Tour Julson 1201 sauvé du ferraillage

Bonsoir Who,

who a dit:

Super travail, tes sujets sont toujours top! J'aime beaucoup ton petit étau sagop

Cliquez pour agrandir...

J'essais d'être le plus didactique possible pour une bonne compréhension dans l'exécution des opérations traitées.
Pour l'étau, oui, il est vraiment top pour de la pièce de petite et moyenne taille !

Suite du montage du petit chariot ;


Le lardon en place du transversal




Le chariot supérieur assemblé au transversal




On "glisse le transversal sur sa queue d'aronde en ayant bien huilé les portés,, puis
on cherche à faire coïncider le perçage du chariot sur sa noix et on visse.




Le chariot supérieur est en place,



réglage des vis du lardon, et assemblage de la platine sur le petit chariot en manœuvrant la commande.



Ouf, pas loin du repas, je vais faire une pose.
Vous suivez toujours ?

Servictus,

Je te répondrais demain, le tour est dehors et je ne me souviens plus du diamètre des vis posées.
Je sais que j'ai repercé pas mal de trous et taraudé à la taille au dessus quand c'était possible !

J'avais passé une commande chez MARLEVA pour remplacer toutes les vis sur ce tour.
Les pas "SI" sont plus "large" à diamètre de vis égal que le métrique actuel et les perçage suivant le pas, la vis "ISO" aura plus de jeu sur son diamètre en plus des filets tronqués.
Mais c'est de l'ordre de 0.05mm pour le Ø4 (0.70 métrique=>0.75mm en SI) et 0.1 mm pour le Ø 5mm (0.80 métrique => 0.90 SI).
Donc, suivant le cas ça passe en repassant un taraud métrique.

Édit : Réponse à Who, vis de Ø 4mm, repassé le taraud de 4mm pas ISO sur la longueur, la prise reste maximale et le jeu minime !

Bien cordialement.
Michel

Bonjour à tous et toutes,

Hier, Je voulais avancer sur le sujet mais impossible de se connecter sur le forum dès 20h30 !
Maintenance, bug, coupure EDF ?

Who, faudra patienter pour les vis, aujourd'hui temps de merde !

Bon, je m'y remet !

F) Remontage de la poupée fixe pas à pas :

1) Assemblage du verrou de l'inverseur :

Un beau petit ensemble de pièces dans si peu d'espace !
Première des chose, il me faut usiner un petit outil pour reposer le noyau fileté sans l'abîmer au moment du serrage.

Après un façonnage au tour, le voila sur la fraiseuse pour lui poser ses picots.
Là, utilisation des mors rapportés de l'étau qui propose un "V" au milieu, bien pratique pour la prise de pièce cylindrique.






Un moletage pour le confort




Voilà l'outil prêt à servir






Les pièces à assembler






L'ensemble remonté






On repose tout à son emplacement dédié




Le verrou coté inverseur






2) Remontage de l'inverseur de la vis mère :

Les différentes pièces qui constituent l'ensemble inverseur.
Le corps de l'inverseur,, d'une seule pièce, est en bronze, le palier qui fait office de pivot abrite l'axe en acier traversant.
Le montage n'avait pas manqué de graisse, l'usure reste très faible à ce niveau.
Sur le corps de l'inverseur on distingue les 3 logements du verrou de positionnement.




Les pignons en bronze bien usés, sur leurs axes en forme de vis épaulées.
Ces derniers feront l'objet d'un traitement plus tard !




Remontage sur la fonderie et graissage copieux. Le pivot de l'inverseur propose une gorge au droit de cet orifice ou viens se loger une vis avec téton en bout qui verrouille la translation de l'inverseur.
Simple mais efficace !




Après le montage d'un des pignons du jeu fournit avec la machine.
Un contrôle de l'alignement des pignons entre le menant et les menés.




Une vue du coté intérieur monté, le pignon en acier fait 68 dents comme celui de la broche.
Tout ce petit monde est en module "1".

3) Usinage d'un flasque pour "fermer" le palier de broche arrière qui restait très exposé au cochonneries :

Lors du démontage, j'avais "tiqué" sur la conception du palier arrière de broche qui comportait un alésage épaulé resté "vide". J'y aurait logiquement vu l'emplacement d'une buté à billes.
Mais dans ce cas, un réglage aurait du être présent sur la broche et là, rien !
Juste assez de place pour que les cochonnerie s'y installent !
Je fais référence aux saletés qui viennent se mélanger à la graisse derrière le pignon de broche et coté inverseur.



chariotage et dressage




Après centrage, perçage direct au Ø 27mm






Alésage Ø 32mm au centre et 45mm devant, chariotage à 52mm pour l'emboiture.






