseuse ou une scie, il en faut deux. Pour un tour, il faut une. Dans ce cas, le tour recevra la même quantité de liquide, donc deux fois plus...

- il est indispensable de placer un robinet sur chaque machine ! [EIDT] pas forcément, voir plus loin.

- pour orienter correctement les buses vers pièces et outils, on trouvera toutes les informations nécessaires sur les sites de fabricants de tels dispositifs.

Voilà, c'est fini pour le moment.

Il me reste à fixer tout ça proprement sur les machines, et à faire quelques vidéos de démonstration.

Je vous assure que c'est vraiment un très gros plus par rapport à l'arrosage classique. Le refroidissement obtenu est effarant. On ne se retourve pas avec des litres de liquide par terre, et on en consomme très peu. Les pièces n'ont même pas besoin d'être nettoyées : un coup d'air comprimé suffit.

Pas besoin d'un gros débit de liquide ni d'un gros goutte à goutte. 2 à 4 bars suffisent. Pour le débit d'huile, si on en croit les fabricants, 1 goutte par seconde, c'est beaucoup trop. Mais il vaut sans doute mieux trop que pas assez. Par rapport à un système commercial hors de prix à alimentation séparée air / huile, on constate que le débit de liquide n'est pas absolument régulier. Et donc, il vaut mieux un peu trop afin d'âtre sûr que le flux ne s'interrompe pas.

Sans vouloir me vanter, je pense que ce système est considérablement supérieur à un Airmist, Kool Mist, ou autre dispositif à canalisations rigides et venturi. Il s'utilise avec le même type de flexibles qu'un arrosage classique. Pas de trucs aimantés et de tuyaux partout. Simple et pratique à utiliser, réglage débit / pression très souple.
 
M

msieuryoyo

Compagnon
Voilà un post comme on les adore.

SUPER BOULOT !! :smt038 :smt038
 
J

j.f.

Compagnon
C'est bien joli, tous ces tuyaux, mais ça ne prouve rien.

Alors voici une vidéo. Un plan séquence un peu long.

Fraise carbure monobloc, acier doux.

En principe, on peut usiner à sec. Je défie quiconque de saisir la fraise avec la main après un usinage à sec.

Oui, je sais, l'ablocage c'est n'importe quoi, et ça vibre : la broche a du jeu, et je tatonne avec le variateur de fréquence de l'avance..

Une buse est dirigée vers la fraise pour la refroidir, et l'autre vers la zone de travail pour lubrifier.

A la fin, je suis méfiant. La fraise est en fait absolument froide, et la pièce juste tiède. Juste avant j'avais fait un test sans arrosage. La fraise a refroidi pendant l'essai ! (j'y avais fait fondre de l'étain dessus pour voir...)


 
P

punchy

Compagnon
Super !!!

même si pour le moment je ne peut pas voir les vidéos (pas le droit au boulot) :cry:
si tu peut mètre un lien pour les télécharger...


Peux-tu, quand tu a le temps, faire des essais avec un débit plus faible, genre Volcano ou autre...

Merci

:wink:
 
C

coredump

Compagnon
C'est tres interessant comme boulot. J'utilise la lubrification simple sur ma X2, et c'est vrai que c'est bordelique (meme si j'arrive a bien cartériser).

Une idée de la conso en air? Ca doit pas chercher tres loin avec 0,6mm.
 
P

phil916

Compagnon
quelques questions:

ne serait il pas plus efficace de faire arriver le liquide de coupe et l'air séparément ? comme sur un bruleur à boule...

Le produit commerciaux ont l'air de fonctionner comme ça:

http://www.tecnolubsystem.com/images/GLSO41.jpg

voir ici


Pompe à brouillard d'huile à 150 euros chez otelo
72100010_A.gif


et en modifiant ça ? (20l/mn tel quel :eek: )
98404110_A.gif
 
J

j.f.

Compagnon
Le gros problème pour la plupart des systèmes "sérieux", c'est de faire :

- la canalisation coaxiale
- la buse : mise au point plus que délicate

Ensuite, les coaxiaux semblent avoir la réputation de créer un nuage autour des machines.

Et pourquoi compliquer les choses ???

Commencé le 11, il m'aura fallu passer un week-end entier pour arriver au résultat souhaité de 14.

