Fabrication Bagues graduées (Enfin, elles sont finies)

  • Auteur de la discussion emmanuelbayle
  • Date de début
V

valoris

Compagnon
Bonsoir emmanuelbayle,


Vous avez plusieurs scénari possible, faire un tambour comme vous l'avez prévu de 100 graduations sans vernier, ce qui donne une précisions 0,04 mm au Ø. Ce qui est déjà bien. Ou comme le propose Vieulapin un tambour de 80 graduations. Ou encore faire un tambour de 40 graduations avec vernier.

Précision 0,05 mm au rayon ou 0,1 au Ø
Faire le vernier sur 10 division -1 (0,05x9=0,45)
le différentiel de mesure est dans ce cas de 0,05-0,045= 0,005 au rayon
Vous avez un vernier au 1/100 au Ø.

Mais se pose alors le problème de la taille du vernier par rapport au tambour.

Avec un Ø de 50 mm la distance entre 2 graduations est pratiquement de 4 mm (3,93). Votre vernier aura 3,93x9=35,34 mm ce qui me semble beaucoup.

Je ferai une maquette en papier pour voir si ce n'est pas délirant.

Et comme sur le RAMO vous pouvez ne faire qu'un vernier. Si vous avez bien compris le principe du vernier c'est facile à calculer. C'est la différence entre la plus petite valeur de graduation de la règle du tambour dans notre cas et la plus petite valeur de graduation du vernier.

Le vernier peut comporter 5, 10, 20, ou 50 gradations selon la lisibilité que l'on souhaite.

Il faut parfois faire plusieurs maquettes pour trouver le bon compromis.

Cordialement.

Valoris.
 
A

Anonymous

Guest
Bonjour a tous :-D

Une question - pour effectuer des rayures très fines peut on prendre des aiguilles de phonographe , il suffirait de se fabriquer un porte outil en conséquence non
Quand pensez vous ?
 
V

Vieulapin

Compagnon
Bonjour emmanuelbayle

Pour répondre à tes questions, la vis de mon transversal a un pas à gauche, et mon tour est un Emco (celui-ci). Le tambour a un diamètre de 64,25 mm, ce qui donne ~ 2,5 mm entre chaque graduation. Quant à la précision, ça ne m'a encore posé aucun problème.

Bon dimanche à tous
 
P

pascalp

Compagnon
Valoris.
Dans ton exemple, le vernier 35,34mm représente quasiment le quart de la circonférence de la bague.
C'est tout à fait jouable. Le champ de vision va être pour le moins "aéré" avec une bonne visibilité d'ensemble sans entrainer trop de contorsion pour une lecture précise.
Ce 1/4 de circonférence est valable pour tout les diamètres avec ce choix d'étagement des graduations.
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Merci à tous pour vos réponses et votre aide.

Comme le précise Valoris, je vais réaliser des maquettes en papier et je ferai des essais la semaine prochaine, dès que les éléments de manœuvres seront remontés sur mon tour.

Merci et A+
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Vieulapin a dit:
Bonjour emmanuelbayle

Pour répondre à tes questions, la vis de mon transversal a un pas à gauche, et mon tour est un Emco (celui-ci). Le tambour a un diamètre de 64,25 mm, ce qui donne ~ 2,5 mm entre chaque graduation. Quant à la précision, ça ne m'a encore posé aucun problème.

Bon dimanche à tous

Bonjour Vieulapin,

Bien joli tour que cet Emco Super 11, je m'en douté un peu à la vue de tes photos, car nous avions le même dans ma précédente boite mais dans un état de carrosserie déplorable (il servait régulièrement de dépotoir à des ouvriers très c* qui y déposer toutes sortes de choses dessus), mais effectivement c'est une superbe machine fiable et précise, j’ai eu l’occasion de tourner dessus et c’était un véritable plaisir.

