Bonjour
Plaçons-nous à proximité de la colonne et regardons les éléments qui s’y trouvent afin de comprendre les limites qu'ils créent.
Une règle numérique pour le mouvement longitudinal X à l’arrière de la table limite le mouvement transversal lorsque l’on veut reculer la table, son épaisseur est de 30 mm.
Une bavette en caoutchouc est chargée de recouvrir la vis du mouvement transversal Y à l’arrière de la table, lorsque la table est reculée au maximum vers la colonne forcément l’épaisseur du caoutchouc n’est plus négligeable, cette bavette alors repliée adopte de loin le profil d’une onde sinusoïdale, son épaisseur est évaluée à environ 10 mm.
Un soufflet vertical recouvre la vis du mouvement vertical Z ainsi que la glissière verticale permettant d’élever la tête de la fraiseuse d’établi, cette forme tel un accordéon présente une côte d’encombrement s’élevant à 25 ou 38 mm selon que l’on considère le creux ou la pointe de ce soufflet.
Un système de fixation du bas du soufflet par le biais de 2 vis horizontales vissées dans le bas de la colonne présente un encombrement de 10 mm en profondeur, sous certaines conditions ces vis pourront gêner. La fixation incluse aussi une équerre fixée au bas du soufflet.
Avec une règle numérique dans l’exemple décrit ici les têtes de vis ne butteront pas contre celle-ci puisqu’elles sont situées plus haut, d’autre part la table ne buttera contre la colonne si la règle numérique est retirée, mais elle buttera alors contre ces vis pour autant qu’elles soient encore présentes avec la fixation du bas du soufflet.
La glissière verticale du Z recouverte par le soufflet présente une épaisseur résiduelle de 18 mm sur la colonne verticale et est écartée de 12 mm par rapport à la surface de la table, elle pourra aussi nuire par son encombrement sous certaines conditions.
La vis trapézoïdale d’origine du mouvement transversal Y a une longueur limitée vers l’arrière de la fraiseuse à proximité de la colonne, l’écrou de la noix du transversal et son dispositif de rattrapage de jeu pourraient ne plus être assez vissés sur la vis lorsque la table est trop reculée vers la colonne.
A l’avant de la fraiseuse, les glissières du mouvement transversal sont limitées en longueur, trop sortie la table pourrait être bancale, la longueur du recouvrement de la queue d’aronde femelle de la table transversale diminuant lorsque l’on avance la table vers l’opérateur c'est-à-dire à l’avant de la fraiseuse.
Tous ces éléments associés permettent de considérer par expérimentation une valeur nominale « Distance DY origine du Transversal / poteau » égale à 40 mm.
Dans cette configuration la règle numérique du mouvement X, la bavette et le soufflet ne gênent pas les opérations de fraisage.
De même dans ce cas de figure, le système de fixation du soufflet, la glissière verticale du mouvement Y n’entravent aucunement le bon déroulement du fraisage. Quant à la vis trapézoïdale en regardant sous la bavette, une marge de 20 mm correspondant au dépassement de la vis à proximité de l’écrou de la noix du mouvement Y a été relevée lorsque la table est reculée au plus près de la colonne.
Dans une prochaine étape, partant d'un exemple concret et des éléments précédant différents exemples chiffrés seront donnés.
cdlt lion10