Par contre, je l’ai commandée hier car elle était dispo en Espagne (livrée par GLS en ~7 jours) et... ce matin, il n’y a plus cette possibilité
As tu un lien merci
As tu un lien merci
Pas de problème pour le lien vers la Chine
Bonjour à tous,
Plusieurs d'entre vous m'avaient demandé le détail de mon équipement. Comme je devais filtrer mes bains, j'en ai profité pour tous rincer et faire des photos.
Hello gOb, en fait oui et non... Déjà, ce type d'alim bascule automatiquement de CC (courant constant) à CV (voltage constant). Le top est de "calibrer" sont bain avec des anodisations en CC et de relever la tension nécessaire pour se faire un abaque : 16°C = X Volts ; 19°C = Y Volts ; 23°C = Z Volts. Avec cet abaque et un bon contrôle de la température, tous devient simple : Plus de calcul de surface, tu mets l’intensité "à fond" et tu règle ta tension en fonction de la température, tu travail donc en CV. C'est en fait plus précis avec des pièces aux surfaces complexe.
Seul contrainte, faire de temps en temps une anodisation "de calibrage" pour voir si ton taux d'alu dissout dans le bain n'est pas trop important. Par exemple, sur mon bain de 20 litres que j'utilise très souvent, j'anodise de temps en temps un plat de 100*50 à 18°C en CC en limitant le courant à 1.5A et en laissant la tension à 30V. Si je relève une tension différente de + de 1V de mon abaque, je renouvelle mon bain par tranche de 20% pour revenir "dans les clous".
En industrie, ou on travail à une température fixe sur des gros bains (on ne bouge pas la température d'un bain de 6000 litres à chaque tournée de pièce ), les alims n'ont même pas de réglage. Le standard de 16V pour l'OAS à 18/19°C vient de la. J'avais par exemple une alim fixe de 16V et 2000A avec un bain constamment à 18°C +0/-1 maintenu à cette température 24/24.
C'est pourquoi je dis toujours qu'un amateur ou un usineur qui aura un petit bain (disons entre 1 et 1000 litres) aura un résultat meilleur et plus pointu qu'un industriel : Il peut jouer sur la température, ce que ne peut pas faire un industriel.
Voici les photos de mon bain :
C'est mon bain "préféré" de 20 litres, car il ne tient pas de place, je monte à 30A sans problème, ce qui me permet d'anodiser des lots de pièce à 20 dm², ce qui est déjà une belle surface.
(1) C'est le bac bien sur. Il fait 380 mm de long pour 280 mm de large et 280 mm de haut. L'espace utilisable pour anodiser est un volume de 260 mm de long pour 200 mm de large et 160 mm de haut, car il faut maintenir de l'espace entre les pièces et les cathodes et aussi entre les pièces et l'échangeur.
(2) Les cathodes ont une surface immergée de 300 * 180 mm chacune.
(3) L'échangeur thermique avec 4 tubes de 8*10 de 200 mm de long en 316 L (sans soudure...)
(4) Le support d'anodisation en alu. Je bloque mes descentes de pièce avec des grosses rondelles ce qui me permet de régler facilement la profondeur d’immersion.
(5) Le moteur agitateur. C'est un moteur DC qui fonctionne entre 12 et 20V, ce qui me permet facilement de choisir ma vitesse. Comme il ne consomme que 0,2A, je l'alimente avec des piles rechargeable...
(6) De gauche à droite, le doigt de gant pour la sonde du contrôleur de T°, le raccord pour le tube de bullage (démonté ici), l'entrée et la sortie de l'échangeur.
(7) Le bac de refroidissement avec l'eau froide pour l'échangeur. La pompe immergée est une 12V.
A bientôt
Plusieurs d'entre vous m'avaient demandé le détail de mon équipement. Comme je devais filtrer mes bains, j'en ai profité pour tous rincer et faire des photos.