Tronçonnage



Présentation





C'est bon, coté emboiture, reste à amincir la partie visible qui sera déterminée lors d'un près montage de la broche.
Cette pièce à été brunis en meme temps que les autres.
Comme précisé plus avant, la Chronologie des photos ne reflète pas l'ordre dans lequel les pièces ont été réalisés.







4) Montage du roulement sur le palier arrière de la broche :

Le roulement en question est de type "Nadella" à aiguilles et bague intérieure rectifiée rapportée.
Ce type de roulement propose un jeu très réduit.
Là, la cage extérieure était monté "glissant juste" .
Pour m'éviter tout jeu, aussi minime soit-il, j'ai monté la bague extérieure au scelbloc.
La bague extérieure comprend une rainure de graissage sur sa périphérie au milieu.
Aussi, des précautions sont à prendre pour étaler le produit :
Sur la partie fonderie coté intérieur et sur la bague coté extérieur pour éviter que le produit ne "migre" dans la rainure et bouche les orifices de graissage.




La bague en place




Graissage à la Kluber NBU 15 des aiguilles et de la buté à billes.




Pose de "l’extension" qui abrite le chemin de roulement de la butée.

5) Adaptation d'un boitier graisseur à vis sur le palier de broche arrière :

Modification d'un boitier graisseur à vis existant pour l'adapter coté filetage au reste du montage existant au filetage métrique contrairement à mon graisseur actuel.
chariotage au bon Ø.
Notez la prise du graisseur sur un mandrin de type horloger pour minimiser la prise et avoir plus de latitude pour le chariotage, l'outil est également orienté pour ne pas buter sur le mandrin. Le tout est "verrouillé" par la contre pointe tournante et parfaitement centré.






Filetage à la filière "classique" à la main, pour assurer l'entrée de la filière perpendiculaire je me sers de l'appui du mandrin.




Voilà le boitier graisseur terminé et assemblé.






pose sur le palier arrière, photo faite bien plus tard dans l'avancée du remontage.

6) Assemblage poupée fixe :

Bon, là je rencontre des soucis d'ordre d'insertions des photos qui mises en lot ne respectent pas l'ordre établi !
Du coup, je ne sais pas comment ça se passe de votre coté ?
Je suis obligé de supprimer toutes les photos postés, de refaire une sélection limité et de la valider pour continuer, puis rééditer pour les commentaires !

Pose du flasque arrière rajouté et bruni à l'aide d'un long boulon et de rondelles de forte épaisseur.




Habillage du palier avant :
Ces entretoises (avant/arrière) empêchent la bague conique en bronze de glisser latéralement alors que cette dernière est montée "serrée" .
L'entretoise arrière est plus épaisse et comporte une gorge qui abrite un feutre de 4x4mm de section.




tout est prêt pour le montage de la broche.








La broche en place avec sa poulie et une courroie neuve.




Serrage des écrous à créneaux après réglages du jeu "fin" ( latéral ='0.005mm)



Vue du nez de broche de face,



De profil, notez le perçage destiné à la vis qui verrouille le faux plateau.




Le faux plateau en place et sa vis serrée.




Le carter arrière en place (en aluminium) qui est fixé par les deux vis à tête fraisée.




Détails de l'indicateur de position (également en aluminium) de l'inverseur et son index.




Vue arrière de l'inverseur.




tôle de fermeture de l'inverseur.




La lyre en place.




Premier pignon de 100 dents sur la vis mère, pignon de 20 dents sur le premier axe intermédiaire qui engrène.
Ce dernier est solidaire du suivant qui va être monté sur le même axe claveté.




Troisième pignon de 100 dents solidaire du 20 dents.




Le 50 dents pour terminer la monte "4 roues" simple !




Vue de dessus pour visualiser la cascade de pignons engrenée.

Bonjour Simon,

simon74 a dit:

Pour ton reportage, c'est fabuleux.

Je pense qu'on as tous les soucis d'ordre, quand j'ai plusiers photos a inserer, je les telecharge puis insertion une par une au lieu de "par lot".

"it's the only way to be sure"

Cliquez pour agrandir...

Il doit y avoir un soucis car jusqu'à présent, lors de la "sélection" en phase d'insertion, on y arrivait sur au moins une dizaine de photos.
Après, par précautions, je préfère "valider" la sélection et rééditer pour continuer.