Mon système tourne avec :

5 mètres de canalisation jusqu'au Y
2 mètres de canalisation du Y jusqu'à la buse

Soit 7 mètres en tout. Je vais donc centraliser.

Ca ressemble au Technolub basse pression, mais l'idée de départ est celle donnée par Gaston48 : Micronizer Junior.

Une fois fini ça ressemblera fortement au Technolub.

J'ai regardé un peu les pompes péristaltiques, volumétriques, et microdoseuses sur eBay : trop cher. Mais ça serait l'idéal.

A propos du Volcano : ce compresseur est assez bruyant et tient 45 mn (vérifié) avant que la protection thermique se mette en marche. C'est insuffisant. Il lui faut 15 ampères à 12V. Il existe en 24 V, mais plus difficile à trouver.

Il n'a pas de filtre à air. J'en ai modifié un pour y adjoin dre un filtre, mais alors l'air n'est plus admis par le moteur qui par conséquent chauffe beaucoup plus.

Un autre inconvénient du compresseur dédié sans réservoir, c'est la température très élevée de l'air. Il faut impérativement le refroidir car sinon le détendeur va être détruit. Quand j'avais le Volcano sur mon 4x4, le tuyau était vite brûlant.

Voir ici

Juste après, j'ai commencé à modifier des compresseurs de clim, alors le Volcano, il est au grenier. Ce n'est plus le même monde ! J'ai fini par le mettre au rancard.

Ensuite, le Volcano est donné pour 38 l / mn. Les débits sont toujours donnés sans contre pression. On peut tabler sur la moitié en réalité, et c'est en principe insuffisant pour alimenter 2 buses.

Je vais cependant essayer... J'ai des transfos 15V 150 VA. Ca peut peut-être le faire, et de toutes façons, il prendd la poussière depuis des années. J'essaye ce soir... Tant pis si je crame tout. Mais un Volcano fait sauter un fusible de 10 A au démarrage. Faut voir avec le transfo qui sature : ça doit faire une sorte de régulation.


je placerai ce soir les vidéos en téléchargement...

L'aérographe, c'est niet ! Je répète, j'ai essayé, ça ne débite pas assez d'air. Pas la peine de perdre son temps et son argent, j'en ai cramé un pour voir. Il est à la poubelle.
 
P

punchy

Compagnon
Oui oui je connais ton travail sur le Volcano et les compresseur de Clim.
C'est juste pour avoir une référence.
J’ai deux ou trois compresseur a clapet très silencieux pour des commande pneumatique et mini vérin, je me demander si ça suffisait.
Voila

:wink:
 
J

j.f.

Compagnon
Je remesurerai le débit d'air à 4 bars (la zone utile semble se situer entre 2 et 4, vers 3).

Un compresseur vendu pour 50 l/mn en débite réellement 25. C'est manifestement insuffisant. Son moteur de 1/2 ch. tournerait en permanence, et ça fait un boucan d'enfer.

Un compresseur de frigo, c'est 100 à 200 W je crois. Insuffisant. En plus, il faut leur envoyer de l'huile.

Un compresseur de clim automobile, pareil. Mais ça bouffe plusieurs chevaux. A 1500 trs/mn (moteur asynchrone 4 pôles), de l'ordre de 1.5 ch. Mais c'est une idée à creuser. Un Sanden moderne (segments teflon) monté verticalement, poulie en bas, avec un peu d'huile au fond. le problème majeur, c'est la lubrification des bielles à rotules. C'est là que ça grippe. Mais c'est silencieux..

Toujours pareil : ça sort bouillant d'un compresseur sans cuve.

Il faudrait trouver un compresseur capable de fournir juste quelques bars en direct. C'est vrai que rien n'empêche de décomprimer la culasse ou le piston d'un compresseur... Ca sortirait moins chaud.
 
P

punchy

Compagnon
J'ai trois compresseur a palette clapets assez balaise. (EDIT)
plus gros qu'une boite a chaussure.
mais quel débit.....

Faut que je regarde du coter des grosse clim de bureau (Industriel)
Le compresseur commence a être balaise (comme une cuve de 50L)

:wink:
 
J

j.f.

Compagnon
Comme compresseur à palette, il y a aussi ceux des klaxons. Mais je crains qu'ils ne supportent pas sur la durée (ça chauffe grave).