Hello gOb, en fait oui et non... Déjà, ce type d'alim bascule automatiquement de CC (courant constant) à CV (voltage constant). Le top est de "calibrer" sont bain avec des anodisations en CC et de relever la tension nécessaire pour se faire un abaque : 16°C = X Volts ; 19°C = Y Volts ; 23°C = Z Volts. Avec cet abaque et un bon contrôle de la température, tous devient simple : Plus de calcul de surface, tu mets l’intensité "à fond" et tu règle ta tension en fonction de la température, tu travail donc en CV. C'est en fait plus précis avec des pièces aux surfaces complexe.
Seul contrainte, faire de temps en temps une anodisation "de calibrage" pour voir si ton taux d'alu dissout dans le bain n'est pas trop important. Par exemple, sur mon bain de 20 litres que j'utilise très souvent, j'anodise de temps en temps un plat de 100*50 à 18°C en CC en limitant le courant à 1.5A et en laissant la tension à 30V. Si je relève une tension différente de + de 1V de mon abaque, je renouvelle mon bain par tranche de 20% pour revenir "dans les clous".
En industrie, ou on travail à une température fixe sur des gros bains (on ne bouge pas la température d'un bain de 6000 litres à chaque tournée de pièce
), les alims n'ont même pas de réglage. Le standard de 16V pour l'OAS à 18/19°C vient de la. J'avais par exemple une alim fixe de 16V et 2000A avec un bain constamment à 18°C +0/-1 maintenu à cette température 24/24.C'est pourquoi je dis toujours qu'un amateur ou un usineur qui aura un petit bain (disons entre 1 et 1000 litres) aura un résultat meilleur et plus pointu qu'un industriel : Il peut jouer sur la température, ce que ne peut pas faire un industriel.
Voici les photos de mon bain :
C'est mon bain "préféré" de 20 litres, car il ne tient pas de place, je monte à 30A sans problème, ce qui me permet d'anodiser des lots de pièce à 20 dm², ce qui est déjà une belle surface.
(1) C'est le bac bien sur. Il fait 380 mm de long pour 280 mm de large et 280 mm de haut. L'espace utilisable pour anodiser est un volume de 260 mm de long pour 200 mm de large et 160 mm de haut, car il faut maintenir de l'espace entre les pièces et les cathodes et aussi entre les pièces et l'échangeur.
(2) Les cathodes ont une surface immergée de 300 * 180 mm chacune.
(3) L'échangeur thermique avec 4 tubes de 8*10 de 200 mm de long en 316 L (sans soudure...)
(4) Le support d'anodisation en alu. Je bloque mes descentes de pièce avec des grosses rondelles ce qui me permet de régler facilement la profondeur d’immersion.
(5) Le moteur agitateur. C'est un moteur DC qui fonctionne entre 12 et 20V, ce qui me permet facilement de choisir ma vitesse. Comme il ne consomme que 0,2A, je l'alimente avec des piles rechargeable...
(6) De gauche à droite, le doigt de gant pour la sonde du contrôleur de T°, le raccord pour le tube de bullage (démonté ici), l'entrée et la sortie de l'échangeur.
(7) Le bac de refroidissement avec l'eau froide pour l'échangeur. La pompe immergée est une 12V.
A bientôt
est e que celle ci ferait le job regulé en tension
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Bonjour Kia et merci pour tes encouragements,
Je te donne mon avis personnel : J'utilise des équipements Voltcraft (PH-metre, alim 16V 60A) et j'en suis très content. Mais pour une alim de petite puissance, je prendrais plutôt un truc chinois sur Amazon que tu paiera le même prix à quelques € prés mais qui fera 30V 10A. Si c'est juste pour anodiser, tu n'a pas besoin d'une grande précision. 30V te permettra de t'essayer à l'anodisation dure avec 15V, tu ne pourra pas... Tu veux anodiser quoi ? 3A, c'est pour du petit...
A bientôt
Je te donne mon avis personnel : J'utilise des équipements Voltcraft (PH-metre, alim 16V 60A) et j'en suis très content. Mais pour une alim de petite puissance, je prendrais plutôt un truc chinois sur Amazon que tu paiera le même prix à quelques € prés mais qui fera 30V 10A. Si c'est juste pour anodiser, tu n'a pas besoin d'une grande précision. 30V te permettra de t'essayer à l'anodisation dure avec 15V, tu ne pourra pas... Tu veux anodiser quoi ? 3A, c'est pour du petit...
