Système d’électro-érosion fait maison.

F

Fran

Compagnon
salut
qui étaient censées contrôler la décharge du condensateur.
une idée peut être , plutôt que chercher a controler la décharge d'un codo qui se révèle très puissante et surtout très rapide , c'est peu être plus simple de gérer la charge de plusieurs condos en // (ou pas donc), ce qui laisse plus de temps et donc moins de puissance instantanée
 
S

seb89

Compagnon
Bonjour Fran,

Oui, contrôler la charge, c'est mon intention.
Voici un petit schéma synoptique du principe que je pense utiliser, mais je ne suis pas certain qu'il soit efficace !!! :meganne:
Synoptique générateur ver 4.jpg


Pour le savoir, je n'ai plus qu'à le réaliser....:siffle:

A plus.
Serge.
 
S

seb89

Compagnon
Bonsoir,
Merci Pat, mais on pourra dire "beau boulot" lorsque tout cela sera mis en boîte.

J'aimerais bien avoir l'avis de spécialistes concernant ma dernière idée, pour savoir s'il y a une chance que cela puisse fonctionner... :smt100

A bientôt.
Serge.
 
D

ducran lapoigne

Compagnon
bonjour seb,
as tu le livre de Langlois "build an EDM" ?
si je me souviens bien, il décrit un système comme tu penses réaliser
++
Antoine
 
S

seb89

Compagnon
Bonjour Antoine, bonjour à tous.

Effectivement, j'ai vu ces schémas, l'idée de base est similaire, mais ma façon de faire sera complètement différente.

Mes connaissances théoriques de l'électronique étant "à ras des pâquerettes", c'est pour cela que je me pose la question du réalisme de mon idée...
J'ai été un peu échaudé par la version 3 de mon générateur, car si j'avais un peu mieux lu le sujet sur la soudeuse à décharge capacitive, j'aurais pu deviner que l'idée de contrôler la décharge n'était pas la meilleure façon de faire.

Il me reste une solution pour savoir si mon quatrième montage fonctionne comme je l'espère, c'est de le réaliser...

A plus.
Serge.
 
Dernière édition:
D

ducran lapoigne

Compagnon
Difficile de dire si cela fonctionnera, mais on trouve des schémas (théoriques) selon ce principe sur le web

remarque que l' on trouve aussi le schéma qui nous donne du fil a retordre :wink:)

Que penserais tu d' un arduino pour commander les gates des mosfets ?

++
Antoine
 
S

seb89

Compagnon
Bonsoir Antoine,

Commander les MOSFETs avec un Arduino, je ne sais pas faire, tout du moins la programmation...:oops:
(Sachant que le Basic, j'ai déjà du mal, alors le C, je n'en parle même pas.:axe:)

Le pilotage des MOSFETs tel que je veux le faire, je n'ai pas de problème.
Mon souci est de savoir si je vais réellement contrôler la charge du condensateur avec ce montage, (message #332) et ainsi agir sur l'état de surface de la pièce à éroder.
La finalité de mon montage est donc de remplacer la commutation de condensateurs de 1 à 100 µF, par le réglage du temps de charge d'un unique condensateur de 100 µF.
En tous les cas, merci de l'intérêt que tu as pour mes problèmes.

A bientôt.
Serge.
 
F

Fran

Compagnon
salut

comme je disait je suis de loin le sujet et donc je peu dire quelques âneries . mais juste quelques réflexions en passant .
sur le schéma, tu charge le condos plus ou moins longtemps ce que fait une tension au borne de celui ci variable suivant le temps de charge. ça influe peut être sur l’érosion !?
en cas de valeurs du condo ajustable par la mise en // de plusieurs 'petites' valeurs , la tension pourrait être stabilisée a un niveau constant et donner une érosion plus ou moins importante et en rapport avec la valeur final de capa .

piste a suivre ?
 
S

seb89

Compagnon
Bonjour Fran,
Merci beaucoup pour tes pistes de réflexion.:-D

Voici un résumé des constatations que j'ai pu faire lors de mes nombreux essais.

