Réalisation artisanale de systèmes de microlubrification

  • Auteur de la discussion j.f.
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J

j.f.

Compagnon
Bon, j'ai refait des tests avec ma pompe... Et je me suis aperçu que j'avais une fuite au niveau du clapet de sortie. Résultat : mauvaise efficacité.

Une fois l'étanchéité refaite, le saut de la came est pratiquement imperceptible en observant les gouttes dans le lubrificateur.

En plus, j'ai trouvé deux ressorts de plus qui conviennent en diamètre intérieur et diamètre de fil, mais sont trop longs. J'en ai coupé un pour voir : ça va. Mais encore trop long une fois comprimé. Donc la pompe a un volume mort non négligeable et s'amorce difficilement (le piston n'est pas utilisé sur toute sa course). De plus la came en plastique commence à être sérieusement déformée.

Si je veux intégrer le roulement antidériveur, il faut revoir toute la cinématique : ressort comprimé à bloc plus long + roulement antidériveur = came plus grande et plus loin de la pompe.

Donc revoir la position des axes des pignons et des paliers en bronze, refaire une came métallique différente de celle prévue... Le pignon a été passé au tour et au cutter pour en faire un moyeu anti dériveur. C'est un poil grand. récupérer le roulement lui même est impossible : hexagonal, impossible pour moi de faire un hexagone creux de 10 mm sur plats.

Pour faire court : tout revoir...

C'est rageant, parce que ça marche bien comme ça.

Mais bon...

C'est comme ça...

C'est la vie...

CAD tonite, burning midnite oil again...
 
J

j.f.

Compagnon
La CAO a montré que des modifications minimes sont suffisantes pour intégrer l'idée de Vapomill. Pas besoin de revoir la position des engrenages (de toutes façons, c'est déjà au max, et il y a des passages pour tournevis qui interdisent tout changement !), à condition de ne pas toucher à la course de la pompe.

Course de la pompe qui est même limite trop importante : le moteur tourne presque au minimum pour descendre à 1 goutte de produit toutes les eux secondes.

Au bour du compte, juste le contre écrou à supprimer sur la contre came (de toutes façons, il ne servait à rien).

En effet, la came est un peu plus grande, et il faut gagner de la place.

Ebauche de la came au tour.

Et voilà ce qui arrive en surdosant le produit. Ca n'a aucune odeur, aucune saveur, mais ça fait du brouillard. Ca disparait complètement en réduisant de le débit à moins d'une goutte par seconde. Bien sûr, sans aucun échauffement !


En fin de compte, je suis repassé à 50% eau, 50% ISOmist, et ça marche très bien à 4 bars.

Le setup est repris à zéro.

Pour le centrage du grand plateau : nickel. Moins de 1/100 ème...
Pour le centrage du petit Vertex : pareil.

En revanche pour le mandrin sur le Vertex, je n'ai pas pu faire mieux que 0.02. Le Vertex se déforme quand on serre le mandrin dessus. Je n'avais pas pu fairr mieux la fois d'avant.

Y'a pas à tordre : un plateau de plus de 100 kg, et un autre de 10, c'est pas la même planète !

Pour voir, j'ai tangenté au papier à cigarette. Risla+, 0.02 mm au palmer. Ca n'a rien changé. Le shilom n'aporte rien de mieux : c'est pas précis du tout. J'ai fini par estimer qu'il faudrait être environ 0.03 à 0.04 mm trop loin pour ne pas avoir d'ondulation sur le raccordement.Ce n'est aps bien grave. C'est à mon avis exclusivement dû au jeu des roulements. les calculs et cotes sont rigoureusement justes.


L'usinage se poursuit, toujours sous microlubrification.


Les étapes sont cochées pour éviter la bourde précédente. Le coup d'avant, j'ai compris ce qui s'est passé : j'ai oublié de décaler avant d'attaquer ! Cette fois ci, en 6 arcs au lieu de 8, c'est largement suffisant pour l'application.


Le flash accetue le défaut. cette photo est celle qui le montre le mieux.


Sur cette photo, on ne voit quasiment rien. L'état de surface est absolument parfait. Rien à voir avec un usinage pas à pas. Et je suis presque sûr qu'une CNC n'aurait pas fait mieux avec ses moteurs PAP. le seul truc que je regrette, c'est de ne pas avoir de liaison entre le X et le plateau. Pourtant il y a la prise pour l'entreinement. Sur le plateau. Mais pas sur la fraiseuse.


Mais sur la fin, ça se gâte. J'ai usiné en allant chaque fois presque au bout de la spirale pour limiter les profondeurs des passes successives. A peu près seulement : il y a un angle de rotation pour chaque passe, et j'ai eu la flemme de calculer autre chose que la première passe. (chiant à faire car contraintes d'esquisses avec les cercles tangents à la mords moi le neoud).