A bientôt
30V 10A
Comme ça :
Regarde ici
He bien tu fais une paire de poignée de moto sans problème avec 10A... Après, ton bain fait quel volume ? Avec un bain de 10 litres, 30A ne te servira à rien... A moins d'avoir un système évolué de refroidissement de l’électrolyte, au delà de 2A/litre, c'est dur de garder la température de ton bain stable. Bien sur, plus ton alim est capable de monter en intensité, plus tu mets de grosses/nombreuses pièces. Si tu donne des détails sur ta ligne (volume, refroidissement), nos conseils seront plus précis
Ben... c’est toujours mieux que celle que tu envisages qui ne monte qu'à 3 A
Tiens, chez un autre vendeur et en passant par l’Espagne, tu l’aurais en une semaine
Bonjour Kia,
La lessive de soude te servira pour le bain de décapant (1 litre de lessive de soude pour 6 litres d'eau du robinet). Pour le désoxydant, fait une recherche avec « desmut anodizing» ou « désoxydant anodisation ».
Dés que l'on vois la mention : "laisse un film protecteur", il faut fuir (dans le cadre d'un produit à anodiser bien sur ! ). Le film protecteur risque d'embarquer de la lanoline ou un silicone... Pas bon dans le bain d'anodisation ça Pour désoxyder de l'aluminium, pas d'autre solution que de d'attaquer les éléments d'alliage : Acide nitrique ou produits dédié ! De plus, n'oubliez pas qu'il faut un bain ! La désoxydation doit agir dans les moindres recoins de la pièce...
Je compare souvent la désoxydation à la coloration : On peut colorer avec des produits alternatifs( à des pigment "faits pour"), mais il y a un prix à payer... Souvent, ce prix, c'est que les UV vont transformer le rouge vif de vos belles poignées en rose bonbon en 2/3 mois
Rappelez-vous de ça quand vous pesterez en polissant vos poignées devenue mat après que vous ayez du les décaper à nouveau vu que le look Manga est pas top sur votre superbike :
Pour désoxyder de l'aluminium, pas d'autre solution que de d'attaquer les éléments d'alliage : Acide nitrique ou produits dédié ! De plus, n'oubliez pas qu'il faut un bain ! La désoxydation doit agir dans les moindres recoins de la pièce...Je compare souvent la désoxydation à la coloration : On peut colorer avec des produits alternatifs( à des pigment "faits pour"), mais il y a un prix à payer... Souvent, ce prix, c'est que les UV vont transformer le rouge vif de vos belles poignées en rose bonbon en 2/3 mois
Rappelez-vous de ça quand vous pesterez en polissant vos poignées devenue mat après que vous ayez du les décaper à nouveau vu que le look Manga est pas top sur votre superbike
:
Bonjour à tous,
Je vais anodiser un tube d'échappement pour un préparateur de motos 2 temps. C'est un échappement destiné à la compétition et l’intérêt de l'anodisation dans ce cas, c'est la tenue dans le temps dans un environnement contraignant : Hydrocarbures, chaleur,... et bien sur, que ça est de la gueule ^^
Mais en soit, il n'y aurait pas de grand intérêt technique à vous présenter cette pièce. Sauf qu'elle aura une particularité : Elle va être anodisée en multi-couleurs, le tube en orange et un logo en noir. C'est donc l'occasion de vous présenter cette technique.
Voila le tube et le logo :
Sans être polis-miroir, le tube est propre. D’après le propriétaire, c'est un tube en 6060, on peut donc s'attendre à un beau rendu des couleurs.
Comme d'habitude, je me suis donné un cahier des charges :
Comme la pièce doit être orange, je vais faire une anodisation à 23°C. Sur les couleurs claires, il vaut toujours mieux « anodiser chaud ». La coloration sera plus facile.
Je vais viser une épaisseur entre 15 et 20µ. Sur les pièces soumises à des chaleurs intenses, il ne faut pas chercher de trop grosses épaisseurs : Le coefficient de dilatation de l'aluminium est totalement différent de celui de la couche anodique. L'alumine est une céramique, pas un métal ! Anodiser avec une couche trop épaisse peut donc poser des problèmes dans le contexte d'utilisation de cette pièce. Ceci dit, 15/20µ est déjà une couche "haut de gamme".
