rectification glissière démontable

  • Auteur de la discussion justzen421
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M

midodiy

Compagnon
A oui j'ai compris maintenant! c'est donc une regle sur cette photo qui supporte ta glissiere...
Pour la rectification, il faut donc plaquer cette glissiere sur une table magnetique et esperer que la force sera sufisante pour la redresser et ensuite rectifier à 90°...
 
H

HBX360

Compagnon
Pour la rectification, il faut donc plaquer cette glissiere sur une table magnetique et esperer que la force sera sufisante pour la redresser et

Les plateaux magnétiques ont une force certainement suffisante pour redresser la glissière, MAIS seulement sur le plan vertical.
Par contre comme dit plus haut, faut impérativement que la glissière soit maintenue latéralement parfaitement droite par un montage spécial, avant de mettre en service le plateau magnétique...

Pour Justzen421, dis nous quels défauts tu trouves sur ta glissière remontée sur le banc. Essaie d'utiliser la méthode donnée par M. Amal de chez Cazeneuve. Je la trouve pratique et efficace.

Christian
 
H

HBX360

Compagnon
C'est quoi la methode Amal? Dis nous tout...
C'est ce que j'ai écrit plus haut:
J'avais longuement discuté avec M. Amal de chez Cazeneuve au sujet de la précision des glissières de mon ancien HBX, mais ça vaut pour n'importe quel tour.
... pour bien mesurer l'usure, tu montes un comparateur au bout d'un support rigide assez long (environ 30 cm) sur base magnétique fixée sur le Trainard. Tu palpes ta glissière, et quand tu as fini, de l'autre. Tu notes les écarte lus sur la glissière, sur toute la zone considérée comme usée.
Le fait de palper loin du trainard permet de positionner celui ci suffisamment loin de la zone la plus usée qui est à proximité du mandrin. Tu peux estimer ta mesure suffisamment précise pour en conclure s'il est besoin de rectifier.
Mais attention il faut comparer les mesures notées de chaque côté du trainard. Un écart de 9/100ème (ça commence à faire pas mal...) d'un côté et par exemple 5/100ème de l'autre donnera un décalage de 4 centièmes par rapport à l'axe.
 
M

Milodiou

Compagnon
Je me pose des questions sur cette méthode.
Si le trainard arrive dans un creux, il "pique du nez " et alors le support de comparateur amplifie le mouvement, on ne sait où est l'erreur : à la pointe du comparateur où sous le trainard...
J’aimerais comprendre car ce n'est pas la première fois que j'entends cela .
D'après moi, le meilleur moyen de tester les glissières est d'usiner une barre en tenant compte des jeux du tour et de la souplesse de la pièce à usiner.
En plus même si le tour est usé, si la pièce est bonne....quelle importance ?

Je trouve qu'on s'inquiète beaucoup sur l'usure des glissières et que l'on démonte beaucoup (trop) sans même faire un essais. L'usure des glissières n'est pas proportionnelle aux défauts de la pièce usinée et on peu "feinter" avec la contre-pointe.
AMHA mon tour vous semblerait très usé mais il sort des pièces parfaitement cylindriques au centième de mm...

 
H

HBX360

Compagnon
Dans cette méthode, on part du principe que l'usure est généralement située près du mandrin ET que le reste du banc est acceptable.
Positionnant le trainard sur une partie des glissières considérées comme acceptables, on peut mesurer les "dégâts".
Cette méthode est aussi bien utile avant d'acheter un tour pour se faire une idée de la géométrie de la machine que l'on a devant soi (et qui n'est pas toujours sous tension)...

D'après moi, le meilleur moyen de tester les glissières est d'usiner une barre en tenant compte des jeux du tour et de la souplesse de la pièce à usiner.
Je pense que tu as raison. Mais face à un tour dont on ignore tout de la géométrie, ça permet de se faire une idée ...
Pour moi les deux méthodes sont complémentaires, mais ce n'est que mon avis.
 
M

midodiy

Compagnon
Merci HBX, je crois que j'ai compris, je vais essayer les jours prochains...
 