Di coup, la fraise de 10 mm a 7 mm à finir ! Au bout d'un moment, ça se met à vibrer. Les traces que ça laisse évoquent une bonne vieille résonance ds familles. Et j'ai oublié de modifier la vitesse de rotation, ce qui en général règle le problème...

A ma décharge, je débute, et c'est mon premier usinage un peu complexe...


Cette pièce n'est qu'une ébauche. Seul le profil de la came est terminé. Cette pîèce va finir en disque évidé de 8 mm d'épaisseur.

Demain.

Put1, à part deux ou trois Miles Davis de l'usinage qui se reconnaitront (Mile Davis, celui qui fait pas beaucoup de notes, mais qui les met où il faut), je me sens seul, sur ce sujet ! Combien se sont mis à la mircolub ? Vous voyez les états de surface ? Et il n'y a pas de liquide de coupe partout. Et je n'ai plus les yeux qui piquent et les sinus doulouruex, ni de démangeaisons sur les mains et les avant-bras...

Au fait, j'ai 25 litres de liquide de cope classique à rediluer à 50% pour qui vient les chercher. Ca fera 50 litres une fois ramené à 6% de dilution.
 
N

napalm

Apprenti
Bonsoir j.f. !

Ne te sens pas seul, je suis sûr que nous sommes plusieurs, tapis dans l'ombre, à se délecter en silence de ce que tu nous présente Enfin en tout cas c'est vraiment du beau boulot. Super travail. En ce qui me concerne tu n'auras pas le plaisir d'entendre ça d'un connaisseur puisque j'y connais rien mais tant pis, j'espère que ça passe quand même
Bravo. C'est impressionnant le nombre d'heures qu'il y a derrière tout ça ! toute la conception, les essais, les reprises, les usinages... chapeau.

Ca fait envie comme système. Encore un truc qui va me faire passer du temps derrière l'écran à lire, c'est intéressant cette technique. Et formidable le reportage, on se croirait à l'atelier ! superbe.
vivement la suite !
 
J

j.f.

Compagnon
Mais personne ne tente la microlub ? (à part quelques téméraires ?)



Aujourd'hui, la pompe v 1.1 est presque finie.

Ce que je peux dire, c'est qu'une pompe Gaston-Vapomill à antidériveur (breveté SGDG, patents pending for all countries, bientôt homologuée NF, CE, CECOS), c'est... comment dire ???


Surprenifiant !


C'est le mot que je cherchais.


Un vrai kangourou !



Pas le temps pour la roulette de descendre que la came est propulsée 30° plus loin.

Va falloir augmenter un peu l'accélération du piston, donc la force du ressort...


Mais c'est très rigolo à voir fonctionner. Videos plus tard...

(ça amorce super vachement mieux, en tous cas)
 
V

Vapomill

Compagnon
Bonsoir J.F.!
Tu m'as bien fait rire!
Il ne te reste plus qu'a mettre un poussoir factice à 90° du premier de façon à ce que ta came arrête ses espiègleries!
Mais pas trop costaud le ressort tout de même, sinon, tu vas perdre tout le bénef de l'antidériveur et accélérer le débit quand le poussoir-frein va redescendre!
L'idéal serait un frein à feutre, qui lui, donnerait un effet constant...
Cordialement, Bertrand.
 
J

j.f.

Compagnon
Salut Vapomill !


Tu te marrera encore plus quand tu verras la vidéo !

J'ai spontanément regardé ce que ça donne en freinant avec le doigt... ben en fait c'est aps intéressant.

L'antidériveur, même s'il propulse la came assez loin, utilise la course de la pompe sur le maximum de course utile sans perdre de temps.

Donc, freiner diminurait le rendement et la régularité de la pompe. je verrai ce soir, mais ça semble être auto adaptatif, et on dirait bien qu'il ne faut surtout rien changer.

Il faudra que je test avec de l'eau et avec l'ISOmist pur qui est très visqueux et comparer la régularité.

Naturellemet, avec un tel système, le débit va dépendre de la viscosité à vitesse de rotation fixée.

Là, l'essai a été fait :

- sans liquide

- sans contre pression


Or, le liquide est lubrifiant. Mais également visqueux. je refais des essais cette nuit. Avec une vidéo que je mettrai en ligne.
 
G

gaston48

Compagnon
Salut vous deux ,
la roue libre, c’est une bonne idée vapomill .
j.f. c’est toujours agréable de suivre ta recherche.
S’il te manque une roue libre : HF0612 ici par exemple

http://cgi.ebay.de/2x-Nadellager-Freila ... 518d4c9c30


Juste une suggestion aussi : Une section carré à fraiser dans une barre
cylindrique (le poussoir) inutile de sortir le diviseur, tu le fais à l’étau de
fraisage. Un premier plat, puis celui-ci en appui sur le mors fixe, un
deuxième plat à 90° et ainsi de suite…
Bonne continuation, je sens que tu te régales là .
 
