Salut Gaston,
pour ce carré, il fallait que le carré et le cylindre fileté soient parfaitement coaxiaux. C'est pour ça que je suis parti d'un rond que je n'ai que partiellement usiné. Ensuite, avec le diviseur, je suis sûr d'avoir à la fois la coaxialité et un carré parfait sans précaution particulière.
Et puis j'adore me servir d'un diviseur.
De plus, comme la fraiseuse est beaucoup plus abgréable à utiliser que mon tour, et qu'elle est équipée d'une visu, j'ai tendance à faire des opérations de tournage sur la fraiseuse !
La roue libre, je l'ai récupérée sur une imprimante. J'ai failli la bousiller. Lors du premier essai, sous les efforts, l'axe a bougé (un palier est sorti de son logement), le roulement anti dériveur s'est ouvert, et j'ai récupéré in extremis un des minuscules rouleaux. Heureusement, j'ai pu le remettre à sa place.
Voici la vidéo. La vitesse de rotation est réaliste : c'est le débit que j'utilise effectivement. Entre 0.5 et 1 goutte par seconde.
[en cours de traitement sur les serveurs de Youtube à cette heure-ci]
Je ressort est plus dur que le premier que j'ai utilisé. C'est un ressort de couvercle de scanner qui fait pile poil le bon diamètre. Retaillé, et spires rapprochées à la pince. Masi il est encore trop mou. Et bien sûr, celui que j'avais dégotté la semaine dernière a disparu. Donc je n'ai pas pu l'essayer... Plus raide, il donnerait un retour plus rapide. Mais, dans tous les cas, l'interruption de débit ne se retrouve absolument aps au niveau des machines ; tour et fraiseuse équipés, la scie n'est pas encore raccordée (le tableau de commande à faire, avec liaison au variateur de fréquence et remotorisation).
L'état de surface défectueux sur la moitié du dernier arc de la came est ratrappé à la lime. Ce n'était pas grand chose...
Usinage d'une poche, à la fraiseuse, qui recevra un pignon en nylon, débarassé de ses dents, et qui porte le fameux roulement anti dériveur.
Perçages et taraudages, three time, pour fixer ce porte roulement dans la came. Le pignon d'imprimante se retrouve transformé en moyeu.
La came terminée, plus quelques petits décolletages. Le nouveau ressort en cours d'essais. En fait celui qui a été monté n'est pas sur la photo. C'est une partie coupée, et mieux resserrée au bout que le rogaton visible et qui a servi pour se faire la main. Mais c'est encore triop mou.
Gros plans sur la came prête à être montée sur son axe.
Vue d'ensemble, avec un objet connu pour donner les proportions. C'est assez compact. La photo a été prise juste avant démontage pour le remplacement de certaines pièces.
Les paliers en bronze ont finalement été scellés à la Loctite 648.
Il reste donc quelques détails à fignoler :
- ressort à remplacer par un plus dur
- le guide du poussoir ne va pas. le plastique se déforme au seerage et gêne le coulissement. Du coup, là, il n'est pas assez serré et ça se balade un peu. Il sera refait en inox.
Dans le bordel qui règne actuellement dans l'atelier, il y a un vieil autoclave qui va servir de donneur d'organes, et une armoire neuve 600 x 400 x 200 (j'en ai acheté 4 identiques sur eBay à un prix incroyable pour du matériel comme ça : 50€ pièce livré). Une est celle de la fraiseuse. Une autre contient l'alimentation par variataue partagée pour 3 machines, tour, perceuse, scie. Une servira donc pour la microlubrification centralisée, et la dernbière est gardée en réserve pour un futur tour plus gros.
Une de ces armoires va recevoir tout le système. Une alim 24V à découpage pour les comamndes, les relais, les distributeurs et électrovannes, un tranfo 12 V / 3A pour le moteur, et la pompe.
Le vieil autoclave va donner son réservoir. Sur les systèmes industriels, le réservoir, transparent ou translucide, est placé soit sur l'armoire, soit sur le côté, comme le filtre régulateur de pression. Les dimensions du réservoir de l'autoclave sont parfaites. Je n'ai pas encore vérifié, mais il me semble que ce réservoir comporte une jauge de niveau insuffisant. Sinon, il y avait toujours la possibilité d'aller chercher un vase d'expansion à la casse...)
J'ai continué à utiliser l'ISOmist. A 50% d'eau. Un peu de brouillard, mais finalement assez peu (0.5 à 1 goutte de mélange par seconde). Mais 50% d'eau, ce n'est décidément pas assez. Il y en a partout. Je retesterai à 75 % d'eau. L'eau s'évapore très vite, en laissant une couche de produit assez épaisse à la longue. Il faudra que je vérifie la parfaite miscibilité avec l'eau : j'ai l'impression qu'au bourt de qulqus heures, le produit a tendance à sédimenter au fond du bocal. A voir... Si c'est le cas, je tenterai à tout hasard d'ajouter de l'alcool à brûler : on ne sais jamais... Ca marche bien pour disperser l'eau dan le gazole...
J'ai testé la pompe avec l'ISOmist aux concenrations suivantes :
- 25%
- 50%
- 100%
Et contre toute attente, la viscosité n'est pas un problème. En revanche, plus le produit est concentré, et plus il y a d'effet papa-maman pour le piston : il revient plus facilement, et la pompe travaille sur une course utile nettement plus importante.
En gros :
- pur : travail sur 240°
- 50% : travail sur un peu plus de 180°
- 25% : travail sur à peine plus de 120°
Faut vraiment mettre ce ressort en maison de repos : il n'en peut plus.
Il est très intéressant pour le perçage sur tour car il colle au foret, et reste également dans le trou. Ca ne fume pas comme l'huile entière (ça, j'aime pas, l'huile entière), et au mlins ça refroidit.
L'ISOmist laisse une couche très glissante qui ne séche pas et n'aglomère pas les copeaux comme le liquide de coupe. Mais c'est un peu pénible à essuyer. Il ne semble y avoir ni gommage ni corrosion : je ne nettoie que le strict nécessaire pour voir à plus long terme. Le recul n'est actuellement que d'une semaine.
Ca glisse tellement, l'ISOmist, que si on met des gants en latex ou en PVC, on a du mal à tenir quoi que ce soit ! (gants à cause des minuscules copeaux aiguilles qui se fourrent sous la peau). Ca donne le même feeling que le mucus de poisson !
Une chose très agréable avec ce produit : c'est la première fois que j'usine sans me pourrir les mains. Elles sont nickel avec juste la savonnette. Jusqu'à présent, à chaque fois, il fallait passer un bon moment avec le savon microbilles Loctite, pour un résultat douteux.
Je verrai si un simple rinçage à l'eau est suffisant (il y a peut-être des tensio actifs dedans). Ce n'est pas de l'huile, ça part à l'eau.
En fin de journée, sensation de peau un peu sèche sur les mains, sans plus. Mais pas de démangeaisons.