Restauration Modification Aciera F4

  • Auteur de la discussion yvonf
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Y

yvonf

Compagnon
Hello

Je démarre ce nouveau post pour vous faire part de mes travaux sur une petite fraiseuse Aciera F4...

J'ai acheté cette machine il y a trois an (un lot avec un HB500 Cazeneuve).
Elle était d'un aspect cosmétique impeccable et enthousiaste à l'idée d'avoir enfin mes machines j'ai réalisé cet achat.

La machine posée dans mon atelier :



(le plateau tournant ne faisait pas parti de la vente)

Au premiers essai, j'ai été un peu déconfit... Le moteur d'avance était en court circuit lorsque j'ai voulu le démarrer (alors que le vendeur l'avait essayé devant moi... ) et après les premières heures d’utilisation, j'ai réalisé que le niveau de bruit était inquiétant, mon imagination me laissant entrevoir des engrenages complètement bouffés....
Dans un premier temps j'ai soupçonné le variateur qui était équipé de roulements simple avec graisseurs....

Il y a deux mois j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes !

Il était donc logique d’attaquer par le présumé coupable : le variateur principal.

Il est situé à l’arrière de la machine :



Je démonte les courroies (j'en avait approvisionné des neuves)



Et test le moteur seul pour le disculper (j'ai déjà eu à faire avec un cas similaire !)

Il ronfle un petit peu mais rien de méchant...
Je décide donc de remonter la courroie inférieure pour faire marcher le moteur et le variateur uniquement ... et là "déception" : le niveau sonore est quasiment identique, le variateur est disculpé !

Mauvaise nouvelle : cela veut dire que l’origine du bruit est "en haut" donc dans les démultiplications par engrenages....

Il faut continuer à démonter....
(du coup pas beaucoup de photos : j'avais pas le moral )

Entre temps je suis tombé sur un post du forum qui parlait d'une réputation de fraiseuse bruyante donnée aux Aciéra....

Afin de me faire une idée, j'ai contacté @trusquin (qui avait parlé de la sienne ici) et qui, n'habitant pas loin de chez moi, a eu la gentillesse de m'accueillir pour me présenter sa belle - Encore merci

J'ai donc pu me faire mon opinion en face de sa splendide machine (elle est dans un état impeccable et il a tous les accessoires introuvables de cette machine ! )

Et effectivement c'est une machine assez bruyante !
C'était plutôt une bonne nouvelle : la mienne était peut être encore en bonne santé...

Après avoir étudié les documentations disponible et même fait appel à un germanophone (merci Daniel ) j'ai déterminé que ma F4 faisait partie des premières générations sinon la première.
Et une différence importante est l'absence de pompe à huile dans l'axe Y pour la lubrification des derniers engrenages (les plus "au sommet" de la machine) : par "barbotage" il est évident que plus c'est haut moins y'a d'huile !

Des photos du démontage :

























Et là c'est plutôt pas trop mal : pas de trace apparente d'usure prononcée des engrenages ou de dents cassées - ouf !

(quota de photos atteint...)

......
 
Y

yvonf

Compagnon
...........

Quelques photos :







Au passage remarquez l'aspect du lardon.... pas glop !
(Désolé pas vraiment préoccupé par le reportage j'ai pas de belles photos de détail.... )

Arrivé à ce stade, mes réflexions :

1) - Le manque de lubrification est évident si l'on juge à l'aspect "sec" des engrenages situés dans l'axe Y.

2) - Il faut refaire le circuit électrique : donc variateur ! donc plus besoin du variateur mécanique pas facile d'utilisation...

