Bonsoir soir à tous,
Presque tout à été dit sur le sujet, toutefois si je peut ajouter deux ou trois petites chose, lorsque je suis entré au collège (sur concours SVP) les places étaient chères en ce temps là (1960). On nous faisait passer par tous les corps de métier,tôlerie, chaudronnerie, ferronnerie, ajustage. Et en fonction de nos résultat on nous orientait dans une spécialisation. Les moins bons vers la métallerie, les meilleurs vers les métiers de la mécanique.
Lorsque nous avions atteint notre Graal, être en mécanique nous passions tous, par le tronc commun de l'ajustage.
Le premier exercice qu'on nous donnait à faire était de limer un bloc d'acier doux d'environ 40x40x70 mm qui avait était strié à l'étau limeur avec un outil triangulaire. Les rainures ainsi pratiquées avaient un pas de 3mm environ. Le jeu consistait à limer le bloc en veillant à ce que les rainures restent rigoureusement parallèles jusqu'à leur disparitions. Le bloc terminé devait bien entendu avoir ces faces parallèles et perpendiculaires 2 à 2.
A la fin de l'année une nouvelle sélection se faisait. Les tout bon en mécanique auto, ensuite les fraiseurs, les tourneur, et les ajusteurs. Mais signe des temps à la fin de mes études les fraiseurs étaient les plus recherché avec les tourneurs.
Comme cela à été dit avec une lime 1/2 douce on enlève très peu de matière de l'ordre du micron, ceux qui comme moi on sué sang et au eau sur leur barreau savent combien il est long d'enlever un petit dixième en respectant une géométrie précise.
Puis dans l'industrie les impératifs économiques nous faisait utiliser des méthode plus rapide, en équipant nos étaux de mors en acier trempé et rectifié qu'on utilisait comme guide.
Les nouvelles génération de machine à CN et la technologie de l'électro-érosion et du laser ont profondément modifiés la donne en ce domaine.
Cordialement.
Valoris.
Ps : petit extrait de mon livret de l'apprenti débutant.