I
ilfaitvraimentbeau
Compagnon
Bonjour à tous !
Cela faisait quelques années que j’avais envie de faire un moulage par la technique de la cire perdue. Une technique très ancienne qui me tentait bien…
Il y a bien longtemps, quand j’étais ado, j’avais déjà fait un essai en prenant comme cire de la croûte de Babybel, et comme métal des capsules de bouteilles de vin en étain (en fait un alliage contenant plus de plomb que d’étain…). Le moule lui-même était en plâtre ordinaire. J’avais fait fondre la cire dans le four de ma mère, il y avait eu un peu de fumées dans la cuisine...
Revenons à notre époque…
Il fallait de la cire.
Le Babybel n’étant pas trop mon truc ni celui de mes enfants, j’ai trouvé de la cire « étudiée pour » à un prix raisonnable.( http://www.geant-beaux-arts.fr/) Cette cire est assez malléable, surtout quand on l’a malaxée à la main quelque minutes. Par contre elle devient vite collante aux doigts et pour s’en débarrasser il faut frotter fort avec du scotch brite…
Il fallait du métal.
Le bronze était exclu car trop difficile à fondre pour un amateur comme moi. Un peu cher aussi…
J’ai pensé à l’étain mais ce métal coûte très cher…Une petite fortune même. J’avais pensé en trouver dans les vide-greniers, en achetant de vieux objets genre mesures un peu abîmés ou assiettes cabossées, mais je n’en ai pas trouvé à bas prix…
J’ai finalement choisi comme métal de l’alliage linotype. Un alliage qui a bien des avantages : il a un point de fusion bas. Comme il contient de l’antimoine, il est plus dur que le plomb ou l’étain, et il prend bien les détails, c’est d’ailleurs pour cela qu’on l’utilise pour faire les caractères d’imprimerie.
Merci à Jean, qui m’en a fourni !
J’ai tout d’abord fait un petit croquis :
Je mets le bloc de plâtre à sécher sur le radiateur du séjour (notez la mise en garde destinée aux enfants!):
le modéle en cire est entièrement pris dans le plâtre
Je complète avec une nouvelle coulée de plâtre, le lendemain, le temps de faire un saut à l’hypermarché. Pour faciliter l’accroche de la deuxième coulée, j’ai fait quelques trous et des stries avec un tournevis. Pas envie que le moule se sépare en deux pl
Je n’ai pas prévu suffisamment de plâtre… J’en prépare donc un peu plus. Catastrophe, la base de la boîte lâche, il faut dire que je ne l’avais fixée sur le socle qu’avec un peu de ruban scotch…
Coulée du plâtre :
J’ai confectionné une boîte avec du carton recouvert de Vénilia pour l’imperméabiliser :
Modelage avec la cire :
Puis un modelage en pâte à modeler qui sèche et durci (achetée dans une solderie) afin de visualiser les volumes :
Cela faisait quelques années que j’avais envie de faire un moulage par la technique de la cire perdue. Une technique très ancienne qui me tentait bien…
Il y a bien longtemps, quand j’étais ado, j’avais déjà fait un essai en prenant comme cire de la croûte de Babybel, et comme métal des capsules de bouteilles de vin en étain (en fait un alliage contenant plus de plomb que d’étain…). Le moule lui-même était en plâtre ordinaire. J’avais fait fondre la cire dans le four de ma mère, il y avait eu un peu de fumées dans la cuisine...
Revenons à notre époque…
Il fallait de la cire.
Le Babybel n’étant pas trop mon truc ni celui de mes enfants, j’ai trouvé de la cire « étudiée pour » à un prix raisonnable.( http://www.geant-beaux-arts.fr/) Cette cire est assez malléable, surtout quand on l’a malaxée à la main quelque minutes. Par contre elle devient vite collante aux doigts et pour s’en débarrasser il faut frotter fort avec du scotch brite…
Il fallait du métal.
Le bronze était exclu car trop difficile à fondre pour un amateur comme moi. Un peu cher aussi…
J’ai pensé à l’étain mais ce métal coûte très cher…Une petite fortune même. J’avais pensé en trouver dans les vide-greniers, en achetant de vieux objets genre mesures un peu abîmés ou assiettes cabossées, mais je n’en ai pas trouvé à bas prix…
J’ai finalement choisi comme métal de l’alliage linotype. Un alliage qui a bien des avantages : il a un point de fusion bas. Comme il contient de l’antimoine, il est plus dur que le plomb ou l’étain, et il prend bien les détails, c’est d’ailleurs pour cela qu’on l’utilise pour faire les caractères d’imprimerie.
Merci à Jean, qui m’en a fourni !
J’ai tout d’abord fait un petit croquis :