En effet, la plage de réglage est illustrée ci après :



En prenant par exemple la plage 50 à 310 tours/min : cela veut dire une vitesse médiane de 180 t/mn.
En transposant avec un variateur cela nous fait 180 t/min à 50 Hz et donc 50 t/mn à 14 Hz et 310 t/mn à 86 Hz.
Bon 14 Hz c'est un peu faible - quoi que j'ai déjà fait moins avec pas mal de couple !
Et puis j'ai un ancien moteur de scie circulaire (donc non sous-dimensionné / il est endurant !) qui fait 3 kW - donc un peu plus puissant que le moteur d'origine (2.2 kW) qui devrait faciliter "les choses"

3) - Si je supprime le variateur, je récupère de la place pour mettre le moteur plus haut dans la colonne.


Pour le premier point j'ai donc approvisionné une petite pompe à engrenages qui va assurer une circulation d'huile.





Je ne suis pas sur de son facteur de marche, elle sera donc branchée en aval d'un variateur PWM pour la faire fonctionner dans un domaine moins pénible pour elle



(c'est génial la régulation PWM )

Pour "l'injection" d'huile il faut viser les deux engrenages principaux de l'axe Y (comme sur les versions ultérieures de la F4).

Donc positionnement :







Avant de percer, vu qu'il est très délicat de retirer l'axe principal vu la procédure de réglage des jeux des roulements, il fallait trouver une manière de ne pas saupoudrer de la limaille de fonte ...

Après cogitation en buvant une bière (ça stimule les neurones selon une étude Bretonne ) un petit détour discret par la cuisine pour emprunter une spatule en plastique que je recouvre de scotch double face :



Positionnement sur la perceuse :



Avant trou et trou pour un filetage 1/4 BSP (Welcome to the british thread ! )



Et la spatule a rempli sa mission spéciale !



Pour les "injecteurs" :



.... re-quota photo atteint !.........
 
Dernière édition:
T

trusquin

Ouvrier
Bonjour Yvonf, tu rigole pas tu la mis à poil. Bien content pour toi qu'il n'y à pas de casse . Pourquoi tu veut te passer du variateur d'origine, il est très pratique comme tu à pus le voir sur la mienne.
 
Y

yvonf

Compagnon
....................

Comme je ne peux pas souder, l'araldite (la normale hein pas la merdique rapide !) :



Positionnés pour la nuit :



Et mis à la bonne longueur :



Et hop !





Sur ce premier point j'en suis là aujourd'hui.

Il va falloir positionner la pompe, réaliser la prise dans le réservoir d'huile - via une crépine ???




Concernant le repositionnement - remplacement du moteur principal :

J'ai commencé par retirer ce qui ne servira plus.

Le moteur :



Ouah ! besoin d'un shampoing !



Assez volumineux :



"Vos papiers svp !" :



Au tour du support - du solide ! :



Ça fait tout de suite plus de place !



Au tour de la commande du variateur. Joli réducteur !



Le support



C'est propre !



Donc il faut trouver la manière de repositionner ce moteur.
Certains esprit chagrins vont me demander pourquoi : passque c'est plus jÔli
Et puis une courroie de 2m30 ça risque de fouetter...
Et puis je projette de monter la nouvelle armoire électrique à l'arrière en position basse : cela me laissera de la place.



Le positionnement qui semble évident c'est au centre :

................ le quota.................
 
Dernière édition:
Y

yvonf

Compagnon
.............................

Donc positionnement le plus logique :



Par contre, et pour éviter de le mettre à l'envers - ce qui me ferait gaspiller de la profondeur tout en complexifiant la fixation, il va falloir grignoter le fonte pour donner de la place et permettre le réglage de tension de la nouvelle courroie...



Vous en pensez quoi (sans passion ni dogmatisme aveugle ) ?

Voila j'en suis là aujourd'hui...

A suivre donc !

Cordialement,

Yvon
 
Y

yvonf

Compagnon
Bonjour Yvonf, tu rigole pas tu la mis à poil. Bien content pour toi qu'il n'y à pas de casse . Pourquoi tu veut te passer du variateur d'origine, il est très pratique comme tu à pus le voir sur la mienne.

