Hello 
Maintenant que le circuit d'huile est censé être opérationnel, le moment est venu de faire le plein.
Sachant :
Que comme cette "adjonction" va augmenter la capacité du circuit, le voyant ne servira qu'en régime établi - d'une part,
Et que l'orifice de remplissage est très mal placé (au milieu de la queue d'aronde lorsque l'on recule au maximum l'axe Z - inaccessible si la tête est montée !) - d'autre part,
J'ai décidé d'en créer un nouveau (orifice) et grâce à la pompe de circulation, il n'a plus besoin d'être en partie haute il sera donc bien accessible !
Mise en place de la perceuse qui tombe sur les pieds (dans le meilleur des cas !) si le courant est coupé
et hop perçage puis taraudage :
Puis un joli bouchon ... (oui effectivement le repérage était approximatif... )
Avant de remettre un beau voyant neuf, je prépare un piège à copeaux :
C'est une série de 4 aimants neodyne qui sera "mouillée" dans le réservoir principal d'huile avec une amarre improvisée qui permettra de la récupérer plus facilement...
Le voyant est posé :
(A droite l'ancien trou pour le passage de la lubrification de coupe sera bouché au sintofer.)
Y'a pu ka remplir d'huile avec une seringue .... (vous voyez, le trou est bouché ! )
... ouvrir le robinet....
... et brancher la pompe....
... et..................
............... ça marche pas !
En fait l'huile est en viscosité VG 150 et la pauvre pompe vendu pour du gazole, en a plein la bouche et s'étouffe !
La consommation monte à 15-18 A avant que la sécurité thermique du moteur (eh oui il y en a une !) ne se déclenche !
Et c'est là que l'électronique vient à l'aide du mécanicien :
Le régulateur PWM : je vous l'ai déjà vanté, il confirme une nouvelle fois sa grande utilité !
Je régle donc pour limiter la consommation à 5A pour un nominal de 6A affiché sur l'étiquette du moteur et la pompe pompe !
Doucement (puisque tension partielle) mais efficacement (puisque courant nominal) !
Et bientôt l'huile se répartissant bien dans toutes les "auges", le niveau se stabilise sur le voyant :
Pour valider le concept, j'ai laissé tourné une heure et la pompe est à peine tiède je pense donc que c'est raisonnablement fiable - surtout si l'on considère que cette dernière ne sera alimenté qu'en même temps que le moteur de broche...
Et les pignons visés par les injecteurs sont bien aspergés :
Ça va les changer de travailler dans une si huileuse ambiance !
Seul le régulateur pwm lui se prend un coup de chaleur : je vais commander un modèle un peu plus puissant pour plus de tranquillité....
A suivre......... bien entendu !
Cordialement,
Yvon
Maintenant que le circuit d'huile est censé être opérationnel, le moment est venu de faire le plein.
Sachant :
Que comme cette "adjonction" va augmenter la capacité du circuit, le voyant ne servira qu'en régime établi - d'une part,
Et que l'orifice de remplissage est très mal placé (au milieu de la queue d'aronde lorsque l'on recule au maximum l'axe Z - inaccessible si la tête est montée !) - d'autre part,
J'ai décidé d'en créer un nouveau (orifice) et grâce à la pompe de circulation, il n'a plus besoin d'être en partie haute
il sera donc bien accessible !Mise en place de la perceuse qui tombe sur les pieds (dans le meilleur des cas !) si le courant est coupé
et hop perçage puis taraudage :
Puis un joli bouchon ...
(oui effectivement le repérage était approximatif... )
Avant de remettre un beau voyant neuf, je prépare un piège à copeaux :
C'est une série de 4 aimants neodyne qui sera "mouillée" dans le réservoir principal d'huile avec une amarre improvisée qui permettra de la récupérer plus facilement...
Le voyant est posé :
(A droite l'ancien trou pour le passage de la lubrification de coupe sera bouché au sintofer.)
Y'a pu ka remplir d'huile avec une seringue .... (vous voyez, le trou est bouché !
)
... ouvrir le robinet....
... et brancher la pompe....
... et..................
............... ça marche pas !
En fait l'huile est en viscosité VG 150 et la pauvre pompe vendu pour du gazole, en a plein la bouche et s'étouffe !
La consommation monte à 15-18 A avant que la sécurité thermique du moteur (eh oui il y en a une !) ne se déclenche !
Et c'est là que l'électronique vient à l'aide du mécanicien :
Le régulateur PWM : je vous l'ai déjà vanté, il confirme une nouvelle fois sa grande utilité !
Je régle donc pour limiter la consommation à 5A pour un nominal de 6A affiché sur l'étiquette du moteur et la pompe pompe !
Doucement (puisque tension partielle) mais efficacement (puisque courant nominal) !
Et bientôt l'huile se répartissant bien dans toutes les "auges", le niveau se stabilise sur le voyant :
Pour valider le concept, j'ai laissé tourné une heure et la pompe est à peine tiède je pense donc que c'est raisonnablement fiable - surtout si l'on considère que cette dernière ne sera alimenté qu'en même temps que le moteur de broche...
Et les pignons visés par les injecteurs sont bien aspergés :
Ça va les changer de travailler dans une si huileuse ambiance !
Seul le régulateur pwm lui se prend un coup de chaleur : je vais commander un modèle un peu plus puissant pour plus de tranquillité....
A suivre......... bien entendu !
Cordialement,
Yvon
la classe !!
quel travail très propre !!! jusqu'au moindre détail
je me disait, pour être parfait il manque la visibilité du débit (je chipote)
comme sur mon tour ou de l'huile arrive au niveau du voyant
mais tu doit au moins voir la pompe démarrer et voyant l'huile monter dans les tuyau transparent ?
quel travail très propre !!! jusqu'au moindre détail
je me disait, pour être parfait il manque la visibilité du débit (je chipote
)comme sur mon tour ou de l'huile arrive au niveau du voyant
mais tu doit au moins voir la pompe démarrer et voyant l'huile monter dans les tuyau transparent ?