7) Adaptation du "huileur goutte à goutte"sur le palier avant de la broche :

Là, les photos ont été prise plus tard lors de la mise en route du tour, avec une vue sur la formation de la goutte






Réservoir en position "fermé" = commande sur excentrique au repos.
Cette dernière agit sur un axe qui coulisse le long d'un tube entre coupé par le système de filtrage (tamis) dont le bout est en forme "d'aiguille" conique reposant sur un siège également conique.
La partie haute est fileté et reçoit un bouton moleté sur ressort, c'est à partir de cette commande que le réglage de débit s'effectue.
Le remplissage s'effectue par les trous de mise à l'air libre sur le haut du réservoir à l'aide d'une seringue.
La mise à l'air libre est également réglable via un obturateur rotatif.

Ne jamais oublier ce détail que ce soit à la mise en route ou arrêt prolongé de la machine !







8) Remontage du capot abritant la lyre :

rivetage de la plaque des avances et filetages et de son schéma de montage des roues.
Des indications sont données sur le bas de la plaque.
là, encore la chronologie de temps d'exécution n'est pas respecté !
Les photos pertinentes sont regroupées par catégorie.

9) Premier contrôle sommaire de la concentricité de broche :

Le moment temps attendu !
Il me tardait de vérifier ce point broche nettoyée et réglée correctement.
Le toucheau du comparateur est positionné au raz de la partie lisse qui sert de centrage au faux plateau.
Le perçage oblige à cette "contorsion" et le comparateur n'est pas monté perpendiculairement à l'axe de broche.




La lecture est exprimée en Microns :
1/4 tour 0.002mm




1/2 tour 0.009 mm




3/4 de tour : 0.012mm




Retour au départ, soit "0"



Bon, c'est rassurant compte tenu de la négligence subit !
Les tests d'usinages confirmeront ou infirmeront ces mesures !

G) Contrôle de la géométrie rapide, banc posé sur l'établi :

Le préalable a été d'aligner la poupée fixe avec son banc.
Pour ce faire, j'ai à ma disposition une barre rectifié de Ø 14mm de 240mm de long qui est "fiable" coté rectitude à 0.005mm.
Cette dernière à été prise en pince directement dans la broche.

Afin de m 'éviter des tâtonnements inutiles dans l'approche de la position idéale de la poupée sur son banc.
Je me suis servis de "paillettes" insérées de part et d'autre entre la poupée et le banc d'égales valeurs.
Ceci fait, un pré serrage de la poupée sur le banc et on balade le palpeur du comparateur tout le long de la barre d'abord verticalement, puis, après correction horizontalement.

Là, j'ai remonté le mandrin pour prendre ma barre étalon de Ø 30mm en mors durs et je me suis assuré de sa concentricité sur trois points :
- coté mandrin
- milieu de la barre
- bout de la barre
Le défaur de concentricité relevé oscillait de 0 à 0.015mm.
J'ai calé la rotation de la barre sur une valeur médiane pour approcher l'axe théorique.

Départ et réglage sur le zéro cadran.




déplacement de 40mm = +0.002mm




déplacement de 80mm = +0.015mm




Déplacement de 120 mm = +0.02mm




déplacement de 160 mm = ça revient à +0.01mm




déplacement 200mm = - 0.012mm


Pas parfait mais je m'attendais à pire vu l'état de départ de la machine !

H) Habillage de la poupée mobile et modification de sa hauteur :

Remontage après peinture de la poupée mobile, les pièces en détail




Pose de la semelle et de son système de réglage latéral.
Ce système est composé de la noix vissée dans la fonderie de la poupée (pièce à la tête fendue). Il faut la visser en buté à hauteur de vis du latéral en prenant soins de son orientation ( rotation = alignement à la vis). En bout une douille buté verrouillée sur la vis par une vis pointeau tête fendue.






Visser jusqu'au contact de l'épaulement de la douille sur la semelle.




Verrouiller la vis de latéral coté douille épaulée via cette vis.
Le déplacement latéral s’effectue à l'aide d'un tournevis lame plate à gauche de la poupée et le serrage de l'ensemble est assuré par l'ensemble tasseau/écrou de la poupée.





Lors de la mise en place de la poupée mobile, la première chose à vérifier était la hauteur de pointe pour s'assurer de sa concordance avec celle de la broche.