Premier montage uniquement à décharge capacitive:
État de surface grossier, variant peu en fonction de la valeur du condensateur (2µF à 100µF), cratères irréguliers mais érosion plutôt efficace. (Au mieux, 90 secondes pour un trou de 6 mm de diamètre et 1 mm de profondeur dans de l'inox.)

Deuxième montage, alimentation pulsée (97V/6A):
État de surface très fin, variant un peu en fonction du rapport cyclique des impulsions, cratères réguliers mais érosion très peu efficace, dépendant de la résistance de limitation. (Au mieux, 30 minutes pour un trou de 6 mm de diamètre et 1 mm de profondeur dans de l'inox.)

Troisième montage, alimentation pulsée (97V/6A) plus condensateur (2µF à 100µF):
État de surface de fin, à grossier variant uniquement en fonction de la valeur du condensateur, cratères plutôt réguliers, mais de couleur de plus en plus sombre(???) pour les faibles valeurs du condensateur, mais érosion relativement efficace. (Au mieux, 2 minutes pour un trou de 6 mm de diamètre et 1mm de profondeur dans de l'inox.)

Quatrième montage, alimentation pulsée (97V/6A) plus condensateur (2µF à 100µF), avec contrôle du temps de décharge du condensateur (2µs à 800µs):
État de surface de fin, à grossier variant uniquement en fonction de la valeur du condensateur, cratères réguliers, pas d'influence du temps de décharge, sauf si la résistance de charge est beaucoup plus grande que la résistance de limitation et dans ce cas seul l'efficacité (la durée) de l'érosion varie. (Au mieux, 90 secondes pour un trou de 6 mm de diamètre et 1 mm de profondeur dans de l'inox.)

Tout cela n'est que le résultat d'observations personnelles, avec toutes les incertitudes de mes appréciations!:lol:

A bientôt et encore merci pour ton implication.
Serge.
 
F

Fran

Compagnon
salut
suite a tes observations , il y as 2 éléments qui semble ressortir même si on ne vois pas exactement de quel façon :
le plus évident, la valeur des capas ont une influence , de quelle façon c'est moins évident on y reviendra .
une autre infos se cache aussi derrière , c'est la tension d’amorçage .
tout tes essais indiquent 97Vet 6A , désoler de les remettre en cause ; tension et courant doivent être très variable suivant les configuration ce qui donne des résultats bien différent. des mesures a l'oscilo seraient plus parlante a ce niveau, le simple voltmètre est (trop) entache d'erreur a ce niveau .
il faut penser a la courbe de charge d'un condensateur (peut importe sa forme pour la réflexion ) , la tension au bornes de celui ci évolue dans le temps entre 2 valeurs extrême suivant le montage . ceci en fonction du courant de charge et du temps de charge . un peut comme une batterie de voiture mais en beaucoup 'mais alors beaucoup) plus rapide

cas n°1 :
juste une capa dans le circuit si je comprend bien . soit une charge rapide car non limitée et certainement complète du /des condos .
==->la décharge se fait avec une forte tension et un très fort courant soit pleine puissance du montage qui vas dépendre de celle de l'alimentation au final

cas n°2
variation du temps de charge / et valeur de la résistance de charge . on n'as pas de variation des capas ?
la résistance va maintenant limiter le courant de charge . le résultat est peu dépendant du temps ?
c'est la ou une visu à l'ocilo au borne de la capa serait intéressante , je soupçonne la tension de ne pas monter très haut .
==-> la tension au borne reste faible mais la décharge du condo non limitée

cas n°3
variation de la capa . pas de variation de la résistance de limitation ni du temps de charge .
la constante R/C est très variable et par la la tension final en fin de charge . le courant augmente avec la capa .
==-> etats de surface de fin a grossier en fonction de la tension au borne des capas ?? et temps de travail en relation avec la valeur mise en oeuvre ? la encore un oscilo serait tres instructif

cas n°4
en fait ça ressemble beaucoup au 3 et les variation sont plus liées a la valeur des condos
==-> ça me conforte dans les suppositions du N°3 avec en plus un gros doute sur l'action de la commutation de décharge ( certainement encore trop long en regard de la courbe de décharge . )

