S
SULREN
Compagnon
Bonjour,
J’ai acheté il y a quelques années dans un vide greniers, un laminoir d’établi « de grand papa », dédié aux profilés plats car les rouleaux ne portent pas de gorges.
L’appareil était en bon état, à l’exception de rouille sur certaines pièces et de dommages sur les pignons des rouleaux, dont je parlerai plus tard. Je l’ai cependant complètement démonté pour le nettoyer, dérouiller (reste encore la partie haute), relooker, lubrifier.
(les dalles font 400 x 400)
Il fonctionne correctement mais je voudrais compléter sa rénovation pour le rendre plus opérationnel. Les conseils des membres de ce Forum seront les bienvenus.
Question 1 :
Quel âge peut avoir ce vénérable ancêtre et qui pouvait être son fabricant? Il ne porte aucune inscription. Tous les filets sont en pouce.
Question 2 :
L’extrémité du rouleau du bas, située du côté opposé au pignon, porte une clavette et un écrou de serrage. Etait-ce pour recevoir une deuxième manivelle (que je n’ai pas), ou bien une couronne dentée entraînée par un moteur ?
Question 3 :
Quelle lubrification pour les demi-paliers ?
Ils sont en bronze. Ceux du bas peuvent se huiler facilement au pinceau et déposant l’huile sur l’arbre du rouleau. Ceux du haut portent, du côté extérieur à la cage, un trou qui débouche au niveau de l’arbre dans une patte d’araignée. On peut introduire l’huile dans ce trou.
Je pense utiliser de l’huile visqueuse : de la 140, qui me sert pour les réducteurs des roues arrière de mes tracteurs. Si elle refuse de couler dans les trous de lubrification j’utiliserai de la 90, celle des boîtes à vitesse, ponts, carter poulie.
Question 4 :
Une couche mince d’oxyde subsiste en certains endroits des rouleaux. Une petite rectification leur redonnerait du brillant, en même temps qu’elle rattraperait les éventuels défauts de cylindricité. Ne risquerait elle pas de détruire la dureté si seule la couche superficielle à été trempée après cémentation, ou nitrurée ?
Question 5 :
Les rouleaux s’ouvrent jusqu’à 22 mm. Sauf erreur il ne doit pas être plus difficile de laminer du gros que du fin, dans la mesure où on prend la même passe. Mais dans le cas du gros il faudrait changer les pignons pour maintenir un engrènement correct, c'est-à-dire sur le diamètre primitif ou à proximité. Cela supposerait une paire de pignons pour chaque plage d’épaisseur. Ce mode opératoire est-il prévu sur ces laminoirs d’établi ? Ou bien cette grande ouverture ne sert elle qu’on démontage ?
Désolé pour ces nombreuses questions et merci d’avance pour vos réponses et/ou commentaires.
J’ai acheté il y a quelques années dans un vide greniers, un laminoir d’établi « de grand papa », dédié aux profilés plats car les rouleaux ne portent pas de gorges.
L’appareil était en bon état, à l’exception de rouille sur certaines pièces et de dommages sur les pignons des rouleaux, dont je parlerai plus tard. Je l’ai cependant complètement démonté pour le nettoyer, dérouiller (reste encore la partie haute), relooker, lubrifier.
(les dalles font 400 x 400)
Il fonctionne correctement mais je voudrais compléter sa rénovation pour le rendre plus opérationnel. Les conseils des membres de ce Forum seront les bienvenus.
Question 1 :
Quel âge peut avoir ce vénérable ancêtre et qui pouvait être son fabricant? Il ne porte aucune inscription. Tous les filets sont en pouce.
Question 2 :
L’extrémité du rouleau du bas, située du côté opposé au pignon, porte une clavette et un écrou de serrage. Etait-ce pour recevoir une deuxième manivelle (que je n’ai pas), ou bien une couronne dentée entraînée par un moteur ?
Question 3 :
Quelle lubrification pour les demi-paliers ?
Ils sont en bronze. Ceux du bas peuvent se huiler facilement au pinceau et déposant l’huile sur l’arbre du rouleau. Ceux du haut portent, du côté extérieur à la cage, un trou qui débouche au niveau de l’arbre dans une patte d’araignée. On peut introduire l’huile dans ce trou.
Je pense utiliser de l’huile visqueuse : de la 140, qui me sert pour les réducteurs des roues arrière de mes tracteurs. Si elle refuse de couler dans les trous de lubrification j’utiliserai de la 90, celle des boîtes à vitesse, ponts, carter poulie.
Question 4 :
Une couche mince d’oxyde subsiste en certains endroits des rouleaux. Une petite rectification leur redonnerait du brillant, en même temps qu’elle rattraperait les éventuels défauts de cylindricité. Ne risquerait elle pas de détruire la dureté si seule la couche superficielle à été trempée après cémentation, ou nitrurée ?
Question 5 :
Les rouleaux s’ouvrent jusqu’à 22 mm. Sauf erreur il ne doit pas être plus difficile de laminer du gros que du fin, dans la mesure où on prend la même passe. Mais dans le cas du gros il faudrait changer les pignons pour maintenir un engrènement correct, c'est-à-dire sur le diamètre primitif ou à proximité. Cela supposerait une paire de pignons pour chaque plage d’épaisseur. Ce mode opératoire est-il prévu sur ces laminoirs d’établi ? Ou bien cette grande ouverture ne sert elle qu’on démontage ?
Désolé pour ces nombreuses questions et merci d’avance pour vos réponses et/ou commentaires.