M

Milodiou

Compagnon
Je comprends bien ton avis HBX
Mais peut être que s'inquiéter plus de l'état de la pièce produite que de l'état des glissières simplifierait bien des remise en route...
Après,quand le tour commence à sortir des diabolos....
 
H

HBX360

Compagnon
Mais peut être que s'inquiéter plus de l'état de la pièce produite que de l'état des glissières simplifierait bien des remise en route...
Après,quand le tour commence à sortir des diabolos....
Bien d'accord, mais pour un non pro (et j'en suis un ...), surtout s'il est débutant (je l'étais il y a une trentaine d'années), je comprends qu'il recherche la géométrie la plus proche du neuf. Un souci de moins au cours de son apprentissage puis lors des usinages ultérieurs.
 
2

22tonton

Apprenti
Bonjour Justzen421,

Je viens de prendre le train en marche, et j’ai pu lire dans les différentes réponses des remarques fort intéressantes, et si je suis ici sur ce forum, c’est que j’ai le même problème.

En effet, j’ai acquis récemment sur Leboncoin un Tour Ramo T36 version rallongée de 300 mm, ce qui lui donne 700 de course totale.

Seulement son n° de série est le 678, et il est donc encore plus ancien que le tien (à la louche une cinquantaine d’années, peut-être plus encore…), et donc bonjour l’usure.

J’ai bien pensé retourner la glissière prismatique vu que cette usure n’est qu’à un bout, et cela est possible non pas en taraudant d’autres trous M6 dans cette glissière qui est en acier traité, mais en en forant d’autres, lisses dans le banc qui est en fonte qui va bien à usiner.

Pareil pour la glissière plate: il suffirait de tarauder d’autres trous M6 dans le banc qui tomberaient aux bons endroits.

Seulement, il existe aussi une usure des glissières de la poupée mobile qui est dans le sens contraire de celles du traînard, comme évoqué judicieusement par un membre dont je ne retrouve plus le pseudo (toutes mes excuses) et je ne peux pas retourner celles-là vu qu’elles sont taillées dans la masse.

J’ajoute que le frein longitudinal du traînard coince côte poupée mobile, pour être complètement inefficace côte mandrin vu qu’une usure par en dessous ne vient pas arranger les choses.

Même problème pour la poupée mobile, mais dans l’autre sens, dans une moindre mesure toutefois.

Enfin, côté opposé aux manivelles, la glissière amovible « plate », histoire de la rendre à peu près parallèle au reste, a été calée avec du clinquant de 3/10 par en dessous pour la remonter côté mandrin ainsi que du clinquant de 2/10 par au-dessus pour la redescendre côté poupée mobile. (Bizarrement, l’épaisseur de cette glissière est inférieure de 0.3 mm à la largeur de l’encastrement du banc).

Donc, pour moi qui espère m’en servir par plaisir et non pas en ronchonnant, ça commence à faire.

Aussi, même si ça me prend du temps, j’ai décidé de rectifier tout ça, en me disant toutefois qu’il n’y a pas des tonnes de copeaux à sortir pour remettre tout ça d’équerre.

Actuellement avec les moyens du bord (j’en ai quand même un peu) je fabrique un axe de translation qui supportera une petite unité de rectif, orientable bien sûr et qui se fixera par au-dessus du banc

Une des arêtes du fond du U où s’encastre la glissière prismatique servira de direction de référence, et je pense pouvoir rectifier tout de qui est tordu parallèlement à cette référence.

Bien sûr que la longueur de cet axe sera supérieure à la longueur de mes glissières (1154 mm) vu que le chariot supportant tout ça aura une certaine largeur qui viendra diminuer ma course utile d’autant.

C’est d’ailleurs à se demander comment on arrive à rectifier la longueur totale d’un banc de tour en s’appuyant sur ses propres glissières ? (J’ai vu une vidéo illustrant cette technique).

Voilà où j’en suis, mais ça n’est que le début de l’histoire.

Si elle porte un quelconque intérêt, des photos suivront.

Cordialement.