A+
 
V

Vieulapin

Compagnon
Re, emmanuelbayle

emmanuelbayle a dit:
Bien joli tour que cet Emco Super 11, je m'en douté un peu à la vue de tes photos, car nous avions le même dans ma précédente boite mais dans un état de carrosserie déplorable (il servait régulièrement de dépotoir à des ouvriers très c* qui y déposer toutes sortes de choses dessus), mais effectivement c'est une superbe machine fiable et précise, j’ai eu l’occasion de tourner dessus et c’était un véritable plaisir.
Bien dommage de voir qu'une telle machine puisse être si maltraitée. C'est vrai qu'il n'est pas mal et j'en suis satisfait. Je crois d'ailleurs que nous sommes plusieurs sur ce forum à en posséder un, dont je crois notre super-modo jajalv. J'ai été obligé de lui apporter quelques modifications (ici si tu n'as pas vu et si ça t'intéresse) mais maintenant c'est, comme tu dis, un vrai plaisir.

Cordialement
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonjour à tous,

Je viens de faire les premiers essais à blanc des graduations sur les bagues.
Je trouve le résultat convenable. Reste plus qu’à voir ce que donnera la gravure.
Les photos comparatives sont dans le fichier joint.
Je vous laisse apprécier et me donner vos avis.
Merci par avance.

A+ Voir la pièce jointe Essais graduations bagues graduées.pdf Essais graduations bagues graduées
 
P

pascalp

Compagnon
Ca va être chaud, à l'utilisation.

Il faut que je remonte le post pour savoir si c'est 5/1000 au diamètre ou au rayon ...

Eventuellement, colle + et - devant tes bornes de verniers. Comme rappel, pour les jours où tu seras moins vigilant.
 
V

valoris

Compagnon
Bonsoir emmanuelbayle,

Bien joué, le choix est délicat, c'est une question à 1000 Frs.

J'aime bien le tambour du chariot supérieur très lisible, le tambour et le vernier du transversal. Par contre je trouve que pour le trainard la lecture est plus délicate.

Je suis myope ça doit venir de là.

Cordialement.

Valoris
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Salut Pascalp,

Désolé, mais ce n'est pas du 5/1000.
Mais plutôt du 5/100,2/100, 1/100 au diamètre et 1/10.
Un nouveau dessin avec la mise à jour des graduations suivra.

A+

pascalp a dit:
Ca va être chaud, à l'utilisation.

Il faut que je remonte le post pour savoir si c'est 5/1000 au diamètre ou au rayon ...

Eventuellement, colle + et - devant tes bornes de verniers. Comme rappel, pour les jours où tu seras moins vigilant.
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonsoir Valoris,

Tu as raison, je vais conserver le tambour du chariot supérieur , ainsi que le tambour et le vernier du transversal.
Pour le traînard, j'ai revu ma copie, et j'ai modifié l'échelle des graduations. Il ne reste plus que 35 graduation principales, soit 0.1mm par graduation.

A+


valoris a dit:
Bonsoir emmanuelbayle,

Bien joué, le choix est délicat, c'est une question à 1000 Frs.

J'aime bien le tambour du chariot supérieur très lisible, le tambour et le vernier du transversal. Par contre je trouve que pour le trainard la lecture est plus délicate.

Je suis myope ça doit venir de là.

Cordialement.

Valoris
Voir la pièce jointe Tambours BV-20.pdf
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonjour,

Après beaucoup d'essais, mes bagues graduées ne sont toujours pas réalisées, je suis bloqué.
En fait, tous ce passe très bien dans les phases de préparations suivantes :

· Nettoyage OK
· Passage à la soude OK
· Mise en place de la résine photosensible OK
· Pose du calque est insolation OK
· Développement OK

A la suite de ces étapes, le tracé de la résine est bien contrasté et la tenue mécanique de l’encre est impeccable.
Je passe ensuite ma bague en aluminium ainsi préparée dans le bain de gravure (mélange eau + acide sulfurique à 33% en deux parts égales), le tout connecté à l’alimentation continue.
Le processus démarre avec quelques bulles (ce qui est normal), puis après une vingtaine de minutes je retire la pièce du bain.
Celle ci est rincée à l’eau claire puis déposée dans le colorant, mais c’est là que les soucis arrivent, la résine se détache et toute la pièce se retrouve noircie.
J’ai testé plusieurs type de résine et le résultat est toujours aussi mauvais.
J’ai essayé du film de prototypage autocollant, ainsi que du film thermique, mais au final, le rendu est toujours le même, inexploitable pour ce type de réalisation.

