Vis retirée, l'écrou des X est mort, il y a un jeu de malade ( au moins 1,5 mm au pifomètre). Je le sort d'abord en le tapant au cul puis à l'arrache.
Ceci étant fait, le pignon central m'a donné du fil à retordre. A la différence de l'expérience de Marc, le mien a résisté. J'ai chauffé, tapé (via un martyr, pas fou), chauffé, voulait pas...
Bon, qu"importe, j'ai fabriqué des pinces fines exprès pour l'occasion :
L'écrou central, celui qui se planque sous le pignon ; on m'avait prévenu : il est dur. Tranquille, je concocte un outil ad-hoc à base de profilé en T en acier de 3 mm, une vieille clefs en croix fendue, et hop :
Confiant le François...trop... écrou chauffé, tapé chauffé, l'outil a plié comme de la guimauve cet idiot. Et l'écrou ? toujours en place :
Là, j'ai dans la tête Bernard Blier dans
Les tontons flingueurs : << Y connait pas Raoul ! [...] j'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère ! >>. Par chance, j'ai un bout d'acier qui fait l'affaire. Un petit chambrage pour laisser passer l'axe central, une bonne poignée de coups de lime et un outil de tour qui passe sous la main et qui a le défaut de présenter une respectable section carrée. Y va moins faire le malin l'animal :
Le tout mis en pression pour lui passer l'envie de sauter pendant l'effort.
Il a reconnu qui était le patron en 2 minutes, juste le temps de s'échauffer les bras. hé hé...
Le plateau rotatif débarrassé de ses 5 vis de blocages ne vient pas. Sur 5 vis, j'en ai 2 qui ont le téton cylindrique cassés, et cela probablement à cause de l'oxydation qui a fait colle. Il tourne mais pour le moment, il fait bloc avec la table Y. Mais à la rigueur, c'est pas trop gênant.
Boitier de commande des avances transversal et hauteur retiré (pas de photo).
A partir de là commencent les vraies em...rdes. Là où les choses se corsent, c'est sur l'axe des Y. Pour sortir ce brave machin, il faut enlever les goupilles coniques qui fixent les crabots d'inversion liés à l'arbre.
Et pas moyen... mais vraiment pas...
Du coup, je me suis résolu à faire une horreur horrible : percer les goupilles.
Alors forcement, impossible de percer droit dans ce machin. J'ai dévié c'était prévisible. Or, si l'axe se laisse faire, le crabot, non, c'est de l'acier traité. Là je pète 3 forets, je me désole d'être en train de faire du sale boulot et je m’arrête.
Ensuite, la touche finale (final touch'). Deux fois dans la journée de vendredi, j'ai droit aux hélicos, et au bruit du rallye d'Alsace, les Loebs et compagnie font mumuse sur la route juste en face. Je me grouille parce-que je sais que je vais perdre du temps avec les bouchons générés par cette connerie
(C'est pas que j'aime pas le rallye, mais quand on vénère un type qui se planque en suisse pour ne pas payer ses impôts et que tout les politiques de la région se réjouissent d'utiliser les miens, d’impôts, pour organiser des passages de bolides et d'hélico en pleine zone Natura 2000, ça m'agace un tantinet ).
Je charge ma voiture rapido et je pose la doc de la dufour sur le toit de la bagnole...hum, comment dire cela élégamment...Je suis un abruti. Perdue ! Ma doc était différente de celle du forum, j'avais un éclaté et la nomenclature. Sans, c'est galère !