Bonjour,
C'est pour cela , que ton conseil d'augmenter le jeu (voir les échanges précédents) des touches dans leurs logement ne me semble logique, comme @FB29 , mais en y réfléchissant , cela suppose que la génératrice de contact de la touche aurait possibilité de s'orienter sur la portée du cone , autrement dit de s'articuler et de finalement n'avoir qu'un contact ponctuel nécessaire au contact lineaire touche / bague etalon , qui ne l'était pas avant , ou alors augmenter ce jeu compense un défaut géométrique entre tous les elements.
C'est ta génératrice qui vient se positionner sur le cône et ensuite ce sont les génératrices de tes touches qui viennent en contact sur ta pièce ou ta bague.
Mais l'effet "boitage" est encore plus flagrant sur ta bague parce qu'elle est rectifiée et honée par contre sur ta pièce tu le sentiras moins avec l'état de surface.
Minimiser les courses des touches des outils peu avoir un interet => pour le cout , le systeme cone/touche est plutot "simple" à réaliser, course faible , mais 2 outils dans la gamme
Une course supérieure notamment dans le cas des Tesa Ø15/30 , demandera une mécanique , à mon avis plus élaborée afin de parvenir à des précisions normalisées , et donc un cout plus élevé (Qualité Tesa)
Oh non, c'est tout simple et ça ne coûte rien en plus, je parle pour les Tri-o-bor et les Imicro parce que c'est le même procédé pour les 2.
Pour ce qui est de la précision d'un Tri-o-bor ou d'un Imicro, c'est la même.
Je vais commencer pour les trio-bor, pour les 15/30 mm le cône est petit et sur les 30 /120 mm, il est nettement plus gros.
Quand le rectifieur usine les cônes , il respecte un angle mais pour avoir une précision de 3 ou 4µm , il ne peut pas contrôler toute la portée du cône, ça serait impossible de faire l'angle au plus juste étant donné qu'il y a tout le montage de l'appareil et les erreurs liées à son montage !!!!
En 1er ,les cônes sont donc rectifiés et ensuite ils passent au niveau "honage" mais pour l'extérieur sur une petite machine que j'ai eu l'occasion de réparer.
Ensuite les cônes sont contrôlés sur un montage et toute une série de chiffres est gravé sur le cône , ex : +1 , +2 , +3 , etc et aussi -1 , -2 , -3, etc.
Alors quand le monteur fait le contrôle de l'appareil , ex : il part de 30 mm jusqu'à 40 mm et si à 40 mm, il a son instrument qui lui indique 5 µm en plus, il démonte la tête et le cône et il change ce cône pour un autre avec la valeur gravée dessus -5, il va refaire sa mesure de 30 jusqu'à 40 mm et il verra la différence et quand il est dans la tolérance, c'est
Voilà c'est tout simple
Je vous mets des photos de ces cônes gravés.
Pour les tri-o-bor , on voit le gravage pour ce cône de -1
Sur les Imicro, on devine le gravage -1 sur le gros et le petit c'est 4
On devine le cône en escargot.
Des petits Imicro, de 6 à 12 mm.
Les vis du 6-8 mm , Ø 0.6 , j'ai pas regardé le pas
Les touches d'un 8-10 mm avec le système à étage.
Oui, un escargot conique usiné avec un extrême précision comme
on a vu plus haut au #60. Ce qui rend le montage insensible à la température comme aux erreurs de la tige de manœuvre. On peut d'ailleurs monter des rallonges sans dérégler le micromètre je crois, car la précision est entièrement contenue dans le bloc de touches + escargot. Seule la rotation de la tige de commande importe.
L'effet de l'escargot n'a rien a voir avec la température, justement ces alésomètres sont prévus pour n'avoir aucun effet de dilatation parce que lorsqu'on mesure avec ce type d'appareil, les mains sont positionnées de telle façon qu'elles ne touchent pas la tête.
Et pour les rallonges, c'est préférable de recontrôler l'appareil parce qu'avec la tige de rallonge beaucoup plus longue, on est obligé de démonter le cône pour le fixer sur la rallonge, il se peut que l'ensemble tige/rallonge ne tourne pas vraiment rond et on mesure quand même des µm !!!
C'est là que le système à rampe hélicoïdal est bien plus performant. Les points de contact entre rampe de la tête et touche sont perpendiculaires. Dans ce cas le jeu vertical de la touche dans son logement est sans incidence sur son point de contact sur la "vis" conique. Le jeu ne modifie pas la mesure.
Pour ce qui est des 2 instruments tri-o-bor et Imicro, les autres marques je ne dis pas mais pour ceux là, qui sont différents au niveau cône, il n' y a aucune différence pour la précision.
J'ai démonté ,remonté ces instruments pendant des années et jamais eu de soucis avec la mesure.
Je m'en sers encore assez régulièrement et ceux que je préfère , ce sont les Tri-o-bor, on peut aller dans les trous borgnes sans problème que les Imicro , ils ont ce détail en moins.