Bonjour
Je me pose cette fois ci des questions au sujet des courses de la table d'une fraiseuse. Ces points permettront de préciser les dimensions maximales qui seront théoriquement usinables.
1) La distance de la broche à la colonne correspond je pense à celle nommée "col de cygne". Cette distance s'entend elle bien entre l'axe de la broche et le plan vertical du poteau de la colonne de la fraiseuse ?
Autrement dit une fraise d'un rayon strictement inférieur au col de cygne pourrait théoriquement tourner sans taper dans la colonne ?
Bien entendu il ne s'agirait en aucun cas d'atteindre cette limite, mais c'est afin de bien préciser les choses.
2) Les fraiseuses sont données pour une excursion transversale en Y qui permet donc d'éloigner ou de rapprocher la table de la colonne de la fraiseuse. Mais la distance minimum du bord arrière de la table de la fraiseuse lorsque celle ci est reculée n'apparait pas clairement. Lorsque la table est reculée au maximum, le bord de la table est il systématiquement confondu avec le plan vertical du poteau de la colonne de la fraiseuse car il y butte ou la table est elle en retrait par rapport à ce plan vertical car elle est bloquée bien avant ?
En d'autre terme en supposant une pièce recouvrant la table de la fraiseuse, sans ce soucier de comment elle serait fixée, lorsque la table est reculée au maximum, quel serait le comportement d'une fraise à surfacer du diamètre maximum pour ne pas butter dans la colonne ?
- La fraise à surfacer couperait pile le bord arrière de la pièce car la table recule à fond contre le poteau ?
- La fraise à surfacer usinerait dans le vide compte tenu d'un espace entre l'arrière de la table et le poteau de la colonne ?
Ce qui serait sans doute bénéfique car cela permettrait de mieux évacuer les copeaux qui tomberaient dans ce vide.
- La fraise à surfacer n'atteindrait pas le bord arrière de la pièce, mais cela supposerait que le poteau de la colonne ne serait pas vertical, penché vers l'avant, comme si la tête de la fraiseuse évoluerait telle celle de certains agrandisseurs de photo argentique, mais j'en doute.
3) Lorsque la table est avancée au maximum sur le devant de la fraiseuse autant que l'excursion transversale le permet, qu'en est il ?
Quelle est la position de l'axe de la broche par rapport au bord arrière de la table ?
Le problème consiste donc à chiffrer ce que je nomme
"Distance DY origine duTransversal / poteau", distance supérieure ou égale à zéro à partir de laquelle le mouvement de translation de la table peut s'effectuer jusqu'à sa valeur maximum soit sur une distance
"distance excursion max transversale" vers le devant de la fraiseuse.
La table mesurant
"largeur table" et le col de cygne se chiffrant à
"col de cygne" le calcul pourra être fait.
4) Pour l'excursion longitudinale en X qui permet de translater la table en partie vers la gauche ou la droite je suppose que la table est centrée et peut se déplacer autant à droite qu'à gauche d'une valeur égale au "déplacement longitudinal / 2", est ce bien cela ?
Le raisonnement est plus simple ici car il n'y a rien qui puisse bloquer la table sauf sa fixation et ses queues d’arronde.
5) Pour l'excursion verticale de la broche, il n'est pas toujours indiqué une "distance minimale de la broche à la table", mais elle descend suffisamment bas.
Je suppose qu'il est théoriquement possible de fraiser une grande plaque fine fixée sur la table sans pour cela avoir besoin de fraise très longue ni même d'utiliser la course maximum de la broche afin de minimiser les vibrations, est ce bien cela ? Une cale martyr en bois sous cette plaque afin de ne pas abimer la table diminue en plus cette distance.
6) Pour l'excursion verticale de la broche, il est indiqué une "distance maximale de la broche à la table".
Cette distance doit vraisemblablement diminuée fortement quelque soit le type de broche lorsque l'on cumule la longueur de la fraise et celle du porte outils qui est enfiché dans la broche de la fraiseuse.
J'imagine que l'on rencontre forcément à un moment les limites de la machine, mais fort heureusement des travaux courant réalisés plus ou moins en hauteur selon que l'on fixe la pièce sur la table, dans l'étau ou sur un plateau diviseur seront possibles.
7) Pour la "course de la broche" celle ci correspond à l'excursion possible de la broche avec le cabestan et sans doute la descente fine si on est patient. Il est tentant d'en avoir une grande mais cela se paie.
Un avantage serait à mon sens pour utiliser la fraiseuse avec une grande course de 120 mm par exemple en tant que perceuse., Dans ce cas le jeu de la broche est dégradé lorsqu'on descend la broche mais ce n'est pas trop gênant. Une utilisation pour des fraisages profonds de poche ou pour des alésages profonds s'avèrent peut être des tâches rares ou délicates pour ne pas attacher trop d'importance à ce critère.
Pour le perçage profond lorsque l'on a une perceuse à colonne il est sans doute aisé (vu sur le forum) avec une fraiseuse et un tour de concevoir un système anti rotation pour perceuse à colonne afin qu'elle puisse percer profondément sans perdre son axe de perçage en remontant la table au delà des 80 mm permis par la course.
Pour le fraisage de poche on peut sans doute jouer sur la descente de la tête sur une fraiseuse prismatique sans problème comparé à une fraiseuse à colonne cylindrique.
Pour un alésage profond il est peut être souhaitable de revoir sa conception en faisant 2 portées en retournant la pièce et en laissant du creux entre ces 2 portées, de plus un outil à aléser long pourrait sans doute vibrer.
cdlt lion10