Bonjour,
! ... c'est du Photoshop non ?
Plus sérieusement, j'admire ton coup de main et ton souci du détail !!
Et c'est une magnifique machine !
Cordialement,
FB29
Tu déconnes
! ... c'est du Photoshop non ?Plus sérieusement, j'admire ton coup de main et ton souci du détail
!!Et c'est une magnifique machine
!Cordialement,
FB29
Hello les copeauxphiles
Merci pour vos retours dithyrambiques mais vous me flattez
Je continu avec un post dédié @manuu qui m'avait demandé les dimensions du bac sous la table... Toutes mes excuses pour ce délai
Voici donc le bac en question :
Il est fixé à la fraiseuse par les deux oreilles que l'on voit de chaque coté de l'échancrure.
Il fait donc un mètre de long...
... La largeur totale fait 41cm ...
... l'échancrure fait 76cm de large ....
... donc le renvoi fait environ 15cm de large (de chaque coté)...
... sur 14cm de long (profondeur de l'échancrure).
Désolé pour la pauvreté du vocabulaire mais la pièce est suffisamment simple...
Cette "auge" remonté sur la fraiseuse :
L'évacuation se fait par un tube télescopique déjà abordé et qui retombe dans le réservoir.
Voili voila, n'hésitez pas si il manque une côte utile....
Cordialement,
Yvon
Merci pour vos retours dithyrambiques mais vous me flattez
Je continu avec un post dédié @manuu qui m'avait demandé les dimensions du bac sous la table... Toutes mes excuses pour ce délai
Voici donc le bac en question :
Il est fixé à la fraiseuse par les deux oreilles que l'on voit de chaque coté de l'échancrure.
Il fait donc un mètre de long...
... La largeur totale fait 41cm ...
... l'échancrure fait 76cm de large ....
... donc le renvoi fait environ 15cm de large (de chaque coté)...
... sur 14cm de long (profondeur de l'échancrure).
Désolé pour la pauvreté du vocabulaire mais la pièce est suffisamment simple...
Cette "auge" remonté sur la fraiseuse :
L'évacuation se fait par un tube télescopique déjà abordé et qui retombe dans le réservoir.
Voili voila, n'hésitez pas si il manque une côte utile....
Cordialement,
Yvon
Episode suivant : la rénovation du "palier" principal de la tête.
Pour être plus précis, la tête de l'Aciera F4 :
Ce dont je parle est in "quill" qui se trouve ici :
Que j'ai sorti :
Coulisse dedans l'arbre qui porte l'outil et qui est entraîné en rotation par les deux clavettes visibles.
Si on le retourne : on voit la couronne du renvoi d'angle qui permet la transmission de la rotation :
et c'est parti pour un démontage....
L'écrou plat est immobilisé par trois vis pointeau que l'on voit bien sur la photo ci avant.
Une fois ces trois vis retirées, dévissage....
Done ! :
La couronne se retire quasiment à la main :
... et donne accès à une rondelle fixée par 3 vis tête fraisée
Ça commence à être sale....
La clavette s'enlève ensuite facilement....
Et on a "cela" :
Et une fois retiré cette rondelle d'appui bien corrodée....
... on aperçoit le premier roulement à rouleaux conique.
Ensuite avec un maillet, en tenant à la main l'ensemble, l'axe sort par "le bas" et on a la possibilité de faire un état des lieux !
Manifestement la graisse a fait son temps (! )
Après nettoyage, cela ne semble pas être "trop pire"....
Oui c'est sur ça a déjà tourné mais pas de trace de corrosion sur les portées...
Je vais donc prendre le risque de nettoyer, re-graisser et remonter sans changer les deux roulements...
D'autant plus que c'est finalement très accessible et que si je change d'avis ce sera facile de changer ces roulements ultérieurement.
Autre argument pour la conservation : le serrage de ce genre de roulement est toujours délicat, j'ai repéré la position de l'écrou, ce sera ainsi plus facile à remonter.....
@ suivre
Pour être plus précis, la tête de l'Aciera F4 :
Ce dont je parle est in "quill" qui se trouve ici :
Que j'ai sorti :
Coulisse dedans l'arbre qui porte l'outil et qui est entraîné en rotation par les deux clavettes visibles.
Si on le retourne : on voit la couronne du renvoi d'angle qui permet la transmission de la rotation :
et c'est parti pour un démontage....
L'écrou plat est immobilisé par trois vis pointeau que l'on voit bien sur la photo ci avant.
Une fois ces trois vis retirées, dévissage....
Done ! :
La couronne se retire quasiment à la main :
... et donne accès à une rondelle fixée par 3 vis tête fraisée
Ça commence à être sale....
La clavette s'enlève ensuite facilement....
Et on a "cela" :
Et une fois retiré cette rondelle d'appui bien corrodée....
... on aperçoit le premier roulement à rouleaux conique.
Ensuite avec un maillet,
en tenant à la main l'ensemble, l'axe sort par "le bas" et on a la possibilité de faire un état des lieux !
Manifestement la graisse a fait son temps (!
)Après nettoyage, cela ne semble pas être "trop pire"....
Oui c'est sur ça a déjà tourné
mais pas de trace de corrosion sur les portées...
Je vais donc prendre le risque de nettoyer, re-graisser et remonter sans changer les deux roulements...
D'autant plus que c'est finalement très accessible et que si je change d'avis ce sera facile de changer ces roulements ultérieurement.
Autre argument pour la conservation : le serrage de ce genre de roulement est toujours délicat, j'ai repéré la position de l'écrou, ce sera ainsi plus facile à remonter.....
@ suivre
...................................................
L'arbre avec les roulements sont soigneusement nettoyés (plusieurs changement de diluant !)
La graisse devait être d'origine....
Mouais.......
Ce sont des bagues intérieures Timken 355 (la bague extérieure, je n'ai pas démonté donc pas de référence mais au vu des dimensions, il y a de fortes chance que ce soit des 3525...)
En attendant le remontage, une fois bien nettoyés, ils sont stockés sous vide avec un sachet de dessicant...