En plus, comme le 6060 permet de réaliser des couches anodiques de très bonne qualité (homogènes, très dures et régulières), il n'est pas utile de monter trop haut.
L'attachement sera fait en aluminium, que j'utilise dans ce cas car l’intérieur de cette pièce n'a strictement aucune importance en terme d'aspect. Je pourrai donc faire de gros points de contact.
La procédure sera simple :
Résultat des courses, il colle bien, il résiste à la javel et au 50°C du colorant. Donc, ça devrait bien se passer. Je dis toujours « devrais », car j'ai déjà vu des autocollants bien réagir aux tests et partir en ruine en production... L'âge m'a appris à douter de tout
Point important, il se décolle bien en relevant un bord au cutter et en enlevant les lettres avec une pince à épiler.
Petit point de détail, je fais toujours une inspection des pièces... Le deal est d'anodiser cette pièce tel que livrée. Quelques photos permettent d'éviter des conflits à venir
J'attends du propriétaire des photos de l'orange qu'il désire. Autant, du noir, ben c'est du noir autant un orange peut avoir une multitude de tons et de saturations.
Je vais anodiser cela en fin de semaine, donc je vous posterai des photos des différentes étapes
A bientôt
Je vais anodiser un tube d'échappement pour un préparateur de motos 2 temps. C'est un échappement destiné à la compétition et l’intérêt de l'anodisation dans ce cas, c'est la tenue dans le temps dans un environnement contraignant : Hydrocarbures, chaleur,... et bien sur, que ça est de la gueule ^^
Mais en soit, il n'y aurait pas de grand intérêt technique à vous présenter cette pièce. Sauf qu'elle aura une particularité : Elle va être anodisée en multi-couleurs, le tube en orange et un logo en noir. C'est donc l'occasion de vous présenter cette technique.
Voila le tube et le logo :
Sans être polis-miroir, le tube est propre. D’après le propriétaire, c'est un tube en 6060, on peut donc s'attendre à un beau rendu des couleurs.
Comme d'habitude, je me suis donné un cahier des charges :
Comme la pièce doit être orange, je vais faire une anodisation à 23°C. Sur les couleurs claires, il vaut toujours mieux « anodiser chaud ». La coloration sera plus facile.
Je vais viser une épaisseur entre 15 et 20µ. Sur les pièces soumises à des chaleurs intenses, il ne faut pas chercher de trop grosses épaisseurs : Le coefficient de dilatation de l'aluminium est totalement différent de celui de la couche anodique. L'alumine est une céramique, pas un métal ! Anodiser avec une couche trop épaisse peut donc poser des problèmes dans le contexte d'utilisation de cette pièce. Ceci dit, 15/20µ est déjà une couche "haut de gamme".
En plus, comme le 6060 permet de réaliser des couches anodiques de très bonne qualité (homogènes, très dures et régulières), il n'est pas utile de monter trop haut.
L'attachement sera fait en aluminium, que j'utilise dans ce cas car l’intérieur de cette pièce n'a strictement aucune importance en terme d'aspect. Je pourrai donc faire de gros points de contact.
La procédure sera simple :
- Lavage 70°C 10mn
- Décapage léger de 3 minutes
- Désoxydation de 3 minutes
- Anodisation à 23° pendant 45 minutes
- Coloration noir
- Pose du logo
- Décoloration du noir (à la javel)
- Rinçage et neutralisation au désoxydant
- Coloration en orange
- Enlèvement du logo
- Un petit coup d'acétone pour enlever d'éventuels résidus de colle
- Colmatage à 100°C pendant 45 minutes.
Résultat des courses, il colle bien, il résiste à la javel et au 50°C du colorant. Donc, ça devrait bien se passer. Je dis toujours « devrais », car j'ai déjà vu des autocollants bien réagir aux tests et partir en ruine en production... L'âge m'a appris à douter de tout
Point important, il se décolle bien en relevant un bord au cutter et en enlevant les lettres avec une pince à épiler.
