Merci
@wapiti pour le lien.
Avec ce montage, effectivement l’allongement de la courroie est quasiment annulé.
Longueur de courroie réduite à 2 pouces, beaucoup de dents en prise, diamètre des galets principaux égal à celui de la poulie, galets annexes pour plaquer plus petits. Le montage est bien fait.
B) Courroie d'entrainement (FIN)
A l'arrêt, les 2 brins de la courroie supportent une tension identique et ègale à la tension de pose.
Lorsqu'on veut se déplacer, il faut vaincre les efforts qui s'opposent au mouvement. Ceci se traduit par une augmentation de la tension du côté vers lequel on veut se déplacer .On se retrouve alors avec un brin tendu et un brin mou.
Tension brin tendu = tension de pose + poussée
Tension brin mou = tension de pose - poussée
Comme il vaut mieux que le brin mou reste tendu, la poussée doit donc rester inférieure à la tension de pose.
Comme le maillon faible de la transmission par courroie se situe semble-t-il au niveau des dents, je prend comme limite la plus petite valeur de traction à ne pas dépasser ( dans la zone de fonctionnement prévue sur la machine) au niveau des dents, soit 1280N. A partir de cette valeur, il me semble qu'on pourrait partir sur une tension de pose d'environ 400N. et une poussée maxi de 300N. La tension maximale sur le brin tendu serait alors de 700N, et la tension minimale sur le brin mou de 100N, ce qui me parait assez raisonnable.
Du coup, on oublie totalement la poussée maximale des moteurs.
Impact des allongements :
La longueur du brin tendu varie entre 0 et 2500mm.
En réduisant la valeur de l'accélération à 0.5 m/s2, en tenant compte d'un très bon coefficient de frottement, et en se limitant également à l'usinage du bois et plastiques, J'estime que la poussée minimale devrait se situer aux alentours de 150 N pour chacun des moteurs.
Avec ces données, l'allongement de la courroie varie selon la position du portique et le sens de déplacement de 0mm à 1mm dans le pire des cas avec une poussée maxi de 300N.
Ma vision des choses est la suivante :
Cet allongement maximum de 1mm est l'équivalent de 5 pas entiers au niveau des moteurs. Je pense que ces pas sont perdus car ils n'ont servi à mon avis qu'à tendre la courroie avant de déplacer le portique. Bien que je n'y connais rien aux servos, Je pense également qu'un servo ne verrait pas ce problème parce qu'il manque me semble-t-il le retour d'information du déplacement réel.
A confirmer par les experts du forum en servos.
Bilan assez mitigé :
- La solution à courroie HTD-8M ne me parait pas pouvoir exploiter pleinement la capacité des moteurs NEMA34 8.5N.m et encore moins en 12N.m
- La précision de positionnement n'est pas très bonne. Au mieux probablement aux alentours de 0.1mm
- L'allongement de la courroie fausse plus ou moins les déplacements suivant le positionnement du portique
MA CONCLUSION : J'ai voulu présenter une solution à courroie parce qu'elle est présente sur pas mal de projets et que je voulais me faire MON OPINION sur celle-ci. L'idée d'une double courroie est très séduisante, mais sI je devais réellement concrétiser ce projet de BIG CNC, je ne pense pas que je retiendrais une solution à courroie.
Une solution avec un entrainement Pignon/crémaillère me parait mieux adapté surtout si l'entrainement est hélicoïdale.
L'impact sur le projet du passage à une double courroie ou d'un changement radical de l'entrainement avec une version pignon/crémaillère se situe essentiellement au niveau des bras du portique.
Nota : Une erreur de conception qu'on retrouve malheureusement trop souvent sur des projets de CNC est de monter les moteurs du X sur le châssis.
Avec ce montage on double l'allongement de la courroie.
Carlos