Dans la continuité des mauvaises surprise rencontrées depuis le début !
La poupée mobile est trop basse et pas qu'un peu.




Calage de la poupée aux paillettes jusqu'à obtenir la bonne hauteur, serrage de la poupée à chaque fois sur le banc !




Démontage de la semelle et (je n(y avais pas prêtè attention jusque là) je m'apperçois qu'elle "pèle" sur ses faces d'appuis !




J'entreprends de tout enlever et de recalculer la hauteur à compenser en rajoutant ces épaisseurs !



Hauteur à rattraper 1.2mm, je recherche quelque chose d'approchant et tombe sur ce clinquant qui doublé fera l'affaire.





L'ensemble remonté, la hauteur est plus "conforme"




Le clinquant entre la semelle et la poupée.




Dans la précipitation de lui confectionner un tasseau (très tôt), j'avais omis un petit détail qui prends ici toute son importance !
Je n'avais pas tenu compte du déplacement latéral de la poupée.

Donc me voilà à revenir sur ce tasseau :
J'ai eu la flemme d'en refaire un autre, j'ai repris l'existant que j'ai modifié.


Un rainurage sur le dessous pour bloquer en rotation la tête de la vis hexagonale mais lui permettre de se déplacer latéralement.








Réaliser une boutonnière à la place de l'ancien passage de la vis, toujours pour un débattement latéral important.




L'ensemble prêt à poser






La tête de vis en place et les gros chanfreins réalisés






Les chanfreins aménagés de part et d'autre du tasseau pour sa facilité d'engagement dans l'échancrure du banc.




L'ensemble en place et une vue de l'ancien tasseau.

I) Usinage d'un tirant pour pinces W20 Schaublin 1.666 :

Avec le tour j'ai bien récupéré un tirant de pince type w20 mais au pas de 1.25mm !
Ne disposant pas de ce type de pince,, je me suis décidé à en usiner un car je vais en avoir besoin pour la suite.
La problématique étant ce fameux standard Schaublin en pas d'artillerie de 1.666 !
Heureusement, on trouve des douilles fileté à ce pas facilement et cela rend la réalisation plus simple.

Je suis parti sur un tube acier de Ø 20x3 pour commencer.
La suite en images :

Après avoir alésé la douille W20 pour obtenir une partie lisse et fait de même coté tube.
Un emmanchement forcé plus tard et deux perçages non traversant en opposition.




Une soudure au Mig dans chaque perçage de la douille et la voilà solidement solidaire du tube.




Le pointage apparent est une erreur de positionnement !




Reprise du surplus de la soudure.






Là, c'est bon






Usinage de l'ébauche du coté poignée de serrage du tirant.




Dressage de la face



Centrage et perçage à 19.7 mm




Alésage à 20mm




Mise en forme de la poignée avec ses Ø étagée au même que l'intérieur de l'arrière de broche






Rayonnage à l'outil de forme






Idem coté intérieur




Réalisation de larges échancrures sur diviseur.




Creusement pour le coté esthétique




Perçage de part en part et taraudage de la poignée pour lier cette dernière au tube via 2 vis à tétons qui se verrouille dans les perçage du tube.






Le tirant terminé




Vue de l'intérieur de la douille W20




Vissage d'une pince

J) Modifications du support du tour :


Comme précisé en début de post, la support du tour est trop bas car il devait être fixé sur un socle béton pour le réhausser et fixé au mur.

Là, j'ai longuement réfléchi à la conservation de ce support ou à passer sur autre chose qui à la sortie va corser l'addition ! Donc après avoir longuement planché sur des esquisses de dessins.
J'ai trouvé un compromis moins onéreux mais qui va quand même occasionner des dépenses.

La suite en images :

Là, je me débarrasse des platines soudées sous les pieds.
La mise en place sur la scie est "sport" je me cale au niveau !




En avant la musique,!
Depuis que j'ai remis en état cette sci, je peux vous assurer qu'elle bosse et plutôt bien.





L'autre pied




Le résultat.






Je continue sur la scie, coupes de 4 plats de 200x80x 8mm et autant de 100x100x8mm






J'ai acheté des profil en U de 100x50x8mm de la même taille que les pied du support recoupés à la bonne dimension.
Traçages et perçages des profilés en U et des platines.






Perçages des futurs supports des pieds machines qui seront assemblés soudés




Le résultat est concluant et stable.






La liaison ancien/nouveau reste démontable pour un transport simplifié.
Là, il commence à y avoir du poids !