22Tonton
 
J

justzen421

Compagnon
Bonsoir 22Tonton,
toutes les démarches consistant à redonner de la géométrie présentent un intérêt, d'autant plus pour les amateurs qui cherchent des solutions économiques.
(une des entreprises consultées ma donner un prix de 7000€ pour reprendre les glissières, le trainard, la poupée mobile, une autre 650€ pour rectifier la glissière prismatique démontée de 1,20m !!)
il est effectivement possible de retourner la glissière prismatique en refaisant des trous dans le banc (sur le Ramo A30 il faire un logement dans la fonte du banc pour le passage des têtes de vis)
la glissière arrière plate est légèrement encastrée sur la A30 donc il ne faut pas la rectifiée sur toute la largeur.

Le must serait de tourner un cylindre de 100mm de long et de dresser la face avant chaque modification (par exemple inverser ou rectifier la glissière prismatique) noter les variations de diamètre ou garder cet échantillon.
 
2

22tonton

Apprenti
Bonsoir Justzen421,

7000 Euros !! C'est du délire: il existe des tours d'occase en très bon état pour bien moins que ça.

Les 650 Euros pour rectifier la glissière seule sont du même tonneau, ce qui à mon avis ne résoud pas tout.

Mon Ramo T36 (qui ne vaut guère mieux que le tien), je l'ai acquis pour 450 Euros.

Toutefois, je reconnais en avoir eu pour mon argent, mais pas plus.

Si tu n'est pas trop pressé, et si ça marche, une fois que j'en aurai terminé avec la rectif totale de mon banc, le système le permettant ne me servant plus à rien, je veux bien le mettre à ta disposition.

Mais pour ça, il faudra quand même attendre la fin de l'année.

D'autre part, je n'ai pas bien compris ta technique du rond de 100mm de long à usiner.

Ou peut-être en es-tu encore au constat alors que j'essaie de mettre en place le remède ?

Cordialement,

22Tonton
 
2

22tonton

Apprenti
Bonsoir à tous,

C'est encore moi. Pour un constat d’usure des glissières d'un tour, je peux proposer une méthode qui nécessite comme seuls moyens un comparateur, une barre à usiner et bien sûr un outil.

Si on veut relever seulement l’usure près du mandrin, un montage « en l’air » peut suffire ;

Par contre, pour la totalité du banc, il faudra l’usiner en mettant la pointe.

Naturellement, si on veut faire le contrôle sur 1 mètre, il faudra prendre autre chose qu’un rond de 12 !!

Donc usinons notre barre sur la longueur qui nous intéresse.

L’usinage terminé (ébauche, ½ finition, finition) intervient alors notre comparateur.

Dans un plan perpendiculaire à l’axe broche qui passe par la pointe de l’outil, il y a 4 endroits intéressants autour de la barre usinée pour placer son palpeur :

- Le premier est de le placer à la place de l’outil : si le déplacement du traînard est fidèle à lui-même, on doit garder le zéro sur toute la longueur palpée ;

- Le deuxième endroit intéressant (toujours dans ce même plan perpendiculaire à l’axe broche) est sur le dessus de la pièce, et on peut faire un relevé des écarts tous les 100 mm par exemple ;

- Le troisième endroit quant à lui, se situe derrière la pièce, diamétralement opposé à celui où était l’outil, et là aussi on peut faire un relevé des écarts tous les 100 mm. Il est à noter que dans ce cas les écarts relevés sont le double du « serpentage » du traînard.

- Enfin, le quatrième est en dessous de la barre, et on peut aussi faire un relevé tous les 100 mm.


En soustrayant pour chaque position de relevé la moitié du « serpentage » aux écarts relevés au-dessus de la barre, on peut maintenant savoir grâce à Excel (et même sans lui) de combien « plonge » le traînard au niveau de la pointe de l’outil et où.


En faisant la différence « écarts du dessus, écarts du dessous », on peut également voir si la pointe est trop haute ou trop basse, et de combien.


La cerise sur le gâteau, toujours sous Excel, est de traduire ces écarts sous forme de graphiques, et d’un coup d’œil on peut alors avoir facilement une idée du profil du banc dans deux directions perpendiculaires : une horizontale, l’autre verticale.


Naturellement tous ces relevés sont à faire sans démonter.


Je crains de ne pas avoir été très clair, néanmoins au cas où ça présenterait un quelconque intérêt…


Cordialement,


22Tonton.
 
