Trop d'accélération tue l'accélération. Le saut de pas n'est pas la seule chose à considérer : il faut entre autre penser aux coupleurs hélicoïdaux (dans mon cas, vu que je n'ai pas de coupleur à "coussinets", dont je ne connais pas le terme exact).
Du neuf.
J'ai décidé d'en profiter pour ajouter dès maintenant le contrôle de la vitesse via mach3 (la mise en route et le sens de rotation reste manuel, ma machine n'étant pas 100% sécurisé / cartérisée).
Au passage, récupération de l'information de rotation.
Très bon choix sur l'ESS pour la carte d'interface, ainsi j'ai un second port accessible (il faut juste l'activer dans le menu port & pins). Nécessaire car avec une config de base 4 axes, on est vite à court d'E/S.
J'ai donc mis le contrôle de broche sur le port 2, vitesse sur la sortie 1, et lecture tacho sur l'entrée 10.
Ca a pris un peu plus de temps que prévu car la carte moteur n'a pas un seul régulateur digne de ce nom (que des systèmes pas chers avec diode zener, avec pas mal d'ondulation). Donc nécessité de refaire une régulation locale sur mes cartes d'ajout.
J'ai commencé par regarder le signal issu du détecteur optique (fourche IR) sur la broche. Il y 16 trous / impulsions par rotation. La carte d'affichage est gérée par un µC atmel.
prendre le signal direct pour alimenter la led d'un opto coupleur ne fonctionne pas car ce dernier est déja en collecteur ouvert. Donc il faut bufferiser le signal, j'ai utilisé un 74AHC1G08 que j'avais en stock, alimenté par le 5V de la carte µC. Ensuite direction l'opto. En sortie le signal est également bufferisé car l'opto est de type bipolaire et ne fournit pas un signal "logique" (j'avais pas ça en stock, sinon j'aurais mis un de ces opto à sortie logique HP, ou un 6N135) et ça part vers mach3.
Pour le tacho, vu qu'il y a 16 impulsions par rotation, il faut penser à ajouter une pré-division pour lire la bonne vitesse. Dans mon cas avec l'ESS, dans le réglage du plugin, il y a une section prévue pour cela, la division est faite sans doute dans le FPGA. Sinon, il faut renseigner la division dans le menu autre (j'ai oublié où).
Pour le contrôle de la vitesse, idem, plus de temps que prévu. D'abord localiser sur la carte d'alim à peu près correcte et fournissant au moins 20 mA. Je m'étais mis initialement sur le potar (broche P1) sauf que c'est une alim 12V sur base de zener et une limite en courant énorme (puisque prévue pour juste alimenter le potar de réglage de la vitesse). En prenant 20mA là, on fait chuter la tension à 5V environ.
Après avoir compris le design des alims de la carte moteurs, j'ai trouvé un 12V à la source, et refait un petit abaisseur de tension à zéner également, afin d'attaquer mon régulateur reg113 avec une tension pas trop élevée pour ne pas le faire chauffer.
C'est un régul 3.3V rehaussé à 6V ce qui correspond à peu près la dynamique de commande de la vitesse du moteur avec le potar.
Le signal de mach3 (PWM à 25Hz) est bufferisé et inversé par un CD4011 (le dernier de mon stock en version militaire, boitier céramique et tout... snif) avant d'être lissé filtré pour attaquer la carte moteur.
Le fil noir soudé sur la cosse nue à coté de C7 est la masse
Le fil marron ci-dessous choppe le +12V sur la carte moteur.
Le signal de commande de vitesse est apporté en face avant sur un inter sélecteur pour choisir entre contrôle manuel et automatique via mach3 (et c'est rétro compatible).
J'ai aussi doublé l'arrêt d'urgence avec un microswitch additionnel ainsi la coupure électrique sur le panneau de la fraiseuse informe aussi mach3 qui peut alors couper les moteurs PaP et éventuellement (si configuré comme tel) dégager la tourelle vers un safe_Z.
Le switch a été collé à la cyano (activée par aérosol) pour l'ajustement de la position puis consolidé au JBweld.
Si quelqu'un veut regarder le schéma, je l'ai pris en note papier afin d'avoir une trace dans mon classeur CNC, désolé, je n'ai pas fait de version CAO pour ça.