J'ai fait le calcul avec une poutre acier rectangulaire 100x50mm et épaisseur 3mm. Ça tient a 200kg, en charge ponctuelle au centre de la poutre. Avec les bracons pour éviter le basculement latéral, on améliore aussi la tenue à la charge (ce n'est plus vraiment une poutre entre 2 appuis mais plutôt une poutre "encastrée").
Comme la distance entre les étais est ajustable, si la charge est proche de 200kg, il suffit de rapprocher les étais (disons 2m au lieu de 3 m). Automatiquement, la poutre peut encaisser plus de poids.
Enfin, il est toujours possible de mettre un tube plus épais (4 ou 5 mm au lieu de 3mm) ou de hauteur plus grande (125mm au lieu de 100mm). Après, c'est une question de poids pour pouvoir l'assembler seul.
Lors de la construction, il faut prendre quelques précautions, qui s'appliquent aussi aux poutres en bois:
- Lors du levage, c'est le coté inférieur de la poutre qui fait le gros du travail, donc ne jamais réduire l’épaisseur de la base (enlever la rouille c'est bon, mais ne pas meuler)
- Pour la même raison, ne jamais percer la base de la poutre.
- Toutes les tiges filetées et les écrous en grade 8-8 (couleur noire) ou supérieur. Surtout pas les tiges blanches de GSB.
Lors du montage, quand on installe les tiges filetées qui passent dans les étais, ne pas serrer trop fort. Si on écrase les tubes des étais, alors ils risquent de se plier en charge.
Au final, avant de l'utiliser chez un client, rien n’empêche de faire un test en levant successivement 1, 2, 3 et puis 4 sacs de ciment (25kg par sac). En secouant les étais lors de chaque levage on voit si çà tient. On sent bien si les tiges filetées sont assez serrées.
On peut aussi poser une longue règle de macon sur la poutre, et ainsi se faire une bonne idée de la tenue en charge de la poutre.