Bonjour
Pour moi c'est comme chez Jacques Martin : tout le monde a gagné.
Le travail au CBN est assez particulier. S'il ne faut pas trop s'ecarter des vitesses de coupe preconisées, comme l'indique Dodore, je suis aussi de l'avis de Damy : les vitesses de coupe appropriées sont élevées en consideration de la duretée des pieces. Les vitesses élevées génèrent beaucoup de chaleur. L'élévation de température diminue la résistance du métal. Le copeau sort rouge. Mais la plaquette est faite pour ça. Il faut travailler à sec.
Faites l'essai en dressant une face. A frequence de rotation fixe, plus on approche du centre, plus les etats de surface sont mauvais. Pour les grandes faces, les tours CN ou traditionnels à variateur permettent d'obtenir plus facilement de grandes faces brillantes.
Reste un problème quand on enleve beaucoup de matière. Comme la piece chauffe beaucoup, elle se dilate beaucoup.
1) maîtrise des diametres plus difficile sans arrosage (on fait facilement du cône.)
2) attention à ne pas griller une contrepointe seche ou tuer une pointe tournante avec des pieces longues : les dilatations ça pousse fort.
Et aussi de l'avis de Hazet : les efforts de coupe sont importants, la puissance absorbée également. Certaines petites machines ne sont pas dimensionnées pour ce genre de travail qui tend à s'implanter dans l'industrie. L'usinage dur, plus toilage (automatisé) peut donner de meilleurs resultats (Qualité/coût/délai de mise à disposition) que l'usinage, traitement thermique plus rectification.