Hello Trusquin

Je ne partage pas cette opinion : le variateur d'origine est assez dur à manœuvrer, il faut le faire moteur tournant, il est positionné sur le coté ce qui oblige à contourner la machine pour faire ce réglage...

Et puis ....

....... C'est génial les variateurs !

Pour les rampes, pour le frein d'arrêt, pour les protections de surcharges, pour les neurones d'un mécano plus tout jeune, pour la souplesse, pour les commandes paramétrables, pour pleins de choses ...................

Et puis ça occupe !

Amicalement,

Yvon
 
Dernière édition:
Y

yvonf

Compagnon
Hello les usineux

Episode du jour....

Comme je suis chaud, je vais continuer de démonter - pour nettoyer bien entendu , mais aussi pour bien comprendre comment cette machine est conçue...
... et peut être un jour la numériser
Je n'en suis pas là mais ...

Donc aujourd'hui la boite des avances. Cette fraiseuse à la réputation que c'est une opération facile... Nous allons voir.

Cette boite avec son moteur est située dans le socle de la bête et gère le X et le Z.
Au passage : c'est con qu'ils n'aient pas fait quelque chose pour le Y : c'est galère à manœuvrer et le mécanisme additionnel que possède la machine à @trusquin (décrit ici) est plus qu'introuvable !

La table est positionnée au maximum de hauteur :



Démontage de la commande de sélection de vitesse d'avance (pas de beau réducteur comme pour le variateur de vitesse de broche...) :





On aperçoit la crémaillère qui commande le variateur à courroie (ils aiment bien chez Aciéra ) :



Démontage de la "barre de seuil" :



Après il faut démonter les coulisseaux de protection (c'est le bon nom ?). Chaque élément inférieur est vissé dans un couvercle. Heureusement, ils n'étaient pas serrés bloqués et se sont bien dévissés avec une clé à sangle.



Filet très fin....



La ficelle si utile au bricolo que je suis



Vue d'ensemble :



Opération terminée. De gauche à droite : l'évacuation de l'huile de coupe du plateau (qui débouche dans le réservoir), la vis du Z et l'arbre d'entrainement des avances X et Z (qui sont commandées au niveau de la table).



Et là la doc dit de soulever le couvercle....



En fait il faut démonter une bague qui sert de réserve de graisse (???)



Et là nickel ça passe !



Encore de la ficelle



Ensuite il faut sortir le "quill" (comment traduire en français ? ) à l'aide de deux filetages qui permettent son extraction :



Et.................

.................. le désormais célèbre quota de photo................
 
Y

yvonf

Compagnon
................

Ensuite il faut dévisser les quatre vis CHC qui retienne l'ensemble moteur boite d'avance. Elles sont équipées d'une rondelle d’étanchéité en cuivre. Il y en a une qui ne retrouvera sa liberté que lorsque la colonne sera démontée :



Ensuite Monsieur Aciéra (pardon c'était peut être Madame ) a judicieusement prévu deux glissières qui permettent de sortir aisément l'ensemble mécanique par l'avant :



Et hop !



C'est bien crade mais la conception me donne l'impression que c'est une machine qui ne devrait pas être trop dure à numériser...

Vue sous la jupe (décidément je vis dangereusement par les temps qui courent ) :



A droite le quill muni d'un crabot qui s'engrenne dans la boite lorsqu'il est descendu en place et à gauche l'extrémité de la vis du Z. Lorsque la table descend, cette vis traverse la boite des avances en prenant un bain d'huile...
On voit aussi les deux "rails" rapportés qui facilitent la manutention.

Voili voila voilu.....

Sinon pour ceux que cela intéresse, je joins une cinématique de cette machine - que j'ai trouvée je ne sais plus où sur internet, et qui est très utile pour comprendre cette Aciéra F4 :



A suivre....

Cordialement,

Yvon

PS : si vous avez des remarques (pertinentes )... je prends
 
Dernière édition:
F

FTX

Compagnon
Vous en pensez quoi (sans passion ni dogmatisme aveugle ) ?