L'avantage des compresseurs à palettes, c'est qu'ils sont relativement silencieux. Et ce n'est pas le btuit de ferraille d'un compresseur à pistons.

Il y a aussi les turbines. Comme ces gonfleurs pour matelas pneumatiques. Mais la pression est bien trop faible, même si le débit est énorme.

Ce dont je suis à peu près certain, c'est qu'il faut au moins 1/2 ch. pour alimenter le système : avec 1 ch., on pousse 50 litres réels par minute à 8 bars (à la louche). à 4 bars, 1/2 ch. suffirait en première approximation.

Ca commence à faire !

Ce soir je vais essayer de tester deux choses :

- faire de nouveau un montage avec deux détendeurs, mais montés différemment pour mieux réguler la pressurisation du réservoir, et supprimer totalement les pulsations.

- peut-être le Volcano. Mais ses 150 à 200 W sont à peu près certainement insuffisants.

Demain, je vois quelqu'un qui connaît peut-être les détails intimes de ces dispositifs dans leur version industrielle :wink:

Il n'y a pas un dieu de la thermo qui pourrait nous faire le calcul théorique (on se contentera de supposer que la compression est adiabatique) ? Autrefois il y avait un site de fabricant de compresseurs, ou d'un groupement d'intérêt centré sur l'air comprimé, qui avait une calculette en ligne, mais ça a disparu il y a belle lurette.
 
G

gaston48

Compagnon
Il y a ce genre de compresseur aussi à canaux latéraux.
J’ai deux exemplaires chez moi (dans les 1/2 ou ¼ de kW) , avec lesquelles
je fais mumuse.
Pas beaucoup de pression, la section nominale est du genre diamètre
d’aspirateur domestique. En rétrécissant la sortie à 10 - 15 mm,
ça souffle vraiment très fort et il doit y avoir moyen d’injecter
un fluide de coupe mais là plutôt au niveau de la sortie.
L’avantage de ces pompes, un petit sifflement sympa, aucune
pièce d’usure, une mise en route possible synchrone avec celle
de la broche.
Neuf, ça se vend très très chère. On en voit d’occasion sur ebay
de temps en temps. Mais là c’est une illustration de vente neuve
récente sur ebay à prix très raisonnable

canauxlatéraux.jpg
 
J

j.f.

Compagnon
Intéressant, ces compresseurs. Mais j'ai cherché un peu, c'est effectivement très cher.

Ce soir j'ai testé un schéma un peu différent. Au lieu de compter sur la différence de pression entre l'entére et la sortie d'un clapet, j'ai mis un duxième détendeur.

Moins simple, plus cher, mais nettement mieux : plus de pulsations, et surtout débit de liquide qui se stabilise immédiatement. Je ne sais pas encore ce que ça donne lorsque le niveau baisse dans le réservoir. Il faudra que je teste réservoir presque vide. La colonne devenant plus haute, le débit risque de diminuer ; reste à savoir si le lubrificateur compense... En tous cas, il varie très peu en fonction du réglage de la pression d'air sur les régulateurs de pression).

t_schema_lub_1_154.jpg

(je ne sais pas si ce schéma est correct d'un point de vue symbolique, je ne sais pas dessiner de schémas pneumatiques)

t_dscf9512_125.jpg

Le réservoir est donc pressurisé à 0.5 bar de plus que le lubrificateur. Ajustable en fonction de la hauteur de la colonne de liquide qu'on souhaite.

Le clapet anti retour qu'on voit entre réservoir et lubrificateur n'est pas en place. Il faut que j'attende d'en acheter un ; c'est pour empêcher la descente du liqudie lorsque les pressions s'équilibrent quand on coupe l'arrivée d'air ou la sortie du système. Ca ne descent pas beaucoup ni très vite, mais le réservoir a une toute petite fuite d'air. J'avais un tel clapet (à bille sans ressort) et impossible de remettre la main dessus. Je n'ai aps pu en acheter lundi ; un clapet anti fuite pour mise à l'air libre de réservoir de moto est facile à trouver et a priori moins cher qu'un accessoire pneumatique industriel.

Ceci dit, ça fonctionne très bien sans ce clapet ! Ca remonte vite, et il n'y a que quelques secondes de coupure.

J'ai mesuré le débit nécessaire avec cette installation.

