J
j.f.
Compagnon
Bonsoir,
j'avais besoin d'un centreur pour mandrin sur mon diviseur équipé d'un CM2 femelle. Mais pas de "blank" disponible dans le commerce qui me convienne. Pas assez long pour pouvoir à la fois serrer des mandrins dessus, et disposer en plus d'une extrémité conique à 60°, genre contre pointe, pour effectuer un centrage rapide par rapport à la broche de la fraiseuse.
Ce n'est pas forcément ni la bonne, ni la meilleure façon de s'y prendre. Mais je n'en connais pas d'autre.
1) un brut CM2 du commerce est placé dans un mandrin ou une pince. Il servira de référence. ce pourrait également être par exemple un foret à cône Morse. Ici c'est monté en pince, occasion de mesurer son faux rond au passage. Le comparateur remplace la tourelle porte outil ; le petit chariot est orienté de façon à ce que le comparateur dévie le moins possible lorsque le traînard est déplacé. Il y a en effet toujours un faux rond, à moins d'être en mors doux préparés spécialement. Donc, c'est "au mieux", en faisant plusieurs mesures : différentes positions angulaires de la broche du tour.
>>> Là, j'imagine une meilleure méthode. Mandrin 3 mors concentriques avec un cylindre entre les mors, et position repérée. Un gros foret sur CM dans la contre poupée, perçage. Dépose de la bague ainsi créée et coup de scie (astuce récemment donnée sur usinages.com, je ne sais plus où, ni par qui, désolé...). Remise en place de la bague fendue en respectant les repères. Le foret est monté à l'envers dans la bague, puis le mandrin est serré. On devrait avoir une bien meilleure précision sur le centrage du cône Morse de référence.
2) une fois cette position "la meilleure" obtenue, un cylindre brut remplace le cône de référnce, et le cône est usiné en surveillant le diamètre. Traînard bloqué, passes prises avec le petit chariot, profondeur de passe réglée avec le transversal qui est bloqué après chaque déplacement.
3) ce cône Morse n'est pas correct, et ne peut pas l'être dans ces conditions. Il faut le vérifier et le corriger manuellement. Il est enduit de bleu : un marqueur déplacé le long du cône tout en faisant tourner la broche au moteur permet de bien répartir l'encre, facilement et rapidement.
4) cette surface est encrée pour être confrontée à un cône femelle. Ici un réducteur CM3-CM2. Le cône femelle est enfilé doucement, en le faisant tourner à la main. Là où l'encre est éliminée, il y a trop de matière. Ce surplus de matière est éliminé à la "lime de tourneur", puis au papiers de verre 400, puis 600, et enfin 800. Il faut vérifier souvent par rapport au cône femelle, car on a vite fait d'enlever trop de matière, même au papier de verre. Il faut nettoyer souvent le cône femelle, car les écailles d'encre qui y restent gênent beaucoup lors du contrôle (rayures de l'encre sur le cône mâle, source d'erreurs). Ca se nettoie parfaitement avec de l'alcool à bruler.
5) Je ne pense pas qu'il y ait besin de chercher l'exactitude sur absolument toute la longueur. Ici, ce ne sont que les 4/5 environ, l'extrémité étant un peu fine. De combien ? sans doute pas grand-chose... La surface de l'encre apparait rayée là où il y a contact.
6) après pointage avec le foret à centrer, puis avant-perçage par exemple à 4 mm, perçage à 8.75 mm.
7) taraudage à M10.
8) un petit coup de fraise à l'entrée du taraudage.
Si on a besoin d'un tenon, voir truc-tout-bete-pour-reducteur-cone-morse-t2914.html . Au besoin, ce tenon bricolé pourra être scellé en place avec un produit frein filet.
Dans l'exemple ci-dessous, l'aspect obtenu ne semble pas beau. Ce sont les traces laissées par le papier de verre 800 sur ce métal qui est de l'inox.
note : on voit un mandrin à 4 mors indépendants. C'est bien sûr inutile. Il traînait simplement sur l'établi à portée de main, et comme le brut d'inox était rectifié, c'était une occasion de s'entraîner au centrage. Un mandrin à 3 mors dépendants ou une pince sont plus faciles à utiliser.
fraisage
taraudage
perçage
cône terminé
corrections à la lime de tourneur, puis au papier de verre
contrôle avec un cône étalon : ici un adaptateur CM3 CM2
encrage du cône au marqueur indélébile
ébauche du cône
réglage du petit chariot
j'avais besoin d'un centreur pour mandrin sur mon diviseur équipé d'un CM2 femelle. Mais pas de "blank" disponible dans le commerce qui me convienne. Pas assez long pour pouvoir à la fois serrer des mandrins dessus, et disposer en plus d'une extrémité conique à 60°, genre contre pointe, pour effectuer un centrage rapide par rapport à la broche de la fraiseuse.