J

j.f.

Compagnon
Salut Gaston,

pour ce carré, il fallait que le carré et le cylindre fileté soient parfaitement coaxiaux. C'est pour ça que je suis parti d'un rond que je n'ai que partiellement usiné. Ensuite, avec le diviseur, je suis sûr d'avoir à la fois la coaxialité et un carré parfait sans précaution particulière.

Et puis j'adore me servir d'un diviseur.

De plus, comme la fraiseuse est beaucoup plus abgréable à utiliser que mon tour, et qu'elle est équipée d'une visu, j'ai tendance à faire des opérations de tournage sur la fraiseuse !

La roue libre, je l'ai récupérée sur une imprimante. J'ai failli la bousiller. Lors du premier essai, sous les efforts, l'axe a bougé (un palier est sorti de son logement), le roulement anti dériveur s'est ouvert, et j'ai récupéré in extremis un des minuscules rouleaux. Heureusement, j'ai pu le remettre à sa place.

Voici la vidéo. La vitesse de rotation est réaliste : c'est le débit que j'utilise effectivement. Entre 0.5 et 1 goutte par seconde.

[en cours de traitement sur les serveurs de Youtube à cette heure-ci]


Je ressort est plus dur que le premier que j'ai utilisé. C'est un ressort de couvercle de scanner qui fait pile poil le bon diamètre. Retaillé, et spires rapprochées à la pince. Masi il est encore trop mou. Et bien sûr, celui que j'avais dégotté la semaine dernière a disparu. Donc je n'ai pas pu l'essayer... Plus raide, il donnerait un retour plus rapide. Mais, dans tous les cas, l'interruption de débit ne se retrouve absolument aps au niveau des machines ; tour et fraiseuse équipés, la scie n'est pas encore raccordée (le tableau de commande à faire, avec liaison au variateur de fréquence et remotorisation).

L'état de surface défectueux sur la moitié du dernier arc de la came est ratrappé à la lime. Ce n'était pas grand chose...


Usinage d'une poche, à la fraiseuse, qui recevra un pignon en nylon, débarassé de ses dents, et qui porte le fameux roulement anti dériveur.


Perçages et taraudages, three time, pour fixer ce porte roulement dans la came. Le pignon d'imprimante se retrouve transformé en moyeu.


La came terminée, plus quelques petits décolletages. Le nouveau ressort en cours d'essais. En fait celui qui a été monté n'est pas sur la photo. C'est une partie coupée, et mieux resserrée au bout que le rogaton visible et qui a servi pour se faire la main. Mais c'est encore triop mou.


Gros plans sur la came prête à être montée sur son axe.



Vue d'ensemble, avec un objet connu pour donner les proportions. C'est assez compact. La photo a été prise juste avant démontage pour le remplacement de certaines pièces.

Les paliers en bronze ont finalement été scellés à la Loctite 648.


Il reste donc quelques détails à fignoler :

- ressort à remplacer par un plus dur

- le guide du poussoir ne va pas. le plastique se déforme au seerage et gêne le coulissement. Du coup, là, il n'est pas assez serré et ça se balade un peu. Il sera refait en inox.

Dans le bordel qui règne actuellement dans l'atelier, il y a un vieil autoclave qui va servir de donneur d'organes, et une armoire neuve 600 x 400 x 200 (j'en ai acheté 4 identiques sur eBay à un prix incroyable pour du matériel comme ça : 50€ pièce livré). Une est celle de la fraiseuse. Une autre contient l'alimentation par variataue partagée pour 3 machines, tour, perceuse, scie. Une servira donc pour la microlubrification centralisée, et la dernbière est gardée en réserve pour un futur tour plus gros.


Une de ces armoires va recevoir tout le système. Une alim 24V à découpage pour les comamndes, les relais, les distributeurs et électrovannes, un tranfo 12 V / 3A pour le moteur, et la pompe.

Le vieil autoclave va donner son réservoir. Sur les systèmes industriels, le réservoir, transparent ou translucide, est placé soit sur l'armoire, soit sur le côté, comme le filtre régulateur de pression. Les dimensions du réservoir de l'autoclave sont parfaites. Je n'ai pas encore vérifié, mais il me semble que ce réservoir comporte une jauge de niveau insuffisant. Sinon, il y avait toujours la possibilité d'aller chercher un vase d'expansion à la casse...)