Une mise en situation du tour sur son support




Vu de profil, il fait un peu haut sur pattes !

K) Mise route et premiers tests d'usinage

Là, je m'aperçois que je n'ai pas fais tant de photos que çà dans cette configuration !

La mise en route se fait directement via la prise sur le fil qui va au moteur.
Le plein d'huile du godet est fait, le réglage du goutte à goutte également (15 gouttes/mn) soyons "généreux" pour un début !

Mise en place d'un barreau Hss préalablement affuté et un morceau de stub de Ø 16mm pris en pince.
Mise en route sur la vitesse intermédiaire autour de 600tr/mn et chariotage, d'abord manuel puis automatique.

Premier constat, je ne ressent pas la puissance du moteur et la longue courroie malgré sa tension correcte, bat la chamade !
Déjà grosse "atténuation" à ce niveau et arrivé en bout de chariotage contre l'épaulement le moteur faibli et est sur le point de caler si j'insiste !!!!
Certes, c'est du 100C6 qui n'est pas de la gnognotte mais je suis surpris.

Je débranche la machine et vérifie la rotation de la broche qui reste libre mais l'état de surface sur le stub n'est pas terrible !
Je contrôle l’arête de coupe de l'outil, elle est opérationnelle.

Je refais plusieurs essais, en chariotage, j'ai l'impression que la broche dévie et arrivé contre l’épaulement, je tente un dressage et rebelotte le moteur peine.

Je décide de déposer la broche et vérifier les portées conique de la broche et de la bague bronze.
La suite en image :


Une vue du tour pour essais.




chariotage sur du stub de 16mm, tout ce qui manque est passé en copeaux.




Broche déposée marquage au feutre et contrôle des portées sur les deux pièces.
La broche ne porte que sur le premier cône, le cône principal n'efface pas le feutre !







J'ai tenté d'évaluer le jeu entre la bague et la broche en utilisant du fil d'étain de 1.5mm et mesurer son écrasement broche en place, ça se chiffre en dixièmes !
Je n'ai pas de photos de cette opération tellement j'avais la rage !

Je suis condamné à reprendre le premier cône de la bague en bronze sans pouvoir déterminer ce qu'il faut enlever avec précision !

Bon, je tente le coup en y allant tranquille et faire autant d'essais qu'il faudra pour arriver à un résultat correct.


On passe le mandrin en mors doux avec un rond rectifié serré, usinage au Ø extérieur de la bague.




Contrôle des 3 mors au comparateur








La bague en place, re vérification de sa concentricité






Un peu moins d'un centième.




Réglage du petit chariot à la bonne inclinaison( je ne m'en souviens plus !)




Je me lance, première passe jusqu'à usiner toute la largeur (la tangente ne touchait que par endroit).




Petit contrôle, c'est conforme, un repère sur la bague, au cas ou li faut y revenir.




Repose de la bague sur la fonderie






Remontage prêt pour de nouveaux essais






Petit contrôle de concentricité, elle s'est améliorée.
Dans la foulée, je fais tourner le tour pendant un bon 1/4 heure à vide, puis redépose de la broche pour contrôle.




Nouveau marquage des portés et essais,




la partie avant du grand cône commence à porter




Cette opération, je l'ai réalisée 3 fois avant d'arriver au bon résultat !
J'aurai pu mesurer l'enfoncement de la broche au fur et à mesure des usinages mais quand on a la tête dans "le guidon" on fini par perdre le fil.

Énième remontage et contrôle de la concentricité qui c'est améliorée.

sur le "0"




1/4 de tour 0.008



1/2 tour= 0.01mm


Manque une photo mais ça reviens sur le "0".

Suite des péripéties :

Voilà la quatrième photos qui manquait




Tests d'usinage, ça va beaucoup mieux coté coupe




là, des passes plus importantes de 2 mm au rayon.






Le huileur au travail.




Étirement et chute de la goutte !





Maintenant, j'arrive à dresser l'épaulement sans perte de puissance malgré une transmission déplorable !




Prise de la vitesse de broche au tachymètre sur le plus petit rapport.
J'ai entamé la période de "rodage" du palier avant.
Une heure de fonctionnement continue sur chaque rapport puis démontage pour contrôle.




Température relevée après une heure de fonctionnement à 360trmn




Refait le test le lendemain sur la vitesse intermédiaire, soit 614 tr//mn affiché, pendant 1 heure en continue. La température est resté autour de 40°.