Bonjour

Superbe reportage très rare et bien détaillé de cette machine. On est bien d accord que c est de l humour de vouloir massacrer le bâti pour mettre le moteur dedans?

Ftx
 
Y

yvonf

Compagnon
Bonjour @FTX



Eh bien non ce n'est pas de l'humour !

La fonderie est rainurée horizontalement (derrière la cloison que je projette de modifier) et je ne vais pas entamer ces rainures.
Je suis persuadé qu'un oblong bien réalisé avec des bords bien nets sans entamer les rainures horizontales sus-mentionnées n'entamera en rien la rigidité de cette petite machine.
La conception de fonderies - surtout à cette époque, était très orientée "abondance de biens ne nuit pas" et concourait à justifier le prix exorbitant de cette Aciera F4.

Bon c'est une opinion et la décision concernant cette architecture générale n'est pas encore complètement prise tant que je n'aurais pas pris des mesures précises....

Merci pour ton intervention

Cordialement,

Yvon
 
Dernière édition:
Y

yvonf

Compagnon
Hello les usineux

Rapport du jour de l'état d'avancement de ces travaux....

Quand on commence à démonter c'est dur de s'arrêter quand on découvre des trucs qui mériteraient bien d'être nettoyés, rénovés....

J'ai donc poursuivi....

La table, la poupée bien rangées....



Le plateau qui se démonte juste avec deux vis (une à chaque extrémité)



La suite c'est la coulisse horizontale :



On l'aborde par derrière () et après avoir retiré le cache :



La même chose de l'autre coté (désolé oublié la photo) et il faut désolidariser la barre d'entrainement avance X : une goupille et une vis.

Ensuite il faut démonter la "plaque de goutte" gauche (c'est comme cela que Aciera appelle les paliers à chaque extrémité de la coulisse horizontale... ).
La plaque droite contient le mécanisme de commande de l'avance X.
La rotation est donnée par la barre d'entrainement qui via engrenages - gérés par la manette de commande d'avance, entraîne la vis X.
Donc pour retirer la plaque de goutte gauche, en premier le volant (vive l'extracteur à inertie ! ) :



Puis le roulement après avoir retiré la plaque qui le maintien :



Puis après avoir retiré les trois vis qui la maintiennent à la coulisse horizontale, la plaque de goutte gauche est enlevée :



On voit bien la noix de la vis des X.

La coulisse horizontale se retire facilement (si l'on ne tient pas compte d'un poids respectable...) par la droite. Attention tout de même à bien récupérer les lardons (il y en a deux : un supérieur et un inférieur) sinon ils tombent lorsque la coulisse est dégagée...

Elle passe ensuite en "atelier nettoyage"



On passe à la coulisse verticale.

Comme documenté, une barre est glissée dans l'alésage de la vis des X :



Si - comme dans mon cas, la machine n'est pas dans un état nickel, attention au lardon en sifflet qui va être tenté (c'est joueur ces trucs !) de se coincer lorsque l'on va tirer la coulisse vers le haut avec un palan....

J'ai failli me faire avoir mais en redescendant un peu après avoir mis une cale sous l'extrémité inférieure du lardon, nous avons pu le sortir :



Après cela sort facile... et on constate l'état négligé de la machine....



A ce stade la machine est "vide" à l’exception de la boite d'entrainement outils.
Il est donc venu le temps de la grande lessive

On passe une charlotte à la demoiselle :



et il faut la positionner pour passer à la douche :



L'ensemble est un peu plus léger mais cela reste tout même un peu scabreux comme manutention...

Posée sur le transpallete, elle est sortie pour permettre les grandes eaux !



Et hop shampoing !



Bon c'est du décape four : ça marche très bien !

................. 15 photos...........................
 
Dernière édition:
Y

yvonf

Compagnon


Après un premier lavage, il apparait que vus les renforts de fonderie qui accumulent l'eau, il est préférable de coucher la bête sur le coté...
Et après une autre manipulation scabreuse :



C'est bien plus propre !



