Question d'un néophyte (moi) :
Pour limiter les risques de casse dus à un méchant blocage du système (blocage à grande vitesse d'un dispositif rotatif composé de métaux plus ou moins durs et plus ou moins cassants ...) n'est-il point possible de "pré-traiter" (prémâcher) tout le matériau bois par une sorte de broyeur hydraulique à guillotine (lequel écraserait sans doute les branches autant qu'il ne les couperait)
La mécanique de ce broyeur serait (en gros) celle d'une presse hydraulique, avec un couteau très haut, très lourd (au moins cinquante kilos) et de forte section, guidé par patins le long de deux glissières latérales genre IPN, et actionné selon un seul axe (*) par un vérin haute pression. Au repos, la lame du couteau (trapue, très lourde, non pas de profil triangulaire, mais rhomboïdal) viendrait reposer sur un réceptacle en forme de "vé", composé de deux demi-vés. Avant, pendant et après usage, les "demi-vés" s'écarteraient plus ou moins du couteau, ce qui laisserait un passage (de section variable) pour la pulpe plus ou moins broyée ...
(*) de haut en bas, ou de gauche à droite, selon la disposition de l'engin broyeur : horizontale ou verticale
Le vérin serait du type à double effet, lui aussi trapu et de forte section, modèle pour engin TP, capable de développer un effort d'au moins dix à vingt tonnes avec une course maxi de dix à vingt centimètres, et la pompe hydraulique serait une pompe haute pression, elle aussi pour engin TP ...
Avantage du système : si ça bloque, ça ne casse pas, le dispositif aurait une force terrible (ce serait presque un marteau pilon), mais ... Le déplacement de la lame étant relativement lent , le "mouton" ainsi constitué emmagasinerait assez peu d'énergie cinétique avant chaque frappe, contrairement aux dispositifs rotatifs qui "pèsent" assez peu, mais qui ont besoin d'emmagasiner une forte énergie cinétique pour être efficaces.
Autre avantage : en cas de choc violent au niveau du couteau guillotine (**) , l'amortissement se ferait par des techniques hydrauliques, ce n'est pas le moteur du tracteur qui encaissera les irrégularités du couple de cisaillement, ce moteur se contentera d'actionner à régime sensiblement constant une pompe hydraulique très puissante, bien évidemment dotée d'un régulateur de pression.
(**) exemple : choc avec un objet extrêmement résilient, qui ne se laisserait pas couper, ni broyer, enfin, pas du premier coup ...