J'ai continué à utiliser l'ISOmist. A 50% d'eau. Un peu de brouillard, mais finalement assez peu (0.5 à 1 goutte de mélange par seconde). Mais 50% d'eau, ce n'est décidément pas assez. Il y en a partout. Je retesterai à 75 % d'eau. L'eau s'évapore très vite, en laissant une couche de produit assez épaisse à la longue. Il faudra que je vérifie la parfaite miscibilité avec l'eau : j'ai l'impression qu'au bourt de qulqus heures, le produit a tendance à sédimenter au fond du bocal. A voir... Si c'est le cas, je tenterai à tout hasard d'ajouter de l'alcool à brûler : on ne sais jamais... Ca marche bien pour disperser l'eau dan le gazole...

J'ai testé la pompe avec l'ISOmist aux concenrations suivantes :

- 25%
- 50%
- 100%

Et contre toute attente, la viscosité n'est pas un problème. En revanche, plus le produit est concentré, et plus il y a d'effet papa-maman pour le piston : il revient plus facilement, et la pompe travaille sur une course utile nettement plus importante.

En gros :

- pur : travail sur 240°
- 50% : travail sur un peu plus de 180°
- 25% : travail sur à peine plus de 120°

Faut vraiment mettre ce ressort en maison de repos : il n'en peut plus.

Il est très intéressant pour le perçage sur tour car il colle au foret, et reste également dans le trou. Ca ne fume pas comme l'huile entière (ça, j'aime pas, l'huile entière), et au mlins ça refroidit.

L'ISOmist laisse une couche très glissante qui ne séche pas et n'aglomère pas les copeaux comme le liquide de coupe. Mais c'est un peu pénible à essuyer. Il ne semble y avoir ni gommage ni corrosion : je ne nettoie que le strict nécessaire pour voir à plus long terme. Le recul n'est actuellement que d'une semaine.

Ca glisse tellement, l'ISOmist, que si on met des gants en latex ou en PVC, on a du mal à tenir quoi que ce soit ! (gants à cause des minuscules copeaux aiguilles qui se fourrent sous la peau). Ca donne le même feeling que le mucus de poisson !

Une chose très agréable avec ce produit : c'est la première fois que j'usine sans me pourrir les mains. Elles sont nickel avec juste la savonnette. Jusqu'à présent, à chaque fois, il fallait passer un bon moment avec le savon microbilles Loctite, pour un résultat douteux.

Je verrai si un simple rinçage à l'eau est suffisant (il y a peut-être des tensio actifs dedans). Ce n'est pas de l'huile, ça part à l'eau.

En fin de journée, sensation de peau un peu sèche sur les mains, sans plus. Mais pas de démangeaisons.
 
L

LOK7725

Compagnon
Salut,
pour terminer l'usinage de ta came sans broutage, tu aurais pu essayer de faire un peu de tréflage puis seulement un dernier passage comme tu l'as fait. J'utilise cette méthode de temps en temps, c'est pratique.
 
J

j.f.

Compagnon
Et oui, c'est ce que je me suis dit... plus tard !

Je ne pensais pas que ça allait secouer comme ça : dans l'aluminium et le plastique, il n'y avait pas de problème. mais là c'était sur XC38, hauteur de passe = 11.5 mm.

Je le saurai pour la prochaine fois.

Et puis faudra vraiment que je me décide à remplacer les roulements.

Il y a peu, j'ai fait un tout petit détourage avec un rayon de 5 mm sur 180°. J'ai fait comme ça, avec la fonction perçage circulaire de la fraiseuse... Impeccable. Je ne savais pas que c'est ça qu'on appelle le tréflage.
 
L

LOK7725

Compagnon
eh oui je l'ai appris aussi il y a pas longtemps, j'utilisais cette technique sans connaître le nom. En tout cas, cas permet aussi de compenser le manque de rigidité des petites machines.
 
T

TLC42

Ouvrier
Bonjour J.F.,

Je suit ton travail sur cette microlub depuis le début et avec beaucoup assiduité. Et je suis sur le c.l.

Belle leçon de ténacité et de perfectionnisme.

Bon, en ce qui me concerne, je ne vais pas beaucoup pouvoir t'aider (si ce n'est un petit support moral) car tout ce que je vois ici dépasse de loin mes compétences.

Mais, grâce à ton post, j'ai pu aussi fabriquer ma petite "microlubrification à la j.f.", mais, bon, j'en suis resté à une version simplifiée.
Donc, merci à toi.

Quelques photos:









 
J

j.f.

Compagnon
Salut TLC42,

ça, c'est la version hospitalière avec pied à perfusion !

Tu es content du résultat ?

De mon côté, les problèmes de reproductibilité étaient bizares... Le système mettait du temps à se stabiliser, et j'ai fini par remarquer que une fois stabilisé, ça ne bougeait plus. 5 à 10 minutes étaient nécessaires, et après je retrouvais le débit de la semaine d'avant. Surtout, il ne fallait pas toucher aux réglages.