Avec :
- détendeur 1 à 3.5 bars
- détendeur 2 à 3 bars
- cuve de 150 litres
- 8 minutes pour faire baisser la presison de la cuve de 2 bars.

donc 300 litres en 8 minutes ce qui nous fait 37.5 litres / mn = 2.25 m3/h

Un Volcano, c'est 38 l/mn max. Donc à vide sans contre pression. Il suffirait sans doute pour une installation de lubrification à une seule buse. Mais pas la peine de compter dessus pour deux buses.

Je n'ai pas pu l'alimenter pour voir : pas d'alim assez puissante. Faudra que j'essaye sur batterie. Pas avnt la fin de la semaine.

Pour les compresseurs à canal latéral, je viens de chercher. Ceux d'eBay ont un gros débit, mais une pression ridicule. 80 mBar de surpression, ce n'est pas suffisant. Il faut au moins 3000 à 3500 mbar. Je n'ai pas trouvé d'exemple de compresseur fournissant même 1 bar :

http://www.becker-international.com/ind ... 2&tec=true
 
P

punchy

Compagnon
Edit de mon message précédant, ces des compresseur clapet et pas a palette :evil: j'écrit vraiment n'importe quoi :roll:
j.f. a dit:
J'ai mesuré le débit nécessaire avec cette installation.

Avec :
- détendeur 1 à 3.5 bars
- détendeur 2 à 3 bars
- cuve de 150 litres
- 8 minutes pour faire baisser la presison de la cuve de 2 bars.

donc 300 litres en 8 minutes ce qui nous fait 37.5 litres / mn = 2.25 m3/h
Ok ça me va. :smt023

Merci

:wink:
 
G

gaston48

Compagnon
Bien sur que la pression est ridicule, là il s’agit de concevoir un système
différent.
Est-ce que une basse pression et un gros débit sont capables de souffler
des copeaux, de refroidir et de véhiculer des gouttes de liquide ? je
dirais oui .
 
J

j.f.

Compagnon
punchy, pour les vidéos, peux-tu lire du xvid ?

parce que sinon, c'est trop gros comme fichiers...


Il n'y a pas de moyen aérodynamique de transformer gros-débit-faible-pression en petit-débit-grosse-pression sasn perturber le compresseur ?

Je rêve depuis longtemps de compresseurs à vis sans huile de 3 à 5 ch...

Pour la commercialisation, voir ici :

http://www.tecnolubsystem.com/FR/Microl ... ession.htm

Au vu des photos, ce n'est pas très différent !

On dirait qu'il y a :
- 1 détendeur à l'entrée
- 1 détendeur + mélangeur par sortie
- 1 truc que je sais pas quoi que c'est : automate ? pompe microdoseuse ? Mais il n'ont pas classé cet appareil dans les "micodoseurs". Alors, c'est quoi ???
 
J

JieMBe

Compagnon
Le truc au milieu de l'armoire c'est un micro-automate Siemens Logo, je suppose que c'est lui qui gère le fonctionnement de la machine. Sur ce genre de micro automate on trouve des entrées analogiques 10 bits sur lesquelles on peut brancher différentes sondes (température, pression)
A coté je crois reconnaître un contacteur, par contre pour en déduire le principe de fonctionnement de l'ensemble......
 
J

j.f.

Compagnon
Les bidules à droite : il y a très certainement des relais de commande 1 RT (avec des micro relais enfichables sous les languettes jaunes).

Ce qui est bizare, c'est qu'on ne devine aucune liaison entre le pneumatique et l'électrique.

On voir clairement 4 relais de commande, 4 borniers, 4 sorties mélangeant électrique de commande et pneumatique. Commandes en alternatif (fils rouges).

ça commande peut-être des électrovannes placées en bout de ligne. Ca me semble plus plausible et logique que des électrovannes dans l'armoire (pour fermer / ouvrir sans délais de latence)...

J'y vois, dans l'ordre :

- une entrée air comprimé
- une entrée secteur
- 4 sorties électriques + pneumatiques

J'y vois aussi un truc curieux : l'alim secteur vers le porte fusible passe par la goulotte de gauche. je croyais qu'on ne doit aps fairte passer l'alimentation secteur avant sectionnement par les goulottes...

J'y vois aussi ce qui ressemble à une soupape de sécurité sur le bocal.

J'y vois qu'on peut faire cohabiter du pneumatique et de l'électrique dans les mêmes goulottes.