Petit point de détail, je fais toujours une inspection des pièces... Le deal est d'anodiser cette pièce tel que livrée. Quelques photos permettent d'éviter des conflits à venir
J'attends du propriétaire des photos de l'orange qu'il désire. Autant, du noir, ben c'est du noir autant un orange peut avoir une multitude de tons et de saturations.
Je vais anodiser cela en fin de semaine, donc je vous posterai des photos des différentes étapes
A bientôt
Entre temps j'ai reçu les photos. Voici l'orange à réaliser :
C'est toujours compliqué de réaliser une coloration qui soit parfaitement celle que désire le propriétaire... L'exposition de la photo, le rendu à l'écran, les reflets,... Alors, je ferais suivant mon habitude dans ce cas : Je lui demande de se rendre disponible le jour de la coloration à un horaire précis et je lui ferais des photos avant enlèvement du logo et colmatage, comme ça, il est toujours possible de corriger le tir.
C'est toujours compliqué de réaliser une coloration qui soit parfaitement celle que désire le propriétaire... L'exposition de la photo, le rendu à l'écran, les reflets,... Alors, je ferais suivant mon habitude dans ce cas : Je lui demande de se rendre disponible le jour de la coloration à un horaire précis et je lui ferais des photos avant enlèvement du logo et colmatage, comme ça, il est toujours possible de corriger le tir.
Bonjour à tous,
Après bien des déboires avec ma source de courant préférée qui a décidé de prendre sa retraite (12 ans quand même...) et m'a bien mis dans la merde au passage pour mon travail, je reprends le dossier "multi-couleurs". Je vous passe les étapes lavage, décapage et désoxydation, déjà vues au début de ce tuto. Voici la pièce prête à être anodisée :
Elle fait un diamètre de 60 mm, sur 190 de long. Cela nous donne un courant de 10A.
Je vais anodiser à 24°C dans un bain de 66 litres utile. Du coup, pas de problème de refroidissement avec ce volume, même s'il fait plus de 30°C ambiant. Cela ne veux pas dire que le refroidissement est inutile, car il faut commencer par descendre le température du bain à 24°C. Et du coup, 6°C sur 60 litres, l'échangeur va quand même bosser !
Une fois le bain à 24°C, on met la pièce en place dans le bain. Au fond, l'échangeur de température dimensionné pour rendre le bain capable de passer 80A :
Et une grosse agitation pour que la température soit homogène :
C'est partit pour 40 minutes avec 24°C et 10A. La tension se cale à 13.5V. C'est une première anodisation avec ce bain, ce qui me permet de le calibrer : A l'avenir, je ne calculerai plus la surface des pièces pour en déduire le courant. Je mettrai le bain à 24°C, la tension à 13,5V, le courant à fond et plus besoin de calcul, U=R*I fera le reste quelque soit la géométrie de la pièce et avec une grande précision. J'ai une rampe de carburateur de 4 cylindres à traiter et c'est la que l'anodisation en tension constante prend tous sont intérêt !
Vous vous voyez calculer la surface en contact avec l'électrolyte de ce type de pièce ? :
Pas grand chose à dire sur l'anodisation : Courant stable à 10A, tension stable à 13.5V et température entre 24 et 24,3°C.
La pièce est anodisée, maintenant coloration en noir : Colorant organique à 6gr/litre, PH à 4.8, 50°C. Immersion pendant 6 minutes pour un noir bien profond :
Maintenant, pose de l'autocollant :
On enlève le film protecteur :
Et voila le "pochoir" en place :
Maintenant, on enlève le noir qui n'est pas protégé avec l'autocollant. Un bain d'eau de javel pure et en 5 minutes, le noir a disparu (pas complètement sur cette photo, mais c'est avant le bain de désoxydant. NB : J'ai loupé la photo après le désox...) :
Bien sur, rinçage à l'eau du robinet puis 30 secondes dans le bain de désoxydation pour neutraliser la javel et enfin, rinçage à l'eau déminéralisée. Maintenant, coloration en orange : 8gr/litre, 50°C, PH à 5.5. Immersion pendant 10 mn. Voici le résultat :
On enlève l'autocollant avec un cutter pour lever les bords et une pince à épiler pour décoller les lettres :
Voila le résultat :
Un petit coup d'acétone pour enlever les résidus de colle :
La pièce est prête au colmatage :
J'ai ce que je voulais : un noir profond, avec une précision des lettres "chirurgicale" et un orange un poil trop saturé avant colmatage.
