Le vrai néon est stroboscopique. Anciens strobos pour le calage d'allumage, et strobos de réglage fin des platines TD.
J'ai constaté cet effet, très atténué, dans mon atelier qui comporte en tout 16 tubes fluo.
Il est probable qu'il y ait un léger déphasage introduit par des balasts aux caractéristiques très légèrement différentes (ils ne sont pas tous de la même marque, pareil pour les tubes).
De plus, de par leur principe, puisque l'émission lumineuse n'est pas directement celle du tube mais celle du revêtement fluorescent, on peut imaginer que pour limiter le papillottement il y ait une certaine rémanence grace à une phosphorescence en plus de la fluorescence, comme sur certains tubes cathodiques. Il faudrait voir la composition...
Mais je me souviens qu'autrefois, le scintillement des tubes était nettement plus important. La périphérie de la rétine ne perçoit pas les couleurs, mais très bien les variations de luminosité, est plus sensible aux faibles lumières, détecte mieux les mouvements car la persistance rétinienne y est beaucoup moins importante. Phénomène adaptatif : voir précisément ce que l'on regarde, tout en pouvant être alerté par des dangers aux limites du champ visuel.
Bref, pour percevoir ce scintillement, il faut regarder un point éloigné de la source lumineuse, et faire en sorte qu'elle soit vue "par côté".
Avec les téléviseurs et moniteurs cathodoques très anciens et les anciens fluos, ce phénomène de papillottement désagréable et source de fatigue vsuelle était très net.