Par contre, vu le temps humide, c'est le garage qui est crade !
Corvée :



Le bâti est repositionné sur le tirepal :



Quasiment tout le cambouis est parti :







"Faut kc'est propre !"



Voili voila voilu

Prochain épisode, le démontage de la pignonnerie de sélection et commande des avances....

A suivre donc !

Cordialement,

Yvon
 
M

manuu

Compagnon
Bonjour,
Très joli reportage
Si le bac te gêne je suis preneur car sur la mienne je l'ai pas bon ok
Manu
 
J

Jim974

Compagnon
Salut Yvonf,
Super ta remise en etat! ca fait plaisir a voir... J'ai travaille quelques temps avec une aciera f4 comme celle ci: que du bonheur comme petite fraiseuse!! tres precise aussi! je te souhaite bon courage pour ton travail et merci pour le partage!
a++Jim
 
Y

yvonf

Compagnon
Hello

Bon j'avance plus vite dans l'atelier que devant l'ordi... Je vais prendre du temps sur l'AZERTY...

Je continue donc le démontage de la coulisse verticale.
Posée à plat sur l'établi, manifestement elle se démonte en deux parties qui sont reliées par quatre vis CHC. Mais il faut d'abord démonter la tripaille de sélection montée/descente Z pour séparer les deux blocs.



Vue de dessous - coté droit, on voit le renvoi de commande d'avance verticale et l'axe d'entrainement des avances (qui apporte la rotation depuis la boite des avances dans le pied de la fraiseuse) :



Après avoir retiré deux goupilles, le renvoi de commande est démonté :



Ensuite, il faut retirer les deux pions d'arrêt automatique de l'avance verticale qui sont retenus chacun par une vis pointeau.



Ensuite, il faut retirer l'axe de commande à proprement parler. Sur cet axe est fixé une came qui agit sur une fourchette qui va elle même déplacer le crabot - vers le haut pour la montée Z et vers le bas pour la descente Z.

Au premier plan, le sommet de l'axe de commande et derrière l'axe charnière de la fourchette.
La vis n'est là que pour boucher le filetage - filetage qui permettra son extraction.



Un circlip à retirer :



Et l'axe pourra descendre (dans cette position couchée de la coulisse). Son extrémité inférieure est sous mon index :



Mais avant il faut retirer les deux "accessoires qui le décorent" (l'axe !). Le levier de commande sur lequel était branché le renvoi de commande et la came qui agit sur la fourchette de sélection - chacun immobilisé sur l'axe par une vis pointeau :



Et l'axe descend (quasi) tout seul :



Les deux pièces retirées :



On aperçoit maintenant la fourchette de sélection sur son axe :



Pour cet axe même procédure : on désolidarise la bague d'arrêt et à l'aide d'une vis on retire l'axe.



Et on peut retirer la bielette



Et là les deux parties de la coulisse verticale acceptent enfin de se séparer !



................... "to be continuede"
 
Y

yvonf

Compagnon
Hello

Une petite explication qui s'appuie sur la dernière photo pour décrire le fonctionnement :



Le pignon qui permet l'inversion du mouvement pour le Z descendant est monté sur l'autre partie :



Relativement simple finalement....

A suivre....

Cordialement,

Yvon
 
Y

yvonf

Compagnon
Hello

On continue !
Je ne vais pas trop expliciter le démontage - d'abord parce que c'est "chronophage" comme disent les consultants, et ensuite si des possesseurs de F4 veulent plus de détails je détaillerai à la demande...

Par contre, je vais m'appuyer sur les éclatés extraits de la documentation.

Le premier c'est sur celui que j'ai appelé "transmission avances" (page 110 du manuel) :



Et celui de la coulisse verticale (page 109 du manuel) :



Et pour fixer le vocabulaire....