Un petit mot sur les pochoirs en anodisation... Si vous avez le bon pochoir, vous pouvez regarder la limite entre les 2 couleurs à la loupe sans voir le moindre défaut ! La couche est noir et quelques nanomètres plus loin, elle est orange. Absolument aucune transmission de pigment, pas de flou, la limite est parfaite et au touché, absolument aucun effet d'épaisseur... C'est vraiment une chose très intéressante avec l'anodisation :
Les points cruciaux pour bien réussir :
- Une bonne préparation de la pièce : Lavage, décapage léger, désoxydation,
- Une température stable du bain d’anodisation,
- Respect du PH et de la température des colorants,
- Des rinçages de qualité,
- Ne toucher la pièce qu'avec des gants jetables parfaitement propres,
- Penser à l'avance les attachements.
Maintenant, colmatage avec un bain d'eau déminéralisée + additif colmatant à 100°C pendant 1h PH6. Voila, la pièce est finie, quelques photos en extérieur sous différentes expositions :
A bientôt
Après bien des déboires avec ma source de courant préférée qui a décidé de prendre sa retraite (12 ans quand même...) et m'a bien mis dans la merde au passage pour mon travail, je reprends le dossier "multi-couleurs". Je vous passe les étapes lavage, décapage et désoxydation, déjà vues au début de ce tuto. Voici la pièce prête à être anodisée :
Elle fait un diamètre de 60 mm, sur 190 de long. Cela nous donne un courant de 10A.
Je vais anodiser à 24°C dans un bain de 66 litres utile. Du coup, pas de problème de refroidissement avec ce volume, même s'il fait plus de 30°C ambiant. Cela ne veux pas dire que le refroidissement est inutile, car il faut commencer par descendre le température du bain à 24°C. Et du coup, 6°C sur 60 litres, l'échangeur va quand même bosser !
Une fois le bain à 24°C, on met la pièce en place dans le bain. Au fond, l'échangeur de température dimensionné pour rendre le bain capable de passer 80A :
Et une grosse agitation pour que la température soit homogène :
C'est partit pour 40 minutes avec 24°C et 10A. La tension se cale à 13.5V. C'est une première anodisation avec ce bain, ce qui me permet de le calibrer : A l'avenir, je ne calculerai plus la surface des pièces pour en déduire le courant. Je mettrai le bain à 24°C, la tension à 13,5V, le courant à fond et plus besoin de calcul, U=R*I fera le reste quelque soit la géométrie de la pièce et avec une grande précision. J'ai une rampe de carburateur de 4 cylindres à traiter et c'est la que l'anodisation en tension constante prend tous sont intérêt !
Vous vous voyez calculer la surface en contact avec l'électrolyte de ce type de pièce ? :
Pas grand chose à dire sur l'anodisation : Courant stable à 10A, tension stable à 13.5V et température entre 24 et 24,3°C.
La pièce est anodisée, maintenant coloration en noir : Colorant organique à 6gr/litre, PH à 4.8, 50°C. Immersion pendant 6 minutes pour un noir bien profond :
Maintenant, pose de l'autocollant :
On enlève le film protecteur :
Et voila le "pochoir" en place :
Maintenant, on enlève le noir qui n'est pas protégé avec l'autocollant. Un bain d'eau de javel pure et en 5 minutes, le noir a disparu (pas complètement sur cette photo, mais c'est avant le bain de désoxydant. NB : J'ai loupé la photo après le désox...) :
Bien sur, rinçage à l'eau du robinet puis 30 secondes dans le bain de désoxydation pour neutraliser la javel et enfin, rinçage à l'eau déminéralisée. Maintenant, coloration en orange : 8gr/litre, 50°C, PH à 5.5. Immersion pendant 10 mn. Voici le résultat :
On enlève l'autocollant avec un cutter pour lever les bords et une pince à épiler pour décoller les lettres :
Voila le résultat :
Un petit coup d'acétone pour enlever les résidus de colle :
La pièce est prête au colmatage :
J'ai ce que je voulais : un noir profond, avec une précision des lettres "chirurgicale" et un orange un poil trop saturé avant colmatage.