Qu'utilises tu comme produit ? On dirait de l'huile de coupe soluble ?

J'aimerais pouvoir partager les impressions sur les produits. Kool Mist (très cher) en particulier.

Quelqu'un ici utilise le Kool Mist. Faut que je retrouve...


Le système à réservoir pressurisé n'est pas vraiment du simplifié ou du basique : Bijur, le leader de la lubrification de MO, fabrique et vend des systèmes destinés à l'industrie qui sont aussi à réservoir pressurisé. Pour SKF, je ne sais plus. Chez DPI Metalworking, c'est à pompe (pneumatique).
 
T

TLC42

Ouvrier
Salut j.f.

Version hospitalière ? Je sais pas comment je dois le prendre, mais effectivement, s'il y un malade à la maison: c'est moi

Oui, je suis assez satisfait du système, même s'il n'est pas parfait: il y a quelques crachouillages et la stabilité est perfectible. Mais ça tu le sais mieux que moi.
Point de vue stabilité, ça s'arrange dans les 2 à 3 minutes de fonctionnement. Je mets ça sur le compte de la longueur des tuyaux qui doit se situer vers les 3 mètres. Ce qui est moins que chez toi et ce qui doit expliquer cette différence de temps.
J'imagine que, lorsque la microlub n'est pas utilisée pendant un certain temps, le liquide présent dans le tuyau d'alimentation fini par se s'accumule dans les parties basses et une fois la remise en route, il faut évacuer cette accumulation(d'où crachouillage) puis puis reformer le petit train de goutes de liquide tout le long du tuyau. = temps de stabilisation ?

Différence aussi: c'est le diamètre de la sortie de buse: c'est plus gros chez moi . J'avais essayé avec le même diamètre que toi, mais ça marchait pas. Je pense qu'il n'y avais pas assez de débit que pour "enclencher" le lubrificateur.Je doit être à 1,5 voir 2 mm de diamètre. A vérifier.

Sinon, oui, c'est de l'huile soluble (provenance de chez RDG ou CHRONOS, je sais plus).Le koolmist, je connais pas. Faut dire que je suis vraiment novice. Mais je n'ai pas remarqué de brouillard pendant mes courts instants d'usinage.

Pas un système simplifié Mais , bien sur que si, et c'est de ta faute.
 
C

coredump

Compagnon
j.f. a dit:
Salut TLC42,

J'aimerais pouvoir partager les impressions sur les produits. Kool Mist (très cher) en particulier.

Quelqu'un ici utilise le Kool Mist. Faut que je retrouve...

_o/

Enfin pas encore utilisé.
 
J

j.f.

Compagnon
quentin91800 a dit:
J.f Comment tu fais pour que la came reviennent rapidement à la position de départ?

La came est montée sur roulement anti-dériveur (voir plus haut), et le but n'est aps de faire revenir la came rapidement. C'est juste sensé compenser le saut, car la roulette a une circonférence non négligeable par rapport à celle de la came.

Ce soir nouvel essai avec un ressort nettement plus costaud. Perte = seulement 60°, interruption du débit nettement plus courte.

Ca claque fort.

60° = 1/6 du pas ; le pas est de 6 mm, donc ceci revient à une course de 5 mm, la cylindrée efficace est donc à peu près de 0.5 cc.

Sans roulement anti dériveur, 15° seraient envron seraient perdus, mais au prix d'une coupure assez longue de débit, non sensible au bout des tuyaux. Il faudra vérifier tout de même. En effet, il y tout de même quelques carchouillis (très légers, sasn importance en pratique) avec la came montée en direct. Ils seront peut-être réduits ?

Soucis avec les clapets. Ils ne sont pas prévus pour du liquide, mais pour du gaz. Ils ne sont pas démontables, et j'ai eu une nouvelle fois des saletés dedans, très difficilies à éliminer. Pour le moment, je n'ai toujours pas placé de filtre... Leur hystérésis avec un liquide n'est peut-être pas idéal. Ensuite, avec ce système, il y a de gros espaces morts, les bulles sont un peu longues à s'éliminer.

Je crois que je vais de nouveau me pencher sur des clapets à billes comme ceux de Gaston. Mais pas dans l'immédiat.


TLC : même constat. En particulier, j'ai un raccord à la mormoil sur le tour. Un raccord en T 1/8", un augmentateur 1/8" -> 1/4", un manchon 1/4", un augmentateur 1/8" -> 1/4", un raccord en T 1/8". Tu vois la bidouille infecte. Toujours pas fait de raccordement correct.

Et bien si l'entrée est en bas et la sortie en haut, rien ne passe sauf l'air, et le tube se remplit.