Démontage du renvoi axe X

Après avoir démonté l'écrou 46, il y a une vis 40 de blocage de l'entretoise entre les deux roulements :



Et l'arbre sort assez facilement :



Après passage à la presse :



Ce sont deux roulements (26 et 28) 6205.

Le pignon inverseur de commande d'axe Z se retire facilement après avoir retiré sa vis de maintient (46 et 47) :



.........
 
Y

yvonf

Compagnon
.....

Démontage de la "transmission boite axes Z et X"



Le pignon de renvoi axe X



Circlip



Et le pignon crabot descente Z sort :



Suivi par le baladeur :



Et l'engrenage "coulissant" du baladeur :



On passe provisoirement au démontage de la vis Z :



(vous apprécierez l'immobilisation de l'axe ....)

La vis est un peu dure mais ça vient...



Une rondelle spéciale :



Après avoir sorti le roulement, un 6203, la couronne de descente axe Z sort :



Une goupille :



Et après avoir retiré l'entretoise, il faut sortir la couronne montée axe Z (un extracteur mais c'est facile) :



Et hop !



La clavette longue (un peu marquée...) :



On passe "en dessous" de la coulisse verticale pour retirer un écrou qui AMHA ne sert qu'a servir d'appui lors du vissage des tubes télescopiques de protection de la vis Z (il n'est pas serré) :



............................
 
Y

yvonf

Compagnon
............

Et la vis Z se retire (vers le "bas") en laissant un second roulement 6203 et une rondelle :



Retour à l'arbre de transmission...

La clavette (qui m'en a fait baver !!!) :



Et le pignon crabot de montée d'axe Z sort :



Lui aussi s'appuie sur une rondelle :



Il faut aller chercher un circlip dans le logement :



Et l'arbre de transmission "descend" facilement :



Il reste son roulement (un 6203) :



Une clé improvisée (une vulgaire chute de la bonne épaisseur !) ....



... et avec une pince pour manœuvrer, l'écrou s'enlève :



Lui aussi bien spécial : il possède le filetage des tubes télescopiques d protection de l'arbre de transmission.

Pas de difficulté pour sortir le roulement de son logement :



Et on peut étaler :



Voila : finalement plus facile à faire qu'à décrire !
 
Y

yvonf

Compagnon
...........

Dernières opérations de démontage : retirer les "poussoirs amortisseurs" - indices 4 et 22 de l'éclaté suivant dénommé "Carter commande axe Z" (page 111 du manuel) :



Une vis sournoise bloque le dévissage de chaque poussoir (27 et 31) - photo de la 31 :



Je me suis fabriqué une douille spéciale :



qui facile bien l'opération :



Les ressorts sont pleins d'huile de coupe ...



Et hop !



Remarque : les deux axes à droite sont des goupilles de centrage entre les deux carter (indice 18 et 29 de l'éclaté ci avant).





Voila pour l'épisode un peu rébarbatif d'aujourd’hui
La suite sera plus gore avec notament l'attaque du bâti en fonte pour réaliser le logement du nouveau moteur... (si c'est pas du "teasing" ça ! )

Seau : scie you soune !

Cordialement,

Yvon
 
Dernière édition:
T

trusquin

Ouvrier
Bonjour Yvon, sacré boulot que tu a entrepris, elle n'aura plus de secret pour toi.
 
D

dimitri87

Compagnon
Superbe photo du démontage ultra bien expliquer !
Un régal pour les yeux
A suivre
 
Y

yvonf

Compagnon
Hello @trusquin & @dimitri

Merci pour ces commentaires sympathiques.
Détaillé oui - peut être trop, mais je me dis que si un jour un autre proprio veut se lancer cela capitalisera les connaissances ! ("l'esprit wiki j'ai" )

A suivre donc

Cordialement,

Yvon
 
D

dimitri87

Compagnon
Il n y a jamais trop d info dans ce genre de démontage.
J admire la patience et le temps consacrer pour metre toute les photo en ligne.
Bravo et merci du partage.
 