Passage à l'arbre porte outil :
L'écrou principal est à trous axiaux qui sont très près de l'arbre... Obligé de bricoler une "clé"....
Le roulement supérieur est bien visible :
Retournement de la bête pour retirer une bague inférieure :
Oula c'est sale.....
Après avoir sorti l'arbre à la presse.....
C'est flagrant : les roulements ont fait leur temps !........ et même plus..........
Et encore là c'est nettoyé...
D'autre photos pour finir de vous convaincre....
Donc direction 123roulement !
A suivre.............
Cordialement,
Yvon
L'arbre avec les roulements sont soigneusement nettoyés (plusieurs changement de diluant !)
La graisse devait être d'origine....
Mouais.......
Ce sont des bagues intérieures Timken 355 (la bague extérieure, je n'ai pas démonté donc pas de référence mais au vu des dimensions, il y a de fortes chance que ce soit des 3525...)
En attendant le remontage, une fois bien nettoyés, ils sont stockés sous vide avec un sachet de dessicant...
Passage à l'arbre porte outil :
L'écrou principal est à trous axiaux qui sont très près de l'arbre... Obligé de bricoler une "clé"....
Le roulement supérieur est bien visible :
Retournement de la bête pour retirer une bague inférieure :
Oula c'est sale.....
Après avoir sorti l'arbre à la presse.....
C'est flagrant : les roulements ont fait leur temps !........ et même plus..........
Et encore là c'est nettoyé...
D'autre photos pour finir de vous convaincre....
Donc direction 123roulement !
A suivre.............
Cordialement,
Yvon
Hello les fraiseux
Décidément, je ne tiens pas la cadence.... les jours filent à une vitesse.....
Donc les roulements reçus, je remonte !
Mais d'abord, récupérer l'ancienne bague intérieure qui va me permettre de remettre à la presse le roulement neuf :
A la meuleuse, la bague tournant dans le tour (lui même protégé de l'émeri) : le diamètre intérieur a gagné les pouillèmes qui l'empêche désormais de "s'agripper"
Un bout de tuyau qui traine et :
La bague martyr joue bien son rôle :
Et hop !
Au tour des bagues extérieures :
La bague inférieure est en place...
... au tour de la supérieure :
Comme vous pouvez le constater, je me sert des ancienne bagues pour pousser. Comme les bagues affleurent dans leur logement, inutile de modifier les anciennes bagues, aucun risque qu'elles ne se coincent !
Pour cette bague, il ne faut pas oublier la rondelle que l'on aperçoit dessous : AMHA elle n'est là que pour faciliter l'extraction de la bague extérieure du roulement - c'est d'ailleurs aussi le cas sur l'arbre pour le roulement inférieur ! (bien visible sur les premières photos de ce post).
Bien vu Aciera, c'est facile à ajouter et TRES pratique pour extraire les roulements concernés !
A l'origine elle sont en alu, je les ai refaites en acier : c'est plus joli !
J'ai approvisionné de la graisse de haute qualité (en tous cas le prix est justifié comme cela ! ) :
Donc séance de beurrage (facile pour un Breton ! ) :
(oui j'ai vu le moucheron dépressif : son cadavre a été retiré délicatement à la pince à épiler !)
et splouch !
Ça devrait être plus onctueux qu'avant ou alors c'est à désespérer !
Mise en place du roulement supérieur avec un sopalin pour protéger des chutes de rouilles du tube de poussée ....
Et pour finir (!?) l'écrou de blocage :
Mais quand je vois la vis pointeau de blocage.....
... l'idée que cette pointe vienne appuyer sur le délicat filetage de l'axe m’attriste ..........
............... Excellent teasing pour vous inciter à poursuivre la lecture.....
...................................
Décidément, je ne tiens pas la cadence.... les jours filent à une vitesse.....
Donc les roulements reçus, je remonte !
Mais d'abord, récupérer l'ancienne bague intérieure qui va me permettre de remettre à la presse le roulement neuf :
A la meuleuse, la bague tournant dans le tour (lui même protégé de l'émeri) : le diamètre intérieur a gagné les pouillèmes qui l'empêche désormais de "s'agripper"
Un bout de tuyau qui traine et :
La bague martyr joue bien son rôle :
Et hop !
Au tour des bagues extérieures :
La bague inférieure est en place...
... au tour de la supérieure :
Comme vous pouvez le constater, je me sert des ancienne bagues pour pousser. Comme les bagues affleurent dans leur logement, inutile de modifier les anciennes bagues, aucun risque qu'elles ne se coincent !
Pour cette bague, il ne faut pas oublier la rondelle que l'on aperçoit dessous : AMHA elle n'est là que pour faciliter l'extraction de la bague extérieure du roulement - c'est d'ailleurs aussi le cas sur l'arbre pour le roulement inférieur ! (bien visible sur les premières photos de ce post).
Bien vu Aciera, c'est facile à ajouter et TRES pratique pour extraire les roulements concernés !
A l'origine elle sont en alu, je les ai refaites en acier : c'est plus joli !
J'ai approvisionné de la graisse de haute qualité (en tous cas le prix est justifié comme cela !
) :
Donc séance de beurrage (facile pour un Breton !
) :
(oui j'ai vu le moucheron dépressif : son cadavre a été retiré délicatement à la pince à épiler !)
et splouch !
Ça devrait être plus onctueux qu'avant ou alors c'est à désespérer !
Mise en place du roulement supérieur avec un sopalin pour protéger des chutes de rouilles du tube de poussée ....
Et pour finir (!?) l'écrou de blocage :
Mais quand je vois la vis pointeau de blocage.....
... l'idée que cette pointe vienne appuyer sur le délicat filetage de l'axe m’attriste
......................... Excellent teasing pour vous inciter à poursuivre la lecture.....
...................................
Bonjour à tous et toutes,
Yvonf, toi t'as pas lu les préconisations de chez kluber !
Tu as eu la main très lourde avec la graisse , il en faut très peu sinon c'est la chauffe assurée !