Si quelqu'un à une solution, je suis preneur…
 
V

valoris

Compagnon
Bonjoour emmanuelbayle,



Je ne connais mal les procédés de gravure en général et plus particulièrement celui que vous utilisez, mais plusieurs chose m'interpellent.
En premier il me semble que vous utilisez une technique plus appropriée au métaux cuivreux ou ferreux ou les pièces après après avoir été enduites d'une résine photosensible (positive ou négative) sont directement gravées ou découpées, par une solution acide ou basique (la composition du bain d'électrolyse est très précis, et son dosage fonction de la rapidité et de la profondeur de la gravure souhaitée.)

Pour l'aluminium le procéder diffère dans la mesure ou la gravure ne se fait pas directement sur le métal, mais sur la couche superficielle d'oxyde d'alumine qui à été rendue photosensible.

L'oxydation de l'aluminium est une réaction chimique dont l'équation s'écrit : aluminium + dioxygène =oxyde d'aluminium. A1(s) + O2 (g) = Al2 O3 (s)

Or le fait de passer par une phase d'électrolyse provoque l'anodisation de l'aluminium. Et la couleur qu'il peut prendre est fonction des bains utilisés

Si vous voulez attaquez l'aluminium par un procéder chimique éviter l'électrolyse, gravez-le par simple attaque acide.

Ou les zones qui ne sont pas à traiter doivent être protégées par un masque à base de résine, vernis ou produit à base de latex etc.

Mais je laisse à d'autre plus féru sur le sujet le soin de vous éclairer.

Cordialement

Valoris.
 
V

Vieulapin

Compagnon
Bonjour Emmanuel

emmanuelbayle a dit:
Si quelqu'un à une solution, je suis preneur…
Je ne vois alors que la solution "gravure" avec une pointe pour les traits et la solution "frappe" pour les chiffres, en fabriquant un montage pour bien aligner ces derniers. J'ai vu sur ce forum un post où quelqu'un montrait comment il avait procédé. Je n'ai pas retrouvé où, mais le résultat était super.

Cordialement
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonsoir,

Merci pour vos réponses.

La solution envisagée au départ était bien de l’anodisation. Cette méthode était sensée ouvrir les micros-ports de l'alumine grâce à l'électrolyse et le mélange d'acide, afin de les remplir ensuite avec une encre noire ; puis de refermer tous les micros-ports gorgés d’encre par un bain d’eau chaude.
Ce procédé est largement utilisé dans l’industrie pour la réalisation de plaque décorative, d’affichage ou tous autres produits sur base aluminium.
Dans mon cas, c’est le film de masquage qui ne résiste pas à un des bains.

J’ai réalisé des essais de coloration sur la même matière utilisée pour mes bagues, avec un masque en vernis pour métal, et là j’ai bien le noir sur la partie non protégée et la couleur de l’alu sous la protection en vernis.

Un ami électronicien vient peut être de trouver le problème.
Pour lui, le développeur utilisé contient de la soude, ce qui provoque une réaction chimique avec l’aluminium lors du bain d’acide + électrolyse, d'ou le décollement du vernis.
Il me conseille de remplacer le vernis photosensible par un vernis spécial métal, et de faire mes graduations par grattage de la couche de vernis et de passer le tout au perchlorure de fer.

En tous cas, la solution passera par une gravure manuelle. C’est bien dommage, car je ne suis pas certain d’arriver à un résultat impeccable, même en suivant les différents sujets qui expliquent comment graver les bagues graduées.

Il ne me reste plus qu’à me remettre au travail.

Je ne manquerai pas de vous informer de l’avancement.
 
W

wintereivax

Ouvrier
Et pourquoi ne pas prendre un autre vernis alors ? De mémoire, j'aurais dit que les 2 types de résine (positive ou négative) n'utilisent pas les même développeur, donc peut-être avec l'autre type tu pourrais peut-être te passer de soude, non ?

A+

Xavier
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonjour,

Malheureusement, que la résine soit positive ou négative, la solution de développement reste à base de soude.

Par contre, je pense que le nettoyage à la soude réalisé sur l’alu brut avant la projection du vernis doit être en cause dans le décollement de la résine.