Re test à pleine vitesse pendant 1 heure en continue à 1030 tr/mn,





La température s'est stabilisée autour de 35° après ce test poussé (zut pas la bonne photo).
On est sur le rapport médian comme la photo plus haut mais la température à bien baissée avec une charge supérieure (mandrin).




Re dépose de la broche pour vérifier l'état de la bague et de la broche.




Là, ça porte sur toute la longueur du grand cône, ouf, ça soulage !




Graissage du pignon de broche et remontage




J'ai repris l'épaisseur du flasque arrière dans l'alignement de l'inverseur.






Pas évident de serrer ces putains d'écrous à créneaux !






Le jeu axial est de 0.005 mm,, je pense descendre plus bas lorsque la machine aura bien tourné.



quelques mesures pour jauger de la précision du tour .




mesure relevée10.84mm




Au milieu 10.85 fort




à l'arrière 10.85 passé.



Bon, la, il doit y avoir du monde sur le forum, le serveur commence à ramer.
Suite demain !

Bonjour à tous et toutes,

Me voilà rassuré sur le fonctionnement et capacités de la machine, car dans le cas contraire, je ne serai pas allez plus loin dans sa remise en état sans m'assurer de ce point !

K) Tendeur de courroies, support moteur :

Là, vu le rendement catastrophique de la transmission au fil de l'utilisation du tour tel quel et de la courroie qui frotte sur mon capot de lyre fraichement repeint.
S'en était assez !
Le tendeur haut perché vibre , la tension de la courroie n'est pas facile à atteindre avec les boutonnière, la courroie moteur est beaucoup trop longue et "libre" !

Réflexion profonde sur les modifications à apporter pour améliorer tout ça sans que cela me coûte trop cher.
C'est décidé,, la transmission moteur/renvoi passe de l'extérieur vers l'intérieur = plus de sécurité, esthétique et confort d'utilisation grandement amélioré !

Un inventaire du matériel disponible avant de se lancer !
J'ai fais pas mal de dessins à main levé pour affiner et valider la configuration choisie.

La suite en images :
Là, je présente le moteur avec la transmission coté intérieur pour me donner une idée de la marche à suivre et des proportions à garder.






Dans mon inventaire, je dispose d'une vis et sa noix bronze de la bonne taille pour l'utilisation qui va en être faite.
J'en profite pour charioter la partie qui va être retenue sur sa platine support.




J'avais à ma disposition deux boutons acier moleté idéal pour mon projet.
Chariotage et alésage à la cote pour d'une part s'emboiter légèrement forcé dans la vis et calibré coté palier en bronze qui sera exécuté plus bas.




Mise à la cote d'un bloc d'acier qui va servir de "guide" sur lequel sera rattacher tout les parties concernées pour le transformer en chariot coulissant.




Perçage pour loger la future noix en bronze.




Alésage et dressage du fond .




La noix en bronze de la vis est en place.




Chanfreinage de l'entrée




Perçage/taraudage et pointage de la noix pour l'immobiliser dans le bloc avec une vis pointeau sans tête.



La platine qui va supporter le bouton moleté




Usinage de la platine avec amménagement pour la bague bronze(réalisée avant).
Cette dernière sera maintenu par 4 vis CHC (deux par coté) Les perçages/taraudages étant fait.




Aménagement pour le graisseur




Positionnement de l'ensemble pour vérifier le résultat.
Remarquez que la semelle du support de tendeur est maintenant dessous ce qui va rédiure son "porte à faux" de façon notable.
J'en ai profité pour raccourcir les deux profilés en "L" qui servent maintenant de "glissières".







Perçage de la semelle du tendeur de courroie et chambrages.




Usinage d'une contre platine en 8mm d'épaisseur dont la largeur est identique à l'intervalle des profilés en "L". Elle va tout supporter et servir de guide dans la glissière improvisée.




Retour sur le bloc support de noix de la vis et perçages/taraudages de part en part.




Perçages concordants pour assemblage avec la contre platine




Chambrages




Les protagonistes prêt à être assemblé.






Contre platine vissée sur la semelle du tendeur de courroie.




Présentation sur les glissières improvisées,
La contre platine sera raccourci pour élargir la course du chariot.

Suite :


Là, la platine support de la vis est maintenant solidaire des glissières (coté bouton moleté).





Réalisation de la plaque supérieure (inox 10mm) avec ses boutonnières ses fixations sur le bloc central.
Aménagement d'un dégagement afin de faciliter l'entretien (graissage) de la vis.