Cette graisse est très performante et collante, il ne lui faut qu'un "film" pour assurer la lubrification des roulements pour 5000 heures !
Là, t'es quitte pour démonter et enlever le surplus !
Sinon, très belle restauration et modifications
Bien cordialement
Michel
Yvonf, toi t'as pas lu les préconisations de chez kluber !
Tu as eu la main très lourde avec la graisse , il en faut très peu sinon c'est la chauffe assurée !
Cette graisse est très performante et collante, il ne lui faut qu'un "film" pour assurer la lubrification des roulements pour 5000 heures !
Là, t'es quitte pour démonter et enlever le surplus !
Sinon, très belle restauration et modifications
Bien cordialement
Michel
...................
C'est un filetage de 1.00 donc comme une vis M6 et..... la largeur de la rainure de l'écrou est justement de 6 mm !
Direction le stock, allée L, emplacement Laiton et :
"Vous la voyez l'embrouille Mr Fernand ?"
Simple et efficace comme j'aime !
L'inversion de pente du filetage ne gêne pas et après un ajustage de l'épaisseur du martyr à la lime, le vissage de l'écrou est aisé et cette "clavette" reste sagement à sa place !
La vis pointeau a été remplacée par une vis "non-pointeau" - donc à bout plat
Immobilisation sophistiquée :
... et serrage "fort".
En effet, manifestement, le jeu des roulements coniques est assuré par un épaulement sur l'arbre :
Aciera devait faire confiance à Timken....
Nouveau positionnement alambiqué :
Nettoyage soigneux de la partie inférieure ...
... et de la bague qui va s'y attacher :
Et pour limiter les pertes de graisse ( pas sur mais ça ne mange pas de pain...) je met un filet de "joint bleu" en périphérie - qui est donc censé "coller" à la bague d’extraction (cf. post précédent) et donc limiter les "fuites" en pariant sur l'aide de la force centrifuge....
Et hop !
L'arbre porte cône SA30 est rénové !
A suivre.......
C'est un filetage de 1.00 donc comme une vis M6 et..... la largeur de la rainure de l'écrou est justement de 6 mm !
Direction le stock, allée L, emplacement Laiton et :
"Vous la voyez l'embrouille Mr Fernand ?"
Simple et efficace comme j'aime !
L'inversion de pente du filetage ne gêne pas et après un ajustage de l'épaisseur du martyr à la lime, le vissage de l'écrou est aisé et cette "clavette" reste sagement à sa place !
La vis pointeau a été remplacée par une vis "non-pointeau" - donc à bout plat
Immobilisation sophistiquée :
... et serrage "fort".
En effet, manifestement, le jeu des roulements coniques est assuré par un épaulement sur l'arbre :
Aciera devait faire confiance à Timken....
Nouveau positionnement alambiqué :
Nettoyage soigneux de la partie inférieure ...
... et de la bague qui va s'y attacher :
Et pour limiter les pertes de graisse (
pas sur mais ça ne mange pas de pain...) je met un filet de "joint bleu" en périphérie - qui est donc censé "coller" à la bague d’extraction (cf. post précédent) et donc limiter les "fuites" en pariant sur l'aide de la force centrifuge....
Et hop !
L'arbre porte cône SA30 est rénové !
A suivre.......
Bonjour à tous et toutes,
Yvonf, toi t'as pas lu les préconisations de chez kluber !
Tu as eu la main très lourde avec la graisse , il en faut très peu sinon c'est la chauffe assurée !
Cette graisse est très performante et collante, il ne lui faut qu'un "film" pour assurer la lubrification des roulements pour 5000 heures !
Là, t'es quitte pour démonter et enlever le surplus !
Sinon, très belle restauration et modifications
Bien cordialement
Michel
Hello Michel
Merci pour ton intervention
Si j'ai lu mais pas facile de résister à bien enduire (cf. les Bretons et le beurre
) et en tenant compte que d'une part, elle ne semble pas si adhésive que cela - elle a une texture proche d'une crème fraîche (dans la série "cuisine & atelier"),et que d'autre part, il y a plein de vide ou l’excédent pourra se réfugier, j'ai donc mis la dose....
Je garde cela en tête et si je constate un échauffement, j'aurai une piste....
Cordialement,
Yvon
La consommation de pâte à tartiner, ça doit être quelque chose chez toi !
Pour en revenir à cette graisse, je t'assure qu'elle reste en place longtemps après sont application car le film déposé reste "transparent" mais bien présent même à haute vitesse ! D'ailleurs, il me semble que sur certaines machines il était préconisé de l'appliquer au pinceau après un passage au bain Marie (Schaublin?) !
bonne continuation sur cette belle machine.
Bien cordialement
Michel
Pour en revenir à cette graisse, je t'assure qu'elle reste en place longtemps après sont application car le film déposé reste "transparent" mais bien présent même à haute vitesse ! D'ailleurs, il me semble que sur certaines machines il était préconisé de l'appliquer au pinceau après un passage au bain Marie (Schaublin?) !
bonne continuation sur cette belle machine.
Bien cordialement
Michel
Pour poursuivre sur le remplacement de roulements, je me suis attaqué au quill qui permet le dernier changement de vitesse dans la chaîne cinématique :
Ça commence par un écrou à créneaux avec sa bague d'arrêt qui me fait craindre un montage avec roulements coniques....
Mais le suspense ne dure pas longtemps....
Un circlip tient en place un très classique 6205
C'est vite démonté et :
Deux 6205 2RS sont approvisionnés :
Comme c'est désormais une habitude, un des vieux roulements est passé à la meuleuse : en périphérie pour qu'il ne s'accroche pas, et sur la bague intérieure pour s'assurer que l'appui se fasse bien sur la bague extérieure....
... et zou ! à la presse :
Pas de difficulté particulière....
... sinon de ne pas oublier l'entretoise !
L'arbre est facilement remis en place ...
.... ainsi que le pignon double :
L'ensemble rénové est remis à sa place dans la tête de la fraiseuse avec la vis sans tête qui l'empêche de reprendre sa liberté...