Soit le liquide laisse des micros particules de soude sur l’alu, ou alors, le rinçage et le séchage ne sont pas efficaces.

Je vais reprendre tous depuis le début.

A+

wintereivax a dit:
Et pourquoi ne pas prendre un autre vernis alors ? De mémoire, j'aurais dit que les 2 types de résine (positive ou négative) n'utilisent pas les même développeur, donc peut-être avec l'autre type tu pourrais peut-être te passer de soude, non ?

A+

Xavier
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonjour à toutes et à tous,

Je reviens avec quelques nouvelles sur la réalisation de la gravure de mes bagues graduées.

La solution est proche. Il reste encore à peaufiner quelques détails !!!
La gravure est bien là, mais le résultat reste médiocre.
Ci joint les dernières photos.

Je vais refaire un jeu de bagues et essayer avec un autre produit masquant, car le vernis photosensible et l'aluminium pose quelques soucis au développement (taches et zones non protégées).

Je viens de commander du Pnp-Blue (film laser pour réaliser les circuits imprimés que l'on applique au fer chaud). Je vais tester son efficacité !!!

Merci pour vos critiques et remarque.

2.JPG
Bagues sorties du bain de gravure

1.JPG
Masquage avant insolation
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonsoir,

Je viens de faire des tests avec le pnp-blue sur une plaque d'aluminium et sur une plaque d'inox.

La gravure a été réalisée avec du perchlorure de fer déposé avec un coton tige sur le film pnp-blue.

J'ai laissé agir 30 secondes, et la gravure et perceptible au toucher sur l'inox et vraiment contrastée sur l'alu.

Les taches et les quelques manques visibles sur les plaquettes d'essais sont dues en grande partie à un fer trop chaud et peut être aussi au fait que j'ai posé mes doigts sur le film avant application.

Reste plus qu'à usiner mes nouvelles bagues en alu, pour graver définitivement celles ci.

En fait, tous est dans la préparation du support et dans l'application du film.

Contrairement à ce que j'avais prévu au démarrage, à savoir réaliser les graduations par photogravure et électroérosion ou les résultats étaient plus que médiocres, cette méthode donne des résultats biens meilleurs.

La suite dans quelques jours, du-moins je l'espère !!!

essais gravure pnp-perchlo.JPG
Essais de gravure
 
J

j.f.

Compagnon
Salut,

ce sujet m'intéresse beaucoup car je vais devoir aussi faire un tambour...

Et une idée...

Le laiton peut-il être attaqué au perchlo ? (jamais essayé, et pas de perchlo) Et à l'acide nitrique ?

Je veux parler d'attaque à peu près maitrisée comme pour un circuit imprimé, avec une profondeur en relation avec la durée..

Si oui, il serait possible de photograver du laiton, de le polir, puis de l'électrozinguer.

Le problème principal n'est bien sûr pas d'obtenir les graduations (n'importe quel diviseur suffit), mais d'obtenir des chiffres présentables.
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Salut j.f.,

Le laiton, comme tous les cuivreux est attaquable par le perchlorure de fer, comme aussi l'alu, l'inox, l'acier, etc...

La réaction est à mon gout plus métrisable qu'une attaque à l'acide et surtout moins dangereuse.
Une finition miroir de la surface à traiter et souhaitable, car le masque de gravure (pnp-blue ou vernis) demandent cet état de surface pour avoir un bon résultat.

Tous ces produits sont achetés chez "Conrad" ou tout autre magasin d'électronique.

Concernant les chiffres, cette méthode et c'est mon avis, permet d'avoir une très bonne définition et une présentation impeccable, par rapport aux chiffres à frapper.

Cordialement
 
C

cerber

Compagnon
bonjour,
quand est il de la tenue de la couleur noir issure du gravage ?? est elle définitive ou s'en va t'elle avec le temps ? et est ce qu'elle tient les chocs (je parles de cette couleur noir).
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonjour,

Enfin, je viens de trouver la solution.
La première bague a été gravée avec succès (voir la photo).