Mon installation va sans doute ressembler à ça, mais avec les électrovannes dans l'armoire. Quand je les aurai reçues. Mais sans automate !
 
A

Anonymous

Guest
Bonjour, à tous.

Excellente documentation, merci beaucoup de faire partager cette recherche

Pas de panique chef JF pour le mauvais équilibrage en sortie du Y de tes deux voies de diffusion.
C'est un grand classique, on le retrouve dans tous les montages ou l'on divise un flux.
Il m'arrive exactement la même chose avec du gaz ( propane, butane ou gaz de pétrole dans mes brûleurs.......)
Et c'est pas du tout cool, lorsque tu as un machin de 40KWh qui s'arrête intempestivement,
il vaut mieux prendre un peu de recul, crois moi :=((((( ( le port du casque lourd est activement recommandé ;=))) )

La solution est toutefois assez simple, comme c'est un défaut d'équilibrage,
une simple chambre te permets de le rattraper. la pression s'établit correctement de ce fait....
Pas besoin d'un volume particulièrement grand 2 à 5 cm3 suffisent ....

Voilà c'est tout ce que je puis te dire chef, le reste tu sais bien mieux que moi

Poupa 1er
 
M

msieuryoyo

Compagnon
Bonsoir à tous,

Poupa1er a dit:
... Il m'arrive exactement la même chose avec du gaz ( propane, butane ou gaz de pétrole dans mes brûleurs...
... La solution est toutefois assez simple, comme c'est un défaut d'équilibrage,
une simple chambre te permets de le rattraper. la pression s'établit correctement de ce fait....

Je pense que le problème dans les expérimentations de J.F vient du fait qu'il souhaite séparer dans deux conduits, du liquide ruisselant sur les parois internes du tuyau et qui est poussé par l'air comprimé.
Et selon l'orientation du tuyau et du Y de séparation, il y a plus de liquide d'un coté que de l'autre.
C'est plus un problème d'écoulement que de pression...

Il y a peut-être quelque chose à creuser de ce coté là, car la solution qu'a trouvé J.F est de créer une réduction qui accélère les flux et ainsi pulvérise le liquide au niveau de la séparation des conduits.

Mais apparemment cette solution là donne entière satisfaction et est plutôt simple à mettre en oeuvre.
 
J

j.f.

Compagnon
Oui mais Poupa1er a également raison. Lorsque j'insiste en disant qu'il faut que tout soit parfaitement propre, d'éviter le Téflon, et qu'il faut absolument un filtre à coalescence en entrée, un filtre sur le liqudie, c'est parce que s'il y a la moindre impureté dans une des buses, le flux diminue. Et même pour une toute petite diminution de bébit, TOUTE l'huile part du côté où il y a le plus de débit.

Une chambre est présente : c'est le volume du raccord. Elle est là pour qu'un brouilard s'y forme, et se comporte comme un gaz, plutôt que comme un liquide poussé par un gaz sur les parois, et pour diminuer localement la vitesse pour que le flux soit plus facile à répartir.

Il ne faut pas non plus faire perdre trop de vitesse au flux d'air avec une chambre trop grande. Mais je n'ai pas fait d'essais poussés, loin de là, et il m'est impossible de visualiser ce qui se passe à l'intérieur. J'ai testé avec un canon à gouttes de 2 mm et de 2.5 mm. C'est nettement mieux avec 2 mm. Et comme j'ai pété le foret de 1.5, je ne sais pas ce que ça donne ! Et aussi j'ai mis un moment à comprendre pourquoi avec le deuxième canon, le débit d'huile était très asymétrique : les réducteurs 1/4 -> 1/8 semblaient identiques, mais ne l'étaient pas. L'un avait un congé, l'autre un épaulement. Et ça changeait tout !!! L'huile suit le flux d'air. Toute asymétrie dans l'acoulement se traduit immédiatement par une asymétrie dans le débit de liquide.Du coup, j'ai usiné mes propres réducteurs, et plus de problème. Et j'ai vérifié qu'il n'y ait pas d'asymétrie dazns les Y que j'avais achetés. Ce sont des petites c***ries qui m'ont pris des heures. J'ai passé peut-être 10 heures sur la division du flux air + liqudie. Et ce n'est peut-être pas fini.