Et de remonter le mécanisme de changement de vitesse.
En position neutre (poignée horizontale) le quill est affleurant :
Dépassant en vitesse lente....
... et lycée de Versailles en vitesse rapide !
Bon ben ça c'est fait.....
A suivre.....
Ça commence par un écrou à créneaux avec sa bague d'arrêt qui me fait craindre un montage avec roulements coniques....
Mais le suspense ne dure pas longtemps....
Un circlip tient en place un très classique 6205
C'est vite démonté et :
Deux 6205 2RS sont approvisionnés :
Comme c'est désormais une habitude, un des vieux roulements est passé à la meuleuse : en périphérie pour qu'il ne s'accroche pas, et sur la bague intérieure pour s'assurer que l'appui se fasse bien sur la bague extérieure....
... et zou ! à la presse :
Pas de difficulté particulière....
... sinon de ne pas oublier l'entretoise !
L'arbre est facilement remis en place ...
.... ainsi que le pignon double :
L'ensemble rénové est remis à sa place dans la tête de la fraiseuse avec la vis sans tête qui l'empêche de reprendre sa liberté...
Et de remonter le mécanisme de changement de vitesse.
En position neutre (poignée horizontale) le quill est affleurant :
Dépassant en vitesse lente....
... et lycée de Versailles en vitesse rapide !
Bon ben ça c'est fait.....
A suivre.....
Le suivant sur la liste c'est le palier qui supporte le pignon d'attaque du quill présenté dans ce post.
C'est celui là :
Et sur cette autre photo on aperçoit le pignon en question :
Bon ce jour là je devais pas être frais... (@MIC_83 aurait peut être pu diagnostiquer une digestion difficile de beurre à la galette... ) Quoi qu'il en soit j'ai oublié les photos du démontage....
L'arbre concerné est celui là :
Les cannelure s'emmanche dans le quill du précédent post.
Ici un seul roulement mais à double rangée de bille : un 3205...
... rapidement approvisionné !
Le logement qui supporte l'ensemble :
... vu de l'autre coté :
Au fond se positionne une rondelle en carton () qui doit donc assurer le bon positionnement de l'attaque du pignon sur la couronne....
Aucune information disponible.... je décide donc de remettre la même mais de la mesurer avant...
Le problème c'est qu'elle (la rondelle carton) s'est écrasée en périphérie - au niveau de l'appui au fond du palier ci dessus .....
Mesure extérieure :
1/10....
Et à l'intérieur :
18/100....
Pas très rigoureux de la part d'Aciera... ou entretien ultérieur approximatif....
Quoi qu'il en soit : la cale est posée....
... et le roulement inséré....
... et positionné à la presse avec un roulement martyr qui va bien :
L'arbre est aussi monté serré ( ) donc assortiment de bagues qui permettent de pousser sur la bague intérieure :
Et hop !
Une entretoise....
... et un circlip :
Ecrou "bouchon" :
Et l'ensemble est remonté dans la tête avec un peu de pâte d’étanchéité pour éviter les fuites d'huile - celle qui lubrifie le renvoi d'angle.
Et... ça aussi c'est fait !
@ suivre.....
C'est celui là :
Et sur cette autre photo on aperçoit le pignon en question :
Bon ce jour là je devais pas être frais... (@MIC_83 aurait peut être pu diagnostiquer une digestion difficile de beurre à la galette...
) Quoi qu'il en soit j'ai oublié les photos du démontage.... L'arbre concerné est celui là :
Les cannelure s'emmanche dans le quill du précédent post.
Ici un seul roulement mais à double rangée de bille : un 3205...
... rapidement approvisionné !
Le logement qui supporte l'ensemble :
... vu de l'autre coté :
Au fond se positionne une rondelle en carton (
) qui doit donc assurer le bon positionnement de l'attaque du pignon sur la couronne....Aucune information disponible.... je décide donc de remettre la même mais de la mesurer avant...
Le problème c'est qu'elle (la rondelle carton) s'est écrasée en périphérie - au niveau de l'appui au fond du palier ci dessus .....
Mesure extérieure :
1/10....
Et à l'intérieur :
18/100....
Pas très rigoureux de la part d'Aciera... ou entretien ultérieur approximatif....
Quoi qu'il en soit : la cale est posée....
... et le roulement inséré....
... et positionné à la presse avec un roulement martyr qui va bien :
L'arbre est aussi monté serré (
) donc assortiment de bagues qui permettent de pousser sur la bague intérieure :
Et hop !
Une entretoise....
... et un circlip :
Ecrou "bouchon" :
Et l'ensemble est remonté dans la tête avec un peu de pâte d’étanchéité pour éviter les fuites d'huile - celle qui lubrifie le renvoi d'angle.
Et... ça aussi c'est fait !
@ suivre.....
Dernière édition:
L'étape suivant est plus intéressante car mon objectif est de rajouter un capteur pour pouvoir afficher la vitesse de rotation de l'outil....
Après avoir tourné autour un certain temps, ma conclusion est que le capteur doit être positionné ici :
Il s'agit d'un capteur à effet hall (rien à voir avec les gares) il faut donc positionner un aimant sur l'arbre dont on mesure la vitesse de rotation...
Nouveau grattements (ça favorise ma calvitie) et.... PVC !
le trou permettra de positionner le petit aimant....
Essai sur l'arbre "cible" (le seul encore à l'air libre et déjà vu ici ):
Bon forcement les diamètres ne coïncident pas mais ce n'est pas grave :
Le concept est validé on peut passer aux travaux lourds
La fonte c'est sale mais plutôt facile à percer....
Et bientôt ....
En augmentant progressivement le diamètre, le trou est bien positionné entre les portées des roulements....
.... mais
La boulette !
Ça m'apprendra à choisir une perceuse sur le seul critère du couple maxi !
Heureusement rien de grave, le bout cassé sort sans forcer et en démontant le quill, je réalise l’origine de l'accident :
L'épaulement a bloqué brutalement la progression....