La démarche est la suivante :

· Bien polir la pièce et nettoyage à l’acétone, et là, ne plus y mettre les doigts (gants de chirurgien obligatoire)
· Poser le film Pnp-blue sur la bague et le maintenir avec un morceau de scotch polyamide (Kapton)
· Poser la bague à plat sur la semelle du fer à repasser (170°C) et dès que la pièce est à température, la tourner en appuyant sur le film pnp-blue pendant une bonne minute
· Après cette opération, refroidir la pièce sous l’eau froide et enlever le film avec précaution.
· Si des manques apparaissent, les masquer avec un marqueur indélébile

Maintenant, passons à la gravure :

Jusqu’à maintenant, je trempai la pièce dans le perchlorure de fer, ce qui est une grossière erreur, car il y a une réaction exothermique, qui fait monter la température du métal, ce qui décolle le film de masquage.

· Il faut utiliser un tire ligne que l’on rempli de perchlo, et que l’on passe doucement sur chaque tracés non protégés
· La gravure doit débuter avec la présence d’une légère mousse
· Faire l’ensemble des graduations et rincer à l’eau claire
· Faire ça plusieurs fois, jusqu’à avoir la profondeur désirée (pour mon cas, 3 passages)
· Après ce traitement, on retire le masquage avec de l’acétone, et on obtient une jolie bague avec des graduations noires et profondes et indélébile (test réalisé avec de l'huile, puis du pétrole avec un brossage vigoureux)

Je ferais un reportage photo lors de la réalisation des prochaines bagues.
En espérant que cette méthode pourra aider.

P1130990.JPG
Une jolie bague graduée
 
M

MIC_83

Compagnon
Bonsoir à tous et toutes,

emmanuelbayle, chapeau bas !
Mieux que beaucoup de bagues graduées équipant beaucoup de machines actuelles.
J'admire la qualité du moletage réalisé, ta ténacité dans la réalisation presque en "série" de tes bagues.
Et que dire de tes recherches sur la mise au point du bon procédé pour la gravure.
Mais n'aurait-il pas été préférable de réaliser tous ces tests sur des ébauches, ou pensais-tu y arriver du premier coup ?
tout ce travail qui part à la benne sur la dernière opération me foutrais les boules !

Bonne continuation et merci de partager cette expérience.

A+
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Salut MIC_83

Merci pour tes encouragements et tes appréciations positives qui me vont droit au cœur. :-D :-D
Tu as raison, j'ai voulu dès le départ réussir mes bagues. Je pensai que tout marcherai à la perfection, car j'avais déjà réalisé ce type de gravure sur une face avant de coffret électronique, mais la plaque était livrée protégée par un film plastique et dégraissée.
La difficulté réside dans l'application du pnp-blue sur une surface circulaire, car ce produit est prévu pour une application à plat.
Les bagues ratées ne sont pas parties directement à la benne, je vais les reprendre au tour, pour réaliser d’autres bagues pour une deuxième machine.

Cordialement, Emmanuel
 
E

emmanuelbayle

Apprenti
Bonsoir,

Comme promis, les photos du procédé.

Cordialement, Emmanuel

gravure des 3 bagues.JPG
Et une, et deux et trois bagues pour mon BV-20

bague gravée avant nettoyage.JPG
Bague gravée avant nettoyage à l'acétone

tire ligne et réaction perchlo.JPG
Dépos de perchlo avec le tire ligne.
la réaction chimique est en cours


masque pnp après chauffage.JPG
Le pnp-blue après la chauffe, quelques reprises au feutre pour la finition

chauffage des bagues avec le pnp-blue.JPG
Chauffage des bagues sur le fer de la maitresse de maison

feuille pnp-blue.JPG
Le pnp-blue est imprimé avec une imprimante laser
 
B

bois.debout

Compagnon
Bonsoir,

Bravo ! L'aspect est très propre.

Ce système pourrait bien intéresser tous ceux qui ont des plaques de machines à refaire. Ça a l'air plus simple que la sérigraphie.
Au lieu du tire-lignes, on ne peut pas employer un pinceau ou une éponge, pour les surfaces plus grandes qu'un trait ?

emmanuelbayle a dit:
...Jusqu’à maintenant, je trempai la pièce dans le perchlorure de fer, ce qui est une grossière erreur, car il y a une réaction endothermique, qui fait monter la température du métal, ce qui décolle le film de masquage....
Là, ça ne serait pas plutôt : "Exothermique" ?
 

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