- la résistance de charge est plutôt la pour protéger le circuit d'alimentation , la charge des condos pourrait se faire sans limitation .
- la tension de charge (de travail ) pourrait être variable mais pas avec un auto transfo ou alors avec un a deux bobinage (sécurité ) ce qui pour moi interviens sur l’état de surface ( un peu gratuit comme conclusion j'avoue )
- variation de la valeur des capas et pour moi du temps de travaille avec en regard la taille de l'outil

* nb que tous les elements interagissent certainement et pour bien se faire une idée , l'usinage test doit être identique

voila ma réflexion pour le moment :confused::confused::confused:
 
S

seb89

Compagnon
Bonjour Fran,
Un grand merci pour le temps que tu passes sur mon problème. :prayer:

Tout d'abord, désolé, mais je me suis mal exprimé:
En effet, lorsque j'indique 97 V et 6 A, je parle de la tension à vide de l'alimentation et de L'intensité indiquée sur mon transformateur. (65V / 400 VA)

Voici quelques photos pour illustrer les différents cas, je pense que cela sera plus parlant:

Cas 01.jpg


Cas N° 1: Juste un condensateur et une résistance de limitation / charge, Le montage le plus simple.
Cas que tu as très bien résumé.:-D

Cas 02.jpg

Cas N° 2: Uniquement L'alimentation pulsée, aucune décharge de condensateur.
L'érosion est très peu efficace et beaucoup de difficulté pour obtenir des étincelles, je crois, de mémoire, avoir été obligé de descendre la résistance de limitation à 2,5 ohms. (Montage que l'on trouve fréquemment sur Internet)
Je pense que mon alimentation (Transformateur) n'est pas assez puissante.

Cas 03.jpg


Cas N°3: Même montage que le précédent, auquel je rajoute un condensateur.
L'érosion redevient efficace, mais je n'explique pas les taches noires qui apparaissent pour les faibles valeurs de condensateurs. (Mauvais nettoyage, courts-circuits, asservissement de descente de l'électrode...)

Cas 04.jpg


Cas N°4: Montage avec durée de la décharge du condensateur réglable, mais pas d'effet sur l'état de surface. Seule la valeur du condensateur modifie l'état de surface.
Plus de taches noires, mais nouvel asservissement de descente de l'électrode...


sur le schéma, tu charge le condos plus ou moins longtemps ce que fait une tension au borne de celui ci variable suivant le temps de charge. ça influe peut être sur l’érosion !?

Oui, je l'espère, si mon futur montage veut bien contrôler la charge (tension) aux bornes du condensateur, il devrait y avoir une influence sur l'état de surface....

A bientôt.

Serge.
 
F

Fran

Compagnon
euh bon , l’état de surface contredis plutôt mon analyse dans ses conclusion, pas dans son cheminement .
le meilleur résultat semble être , haute tension et faible capa mais capa quand même
je crois, de mémoire, avoir été obligé de descendre la résistance de limitation à 2,5 ohms.
la résistance limite le courant , soit de charge soit de charge du condo , soit comme ici d’étincelle .
le présence d'un condo permet un courant plus fort
pour le moment , je suis pas sur que le circuit de commutation soit des plus efficace sur le résultat . j'ai pas dis inutile attention
dans tous les cas , moins de capas = meilleur état de surface , certainement car plus de tensions au borne des condo .

je reprend une vue précédente:

l'image suivante correspond à un condensateur de 22µF + 4,7µF soit 26,7µF:

ion-courant-systeme-a-relaxation-26-7uf-10ohms-jpg.jpg

On peut déjà remarquer, que les pics de courants sont plus importants, ce qui se confirme avec l'image suivante, faite avec une capacité de 86,7 µF:
les deux courbes sont superposée je suppose ?
- en vert la tension de charge, directement influencée par la résistance de limitation et la résistance interne de l'alimentation (constante RC ).
a dimensionner suivant le courant max de l'alimentation mais on peut tricher suivant les cycles charge / décharge ( a voir plus tard )
- les pic du bas , c'est le courant de décharge ; très rapide c'est pendant celui ci qu'on pourrait jouer pour le temps de décharge mais je suis pas sur que ce soit pertinent
- un truc me gêne,c'est ce pic dans la trace verte . composante selfique du montage ?? dimensionner les câbles et branchement court et le plus direct possible et adjoindre une petite capa de déparasitage genre 100nf . ça semble bizard mais elle sont capable de d’atténuer ce genre de pics sans autres influence sur le reste du montage (c'est une particularités dans le mode de fabrication des condo qui intervient ici ) .