Note à l'attention des perspicaces : la photo précédente a été prise avant l'accident....
Pour contourner l'obstacle, un montage scabreux sur la perceuse "qui se prenait pour une fraiseuse"
(ben oui si vous suivez un minimum, ma fraiseuse n'est pas fonctionnelle ! ) :
Le montage d'usinage n'est pas visible : on ne sait jamais... Si un inspecteur de la sécurité passait par là....
Maintenant c'est propre ....
Pour positionner le "doigt de gant" qui portera le capteur, filetage de plomberie (BSP) :
Un bout de tube laiton et le capteur se présente :
Et un petit montage à blanc valide la conception....
"A être continué" comme disent certains.
Après avoir tourné autour un certain temps, ma conclusion est que le capteur doit être positionné ici :
Il s'agit d'un capteur à effet hall (rien à voir avec les gares
) il faut donc positionner un aimant sur l'arbre dont on mesure la vitesse de rotation...Nouveau grattements (ça favorise ma calvitie
) et.... PVC !
le trou permettra de positionner le petit aimant....
Essai sur l'arbre "cible" (le seul encore à l'air libre et déjà vu ici ):
Bon forcement les diamètres ne coïncident pas mais ce n'est pas grave :
Le concept est validé on peut passer aux travaux lourds
La fonte c'est sale mais plutôt facile à percer....
Et bientôt ....
En augmentant progressivement le diamètre, le trou est bien positionné entre les portées des roulements....
.... mais
La boulette !
Ça m'apprendra à choisir une perceuse sur le seul critère du couple maxi !
Heureusement rien de grave, le bout cassé sort sans forcer et en démontant le quill, je réalise l’origine de l'accident :
L'épaulement a bloqué brutalement la progression....
Note à l'attention des perspicaces : la photo précédente a été prise avant l'accident....
Pour contourner l'obstacle, un montage scabreux sur la perceuse "qui se prenait pour une fraiseuse"
(ben oui si vous suivez un minimum, ma fraiseuse n'est pas fonctionnelle !
) :
Le montage d'usinage n'est pas visible : on ne sait jamais... Si un inspecteur de la sécurité passait par là....
Maintenant c'est propre ....
Pour positionner le "doigt de gant" qui portera le capteur, filetage de plomberie (BSP) :
Un bout de tube laiton et le capteur se présente :
Et un petit montage à blanc valide la conception....
"A être continué" comme disent certains.
Dernière édition:
Avant d'enfermer tout cela, il faut un minimum sécuriser pour que - par exemple, l'aimant ne se fasse pas la malle avec force centrifuge....
Vous remarquez l'étoile qui indique le bon positionnement de l'aimant (Nord/Sud) pour que le capteur fonctionne... "Ce serait ballot...."
Donc un bout de gaine thermo prévue pour emballer des accus :
Oui je sais c'est un peu grand mais c'est ce que j'ai en stock et le rétreint annoncé est inférieur au diamètre du PVC donc....
Bon la chauffe est assez scabreuse, la gaine se tortille dans tous les sens et au début on ne voit pas comment ça va l'faire !
Mais avec de la patience, petit à petit la gaine enveloppe tendrement le tube et après un petit coup de "toile" :
C'est propre hein ! Dommage que ce sera caché...
Bon cette dernière photo a été faite bien ultérieurement, après que je me sois embourbé dans le remontage du quill avec l'impossibilité de serrer l'écrou qui va déterminer le jeu des roulements coniques : la bague en PVC était trop large (épaisse) de 2 ou 3 mm et empêchait les roulements de se rapprocher !
C'est ça l'expérience.....
Quoi qu'il en soit, je suis content de l'aimant dans le PVC, la gaine empêche l'aimant de s'échapper et - second effet kiss cool, assure un rôle de "ressort" qui tend à fermer l'écartement de la coupe, serrant ainsi l'arbre - en tous cas, suffisamment pour être solidaire en rotation et donc produire une mesure fiable de la vitesse.
Prochain épisode : remontage du quill dans lequel cet arbre se monte.
Va y avoir du beurrage.....
[édith : 500ème message ! ]
Vous remarquez l'étoile qui indique le bon positionnement de l'aimant (Nord/Sud) pour que le capteur fonctionne... "Ce serait ballot...."
Donc un bout de gaine thermo prévue pour emballer des accus :
Oui je sais c'est un peu grand mais c'est ce que j'ai en stock et le rétreint annoncé est inférieur au diamètre du PVC donc....
Bon la chauffe est assez scabreuse, la gaine se tortille dans tous les sens et au début on ne voit pas comment ça va l'faire !
Mais avec de la patience, petit à petit la gaine enveloppe tendrement le tube et après un petit coup de "toile" :
C'est propre hein !
Dommage que ce sera caché... Bon cette dernière photo a été faite bien ultérieurement, après que je me sois embourbé dans le remontage du quill avec l'impossibilité de serrer l'écrou qui va déterminer le jeu des roulements coniques : la bague en PVC était trop large (épaisse) de 2 ou 3 mm et empêchait les roulements de se rapprocher !
C'est ça l'expérience.....
Quoi qu'il en soit, je suis content de l'aimant dans le PVC, la gaine empêche l'aimant de s'échapper et - second effet kiss cool, assure un rôle de "ressort" qui tend à fermer l'écartement de la coupe, serrant ainsi l'arbre - en tous cas, suffisamment pour être solidaire en rotation et donc produire une mesure fiable de la vitesse.
Prochain épisode : remontage du quill dans lequel cet arbre se monte.
Va y avoir du beurrage.....
[édith : 500ème message !
]
Dernière édition:
Hello Bernard
Pour les collègues de la maintenance
En fait, c'est AMHA, plus sûr pour plusieurs raisons.
Déjà le capteur a un fil qui va être raccordé "plus loin" après avoir cheminé le long de la machine... Dévisser le capteur entraînerait un vrillage de ce fil pas très orthodoxe pour ne pas dire destructeur...
