La pompe sert à envoyer vers les machines un liquide de coupe véhiculé par de l'air.
L'idée de base était de créer un brouillard à partir d'un lubrificateur d'huile.
En réalité les choses se sont avérées bien plus complexes : le brouillard se transforme en un film véhiculé par les parois des tuyaux.
Donc, jusqu'à ce jour, le lubrificateur d'air n'a plus pour rôle que de visuliser le débit goutte à goutte. On pourrait tout aussi bien mettre un raccord en T !
Malheureusement.
J'espérais obtenir un truc comparable au Accu-Lube Mircona MiniBooster, mais c'est en fait très différent ! Pour ceux qui ont ds difficultés à comprendre l'anglais, je ferai un résumé du fonctionnement de ce système exposé sur la précédente vidéo.
Mais j'ai encore une dernière possibilité d'arriver à quelque chose d'approichant... Nouveaux trucs ce soir, 100% récup'.
Sinon, comme ça fonctionne bien comme ça, ça restera comme ça. Même si ça ne fait pas très pro. Mais ce n'est aps mon boulot ! Alors c'est pas très grave.
[EDIT]
Ce qui est intéressant sur le dispositif de la vidéo de démonstration, en dehors des outils, c'est que, sur ce système, le fluide de coupe est véhiculé par l'air, et non par une canalisation séparée. Le réservoir est pressurisé par l'aérosol lui même, qui transite par haut du réservoir. On peut supposer que ceci a pour effet de "sélectionner" ls gouttelettes, les plus grosses retombant dans le réservoir par gravité.
Sur mon système, ce n'est pas un aérosol qui se déplace, mais un film sur les parois du tube. Le commentateur, sur la vidéo, insiste sur le fait que le fluide est véhiculé sous forme d'aérosol, et non par les parois, assurant ainsi un transport rapide du liquide : 30 m/s pour la vitesse dans les canalisations (pas au niveau des buses où c'est bien plus rapide). Donc ce système a beaucoup moins d'inertie que le mien !
Le raccordement à l'outil est également intéressant : l'air lubrifié arrive dans une chambre, avant d'être envoyé dans les fines canalisations de pulvérisation. Je n'ai fait ça que pour les diviseurs de débit. Il pourrait être intéressant de faire de même au plus près des buses, au départ immédiat des loclines, et d'utiliser des loclins plus gorsses (tout en gardant ls fines buses de 0.6mm au bout)...
Sur ce système commercial, il y a un organe un peu mystérieux : le "booster". C'est là que se forme l'aérosol. Il est sans doute plus complexe qu'un banal lubrificateur d'air !
On trouve aussi pas mal d'études sur la microlubrification, avec des résultats un peu surprenants : des gouttelettes trop grosses, ou un débit de liquide trop élevés peuvent être nuisibles, en entraînant des chocs thermiques localisés, accélérant l'usure de l'outil. Mais il est question d'usinage grand vitesse...
Il va falloir essayer de trouver les brevets déposés à propos de ce "booster"... En sachant que le fait de placer des électroivannes et tout un bazar derière a très certainement pour conséquence de condenser le brouillard, et ramener à un transport du liqudie sur les parois.
http://www.itwfpg.com/acculube/brochure ... ctions.pdf
> brevets trouvés sur free patents online :
http://www.freepatentsonline.com/result ... e&srch=top
La booster chamber n'a as l'air trop difficile à reproduire, mais sans ce qu'il y a autour, ça ne sert probablement pas à grand chose... Mes diviseurs de débit sont en quelque sorte une version ultra primitive et empririque de ce qui est réalisé par Accu-Lube... Mais ils fonctionnent bien.
En fin de compte, après lecture attentive du brevet, ça ressemble beaucoup aux systèmes de décantation que l'on trouve sur les reniflards de moteurs... Grilles, chicanes, l'huile condensée retourne dans le carter, le reste du brouillard étant ramené à l'admission.
Voir la pièce jointe US6230843.pdfBrevet de la "booster chamber" :