F

FB29

Rédacteur
Bonjour,

Je crains de ne pas avoir été très clair
C'est clair sur le mode opératoire ... C'est bien vu de mettre le comparateur derrière la pièce pour mesurer le double serpentage ... ma première réaction était de penser que on mesurait la même chose ...

Par calcul on doit effectivement pouvoir éliminer les erreurs de parallélisme dues à un pointe excentrée en moyennant les erreurs autour d'une droite qui passe au milieu des serpents (à la Indiana Jones )

En principe on devrait pouvoir en déduire le décalage de la pointe ...

Je me demande quand même ce que cela peut donner en pratique ... Pour un tour de 500 EP par exemple, le traînard est assez large et englobe une bonne partie du banc ... et moyenne les écarts sur la largeur de la portée ... on peut estimer les erreurs sur la pièce mais je me demande si on peut identifier ainsi les parties usées du banc, et quantifier l'usure en différents points ?

Aurais-tu fait des essais en la matière ?

Merci !

Cordialement,
FB29
 
Dernière édition:
M

Milodiou

Compagnon
Je profiterais de l'ébauche pour régler la contre-pointe.
Ensuite avec un Palmer mesurer le diamètre de la pièce pour voir les défauts.

Pour l'usure du banc, c'est soit avec un niveau de précision soit avec une règle rectifiée comme celle
que l'on voit au début du sujet.

Bien sûr en théorie on peu aller loin. J'ai lu sur un sujet l'explication pour faire cela avec une simple barre,
suffit de tenir compte des défauts de la barre dans ses calculs
 
R

roland88

Compagnon
Bonjour a tous,
une trés bonne méthode de contrôle des glissières se fera avec du bleu et une règle d'ajusteur.....c'est tout.
Vouloir rectifier soi-même une glissière avec un montage fabriqué, me parait suicidaire pour la machine....
Bon dimanche a tous. (la règle constatera ou non une usure, mais ne permettera pas
de l'évaluer quantitativement, a moins de pouvoir passer une casquette entre règle et glissière.....là, le tour est mort...)
 
Dernière édition:
B

brise-copeaux

Compagnon
Salut,


Moi je vais vous donnez mon point de vue sur l'usure des bancs et comment y échapper....Je fais part ici de mon expérience sur tour de grande longueur, mais je pense adaptable pour des plus petits.

Je dis toujours il faut bien connaitre sa machine ses qualités et surtout ses défauts, qui souvent avec un peu de jugeote les contournés voir les neutralisés.

Donc sur grand tour...on va dire plus de 6 mètres, car souvent au-dessus de cette longueur ce sont des morceaux de bancs assemblés, donc le tour avec son banc possède plusieurs empiètements...quand il est neuf la mise à niveau de tel tour n'est pas si évidente que ça...même avec de matériels sophistiqués.

Alors je ne vous dit pas la galère pour un tour d'une 40ème d'années qui a bien travailler, il y a des portions du banc ou c'est plus usés que d'autres.

Et c'est là qu'il faut bien connaitre les défauts de sa machine et de les situés pour agir au bon endroit....avec des défauts ou usures de quelques dixièmes, il est possible de tenir les 0.02.

C'est à la pré-finition que tout se joue, faire un relever de cotes tous les 100mm si le tour est long(ou pièce) et un peu moins sur petit tour.

À chaque relevés noté le sur votre pièce, fait un comparatif et vous allez trouver ou sont les défauts.

On peut trouver des différences négatives et positives sur une même pièce surtout si elle est longue, a vous de déterminez là où les zones, relever la longueur de là ou ses zones ça c'est important c'est la partie ou vous allez agir, faire un tracé circulaire de ses parties....on peut faire un trait circulaire rouge pour la zone positive et une autre couleur pour la négative..parfois ça aide pour savoir dans quel sens agir.

Connaitre la longueur du défaut va déterminer le rattrapage...exemple: si vous constatez un défaut positive de 0.14 au Ø sur une longueur de 150mm...donc le maxi est au environ de 70mm par rapport au début du défaut.