l’énergie de l'usinage se reparti pour une part dans la tension et l'autre dans le courant suivant la formule P=UI ( en fait pas exactement celle ci dans notre cas , on devrait parler de joules unités de temps )

si on utilise un doubleur de tension on partirais certainement vers un meilleur état de surface et surtout une facilitée d’amorçage
Doubleur_de_SCHENKEL.gif

Doubleur_de_LATOUR.gif

le latour me semble plus simple ici . la valeur de la capa final est pour simplifier et avec C1=C2 ==> 1/2 C1 si on s'en sert directement .


resterait encore a profiter du courant produit par l'alim en pure perte pendant la décharge du montage , en fait tu vire RS et tu la met en ligne a la sortie . le montage charge en permanence C1 C2 y compris pendant de temps d’étincelle et on profite de cette charge complémentaire pour charge le condo de travail avec un peu plus de puissance intermittente que celle en continue. on compresse le temps en fait . ça si on s'en sert comme alimentation a part entière bref en amont de ton montage actuel .

donc plus de tension pour l'amorcage et donc l’état de surface et un courant suffisant pour arracher le métal
 
F

Fran

Compagnon
nb: reduire le temp de charge reviendrait a baisser la tension , ça semble pas une bonne idée au final
 
S

seb89

Compagnon
Bonsoir Fran et tous les autres...

Me voilà de retour après un repas légèrement arrosé, :drinkers: alors attention, je vais peut-être dire des bêtises.:god:

Encore une fois, merci pour tes suggestions.:-D

Je suis allé voir le site "Sonelec" à propos de la théorie sur les multiplicateurs de tension et il me semble que l'intensité disponible en sortie d'un tel montage est au mieux divisé par deux pour un doubleur.
http://www.sonelec-musique.com/electronique_theorie_multiplicateurs_tension.html
Ce qui, je pense, ne va pas arranger mes affaires...
En effet, il me semble que l'efficacité de l'érosion est directement liée à l'intensité disponible en sortie de l'alimentation.
Ce serait la raison pour laquelle le montage sans condensateur est si peu efficace.???
Je pense que le fait de rajouter un condensateur permet de provoquer un pic d'intensité facilitant l'amorçage de l'étincelle.

nb: reduire le temp de charge reviendrait a baisser la tension , ça semble pas une bonne idée au final
Je ne sais pas, car la taille des cratères, (donc, l'état de surface) ne semble dépendre que de la valeur du condensateur, tout du moins d'après mes expérimentations.
La tension de l'alimentation et la valeur de la résistance de limitation n'influencent que l'efficacité de l'érosion, c'est-à-dire le temps nécessaire pour une opération donnée.(Toujours d'après mes essais!!!)

En voulant jouer sur le temps de charge du condensateur, je cherche à agir sur le pic d'intensité et ainsi contrôler l'état de surface... ( Je rêve peut-être, là!!! )
L'objectif que j'aimerais atteindre est d'avoir plusieurs régimes d'érosion:
Régimes d'ébauches avec des états de surface grossiers et un débit de matière "important".
Régimes de finitions avec des états de surface les plus fins possible et donc forcément des temps d'érosion beaucoup plus longs.

A bientôt, en espérant ne pas avoir été trop confus et dit trop de bêtises.!!!

Serge.
 
