MT38
Apprenti
Bonjour,
Suite à la révision de mon tour Haulin, je me suis mis en quête d'une fraiseuse. Je ne savais pas trop quoi choisir, et j'ai papillonné entre plusieurs modèles, Aciera F3, Crouzet FC100, Dufour 22, Schaffner W14, puis j'ai finalement craqué pour une Ernault Somua Z1C.
J'avoue que je me suis laissé influencé par un ami qui s'en sert en tant que professionnel, et qui la considère comme "la meilleure fraiseuse moyen format du monde". Rien que ça...
Voici la bête:
Mon atelier est situé dans une cave, accessible par mon salon, via un escalier quart de rond assez raide et étroit.
On pourrait penser que c'est une folie de vouloir descendre un gros machin comme ça. Mais en ayant analysé cette fraiseuse, je me suis rendu compte qu'elle était faite de pleins de "petites" pièces, contrairement à d'autres modèles. Le poids théorique de cette fraiseuse varie entre 1100 kg et 1375 kg selon les documents que j'ai pu trouver. J'ai estimé qu'il était possible de diviser la bête en une dizaine de grosses pièces de 150 kg à 200 kg maximum. Ayant déjà descendu la partie haute de mon Haulin dans ma cave, avec un système de plan incliné et de palan, je me suis dit que la manip' pouvait être reproduite.
J'ai acheté la fraiseuse près de chez mes parents, et j'en ai profité pour commencer à la démonter chez eux.
Je commence par l'étau, qui est déjà très lourd ! Ca promet...
Vue sur l'armoire électrique :
J'ai choisi de dissocier l'armoire. Il a donc fallu défaire certains câbles.
Je commence à créer un stock.
Moteur de broche, moteur d'avance, contacteurs de fin de course, visu, barres, une jolie lampe Jielde...
Certains modèles sont équipés d'une potence, ce qui permet de soulever la tête de la fraiseuse. La tête est d'ailleurs équipée avec un anneau de levage.
Malheureusement, ma fraiseuse n'a pas la potence. Pour retirer la tête, j'ai donc utilisé l'axe Z et la table, pour soulager le poids de la tête, tout en la retirant avec le Y.
Elle pèse un âne mort. On s'y est pris à trois pour la transporter.
Bilan des courses :
Je laisse mon gros tas chez mes parents, et je récupérerai tout ça plus tard.
Je suis retourné chez moi avec le reste, pour poursuivre le démontage.
Arrivé chez moi, je suis allé voir un ami serrurier chaudronnier qui a un pont roulant 5 tonnes. Il m'a bien aidé pour enlever la colonne de l'axe Z ainsi que la table.
J'avais pris soin de séparer la vis mère de la table au préalable :
J'ai aussi enlevé la boîte :
A toutes ces étapes, j'ai perdu pas mal de temps à comprendre comment enlever les goujons de centrage.
Il y en a qui se présentent sous la forme d'un trou fileté :
Et d'autres sous la forme d'une tige fileté.
Au final, une fois qu'on a compris, c'est très simple de trouver comment les enlever. Il suffit de se bricoler des extracteurs.
Ici, l'extracteur pour les goujons taraudés. Une vis, un tube, un écrou servant de réduction, et une rondelle :
Et pour les goujons filetés, un écrou et une rondelle, tout simplement :
J'ai entreposé le reste du bâti dans un garage, afin de poursuivre le démontage, à un rythme plus tranquille :
A suivre !
Bonne soirée,
Mathieu
Suite à la révision de mon tour Haulin, je me suis mis en quête d'une fraiseuse. Je ne savais pas trop quoi choisir, et j'ai papillonné entre plusieurs modèles, Aciera F3, Crouzet FC100, Dufour 22, Schaffner W14, puis j'ai finalement craqué pour une Ernault Somua Z1C.
J'avoue que je me suis laissé influencé par un ami qui s'en sert en tant que professionnel, et qui la considère comme "la meilleure fraiseuse moyen format du monde". Rien que ça...
Voici la bête:
Mon atelier est situé dans une cave, accessible par mon salon, via un escalier quart de rond assez raide et étroit.
On pourrait penser que c'est une folie de vouloir descendre un gros machin comme ça. Mais en ayant analysé cette fraiseuse, je me suis rendu compte qu'elle était faite de pleins de "petites" pièces, contrairement à d'autres modèles. Le poids théorique de cette fraiseuse varie entre 1100 kg et 1375 kg selon les documents que j'ai pu trouver. J'ai estimé qu'il était possible de diviser la bête en une dizaine de grosses pièces de 150 kg à 200 kg maximum. Ayant déjà descendu la partie haute de mon Haulin dans ma cave, avec un système de plan incliné et de palan, je me suis dit que la manip' pouvait être reproduite.
J'ai acheté la fraiseuse près de chez mes parents, et j'en ai profité pour commencer à la démonter chez eux.
Je commence par l'étau, qui est déjà très lourd ! Ca promet...
Vue sur l'armoire électrique :
J'ai choisi de dissocier l'armoire. Il a donc fallu défaire certains câbles.
Je commence à créer un stock.
Moteur de broche, moteur d'avance, contacteurs de fin de course, visu, barres, une jolie lampe Jielde...
Certains modèles sont équipés d'une potence, ce qui permet de soulever la tête de la fraiseuse. La tête est d'ailleurs équipée avec un anneau de levage.
Malheureusement, ma fraiseuse n'a pas la potence. Pour retirer la tête, j'ai donc utilisé l'axe Z et la table, pour soulager le poids de la tête, tout en la retirant avec le Y.
Elle pèse un âne mort. On s'y est pris à trois pour la transporter.
Bilan des courses :
Je laisse mon gros tas chez mes parents, et je récupérerai tout ça plus tard.
Je suis retourné chez moi avec le reste, pour poursuivre le démontage.
Arrivé chez moi, je suis allé voir un ami serrurier chaudronnier qui a un pont roulant 5 tonnes. Il m'a bien aidé pour enlever la colonne de l'axe Z ainsi que la table.
J'avais pris soin de séparer la vis mère de la table au préalable :
J'ai aussi enlevé la boîte :
A toutes ces étapes, j'ai perdu pas mal de temps à comprendre comment enlever les goujons de centrage.
Il y en a qui se présentent sous la forme d'un trou fileté :
Et d'autres sous la forme d'une tige fileté.
Au final, une fois qu'on a compris, c'est très simple de trouver comment les enlever. Il suffit de se bricoler des extracteurs.
Ici, l'extracteur pour les goujons taraudés. Une vis, un tube, un écrou servant de réduction, et une rondelle :
Et pour les goujons filetés, un écrou et une rondelle, tout simplement :
J'ai entreposé le reste du bâti dans un garage, afin de poursuivre le démontage, à un rythme plus tranquille :
A suivre !
Bonne soirée,
Mathieu