Quand je vais lancer la passe de finition je vais caler un comparateur contre le transversal sur 5 à zéro...il existe un comparateur bien pratique pour ça, c'est un comparateur donc le dos de la montre est magnétique.

Donc la passe est en cours et arriver dans la zone je vais avancer le transversal en tapotant sur le volant, de façon à avancer de 0.01 au comparateur tous les 10mm...et quand on atteint le milieu de la zone je vais faire l'inverse...je recule pour revenir à zéro.

Attention c'est une opération a faire avec délicatesse, si c'est bien mener on y voit que du feu

Si c'est un défaut négatif forcément on agit en inverse.


Là c'est un exemple ou le défaut est symétrique, il arrive parfois d'avoir qu'un défaut peut être plus brusque, par exemple ça peut monter à 0.14 sur 30mm...et rester sur 100 puis descendre...donc c'est à vous de voir et de bien cerner l'endroit où il faut agir...ne pas hésiter à faire plein de repères avec le marqueur...ça aide bien.


Donc pour moi, quand je vois des membres qui s’inquiètent du petit défaut d'un poussième sur leurs bancs, ça me laisse pantois.


Bien sûr c'est super d'avoir une machine impeccable, il y a le plaisir aussi de la mécanique faire du neuf avec du vieux..

Mais pour certaine machine assez ancienne vouloir rectifier toutes les glissières et banc qui est très onéreux, je trouve ça ((comment dire)) déplacer...en fait ça revient souvent plus cher que vaut la machine...je me demande parfois si c'est raisonnable.

Je trouve qu'il vaut mieux voir l'état des broches, les jeux qui trainent un peu partout sur les machines, qui ont une réelle influence sur l'état des pièces...là c'est de l'argent bien placé.


Vous savez, qu'avec un peu de jugeote on fait du bon boulot avec des vielles chignoles.




Voilà ce n'est que mon avis.




@ +
 
Dernière édition:
T

TREBOR_7

Compagnon
bonsoir à tous
que dire de plus????
Ah si!

ITE MISSA EST !
gold finger n'est qu'un rigolo...

mais je vais te trahir mon cyberami, je vais donner son nom!!!

Avant tout son animal de compagnie est un hibou (super sympa)

Et son nom est.....


MERLIN...

A+
 
M

Milodiou

Compagnon
"Donc pour moi, quand je vois des membres qui s’inquiètent du petit défaut d'un poussième sur leurs bancs, ça me laisse pantois."

Pareil surtout avant de tester la machine et avec tout les risques de faire plus de mal que de bien.
Le banc de mon tour est bien creusé sous le mandrin mais je n'ai aucun jeu ni problème sur les pièces produites.

Quand je fais une pièce longue, je règle la contre-pointe à chaque fois

Et je confirme que Brise-Copeaux sait faire ce qu'il dit son surnom c'est CNC .
 
H

HBX360

Compagnon

Salut Robert,
Mazette, tu as écouté la messe en Latin ?
Amicalement
Christian
 
T

TREBOR_7

Compagnon
Hello mon ami Chris !
j'ai 70 printemps.... Et c'était tout en latin....
 
D

Dodore

Compagnon
J'ai connu un gars qui a travailler sur de gros tour, comme Bise copeaux, axe de turbine de générateur electrique pour les barrages, cylindre de laminoirs, et autre
J'en avais d'ailleurs deja parlé pour le serrage de pieces biscornues ( brut de forgeage ) qu'il serrait avec des billes entre les mors et la piece, pour pouvoir dégauchir plus facilement ses pièces.
Il m'avait parlé aussi de cette façon de procéder pour corriger les défauts de forme sur les pieces, il appelait ça " suivre la passe "
Je me rappelle l'avoir fait, mais plus petitement pour un examen, il y avait un defaut de parallélisme, et j'ai trouvé plus rapide de faire varier la profondeur de passe pendant que l'outil coupait, plutot que de régler la contre poupée
 
2

22tonton

Apprenti
Bonjour FB29,

Afin de préciser les choses, je m’adresse surtout à ceux qui comme moi possèdent un vieux « nanard ». Pour les membres qui ont la change d’avoir un tour correct, ce qui suit ne présente pas vraiment d’intérêt.

