Le fluage du verre à 20°C: niet, les constantes de temps sont énormes.
Maintenant, les premiers verres fabriqués (les vitraux de cathédrale) étaient d'une composition approximative et en tous cas avec beaucoup d'additifs destinés à baisser la température de ramollissement pour le travailler plus facilement. Du coup les constantes de temps sont plus faibles... Mais du fait de la fabrication approximative qui devait privilégier la répartition de la teinte par rapport à l'épaisseur: ouste les preuves.
Pour le panneau de verre de
@fredcoach , je vois plusieurs facteurs aggravant:
1°) l'écartement de 1m60 qui augmente la contrainte sur le verre
2°) l'épaisseur du verre probablement faible du panneau pour des raisons de transmission du rayonnement qui augmente encore la contrainte
3°) Le fait qu'un panneau solaire nécessite du soleil donc une température plutôt élevée
4°) Le fait que le silicium de panneaux solaires est de couleur noire donc température encore plus élevée.
Ce ne serait donc pas du fluage pur mais du fluage sous charge et loin des 20°C...
L'une des applications les plus bluffantes du verre concerne les plaques vitrocéramiques: le verre n'a aucune chance de résister à un choc thermique pareil, la céramique non plus, mais en dosant précisément la quantité de cristaux dans le verre: ça marche! Par contre, ça reste du verre, donc pas de marteau...
Dans les plastiques, on sait doser les longueurs de molécules pour avoir la température de transition vitreuse que l'on souhaite et donc ajuster les propriétés mécaniques... toujours dans une certaine mesure!