Montage provisoire, les rondelles acier font "tâches" !









Confection de deux tasseaux percés et taraudés M12.
Note : Sur la Deckel, je peux tarauder à la main pour des diamètre jusqu'à 8mm.
Au dessus, je "pointe" le taraud sur quelques filets pour assurer sa perpendicularité.




Je finis à la main.




Un petit rayonnage plus tard pour "épouser" l'arrondi du profil en "L".




tournage de deux rondelles bronze épaisses




Tronçonnages





Les pièces réalisée




Pose des vis et des tasseaux avec leurs rondelles d'appuies





Vue de dessous, les tasseaux plaquent bien

le taraud étant plus imposant, je me contente de le pointer parfaitement perpendiculaire

M) Réalisation du support moteur accolé au tendeur de l'arbre intermédiaire :

Je continu dans le projet défini, là, le but est de "remonter" le moteur et de le fixer sous le support du tendeur réalisé pour m'éviter ses perte de puissance sur la transmission en réduisant au passage la longueuer de la courroie à utiliser.

La suite en images :

Coupes de 4 carrés de 35x35mm, cubages puis surfaçages profonds avec épaulements sur les deux faces. Le volume de copeaux devient encombrant !






Travail en séries sur buté (2 pièces).




Perçages à 19.8mm






alésages à 20mm.




Je m'assure que l'axe (Stub Ø 20mm) glisse bien.




Traçages et perçages des pièces, puis contre perçages sur la semelle du support de tendeur et taraudages dans ce dernier.






Les supports en place






Cubages des deux autres support.




Surfaçages et maintient des épaulements








Opérations identiques aux précédentes pièces.




chanfreinages des entrées










Rayonnages







Perçages des supports de la plaque moteur.

Suite : Plaque support moteur et ses supports paumelles :


Usinages des échancrures de la plaque support moteur en aluminium de 10mm (2017).




Perçage/taraudages de la dexième paumelle.




Contres-perçages et fixations des paumelles.




Les épaulements des paumelles sont logées dans les échancrures rendues nécessaire pour un alignement correct du moteur avec l'arbre intermédiaire.






Perçages destinés aux fixations moteur.




Perçages/taraudages pour la pose de vis pointeaux afin d'immobiliser la translation de la plaque moteur après alignement avec l'arbre intermédiaire.

N) Tendeur de courroie moteur :

Vu le nouvel emplacement du moteur, j'ai cherché une solution simple, rigide et accessible pour la manœuvre de ce dernier mais qui a demandé beaucoup d'usinages.

La suite en images :

Chariotage/alésage du deuxième bouton moleté en acier.




Tronçonnage de deux lopins en acier Ø30mm.






Chariotages/dressages Ø20mm





Pointage/Perçage Ø 8






Perçage Ø 14mm






Taraudage à M16.






Deuxième pièce qui va servir de support/butée du bouton moleté.




Perçage Ø 11.7 mm






Alésage Ø 12 mm, puis chambrage au Ø du bouton moleté.






Une partie de faite !




Réalisation du dégagement pour le passage de la vis du tendeur au niveau de la plaque.








Usinages des supports qui vont emprisonner le tourillon du tendeur en M16 coté plaque en aluminium.




Usinage des épaulements des supports.




Perçages et alésages au Ø des tourillons droit et gauche.








Tournage de rondelles bronze pour un calage latéral du tourillon sur son support.

Suite :


Perçage à 19.7 mm






Alésage Ø 20 H7




Tronçonnages








Reprise sur le Manhora pour mise à la cote.






Les pièces constituant la partie basse complète.




pièces assemblées






Perçages/taraudages et fixation sur la plaque moteur.
















Rayonnage pour ne pas se blesser et préservezr le coté esthétique.












On attaque les supports de la partie haute toujours en aluminium..




Réalisation d'épaulements pour le passage des tourillons.

Suite :


Usinage des deux supports aluminium haut.




Pointage avant perçage.




Perçage Ø 19.7 mm






Alésage Ø 20 H7




Positionnement des supports sur la plaque inox du tendeur "horizontal"




Je me suis servi du tourillon à l'avant et de plusieurs cales étalon déclasséees.




Perçages de part en part, taraudages de la plaque ino et chambrage à 90°.
A chaque ensemble d'opérations, une vis est posée dans la foulée, pour assurer le positionnement.




Un produit "Loctite" isole les supports de la plaque inox, histoire de s'éviter des soucis d'électrolyse.