Donc, effectivement, au vu des relevés et par calcul on peut optimiser la position de la contre pointe pour que le diamètre moyen de la barre soit constant, (ce qui ne veut pas forcément dire qu’ils doivent être rigoureusement identiques à chaque bout).

On peut remarquer que si cette barre est plus ou moins courte, voire longue, comme le traînard « serpente », la position idéale de cette contre pointe pourra ne pas être la même pour toutes les longueurs, d’autant plus que cette fichue poupée mobile serpente elle aussi, et pas forcément en phase avec le traînard ce qui ne simplifie pas les choses.

Heureux les possesseurs de tours neufs…

Pour le cas qui nous intéresse ici, comme il s’agit de chiffrer le serpentage d’abord pour tenter de faire des pièces bonnes ensuite, une fonction magique d’Excel permet de s’affranchir du décalage de la contre pointe, il s’agit de la fonction DROITEREG.

Et le serpent qui montait les escaliers se retrouve à l’horizontale (le con !).

Trêve de plaisanterie, sur un tour j’ai déjà mis en œuvre la méthode qui consiste à placer un comparateur derrière un rond après l’avoir usiné, mais c’était pour aligner la poupée fixe avec les glissières car celui-ci faisait du cône « en l’air », ce qui n’est pas très heureux lorsque on fait un arbre censé être cylindrique, mais franchement déplaisant pour un alésage.

Après avoir chiffré le défaut de parallélisme grâce à ce comparateur, et à coups de triangles semblables pour le calcul, puis à coups de clé plate pour le réglage, on peut ramener tout ça dans le droit chemin.

Tout ça est bien joli, mais si on veut retoucher les glissières d’un banc, ces relevés d’écarts en tous genres ne permettent pas de savoir où « gratter » et de combien exactement, surtout comme tu le précises si le tour ne fait que 500 mm entre pointes et donc que le traînard englobe une bonne partie des glissières, ce qui a tendance à lisser les bosses et les creux ».

Il faut donc trouver autre chose…

Je me sauve.

22Tonton
 
B

brise-copeaux

Compagnon
il appelait ça " suivre la passe "

Salut,

On appelait comme cela aussi, le principe chez nous était celui qui commence la passe de finition la finie.

Pour 22Tonton, c'est pas facile de relever l'usure sur un banc, d'abord il faut un tour scellé bien de niveau.


Le moyen assez fiable c'est la corde à piano, une plaque pas trop large "environ 100mm" pas plus et assez épaisse 10mm est suffisant pour la longueur il faut qu’elle repose sur prisme avant et la partie plate à l'arrière de banc mais pas sur le dos du prisme de la poupée mobile.

Il suffis de fixer bien parallèle deux bout de ronds sous la plaque, de façon que ses bouts de ronds soient en contacts avec le milieu de les portées du prisme avant...si a l'arrière c'est plat on laisse comme ça, si ça touche le prisme de la poupée mobile, il faut surélever en fixant une cale.

Tendre une corde à piano, régler la contre pointe avec la corde "astuce pour le comparateur" inversé les bouts mettre le touchau au-dessus "attention mettre une petite rondelle de 3mm" et le releveur en dessous, ça vous fait une partie plate en contact avec la corde à piano.

Ensuite tu huiles légèrement le banc tu poses ta plaque sur banc "donc en principe c'est les deux bouts de ronds qui est posés sur le prisme avant", là tu installes le comparateur bien à l'horizontal montre 5 à zéro et tu balade le tout sur le banc de droite à gauche...là tu devrais pouvoir faire un relever assez fiable sur l'horizontal, refaire idem mais comparateur en vertical, ensuite idem sur horizontal à l'arrière de la corde à piano..

Note toutes les différences et leurs longueurs, compare si les défauts vont dans les même sens.

Si plaque à tendance un partir en crabe mettre un poids au milieu de la plaque.

Pour la corde à piano, du fil de fer pour clôture est suffisant attention pas enrobé de plastique mais nu...il faut que ce soit bien tendu et lisse.