Y

yvonf

Compagnon
Hello

Episode du jour : les gros travaux !

Donc comme déjà envisagé, j'ai décidé de modifier la position du moteur principal du fait de la suppression du variateur mécanique d'origine. Faut attaquer dans le dur !

J'ai donc pris les mensurations précises du candidat moteur (naturellement après l'avoir bien repeint ! ) :



Je n'ai pas remonté le rotor qui devra être modifié.



Le beau déflecteur sablé et repeint :



Bon après avoir bien essayé de prendre la problématique sous le maximum d'aspects, je me lance (âmes sensibles ne regardez pas la suite ! ).

Comme en travaux manuels - niveau maternelle : "piquage"



Et pour laisser refroidir la perceuse, tronçonnage :



Puis découpage - c'est désormais irréversible !



Parts de fonte au menu :


Alors après la grosse corvée : la fonte c'est vraiment dégueulasse surtout en poussière !
J'ai pourri mon garage de poussière noire et je ne vous parle pas de mon état !



Bon après une bonne heure de suffocation (masque à gaz obligatoire), ça commence à être propre :





A suivre.....

Cordialement,

Yvon
 
Y

yvonf

Compagnon
Hello les usineux

Episode du jour : remontage coulisse verticale !

Les deux fonderies sont propres !

La partie inférieure :



La seule pièce impossible à démonter : le tube télescopique d'évacuation d'huile de coupe !



Bon j'ai pu tout de même le nettoyer un peu : un circlip retiens les tubes ce qui permet de les nettoyer tous sauf celui vissé sur la fonderie....



Tout est bien propre....



Sans oublier la vis de blocage....



Remontage de la vis Z en commençant par monter une butée à bille neuve (indice 42 référence 51104) :





L'arbre se glisse tout seul dans son logement et on peut installer un nouveau roulement (indice 15 référence 6203) :



Repose de la clavette :



Couronne de montée Z :



Entretoise :



Et couronne de descente Z :



La rondelle....



Et la vis (freine filet bleu)



Et pour terminer l'opération, remise en place de l'écrou inférieur (indice 37)



....................................
 
Y

yvonf

Compagnon
.............................

Il est positionné pour jouer le rôle de butée pour la protection télescopique (indice 88)



Passage au remontage de l'arbre de transmission.

Positionnement du roulement inférieur (indice 60 référence 6203) :



Maintenu en place par son écrou (indice 63) :



qui est serré à l'aide d'une plaque d'acier de la bonne épaisseur d'une clé suédoise (du brutal la suédoise !) :



L'arbre est introduit (la rondelle indice 61 est positionnée avant) :



Et hop !



Circlip....



rondelle (indice 58) :



Pignon crabot montée Z (indice 56) :



Clavette....



Coulisseau du baladeur (indice 52) :



Baladeur inverseur montée descente Z (indice 54) :



Pignon crabot descente Z (indice 51) :



Le roulement supérieur (indice 19 référence 6303) :



Clavette :



................................
 
Y

yvonf

Compagnon
...............

Le pignon de renvoi pour l'axe X (indice 21) est fixé avec une CHC elle même sécurisée par un anneau élastique (indice 24) :





Ce qui termine le remontage de l'arbre de transmission !



Pour finir ce carter inférieur de coulisse verticale, les deux pions de centrage (indices 18 et 29) sont remontés :





Au tour du carter supérieur :



Remontage du pignon intermédiaire / inverseur descente axe Z (indices 16 17 & 45) :



L'axe est immobilisé par la vis d'arrêt (indice 46) :



Elle même bloquée par un écrou (indice 47) :



Le poussoir de verrouillage (indices 4 5 & 6) est remonté .....



.... et assuré :



Les deux carters sont présentés ...



... avant un mariage forcé ! :



Mariage scellé par quatre vis CHC (indice 52) :





Fin de l'épisode (qui se termine donc de manière romantique sur une lune de miel )

A suivre.....

Cordialement,

Yvon
 

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