F

Fran

Compagnon
la présence d'un condensateur permet justement des pics d'intensité , il se charge un temps donné dépendant de son système d'alimentation mais se vide presque instantanément avec de fort courant .

doubleur de tension = moins de courant oui mais pour la charge mais pas pour les décharges . si on as moitié moins d’étincelles mais qui sont deux fois plus efficace , on a rien perdu
 
S

seb89

Compagnon
Bonsoir,
Bon, a priori, j'ai tout faux dans mes réflexions.:oops:
À la relecture de certains documents, je pense que j'ai mélangé pic de courant et pic de tension nécessaire à la formation des étincelles.
J'ai donc fait un petit montage (graphique) des documents qui expliquent bien mieux que moi, la formation des étincelles:
Principe électro-érosion 00.jpg


Principe électro-érosion 01.jpg


Donc, ton idée de rajouter un doubleur de tension n'est pas sans intérêt pour faciliter la formation du canal ionisé. (Td dans le document)
Ensuite peut-être faudrait-il commuter le doubleur de tension, de façon à disposer du courant maximum que peut débiter mon alimentation. (IAL dans le document)
Je vais réfléchir à cela, mais déjà, il faut que je trouve un condensateur de filtrage avec une tension de service d'au moins 200 volts. :smt017

En parlant de condensateurs, as-tu une idée de la valeur des condensateurs C1 et C2 dans le doubleur de tension?
Je sens que je vais être obligé de me pencher sur une version 5 de mon générateur, si la version 4 ne me donne pas satisfaction!!!:lol:
La mise en boîte du système n'est pas pour demain...:mrgreen:

A plus.
Serge.
 
G

gaston48

Compagnon
Bonjour,
Peut être que ton choix de diélectrique intervient aussi dans tes mauvais résultats.
 
F

Fran

Compagnon
salut
au risque de dire encore une grosse co...... mais certains poste a souder type inverteur superposent une haute tension HF sur la ligne de puissance pour faciliter l’amorçage .
la haute tension pour amorcer et la puissance en Basse Tension pour bouffer la matiere .
ce serait vraiment trop bete de pouvoir faire ce genre de travail avec un simple poste a souder :oops: mais encore plus con de ne pas faire l'essaie
 
S

seb89

Compagnon
Bonjour gaston48, bonjour Fran, bonjour tout le monde.

@gaston48 : Oui, d'après la littérature, le diélectrique est en général du pétrole ou de l’huile pour l'érosion par enfonçage, de l’eau dé-ionisée pour l'érosion par découpage à fil.
J'ai déjà fait des essais dans une petite quantité de pétrole et je n'ai pas remarqué de différence notable.
Cependant, il est vrai qu'il n'y avait pas de filtration, ni d'arrosage de la pièce.

tes mauvais résultats.
Je ne qualifierai pas les résultats de "mauvais", mais plutôt de "modestes", car j'arrive à percer des trous de toutes formes dans des métaux très durs (Diamètre maxi essayé 30 mm), voir faire des découpes (longueur maxi essayée 70 mm), etc...:supz:
Bon, c'est vrai, il ne faut pas être pressé!!!:smt015
Sans ma "machine", je ne pense pas que cela aurai été possible.:-D

certains poste a souder type inverteur superposent une haute tension HF sur la ligne de puissance pour faciliter l’amorçage .
Cela, je ne sais pas faire, il faudrait que je cherche un schéma pas trop compliqué...:oops:

En fait, les premiers essais ont été réalisés avec un transformateur de 32 V / 3 ou 4A, puis j'ai trouvé un transformateur de 42 V / 3 ou 4A et enfin un transformateur de 65V / 6 A, et à chaque fois les temps d'érosion ont été pratiquement divisés par deux.:smt033
Pour améliorer significativement l'efficacité de la "machine", il faudrait que j'aie l'occasion de récupérer un transformateur encore plus puissant...

Il y a une trentaine d'années, j'avais déjà récupéré ces diodes, j'ai déjà de quoi faire un gros pont de diodes.:P

Diodes de puissances.jpg


A plus.
Serge.
 
G

gaston48

Compagnon
Je ne qualifierai pas les résultats de "mauvais"
Je voulais dire " les résultats décevants de ton alim pulsée " :oops:
je pense que la différence d’efficacité entre une alim à condensateur et ton alim pulsé
est que pour la même puissance moyenne,
celle à condensateur est capable de débiter de fortes impulsions de courant... gros cratère,
forte rugosité, mais débit important.
Alors que ton alim pulsée fournit un courant de pointe identique au courant permanent.
Tu n'aura pas d'autres choix je pense que de surdimensionner cette alim pour assurer au choix
les deux régimes.
Je relevais les caractéristiques d'une alimentation pulsée d'une petite érodeuse par enfonçage Suisse:
180 V max, 25 A max et pourtant avec une puissance de 1.5 KW ?

http://homepage.swissonline.ch/jbengineering/machines/agema_as_430_cnc.htm
 
Dernière édition:
S

seb89

Compagnon
Bonsoir gaston48,
Non, pas de souci, car même si j'avais mal compris, je n’ai pas mal pris ta phrase. :-D
D'ailleurs, même si les résultats sont encourageants, ils ne sont pas terribles non plus!