@ +
 
Dernière édition:
2

22tonton

Apprenti
Bonjour Brise Copeaux,

J’ai bien compris ta méthode pour fabriquer un arbre cylindrique malgré un banc qui serpente:

- Dans un premier temps la passe de demi finition sert à chiffrer les bosses et les creux, mais aussi à les repérer sur la pièce grâce à des feutres de deux couleurs différentes ;

- Puis dans un deuxième temps à l’aide du transversal, la passe de finition permet de corriger les défauts grâce aux écarts relevés précédemment au fur et à mesure de l’avancement du traînard.

Et si on corrige ces défauts avec des mains de fée, ce que je crois volontiers, on n’y voit que du feu, et le seul truc à dire c’est « Bravo !! ».

Personnellement, étant un habitué des vieux « nanards », pour sortir des cylindres dignes de ce nom, j’aimerais à mon tour évoquer une méthode qui permet de s’affranchir:

- Du serpentage du traînard;

- D’un relevé préalable des écarts ;

- Du décalage éventuel de la pointe ;

- De l’usure de l’outil.

Mais cette méthode n’est pas applicable sur les gros tours car il est indispensable de pouvoir regarder en permanence derrière la pièce, et si elle est grosse, on ne peut pas le faire. (À moins qu’il y ait une tourelle arrière pouvant accueillir l’outil de finition, auquel cas ça se passerait devant).

Comme seul matériel, il faut un comparateur fixé sur un socle magnétique qui ne doit pas bouger pendant toute la durée de la passe de finition. Un palpeur à bille rubis est souhaitable car il va frotter en permanence sur la pièce pendant toute la durée de la passe.

Enfin condition nécessaire pour la bonne marche de la manœuvre : l’état de surface généré doit être suffisamment propre pour ne pas faire vibrer le comparateur, mais c’est généralement ce qu’on cherche en finition.

La passe de finition étant commencée sur 3 ou 4 mm (et le diamètre étant bon), arrêtons le tour et sans reculer, plaçons notre comparateur diamétralement à l’opposé de l’outil en positionnant le palpeur sur la surface finie, le plus près possible de la directrice circulaire générée par sa pointe. A ce sujet si c'est possible, un outil coudé à 45° est préférable à un outil à 90° car il permet au palpeur d'approcher encore plus près cette directrice.

Fermons les volets, allons coucher les enfants (ou les petits enfants), décrochons le téléphone et mettons le comparateur à zéro.

Nous voilà fins prêts pour la passe de finition donc démarrons le tour et embrayons l’avance, car maintenant, le jeu consiste à GARDER LE ZÉRO en temps réel sur toute la longueur usinée.

Pour ce faire, il faut avoir en permanence la manivelle du transversal sous la main pour pouvoir avancer ou reculer en fonction de ce que dit le comparateur.

Personnellement je tapote légèrement la manivelle avec le manche d’un outil pour que l'aiguille rattrape le zéro, ce qui permet de ne jamais le dépasser.

Il va sans dire que cette manœuvre est impossible à conduire avec des carters, mais heureusement sur les vieux nanards, il n’y en a jamais !!

Enfin tu dis « Vous savez qu’avec un peu de jugeote on fait du bon boulot avec de vieilles chignoles »

Je suis tout à fait d’accord avec toi, et j’en remets une couche en affirmant qu’avec de la matière grise on peut sortir du bon travail même avec des nanards.

Le top étant d’avoir la matière grise ET les machines correctes, alors là on peut faire des miracles.

C’est pour cela que je vais rectifier mon banc, avec en même temps le plaisir de faire du neuf avec du vieux.

Cordialement.

22Tonton
 
D

Dodore

Compagnon
A oui pas mal , dommage je n'ai plus de vieux tours et meme plus de tour, autrement j'aurais bien essayé
 
J

justzen421

Compagnon
Bonsoir à tous ,
je vois que ce sujet est de plus en plus constructif, il correspond bien au but des amateurs de machines anciennes : remettre en état tout en tirant le meilleur parti, et bien souvent en utilisant l'intelligence collective pour compenser les faibles moyens !!
suite u brillant exposé de 22tonton,
une question pour 22tonton: si le comparateur est placé à l'opposé de l'outil,je ne comprends pas le pourquoi de l'outil coudé?