Ensuite, il faut régler la distance du capteur à la cible - l'aimant, cela me semble plus facile de le faire en translation plutôt qu'en rotation...
Et si pour une raison de fiabilité, il fallait un jour changer de capteur pas de soucis de filetage, juste le diamètre....
Enfin, l'aimant est à environ 55mm du flan extérieur de la fonderie : c'est plus long que le capteur lui même rendant le vissage délicat....
Voili voila voilu
Mais j'y reviendrai dans un épisode futur (c'est une vraie saga !)
Amicalement,
Yvon
Episode remontage du dernier quill - celui qui a été démonté ici et qui se positionne là :
Les belligérants :
L'arbre est positionné dans le palier et la bague en PVC est insérée :
Puis le roulement supérieur est positionné (ne pas oublier la graisse hein ! ).....
... et inséré à son emplacement à la presse - En faisant attention à ne pas trop insister pour ne pas abîmer les portées coniques - un tube de PVC limite dans une certaine mesure la force appliquée.....
Ensuite une plaque "paravent" ( ) :
Puis la bride qui ferme (je manque de vocabulaire.... )
Et après avoir positionné la clavette, la couronne se place délicatement à la main :
Ensuite le fameux écrou qui va maintenir l'ensemble et surtout déterminer le jeu des roulements coniques....
Comme précisé précédemment je n'ai pas changer ces deux roulements, parce qu'ils ne semblaient pas abîmés et surtout pour pouvoir remonter en repérant la position de l'écrou et ne pas avoir cette corvée de régler le jeu....
Je reste d'ailleurs dubitatif car j'ai essayé de sentir - mesurer ce jeu à l'aide d'un comparateur : c'est très difficile de mesurer quoi que ce soit - axialement ou radialement !
Et en serrant sur les repères, il y a serrage - précontrainte des roulements !
Faudrait - comme sur certaines transmissions, un serrage contact avec ensuite un serrage angulaire ! Mais impossible de trouver de l'info là dessus et la doc Aciera n'en parle pas et pire, les plans / doc que je possède ne décrive pas le montage qui équipe ma fraiseuse !!!
On verra bien : j'ai aligné les repères (si le précédent opérateur a fait des conneries, le singe que je suis les répète ! )
Pour terminer, mise en place des trois vis de blocage de l'écrou :
Vient le moment de remonter la tête sur la fraiseuse.
Le bélier (?) est retiré et posé sur une table.
La difficulté de l'opération est d'aligner les écrous carrés qui glissent dans une gorge permettant la rotation de la tête...
Donc je glisse quatre fils de fer tordu dans les écrous du bélier :
Ensuite la tête est posé de façon à ce que sa portée soit sur le dessus et à peu près horizontale.
Je prend ensuite le "bélier" et en m'aidant des fils de fer, je viens les glisser dans les quatre trous de la tête !
Pas de photos mais quelques jurons.... C'est lourd ce machin et faire glisser les écrou en le tenant....
Une fois "emmanchés", chaque fil est retiré ....
..... et remplacé par une vis :
Après un dernier effort tout est de nouveau en place :
y'a pu qua remettre le quill et l'arbre SA30 !
Et hop !
L'aimant est bien là !
...............................
Maintenant qu'il n'y a plus de limite à 15 photos on sait plus quand s'arrêter !
Les belligérants :
L'arbre est positionné dans le palier et la bague en PVC est insérée :
Puis le roulement supérieur est positionné (ne pas oublier la graisse hein !
).....
... et inséré à son emplacement à la presse - En faisant attention à ne pas trop insister pour ne pas abîmer les portées coniques - un tube de PVC limite dans une certaine mesure la force appliquée.....
Ensuite une plaque "paravent" (
) :
Puis la bride qui ferme (je manque de vocabulaire....
)
Et après avoir positionné la clavette, la couronne se place délicatement à la main :
Ensuite le fameux écrou qui va maintenir l'ensemble et surtout déterminer le jeu des roulements coniques....
Comme précisé précédemment je n'ai pas changer ces deux roulements, parce qu'ils ne semblaient pas abîmés et surtout pour pouvoir remonter en repérant la position de l'écrou et ne pas avoir cette corvée de régler le jeu....
Je reste d'ailleurs dubitatif car j'ai essayé de sentir - mesurer ce jeu à l'aide d'un comparateur : c'est très difficile de mesurer quoi que ce soit - axialement ou radialement !
Et en serrant sur les repères, il y a serrage - précontrainte des roulements !
Faudrait - comme sur certaines transmissions, un serrage contact avec ensuite un serrage angulaire ! Mais impossible de trouver de l'info là dessus et la doc Aciera n'en parle pas et pire, les plans / doc que je possède ne décrive pas le montage qui équipe ma fraiseuse !!!
On verra bien : j'ai aligné les repères (si le précédent opérateur a fait des conneries, le singe que je suis les répète !
)
Pour terminer, mise en place des trois vis de blocage de l'écrou :
Vient le moment de remonter la tête sur la fraiseuse.
Le bélier (?) est retiré et posé sur une table.
La difficulté de l'opération est d'aligner les écrous carrés qui glissent dans une gorge permettant la rotation de la tête...
Donc je glisse quatre fils de fer tordu dans les écrous du bélier :
Ensuite la tête est posé de façon à ce que sa portée soit sur le dessus et à peu près horizontale.
Je prend ensuite le "bélier" et en m'aidant des fils de fer, je viens les glisser dans les quatre trous de la tête !
Pas de photos mais quelques jurons....
C'est lourd ce machin et faire glisser les écrou en le tenant.... Une fois "emmanchés", chaque fil est retiré ....
..... et remplacé par une vis :
Après un dernier effort tout est de nouveau en place :
y'a pu qua remettre le quill et l'arbre SA30 !
Et hop !
L'aimant est bien là !
...............................
Maintenant qu'il n'y a plus de limite à 15 photos on sait plus quand s'arrêter !
Je reviens sur le capteur de rotation.