Tu n'aura pas d'autres choix je pense que de surdimensionner cette alim pour assurer au choix
les deux régimes.

Cela, je l'ai bien compris, c'est la raison pour laquelle je m'obstine à vouloir introduire un condensateur dans mon alimentation afin d'essayer d’améliorer le rendement du système, à défaut (en attendant) de faire une alimentation plus puissante.

Dans ton lien, il est également noté que le poids du générateur est de 150 Kg, le transformateur que j'utilise pèse 3,7 Kg, je ne joue pas vraiment dans la même catégorie! :siffle:

A bientôt.
Serge, qui est content que l'on s'intéresse à son sujet.:prayer:
 
G

gaston48

Compagnon
En faveur de l'alim pulsée, il est peut être nécessaire que le courant soit maintenu et stabilisé
un certain temps. Sur ton document le régime fil est très analogue à une alim à condensateur
par opposition au plateau de courant sur le document en couleur qui concerne de l'enfonçage.
Dans tes essais as tu pu visualiser un plateau de courant de ce type, qui doit être très
tributaire aussi de la finesse d'asservissement de la descente.
Bonne nuit !
 
F

Fran

Compagnon
salut
Cela, je ne sais pas faire, il faudrait que je cherche un schéma pas trop compliqué...:oops:
le premier essaie serait d'utiliser un de ces poste en lieu et place de l'alim actuel mais faudrait pas amorcer dans la mécanique du support d’électrode
 
D

ducran lapoigne

Compagnon
La remarque de gaston48 au sujet de la vitesse de descente me semble très pertinente, je vais explorer cette piste.
Sur des vidéos d' EDM amateur, on remarque souvent que l' érosion se fait par "a coups" c a d que on entend l' étincelage puis un silence , puis étincelage .....
alors que sur les machines "pro" ce bruit est pratiquement constant

Antoine
 
Dernière édition:
S

seb89

Compagnon
Bonjour à tous,
Merci à vous, pour votre implication dans ce projet.:-D

Dans tes essais as tu pu visualiser un plateau de courant de ce type


Non, malheureusement j’ai toujours le même problème avec mon oscilloscope.
Si je remplace le système électrode + pièce par une résistance de 6K cela fonctionne, mais en situation réelle, le logiciel plante instantanément.

En faveur de l'alim pulsée, il est peut être nécessaire que le courant soit maintenu et stabilisé
un certain temps.
Je remets ici mon dernier schéma, et je vais tenter d’expliquer mon idée :

Synoptique générateur ver 4.jpg


Dans un premier temps, le MOSFET orange se ferme, alors que le MOSFET vert est ouvert.
Cela doit permettre au condensateur de se charger au travers de la résistance, plus ou moins complètement selon une durée réglable (tch courbe noire), donc avant que le MOSFET vert se ferme.

Lorsque le MOSFET vert se ferme, le condensateur doit donc présenter à ses bornes une tension plus ou moins proche des 97 V de l’alimentation à vide, et va donc se décharger instantanément entre l’électrode et la pièce, provoquant ainsi (je l’espère) le pic de tension nécessaire à la formation du canal ionisé (Dessins 1 et 2).

Les deux MOSFETS étant encore fermés pendant un temps Ton (réglable), alors que le condensateur est déchargé, un courant (stable ?) doit s’établir entre l’électrode et la pièce donc, la tension doit chuter. (Dessins 3 et 4)

Les deux MOSFETS s’ouvrent pour un temps Toff réglable également.(Dessins 5 et 6).
Le cycle peut recommencer...