Dans un bouquin cité plus haut, il est expliqué comment véhiculer correctement un mélange air + liquide. Il faut créer un brouillard très fin et le transporter par de grosses canalisations à très bassse pression. Au bout, pour l'utilisation, il y a des buses qui se chargent de reformer des gouttelettes plus grosses.

C'est peut-être à cause de ces difficultés qu'aucun système industriel d'arrosage ne canalise de mélange. C'est toujours séparé, évetuellement coaxial, et mélangé à la buse.

A terme, j'aimerais bien faire un système de buse coaxiale. Mais l'usinage n'est pas à ma portée. En revanche, pour un modéliste, c'est certainement faisable avec l'habitude qu'ils ont de travailler des pièces très petites et très précises.

Coredump : essaie le !

Vidéo avec le nouveau ressort, et après quelques soucis de clapets. Sur la vidéo, le débit est à peu près le double de ce qui est nécessaire. Je ne sais pas si le petit roulement et les paliers bronze vont apprécier longtemps les pains qu'ils prennent !

 
T

TLC42

Ouvrier
Je viens de voir ta dernière vidéo: question régularité du débit, ça s'approche de la perfection (ou perfusion puisqu' on parle de version hospitalière ).
Mais comme toi, je m'inquiéterais de la "châtaigne" au saut de came: c'est plutôt violent.

Faudrait remplacer la roulette du doigt par un pneu basse pression pour amortir le choc et peut-être descendre la "marche" en épousant un peu la forme du terrain ?

Enfin, je dis ça, mais faut surtout par croire tout ce qu'on lit sur internet
 
J

jcb

Compagnon
Bonjour à tous!
Merci JF de nous faire profiter de tes expériences.
La microlub me trottait dans la tete et j'avais posé une question à ce sujet il y a longtemps deja sur le forum pour un retour d'expérience.
Et bien voila, tu l'as fait.
Ton système à pompe volumétrique semble etre de loin le plus fiable et il vient se rajouter à ma liste de projets (déjà trop longue compte tenu du temps dispo).
Félicitations à tous points de vue!
bonne continuation!
 
V

Vapomill

Compagnon
Salut J.F.!
Je viens de regarder ta deuxième vidéo...
Je pense que tu pourrais gagner en adoucissant le ressort et en freinant la came avec un patin en feutre plaquant sous sa face inférieure.
Le freinage serait juste là pour absorber l'inertie de la came... Celle-ci étant violemment projetée par le galet.
De plus, peut-être qu'avec un galet en Nylon ou en Delrin, on amortirait un peu le choc?
L'idéal serait un amortisseur sur le poussoir, mais là, ça devient vraiment trop compliqué par rapport à l'amélioration espérée...
En tous cas Chapeau!
Pourquoi je ne pense pas à la microlub?
Poumons assez esquintés, et peur des phénomènes de condensation...
la VMC a résolu ce problème, mais je ne fais pas de brouillard dans mon gourbi!
Amicalement, Bertrand.
 
L

LOK7725

Compagnon
Salut J.F

effectivement ça cogne dur! je serais toi , je donnerai un coup de fraise de façon a réaliser une pente +/- abrupte mais de façon a ce que le galet descende dessus plutôt que de faire un saut. Qu'en penses-tu?
 
J

j.f.

Compagnon
Salut tout le monde,

je n'ai pas constaté de problèmes d'humidité vraiment gênant, que ce soit avec le fluide de coupe classique ou avec l'ISOmist. la toxicité de ce dernier est faible à très faible d'après la fiche de sécurité. Je n'ai aps les poumons abîmés (à part les 2 paquets de Marlboro apr jour), et je suis sensible des sinus, ainsi que sujet au rhume des foins. Rien avec l'ISOmist.

Le problème si je réduis la raideur du ressort, c'est une grosse perte en régularité cyclique.

La pompe, qui est celle d'un cric rouleur, est prévue pour de hautes pressions. Les deux joints d'étanchéité ont un frottement assez dur.

Pour réduire la propulsion, il faudrait supprimer le galet. Je testerai un poussoir sans galet un de ces jours. Sans doute le w-e prochain. Avec un léger biseau : la pente moyenne sur la circonférence de la came est de l'ordre de 3°. Le plan CAO est déjà fait, mais pas eu le temps de l'usiner.

L'idéal est sans doute une pompe pneumatique (à membranne ?) : c'est ce qu'on trouve sur les systèmes industriels. J'ai commencé à me documenter un peu sur ce genre pompe : cher et pas courant. Hors de prix même sur eBay (USA).