Un graissage généreux des surfaces de frottements.




repose de la plaque inox




assemblage du support .




La plaque moteur sur ses paumelles.





Le débattement est plus que suffisant.




Un perçage pour verrouiller le bouton moleter



Goupille élastique prête à poser




C'est fait !




Le moteur reposé




Le tendeur propose une bonne "course"



Là, j'ai choisi une courroie pile poil, le tendeur est quasiment à sa course mini.
Mise en route et ......
Que du bonheur !
Le jour et la nuit avec le montage de merde antérieur.

Lors d'essais d'usinages, j'ai retrouvé la puissance du moteur !
Les vibrations ont disparues, la tension des courroie se fait aux petits oignons !
Avec une simplicité presque déconcertante.

















Je vais pouvoir supprimer l'ancien support moteur fait à l'arrache !

O) Équipement du support du tour :

Le bac à copeaux :

Découpes de tôles de 2mm en galvanisé sur la scie à ruban en position verticale.










Pliages de la tôle pré découpée sur l'étau entre deux cornières.
Ma plieuse est limité en longueur à 600mm donc pas utilisable pour cet exercice !
Soudures au mig, perçages et pose. Des essais d'usinages ont été fait avec satisfaction (copeaux dans le bac).




J'en ai profité pour souder les pattes en "U" sur la traverse médiane qui recevra le coffret électrique.
J'ai également réalisé dans la foulée le support (toujours en tôle de 2mm) de la boite à boutons.

L'ensemble arbre intermédiaire/moteur doit faire autour de 30 à 35kg, je me doit de "soulager" la partie qui supporte tout ça !

Tournage et perçages au Ø 10mm de deux ronds d'acier à la largeur souhaité puis souder deux plats de part et d'autre de ces derniers.
Après positionnement sur le support, perçage des pattes support moteur/tendeur d'un coté et positionnement des pattes à souder sur la traverse puis soudage.

Je souhaitais un ensemble démontable.






Dans cette configuration, les soudures entre les profils en "L" et le support du tour ne supportent pas seule les contraintes.

P) Habillage et pose de l'armoire électrique et de sa boite à bouton, câblage :

Là, c'est une armoire électrique d'occasion sur laquelle j'ai obturé les ancien passage de câble à l'arrière via une tôle acier zinguée, de 1.5 mm. La tel a éte vissée et collée pour rester étanche.
Il reste une petite ouverture à droite qui fera l'objet d'une fermeture au ruban adhésif par l'intérieur.





Utilisation des perçages existant pour poser des raccords "Capriplast" afin de recevoir la gaine du même nom.




Comme la plupart du temps pour des armoires acquises, la grille de fond est absente !
Me voilà obligé de découper un tôle de fond pour y fixer les composants électrique.




Avant, perçages et pose d'un sectionneur rotatif.






La plaque de fond découpée et perçée.
La voilà à sa place avec un début de placement des équipements nécessaires.
Je laisse volontairement la place pour y loger un variateur de vitesse si jamais le moteur devait un jour être remplacé par un 220 tri.




Positionnement des goulottes de câblage.




Fixations des rail Din, boulonnés sur la plaque. Tous les perçages sont taraudés.




Les équipements fixés, prêts à câbler !




Les commandes sont sous 244V AC , un contacteur de tête est gérer par le bouton ARU.
(arrêt d'urgence) et est ca^bler en auto maintient.L'armement de ce dernier se fait par le bouton vert sur la boite à boutons..




Le disjoncteur magnétothermique est neuf; tout le reste a été acquis d'occasion.




Deux disjoncteur thermiques 2 et 4 A protége l'entrée et la sortie du transformateur 220V Ac/ 24V Ac



Les borniers Wago à ressorts (bien pratique) et ceux de terre.




Le coffret posé et sa boite à bouton.




Les fonctions :
Bouton rotatif :
AV = vers la droite
Stop = au milieu
AR = vers la gauche
Voyant orange = prêt
Bouton vert = armement de l'auto maintient
Champignon )= ARU
Sectionneur extérieur
Voyant blanc = Sous tension
Tout le câblage est sous gaine métal plastifiée et raccords étanche.




Un schéma de câblage des contacteurs .




Le voyant = sous tension sur la porte
sera raccordé en dernier quand tout sera terminé.




Notez que le support du tour est sur des pieds/vérins pour rattraper les défauts de niveau du sol.












Le câblage de la boite à bouton.
Il y a du rab coté filerie, c'est du câble blindé.