Si tu veux une astuce..
Salut tout le monde,
Salut Phil916,
Moi pour ma part je cherche à m'équiper pour fraiser/tourner de l'acier genre 15CrMoV6 ou 15 CDV6 . (Re : 1350 MPa/ Rm 1400 MPa, A% : 8% avec traitement thermique)
Je note que l'on prend le risque d'avoir une machine un peu lourde, néanmoins je m'obstine et j'aimerais connaître la densité de ce béton : une simple modélisation du châssis sur Part Design de CATIA et je connaîtrais son volume au mm3 près...
Par anticipation, j'annonce 3.4 kgs/litre. Reste à voir les dimensions.
Du moment que le châssis nu n'excède pas 100 kgs, c'est déménageable à 4 personnes. (Même si c'est un cauchemar dans les escaliers en spirale..
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Si tu pars sur l'optique béton/ferraille, voilà une astuce :
- Usage d'un "châssis" en acier, placé à 30 mm sous la surface de béton, avec création de caissons rectangulaires obtenus avec des tiges à béton.
- Tiges d'acier striés : pour l'ossature du caisson, tiges diam. 16 avec stries adaptées à une emprise tenace. Les nuances d'acier peuvent être du RB 500 W (Re 500 MPa, W = garanti soudable).
- Puis "triangulation" de ton caisson avec création de triangles équilatéraux, à la manière des flèches de grue (on dit aussi construction en treillis spatial). Sauf que dans ton cas, il te faudra réaliser des diagonales qui lieront les sommets de ton caisson, en croisant tes diagonales pour réaliser des noeuds centraux.
Là, après soudage (au TiG, avec chanfreinage et soudure pleine pénétration), cela te donnera les avantages suivants :
- une rigidité très importante pour une masse de ferraille raisonnable,
- un noyautage du béton très efficace,
- une économie de béton (eh oui !),
- des attaches pour "caler" ton noyau par rapport au moule,
Les emmerdements :
- un grand travail de préparation (découpe à longueur, chanfreinage des extrémités)
- beaucoup de soudure à faire, avec peu de place, usage d'une torche passe-partout, type Soudure Autogène Française (SAF) PROTIG 5 W (W pour Watercooled); pour info j'ai personnellement cette torche, du gaz qui va bien, un très bon poste TiG et un refroidisseur.
- des retraits de soudure limités (pas de déformation) mais présence de contraintes résiduelles (traction, compression, un peu de tout en fait). Ces contraintes peuvent s'ajouter ou se retrancher à celles subies par le béton, avec des risques de fissurations internes, et évolutives vers l'extérieur de la construction. Le seul moyen de leur tordre le coup c'est :
* de ne pas souder, ce qui va être difficile.
* de passer la structure au four, pour un traitement de détensionnement à 650°C, et caler les zones qui seraient susceptibles de s'effondrer sous l'action de la gravité (l'effet shamallow).
Maintenant il est possible d'employer tel quel le châssis, il faut juste espérer que ces contraintes ne fasse pas travailler le béton...
A noter que pour éviter les concentrations de contraintes il est très important de "rayonner" les intersections, on augmente considérablement la tenue en fatigue ! Un rayon de raccordement qui va bien est celui de la moitié de l'épaisseur à rayonner.
La dernière emmerde : la répartition du béton sans bulles dans la structure, le vibreur va être déterminant.
Là où je ne sais pas quoi faire, c'est :
>> faut t'il relier des barreaux usinés/rectifiés (destinés à recevoir les glissières) à ce "noyau" en treillis spatial ?
Parce que là le coût n'est plus le même.. et je pense que notre initiateur allemand a monté ses glissières directement dans son bâti, sans inserts métalliques derrière.
Maintenant, si tu as prévu de fixer tes glissières dans le béton, ma foi, le noyau remplira son rôle de pièce renfort après tout.
Si tu veux une modélisation sur CATIA, y'a moyen, mais je dois récupérer les côtes finales de ton bâti pour pouvoir dessiner...
Voilà.
a+++