une question plus générale: ou trouver une touche rubis de comparateur (à prix économique)?
Cordialement. Justzen
 
2

22tonton

Apprenti
Bonjour à tous,

Si comme Dodore quelqu'un veut tester la méthode décrite précédemment et qu'il n'a pas la chance d'avoir un vieux nanard, alors on peut le faire sur un tour neuf (il doit bien y en avoir...), de la manière suivante:

- Pour générer volontairement un gros défaut de cylindricité, orientons de 3 ou 4 degrés le chariot supérieur;
- Usinons conique un rond serré en l'air sur 40 ou 50 mm environ;
- Puis usinons cylindrique son extrémité sur un petite longueur néanmoins suffisante pour pouvoir placer le palpeur (3 ou 4 mm.)
- Arrêtons le tour, sans reculer;
- Collons le socle magnétique sur le chariot supérieur et non pas sur le transversal comme d'habitude car cette méthode ne marche que si ce socle est solidaire du chariot qui génère.
- Plaçons notre comparateur derrière la pièce, le palpeur en contact sur la partie cylindrique fraîchement usinée, le plus près possible de la directrice générée par la pointe d'outil;
- Mettons à zéro;
- Usinons à l'aide du chariot supérieur en gardant le zéro en temps réel grâce à la manivelle du transversal, et là c'est quand même plus difficile que lorsqu'on se sert de l'automatique car il faut tourner deux manivelles en même temps.

Et là on fabrique un cylindre !! (plus ou moins heureux car il y a quand même un coup de patte à acquérir.)

Rassurez-vous, la deuxième passe va nettement mieux.

Explications:

L'axe de rotation de la pièce tourne sur lui-même mais est fixe en position, car s'il se baladait il serait quand même grand temps de régler le jeu des roulements de broche voire même de les changer, (Merci du conseil Brise Copeaux !!).

Maintenant, si on arrive à garder l'aiguille du comparateur à zéro pendant les mouvements en tous genres, le palpeur restera donc à une distance constante de cet axe de rotation imposant à l'outil de générer un rayon constant, et si ce rayon ne l'était plus, on le verrait tout de suite sur le comparateur.

Et comme le rayon est constant, on ne peut pas faire autre chose qu'un cylindre.

Et les serpentages, désalignements, usures d'outils et que sais-je encore peuvent toujours venir...

Aurais-je été assez clair ?

Pour répondre à Justzen421 à propos de l'outil à 45°, je dirais que l'idéal serait que l'on vienne palper la directrice en train d'être générée par l'outil pour être vraiment en temps réel.

Seulement la bille possède un certain diamètre, et donc on est en retard par rapport à ce qui se joue à l'instant t.

L'idée est de réduire ce retard en diminuant la distance "point de contact bille / directrice générée".

Le moyen de le faire (sans toutefois y arriver complètement) est d'adopter une arrête tranchante inclinée , ce qui donne un peu plus de place à la bille pour se rapprocher.

Mais restons réalistes, ces serpentages étant quand même de faible amplitude, même avec retard les résultats obtenus sont quand même corrects.

Enfin à la question "Où trouver une touche rubis ?", une réponse possible se trouve dans le catalogue "Otelo" à la rubrique "Touches carbure et rubis".

Elles existent en 2 diamètres: 3 et 4 mm (préférer 3), et coûtent entre 30 et 40 Euros quand même !

Cordialement

22Tonton
 
B

brise-copeaux

Compagnon
Salut,

Oui ta façon est bonne aussi, je l'ai utiliser quand c'était avec des outils carbure brasé, donc à affuter c'était pour s'affranchir de l'usure éventuel de l'outil pour pièce longue.
Mais pas très pratique mais fiable, la difficulté c'est d'éviter l'avenu des copeaux sur le comparateur, comme tu dis il faut un touchau en rubis...d'ailleurs c'était courant dans le temps d'avoir des touchaux en rubis sur comparateur Roch.
Attention c'est assez fragile si il est ébréché le touchau fait des rayures sur la pièce...voir petit copeau.
Je te rejoins ce n'est valable sur grosse pièce....à moins d'être deux.

@ +