Un petit mot sur les pochoirs en anodisation... Si vous avez le bon pochoir, vous pouvez regarder la limite entre les 2 couleurs à la loupe sans voir le moindre défaut ! La couche est noir et quelques nanomètres plus loin, elle est orange. Absolument aucune transmission de pigment, pas de flou, la limite est parfaite et au touché, absolument aucun effet d'épaisseur... C'est vraiment une chose très intéressante avec l'anodisation :
Les points cruciaux pour bien réussir :
- Une bonne préparation de la pièce : Lavage, décapage léger, désoxydation,
- Une température stable du bain d’anodisation,
- Respect du PH et de la température des colorants,
- Des rinçages de qualité,
- Ne toucher la pièce qu'avec des gants jetables parfaitement propres,
- Penser à l'avance les attachements.
Maintenant, colmatage avec un bain d'eau déminéralisée + additif colmatant à 100°C pendant 1h PH6. Voila, la pièce est finie, quelques photos en extérieur sous différentes expositions :
A bientôt
Bonjour à tous,
Comme c'est toujours sympa de voir la finalité de nos réalisations (Dans le traitement de surface, on ne vois souvent que des sous-ensembles) Voici 2 photos que le propriétaire de l’échappement a eu la gentillesse de me passer une fois monté :
A bientôt pour de nouvelles aventures anodique
Comme c'est toujours sympa de voir la finalité de nos réalisations (Dans le traitement de surface, on ne vois souvent que des sous-ensembles
) Voici 2 photos que le propriétaire de l’échappement a eu la gentillesse de me passer une fois monté :
A bientôt pour de nouvelles aventures anodique
Bonjour à tous,
Beaucoup d'entre vous m'on demandé ce qui est le mieux entre une anodisation à courant constant ou à tension constante. Plutôt qu'un long discours, j'ai fais une petite vidéo (rien que pour notre forum ) pour expliquer la gestion de ces deux techniques :
A bientôt
Beaucoup d'entre vous m'on demandé ce qui est le mieux entre une anodisation à courant constant ou à tension constante. Plutôt qu'un long discours, j'ai fais une petite vidéo (rien que pour notre forum
) pour expliquer la gestion de ces deux techniques : A bientôt
Bonsoir Didier,
Merci et Bravo pour cette vidéo très didactique
C'est limpide !
Bon, et bien y'a plus qu'à...
Ça tombe bien, je suis en train de monter mon nouveau bain pour l'anodisation d'une partie des pièces de mon portique CN en cours d'assemblage.
www.usinages.com
Philippe
Merci et Bravo pour cette vidéo très didactique
C'est limpide !
Bon, et bien y'a plus qu'à...
Ça tombe bien, je suis en train de monter mon nouveau bain pour l'anodisation d'une partie des pièces de mon portique CN en cours d'assemblage.
CNC Profilé Alu - Evolution machine M.Crevot
Bonjour à tous, je reprends ici le fil de la discussion initiée à travers le post de Michel CREVOT sur ce même forum (https://www.usinages.com/threads/cnc-en-profiles-alu.82791/) Du coup, je vais en profiter pour 1- reprendre plus en détail la partie conception et les changements introduits...
www.usinages.com
Philippe
Dernière édition:
bonjour
toutes ces explications sont vraiment très intéressantes et ne demandent qu'à être appliquées, à condition d'avoir le bon matériel comme décrit
maintenant qu'en est-il de la préparation des pièces qui viennent d'être usinées, faut-il une finition manuelle par polissage, par tribofinition, par sablage ou autres!
merci pour vos réponses
silky
toutes ces explications sont vraiment très intéressantes et ne demandent qu'à être appliquées, à condition d'avoir le bon matériel comme décrit
maintenant qu'en est-il de la préparation des pièces qui viennent d'être usinées, faut-il une finition manuelle par polissage, par tribofinition, par sablage ou autres!
merci pour vos réponses
silky
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