Il faut trouver un moyen de le positionner facilement mais fermement et à la bonne place - c'est à dire à quelques mm de son aimant cible.
En cherchant dans le stock, je tombe (façon de parler hein ) sur les passe fil en plastiques classiques et il se trouve qu'un petit modèle a son diamètre extérieur de la même dimension que mon tube "doigt de gant"....
Après avoir joué avec cutter et limes et en y associant un écrou de raccord en laiton....
... j'arrive à cela :
L'écrou à droite est soudé (à l'étain) à la bonne distance de l'extrémité et permet l'entrainement pour le vissage en position.
J'aime bien les connecteurs : c'est un tord car la connectique est responsable de 90% des pannes électriques !
Bref : pinces coupantes et à sertir .....
... "clic"
Même chose de l'autre coté....
..... et hop !
Et ça donne ça !
C'est très facile à régler : avec un pieds à queue on mesure la profondeur jusqu'à l'aimant, on soustrait 2mm et on positionne le fil dans le presse étoupe pour avoir la même longueur - Nickel et en plus étanche et maintenable.
Bon en fait je suis pas tout à fait satisfait : le connecteur fait perdre beaucoup de place et du coup le doigt de gant dépasse beaucoup.
La tête pouvant pivoter il va y avoir des problème de collisions et déconnecter n'est pas aisé car il faut "ouvrir" et donc dérégler la position du capteur.....
J'y reviendrais surement ultérieurement....
Bonne fin de we à rallonge
Cordialement,
Yvon
Il faut trouver un moyen de le positionner facilement mais fermement et à la bonne place - c'est à dire à quelques mm de son aimant cible.
En cherchant dans le stock, je tombe (façon de parler hein
) sur les passe fil en plastiques classiques et il se trouve qu'un petit modèle a son diamètre extérieur de la même dimension que mon tube "doigt de gant".... Après avoir joué avec cutter et limes et en y associant un écrou de raccord en laiton....
... j'arrive à cela :
L'écrou à droite est soudé (à l'étain) à la bonne distance de l'extrémité et permet l'entrainement pour le vissage en position.
J'aime bien les connecteurs : c'est un tord car la connectique est responsable de 90% des pannes électriques !
Bref : pinces coupantes et à sertir .....
... "clic"
Même chose de l'autre coté....
..... et hop !
Et ça donne ça !
C'est très facile à régler : avec un pieds à queue on mesure la profondeur jusqu'à l'aimant, on soustrait 2mm et on positionne le fil dans le presse étoupe pour avoir la même longueur - Nickel et en plus étanche et maintenable.
Bon en fait je suis pas tout à fait satisfait : le connecteur fait perdre beaucoup de place et du coup le doigt de gant dépasse beaucoup.
La tête pouvant pivoter il va y avoir des problème de collisions et déconnecter n'est pas aisé car il faut "ouvrir" et donc dérégler la position du capteur.....
J'y reviendrais surement ultérieurement....
Bonne fin de we à rallonge
Cordialement,
Yvon
Dernière édition:
Copeaudu68
Apprenti
Bonjour @yvonf ,
Super boulot!!! Bravo!!!
Je possède moi aussi une F4 qui semble avoir été produite à la même période que la tienne (tête verticale en forme d'ogive) une superbe machine! Je n'ai pas encore pris le temps de la rénover comme tu le fais, mais c'est vraiment tentant!
Je possède également un HB575, que j'ai rénové l'année dernière dans le même esprit que le tiens avec ta F4. c'est vraiment plaisant de travailler avec des machine que l'on connais dans les moindre recoins, au moindre petit bruit, on a tout de suite une idées de la cause potentielle et on peut très vite anticiper!
J'ai hâte de lire la suite de ta rénovation, et de la mise en place du capteur, que je pense également intégrer à ma fraiseuse, et à mon tour.
Une belle journée à tous!
Super boulot!!! Bravo!!!
Je possède moi aussi une F4 qui semble avoir été produite à la même période que la tienne (tête verticale en forme d'ogive) une superbe machine! Je n'ai pas encore pris le temps de la rénover comme tu le fais, mais c'est vraiment tentant!
Je possède également un HB575, que j'ai rénové l'année dernière dans le même esprit que le tiens avec ta F4. c'est vraiment plaisant de travailler avec des machine que l'on connais dans les moindre recoins, au moindre petit bruit, on a tout de suite une idées de la cause potentielle et on peut très vite anticiper!
J'ai hâte de lire la suite de ta rénovation, et de la mise en place du capteur, que je pense également intégrer à ma fraiseuse, et à mon tour.
Une belle journée à tous!
Hello les fraiseux suisses
Désolé la machine a été rangée dans un coin car en tournant des plaques pour en boucher des trous inutilisés, mon tour (un HB500) a fait des siennes .... Ce qui m'a obligé à gérer des "piles" comme disent les informaticiens et donc de m'occuper de mon tour avant de revenir sur cette fraiseuse...
Mais je me suis juré de ne plus rien entreprendre tant que ces deux machines fondamentales (!) n'étaient revenues en état de marche !
Juré craché !
A bientôt donc !
Amicalement,
Yvon
@Copeaudu68 : j'ai noté que tu possédais un HB
Désolé la machine a été rangée dans un coin car en tournant des plaques pour en boucher des trous inutilisés, mon tour (un HB500) a fait des siennes .... Ce qui m'a obligé à gérer des "piles" comme disent les informaticiens et donc de m'occuper de mon tour avant de revenir sur cette fraiseuse...
Mais je me suis juré de ne plus rien entreprendre tant que ces deux machines fondamentales (!) n'étaient revenues en état de marche !
Juré craché !
A bientôt donc !
Amicalement,
Yvon
@Copeaudu68 : j'ai noté que tu possédais un HB
Dernière édition:
Copeaudu68
Apprenti
Merci pour ta réponse Yvonf, et merci de m'avoir inclus à la liste!!
je viens justement d'intervenir dans ton post sur la rénovation de ton HB à toi
je viens justement d'intervenir dans ton post sur la rénovation de ton HB à toi
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