J’espère ainsi me rapprocher des courbes indiquées dans ce dessin:

Principe électro-érosion 02.jpg



Tout cela n’est qu’une interprétation personnelle et peut donc être complètement erroné.

La question est: puis-je espérer obtenir ce résultat avec mon montage?:smt017

A plus.

Serge.
 
N

nopxor

Compagnon
Bonjour Serge,

Ton explication sur ton projet de commutation est très claire.
Ces 2 Mosfet devraient te permettre des expérimentations intéressantes.

Dommage que tu n'utilises pas un microprocesseur pour la commande des Mosfet, cela t'aurait simplifié le montage.
Il y a plein de tutoriels pour débuter avec un Arduino sur internet qui devraient te passionner :wink:
 
S

seb89

Compagnon
Re-bonjour,

Voici la suite de mes réponses, (entre deux usinages) à vos différents messages.

@Fran : L'idée d'utiliser un poste à souder (inverter ou amorçage HF) comme alimentation est séduisante, mais je ne possède pas ce type de poste.
D'ailleurs, gaston48 avait déjà proposé cette idée.
L'envie de démonter pour modifier (redressage et filtration) mon poste à transformateur classique est grande, mais je résiste!!!:smt064

La remarque de gaston48 au sujet de la vitesse de descente me semble très pertinente, je vais explorer cette piste.
Je suis justement, en train d'adapter mon support moteur pour mettre une poulie crantée (24 dents au lieu de 15) que je viens de récupérer.

Poulies crantées.jpg

Le but étant d'augmenter la vitesse de monter ou descente de l'électrode, je pourrais voir si cela influence négativement l'efficacité de l'asservissement...

Sur des vidéos d' EDM amateur, on remarque souvent que l' érosion se fait par "a coups"
Pour ma part, lorsque l'érosion s’arrête, cela signifie qu'il y a un court-circuit.
Avec le nouveau montage, les courts-circuits semblent être beaucoup moins fréquents, sauf au moment où l'électrode débouche (trous traversants).
D'après mes observations, les courts-circuits sont plus fréquents: lorsque l'électrode est très petite (< 1 mm) ou, à l'inverse, avec une électrode plus grosse (>20 mm), tout du moins au début du processus.
Pour une électrode de 6 mm, pas de court-circuit sauf au moment où elle débouche.
Avec une électrode tournante, je n'ai pratiquement pas de court-circuit.

La suite des réponses, après le repas car je suis en train de me faire désirer...:smt075

Serge.
 
F

Fran

Compagnon
salut

bon le boulots est pas mal mais pour l'injection de HF sur les poste , d’après ce que j'en ai vu au SAV de ce genre de matos ,
on utilise un transfo THT de télé ancienne génération a tube pour générer la HF et l'injection se fait autour d'un barreau de ferrite ou est enrouler une 10zaines de tours sortant de l'alim BT de soudage . les bobinages sont fait en même temps
 
G

gaston48

Compagnon
Tu disposes d'une alim de 600 VA mais ton facteur de marche n'est pas à 100 %.
Sur la base du schéma de l'alimentation pulsée,
Tu pourrais peut être protéger le transfo du cour-circuit permanent en repartissant un partie de
la résistance de limitation juste en sortie du pont redresseur et le solde après les
gros condensateurs de filtrage. Cela permettra d'avoir une alim DC, mais avec une réserve de courant
plus importante, sachant qu'elle est utilisée périodiquement.

C'est la valeur de ce solde de R qui va déterminer le courant d'étincelle à la tension de plateau, idéalement 45 V.
C'est cette tension de 45 V qu'il faut finement réguler uniquement avec la descente d’électrode.
96 V je suis trop loin, 45 V c'est bon, sous 45 V je tends vers le cour-circuit, je m'éloigne de nouveau.
Pratiquement, si la consigne est de 45 V, le signal de position est le résultat d'un filtrage énergique
des pulses, ce qui n'arrange pas le temps de réponse de l'asservissement. Comme le cadencement
est imposé, il y aurait peut être moyen, au lieu de filtrer, de piloter un échantillonneur bloqueur analogique
de façon à mesurer cette tension cible juste pendant la fenêtre de l'impulsion.
 

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