Ou alors une pompe de toute petite cylindrée, de l'ordre de 0.05 ml, commandée par un solénoïde, et qui envoie une goutte exactement à chaque impulsion. Ca donnerai en gros un cylindre de 2 mm, avec une course de 2 mm. Je n'ai pas trouvé de mécanisme à détourner pour faire ça. Une aiguille de roulement dans un petit trou...

Avec un liquide suffisamment visqueux, il serait peut être possible de se passer de "segment" sur le piston : il y a bien des compresseurs de clim auto dont les pistons en sont dépourvus. A la place, on trouve de petites gorges assez fines, et je suppose que c'est l'huile qui s'y accumule qui joue le rôle de joint d'étanchéité ; compresseurs Denso, qui sont les plus répandus actuellement(plateau oscillant, 10 pistons).

Et les clapets, à quoi ils pourraient ils ressembler !

Ou alors la solution de Lil : pompe à engrenages. Mais trop petit pour moi. Et ajustement + états de surface, quoi qu'elle en dise, pas faciles à obtenir !

Ou encore un injecteur pompe diesel. Mais en trouver à 10€ qui marchent, pas la peine d'y penser. Et ça n'apprécie absolument pas l'eau.



Pour le freinage de la came, il y a plus simple. En fait, ce freinage n'est nécessaire que sur un angle réduit. Il est possible de le mettre juste avant le contact came / poussoir. Avec le doigt, ça marche bien. Il suffit que ça se mette à freiner quand le poussoir arrive au sommet, et de freiner sur quelques degrés seulemet.
 
J

j.f.

Compagnon
LOK7725 a dit:
Salut J.F

effectivement ça cogne dur! je serais toi , je donnerai un coup de fraise de façon a réaliser une pente +/- abrupte mais de façon a ce que le galet descende dessus plutôt que de faire un saut. Qu'en penses-tu?

Ca ne changerait pas grand chose à mon avis, à première vue. C'est le fait qu'il y a un galet qui est la cause du truc. Il faudrait faire la décomposition des forces au point de contact poussoir / galet. mais dans tous les cas, le galet donne une forte composante tangentielle qui propilse la came.

Regarde la pompe de Gaston : il n'y a pas de galet. Le galet perturbe la cinématique du poussoir.

Je crois bien que le galet, il va aller voir si dessous les pavés, il y a la plage !



 
J

j.f.

Compagnon
Des instantanés, j'en ai plein les tiroirs. Ca fait des années que j'achète des lots sur eBay dès qu'il y en a. Des Legris, des Festo et autres. Et le dépositaire Legris local, je ne l'aime pas. Toute mon installation fixe d'atelier est en raccords instantanés, ainsi que celle du 4x4. C'est le plus pratique et le plus évolutif.

Ce dont j'ai besoin, ça n'existe pas dans les catalogues. Mais avec un tour une fraiseuse et des tarauds, pas de souci. Au pire, juste une buse subsonique à usiner. Et finies les accumulations de liquide. Comme pour les diviseurs de débit.
 
J

j.f.

Compagnon
La pompe a tourné quelques heures en tout.

Démontage pour essai d'un poussoir sans roulette.

Au passage, inspection de l'axe, lçà où vient porter le roulement anti dériveur.

Je m'y attendais un peu : brinelling. L'alliage est trop tendre.


Essai du nouveau poussoir tout d'adord avec la première came, celle en plastique. La vidéo est floue...


Le plastique n'est pas résistant. Il se déforme trop. Résultat : perte de débit vers la fin de course, là où la réaction du ressort est la plus forte.

Donc, remontage de la came en acier avec son roulement anti dériveur.



En fin de compte, je ne suis pas vraiment certain que ce roulement apporte grand chose de plus... L'axe ne va pas résister très longtemps. Un moyeu simple sera réalisé afin de faire d'autres tests dan sles mêmes conditions. Roulette pas roulette, roulement pas roulement.

Un détail agaçant : en fait une bonne partie de la rupture de débit est due à une légère aspiration lorsque le piston est rappelé par le ressort. Le volume à vue d'oeil est d'une goutte environ (goutte réaspirée si elle est prête à tomber). Ou en mesurant une bulle d'air : remontée de 5 à 7 mm dans le tuyau de 2.5 mm intérieur (soit 0.025 à 0.034 cc). C'est peu, mais c'est agaçant...

La cylindrée est de 0.38 cc (9 mm d'alésage, course de 6 mm : presque aussi super carré qu'un moteur de formule 1). En fait un peu moins : la course, du fait du roulement, n'est exploitée qu'à 75% envron.

Près de 10% de perte...

Gonflant.

Sans incidence, mais gonflant quand même.
 
T

TLC42

Ouvrier
Salut J.F.

Effectivement, quant je vois la dernière vidéo, je me pose la même question sur l'intérêt du roulement antidériveur.
Il te fait perdre pratiquement 80° de rotation de la came (donc un peu de course du piston aussi) et je ne vois pas en quoi ça peu faire avancer le "Schmilblik".