J'ai fait pas mal de montages et démontages. J'avais toujours à portée un petit bout de fil de soudure MIG de 0.6 pour nettoyer la buse qui débitait moins d'huile. Et ça rentrait génér&alement dans l'ordre après nettoyage.

D'autre part, le premier "proto" de canon à gouttes" était usiné à l'arrache, vite fait, sans soin. Il n'était pas centré. Résultat, plus de flux d'air vers l'une des branches, et obligé de l'orienter de façon asymétrique pour faire sortir la même quantité d'huile. Compensation en utilisant l'action de la gravité sur le liqudie progressant sur les parois. Ce n'est rentré dans l'ordre qu'avec le deuxième diviseur (celui des photos).

La chambre dont il parle (pour de purs gaz), je l'interpète de façon intuitive : il est plus facile de répartir quelque chose qui va lentement que quelque chose qui va vite.

Regarde plus haut le schéma qui représente le bidule qui divise le flux avant les buses. Je ne l'ai pas commenté. Il s'agit du symbole d'un "diviseur de débit", un accessoire qui justement divise le flux en entrée en deux flux égaux en sortie. Ce n'est pas par hazard :wink: Je n'en ai pas encore parlé car ce que j'ai fait n'en mérite aps encore le nom, et que j'ai en tête d'améliorer le truc pour que ça en soit un vrai, qui fonctionne dans n'importe quelle position..

Je voulais utiliser en plus deux régleurs de débit pour équilibrer le mieux possible. Mais ceux dont je dispose sont pour vérins, avec clapet anti retour en parallèle, mais du mauvais type (compte tenu des raccords dont je dispose, le clapet anti retour aurait été ouvert en permanence, et le réglage de débit inopérant)... Donc j'ai laissé tomber pour le ,momentg, le diviseur home made fonctionnant bien. Mais j'ai très envie d'en usiner un et d'avoir un truc moins bricolo.

Je ne connais pas grand chose l'aérodynamique. En fait juste la loi de Bernouilli, vaguement apprise vite fait il y a longtemps. Et je n'ai pas Floworks. Malheureuseùment car ça m'aurait bien intéressé de voir des simulations, au moins pour les écoulement gazeux, les turbulences, les vitesses, etc.

[EDIT] des choses intéressantes. Dans les systèmes industriels, au moins destinées à la lubrification de mécaniques (roulements, etc.), une unité crée un véritable aérosol qui est transporté dans des canalisations principales. De ces canalisations principales en partent d'autresqui aboutissent à ce qui est appelé "reclassifiers" qui ont pour rôle d'appliquer le lubrifiant et d'augmenter la taille des gouttelettes selon le but recherché. Manifetement l'acheminement n'est pas simple et l'orientation ds tubes, pression, vitesse etc. sont des facteurs pris en compte avec beaucoup de sérieux ! En particulier éviter que les goutelettes ne se déposent sur les parois. Et pour ça, c'est basse pression et basse vitesse. Quand la vitesse augmentent, les goutellettes se regroupent pour en former de plus grosses et se déposent sur les parois. Si j'ai bien capté : écoulement laminaire : aérosol, écoulement turbulent : condensation des goutelettes. Intuitivement, ça se comprend. Il y a des tas d'études absolument rébarbatives sur le net avec des formules et des graphiques totalement imbitables.

Au hasard

En particulier :
- page 183 pour la condensation des gouttes sur le parois
- page 195 pour les "reclassifiers" (qui sont en fait les buses terminales)

Mots clés :

air mist lubrication ; pas spécialement pour l'usinage, mais c'est avec ça qu'on trouve les infos sur les aérosols, brouillards et autres. Avec microlubrication, on trouve surtout des sites commerciaux.

minimum quantity lubrication : là c'est le domaine de l'usinage

http://www.oilmistinstitute.com/conteni ... s=10&ss=11

http://www.eafaco.com/PDF/Guidelines%20 ... cation.pdf

Là, du coaxial qui montre à la fin de la vidéo la compextivé des buses

http://www.mmsonline.com/videos/video-g ... ation.aspx

Il y aurait donc intérêt à utiliser une canalisation aussi grosse que possible jusqu'à la buse. Franchement, je n'ai pas constaté de différence notable avec juste quelques mètres de tuyau. Au bout des buses, ça envoir toujours des gouttes visisbles, et non un brouillard, et ça colle bien à la surface en regard : fraise, pièce dans le tour, etc.
 

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