Ce n'est pas forcément ni la bonne, ni la meilleure façon de s'y prendre. Mais je n'en connais pas d'autre.
1) un brut CM2 du commerce est placé dans un mandrin ou une pince. Il servira de référence. ce pourrait également être par exemple un foret à cône Morse. Ici c'est monté en pince, occasion de mesurer son faux rond au passage. Le comparateur remplace la tourelle porte outil ; le petit chariot est orienté de façon à ce que le comparateur dévie le moins possible lorsque le traînard est déplacé. Il y a en effet toujours un faux rond, à moins d'être en mors doux préparés spécialement. Donc, c'est "au mieux", en faisant plusieurs mesures : différentes positions angulaires de la broche du tour.
>>> Là, j'imagine une meilleure méthode. Mandrin 3 mors concentriques avec un cylindre entre les mors, et position repérée. Un gros foret sur CM dans la contre poupée, perçage. Dépose de la bague ainsi créée et coup de scie (astuce récemment donnée sur usinages.com, je ne sais plus où, ni par qui, désolé...). Remise en place de la bague fendue en respectant les repères. Le foret est monté à l'envers dans la bague, puis le mandrin est serré. On devrait avoir une bien meilleure précision sur le centrage du cône Morse de référence.
2) une fois cette position "la meilleure" obtenue, un cylindre brut remplace le cône de référnce, et le cône est usiné en surveillant le diamètre. Traînard bloqué, passes prises avec le petit chariot, profondeur de passe réglée avec le transversal qui est bloqué après chaque déplacement.
3) ce cône Morse n'est pas correct, et ne peut pas l'être dans ces conditions. Il faut le vérifier et le corriger manuellement. Il est enduit de bleu : un marqueur déplacé le long du cône tout en faisant tourner la broche au moteur permet de bien répartir l'encre, facilement et rapidement.
4) cette surface est encrée pour être confrontée à un cône femelle. Ici un réducteur CM3-CM2. Le cône femelle est enfilé doucement, en le faisant tourner à la main. Là où l'encre est éliminée, il y a trop de matière. Ce surplus de matière est éliminé à la "lime de tourneur", puis au papiers de verre 400, puis 600, et enfin 800. Il faut vérifier souvent par rapport au cône femelle, car on a vite fait d'enlever trop de matière, même au papier de verre. Il faut nettoyer souvent le cône femelle, car les écailles d'encre qui y restent gênent beaucoup lors du contrôle (rayures de l'encre sur le cône mâle, source d'erreurs). Ca se nettoie parfaitement avec de l'alcool à bruler.
5) Je ne pense pas qu'il y ait besin de chercher l'exactitude sur absolument toute la longueur. Ici, ce ne sont que les 4/5 environ, l'extrémité étant un peu fine. De combien ? sans doute pas grand-chose... La surface de l'encre apparait rayée là où il y a contact.
6) après pointage avec le foret à centrer, puis avant-perçage par exemple à 4 mm, perçage à 8.75 mm.
7) taraudage à M10.
8) un petit coup de fraise à l'entrée du taraudage.
Si on a besoin d'un tenon, voir truc-tout-bete-pour-reducteur-cone-morse-t2914.html . Au besoin, ce tenon bricolé pourra être scellé en place avec un produit frein filet.
Dans l'exemple ci-dessous, l'aspect obtenu ne semble pas beau. Ce sont les traces laissées par le papier de verre 800 sur ce métal qui est de l'inox.
note : on voit un mandrin à 4 mors indépendants. C'est bien sûr inutile. Il traînait simplement sur l'établi à portée de main, et comme le brut d'inox était rectifié, c'était une occasion de s'entraîner au centrage. Un mandrin à 3 mors dépendants ou une pince sont plus faciles à utiliser.