Tu parle de l'aspiration due au retour du piston, mais je ne me souviens plus de quel système de clapet tu utilises: il y peut-être des clapets anti-retour(s) qui se ferment plus rapidement que les tiens ?
 
M

micluc

Ouvrier
came

Bonjour J F.
Une question : lorsque le piston sous l'effet du ressort revient, le temps où il n'est plus en contact avec la came, celle- ci accelére.Serait-elle freinée par le frotement, ou bien une explication ?

Amicalement.

Micluc
 
J

j.f.

Compagnon
Ben oui, elle est sacrément freinée.

C'est un piston/cylindre de cric, qui s'actionne normalement avec un levier de 1 mètre et qui est préviu pour des centaines de bars.

J'ai refait des essais cet après midi. Quand le système est "froid", l'anti dériveur permet en fin de compte de compenser les frottements en repioussant le piston sans attente. Au fur et à mesure que ça tourne, ce "jeu" se réduit.

En fait, il faudrait refaire une pompe conçue pour les pressions réellement en jeu pour s'en passer, et revoir le rapport alésage / course qui est ici complètement inadapté.

Comme il ne s'agit que d'une petite partie du mécanisme, je vais m'en servir telle quelle le temps qu'il faudra, car ça fonctionne quand même très bien comme ça. ca permettra de patienter.

TLC42, les clapets sont en fait ceux de régleurs de débit de vérins pneumatiques. Donc conçus pour de l'air. On peut supposer que la viscosité d'un liquide gêne leur fonctionnement. Ceci dit, une goutte, ce n'est pas grand chose, sachant qu'au bout des tuyaux cette irrégularité n'est absolument pas ressentie.
 
J

j.f.

Compagnon
3 imagset un dessin pour illustrer ce qui se passe avec le roulement anti dériveur :

Juste avant le saut de came : la roulette est au bord du gouffre :


Un très court instant plus tard, la roulette commence sa descente et le vecteur de la force exercée par le ressort dépasse le bord.

Le système est alors instable puisque la roue libre permet la rotation : par réaction, la came est chassée.


L'inertie de la came est très faible. Elle subit donc une accélération très importante, et atteint une grande vitesse. Vitesse très supérieure à celle du piston repoussé par le ressort, mais freiné par les frottements mécaniques (joints + guide) et visqueux (écoulement de liquide) dans la pompe, le clapet et les canalisations.

Les deux protagonistes se retourvent alors bien plus loin.


Les forces au bord de la discontinuité de la came :


En rouge la force exercée par le ressort sur la roulette.
Décomposition des forces, selon la tangente entre la came et la roulette lorsque cette dernière a tendance à descendre.

De ces forces, celle qui nous intéresse est la composante dessinée en bleu : c'est elle qui est l'origine de la fuite de la came.

La came est libre en rotation dans un sens à cause du roulement anti dériveur.

La réaction à cette force bleue chasse la came, très vite car elle a peu d'inertie. 3ème loi de Newton : action / réaction.

Un peu comme si l'on se tient en équilibre su le bord d'un tabouret, que le tabouret dégage, et qu'on se ramasse, tandis que le tabouret se retrouve de l'autre côté de la pièce. Enfin, c'st pas un peu, c'st exactement la même chose !

Que la came soit équipée d'une roulette ou pas, l'effet reste le même, car même sans roulette, on ne peut pas confronter deux angles droits parfaits. Il y a toujours un congé, ou un chanfrein, et on en revient au schéma avec les vecteurs colorés.

Voili voilou.
 
H

hp=360

Compagnon
Bonjour j.f. en mettant un "double essieu" façon train d'atterrissage, est-ce que çà ne pourait pas aider à descendre la marche plus en douceur ?
Ou alors tout changer pour système de pignon/roue dentée à la forme de ta came ?
 
J

j.f.

Compagnon
Trop complexe.

Il suffit de faire ça, et de supprimer l'antidériveur ! Il y aura une perte (temps de descente jusqu'à retrouver le contact. Ca sera moins important qu'avec la roulette de la première version. Faut voir de combien.


Cet après midi, si j'ai le temps, je fais un moyeu sans anti dériveur, comme gaston48, et je compare. Grâce aux vidéos, l'appréciation pourra être quantitative (gouttes par tour de came).

Oui, mais faut ranger l'atelier. C'est le bordel. Et la semaine prochaine je suis en vacances, et l'armoire avec l'électrotechnique et l'électropneumatique dedans, c'st la priorité ! Faut la place pour travailler. C'est encombrant.

Là, faut bien reconnaître qu'on en est à en.ler les mouches !
 

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