S
SULREN
Compagnon
Cher(e)s camarades et ami(e)s,
Tout le monde a entendu parler de la trempe de l’acier, ne serait-ce qu’à travers des expressions de la langue courante comme «Esprit, caractère, fortement trempé; âme, nature trempée; volonté bien trempée », toutes évoquant la force, la résistance, l’énergie.
Malheureusement pratiquement tout le monde aussi ne voit en la trempe qu’un processus banal, alors qu’elle a été un des facteurs clef du développement industriel.
L’Humanité, cette grande ingrate, aurait du chanter les louanges de la trempe, au lieu de s‘émerveiller comme elle l’a fait souvent sur des faits de bien moindre importance.
La treeempe…., est en effet un processus qui n’a rien de banal et qui peut même être qualifié d’exceptionnel. Elle a permis à un matériau, l’acier au carbone, de se « travailler lui-même » et a ainsi ouvert la voie au développement de l’outillage mécanique. J’ai beau chercher, je ne trouve pas d’autres cas de matériaux, de métaux ou d’alliages capables d’en faire autant. S’il toutefois il en existait ils seraient bien rares.
L’acier au carbone était le seul acier connu depuis l’âge du fer jusqu’au début du 20e siècle. Les aciers alliés, apparus ensuite, prennent aussi la trempe, mais il faut les considérer comme de simples évolutions de l’acier au carbone.
Avec un morceau d’acier au carbone à l’état trempé, que l’on qualifiera d’outil, on a pu couper, puis limer, percer, scier, tourner, fraiser, etc , un autre morceau d’acier au carbone à l’état non trempé, que l’on qualifiera d’ébauche.
L’ébauche une fois façonnée à sa guise par le forgeron a pu prendre une forme bien plus élaborée que l’outil et par le miracle de la trempe elle est devenue à son tour un outil, mais un outil aux usages bien plus riches que l’outil qui lui avait donné naissance.
Ainsi, avec un marteau, qui pouvait être un simple caillou ou une masse en bois, et une simple lame en acier trempé affûtée sur un silex, nos ancêtres ont appris à tailler des limes dans de l’acier ductile. Ces limes, une fois trempées, leur ont permis de réaliser des outils plus complexes qu’elles mêmes, qui de fil en aiguille ont conduit à des machines outil, qui à leur tour ont usiné toutes sortes d’autres outils fort utiles, tels que tarauds, forets, scies, burins de tour, fraises, broches,…...
Sans la treeempe…., l’horlogerie n’aurait pas connu son essor extraordinaire au 18e siècle, la machine à vapeur en serait restée à la marmite de Denis Papin, même pas au fardier de Cugnot et les transports seraient encore hippomobiles, ….ce qui aurait cependant l’avantage, il faut bien le reconnaître, de produire beaucoup de crottin (NPK 8,3,9) pour nos jardins et de nous éviter de devoir nous jeter sur les engrais NPK de synthèse. (Abstenons nous pudiquement d’évoquer de cas des tromblons, escopettes et autres couleuvrines à main, qui par suite de multiples perfectionnements sont devenus ce que nous savons).
La Treeempe…., mérite donc un grand T et des louanges avec des accents lyriques à la hauteur des services qu’elle a rendus à l’Humanité.
Nous ne pouvons ouvrir une rubrique « Traitements thermiques » dans ce forum sans rendre à la Trempe l’hommage qui lui est du.
Nous devrions aussi en parler à nos enfants dès l’école primaire, avant la francisque et le vase de Soissons de Clovis et avant l’épée Durandal de Roland. Cette épée, soit dit en passant, ne devait pas être contrairement à Roland lui-même trempée à cœur, car elle se serait brisée sur le rocher quand Roland l’y a violemment cognée dans le but de la rendre inutilisable, en vain. Il s’est alors rabattu sur son olifant, dont il a sonné jusqu’à s’éclater les tempes (C’est ce que nous dit la chanson de gestes, car il n’y avait pas de journalistes présents, qui auraient pu nous éclairer sur la réalité).
Oui, il faut revoir les programmes scolaires en ce sens! Ceux qui les ont faits méritent une trempe, pas la même cependant, ne les brutalisons pas jusque là!
Tout le monde a entendu parler de la trempe de l’acier, ne serait-ce qu’à travers des expressions de la langue courante comme «Esprit, caractère, fortement trempé; âme, nature trempée; volonté bien trempée », toutes évoquant la force, la résistance, l’énergie.
Malheureusement pratiquement tout le monde aussi ne voit en la trempe qu’un processus banal, alors qu’elle a été un des facteurs clef du développement industriel.
L’Humanité, cette grande ingrate, aurait du chanter les louanges de la trempe, au lieu de s‘émerveiller comme elle l’a fait souvent sur des faits de bien moindre importance.
La treeempe…., est en effet un processus qui n’a rien de banal et qui peut même être qualifié d’exceptionnel. Elle a permis à un matériau, l’acier au carbone, de se « travailler lui-même » et a ainsi ouvert la voie au développement de l’outillage mécanique. J’ai beau chercher, je ne trouve pas d’autres cas de matériaux, de métaux ou d’alliages capables d’en faire autant. S’il toutefois il en existait ils seraient bien rares.
L’acier au carbone était le seul acier connu depuis l’âge du fer jusqu’au début du 20e siècle. Les aciers alliés, apparus ensuite, prennent aussi la trempe, mais il faut les considérer comme de simples évolutions de l’acier au carbone.
Avec un morceau d’acier au carbone à l’état trempé, que l’on qualifiera d’outil, on a pu couper, puis limer, percer, scier, tourner, fraiser, etc , un autre morceau d’acier au carbone à l’état non trempé, que l’on qualifiera d’ébauche.
L’ébauche une fois façonnée à sa guise par le forgeron a pu prendre une forme bien plus élaborée que l’outil et par le miracle de la trempe elle est devenue à son tour un outil, mais un outil aux usages bien plus riches que l’outil qui lui avait donné naissance.
Ainsi, avec un marteau, qui pouvait être un simple caillou ou une masse en bois, et une simple lame en acier trempé affûtée sur un silex, nos ancêtres ont appris à tailler des limes dans de l’acier ductile. Ces limes, une fois trempées, leur ont permis de réaliser des outils plus complexes qu’elles mêmes, qui de fil en aiguille ont conduit à des machines outil, qui à leur tour ont usiné toutes sortes d’autres outils fort utiles, tels que tarauds, forets, scies, burins de tour, fraises, broches,…...
Sans la treeempe…., l’horlogerie n’aurait pas connu son essor extraordinaire au 18e siècle, la machine à vapeur en serait restée à la marmite de Denis Papin, même pas au fardier de Cugnot et les transports seraient encore hippomobiles, ….ce qui aurait cependant l’avantage, il faut bien le reconnaître, de produire beaucoup de crottin (NPK 8,3,9) pour nos jardins et de nous éviter de devoir nous jeter sur les engrais NPK de synthèse. (Abstenons nous pudiquement d’évoquer de cas des tromblons, escopettes et autres couleuvrines à main, qui par suite de multiples perfectionnements sont devenus ce que nous savons).
La Treeempe…., mérite donc un grand T et des louanges avec des accents lyriques à la hauteur des services qu’elle a rendus à l’Humanité.
Nous ne pouvons ouvrir une rubrique « Traitements thermiques » dans ce forum sans rendre à la Trempe l’hommage qui lui est du.
Nous devrions aussi en parler à nos enfants dès l’école primaire, avant la francisque et le vase de Soissons de Clovis et avant l’épée Durandal de Roland. Cette épée, soit dit en passant, ne devait pas être contrairement à Roland lui-même trempée à cœur, car elle se serait brisée sur le rocher quand Roland l’y a violemment cognée dans le but de la rendre inutilisable, en vain. Il s’est alors rabattu sur son olifant, dont il a sonné jusqu’à s’éclater les tempes (C’est ce que nous dit la chanson de gestes, car il n’y avait pas de journalistes présents, qui auraient pu nous éclairer sur la réalité).
Oui, il faut revoir les programmes scolaires en ce sens! Ceux qui les ont faits méritent une trempe, pas la même cependant, ne les brutalisons pas jusque là!